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Bien sûr, il y a les images qui passent en boucle sur les écrans… Les témoignages à la radio…
Bien sûr, il y a des débats. Pourquoi, comment, la faute à qui, on fait quoi…
Et puis, elles arrivent.
Les voilà ces professeure, dentiste, coiffeuse, femme de ménage….
Ce ne sont plus des images à la télé, c’est « pour de vrai ».
Combien d’épreuves ont-elles traversé ? Combien d’épreuves vont-elles traverser ?
On sait qu’elles ont tout quitté, leur pays, leur ville, leur maison, leurs appartement, leur travail.
On sait le déchirement d’être séparé de leurs maris, de leurs parents.
Mais sait-on...
- la douleur d’une maman qui reçoit un appel de son fils de 18 ans lui disant qu’il est sous les bombes, qu’il a peur…
- qu’alors que les reportages nous montrent des sourires de soulagement des ukrainiens parlant anglais, ce sont des applications mobiles qui sont les plus utilisées...
- la stupeur des femmes qui ont voyagé avec des sommes d’argent quand elles découvrent que la monnaie ukrainienne ne vaut plus rien…
- la honte qu’éprouvent certaines de dépendre des autres, de ce qu’elles appellent l’aumône...
- que ce n’est pas toujours facile de partager des espaces de vie avec des personnes dont le seul point commun est leur pays d’origine…
- le stress des adolescents qui se retrouvent au lycée et qui préfèrent « descendre » d’une classe pour rester ensemble...
- leur inquiétude quand elles doivent prêter leur passeport, alors qu’elles craignent les réseaux de prostitution…
Alors ils sont nombreux, conseillers municipaux, employés de mairie, associations, bénévoles à se mobiliser pour leur accueil, leur installation.
Et quand ces derniers entendent ou lisent « oui, pour les ukrainiens, y a des sous mais pour d’autres... »
Il y a quand même des moments où garder un peu de foi dans l’espèce humaine devient difficile.
Bien sûr, il y a des débats. Pourquoi, comment, la faute à qui, on fait quoi…
Et puis, elles arrivent.
Les voilà ces professeure, dentiste, coiffeuse, femme de ménage….
Ce ne sont plus des images à la télé, c’est « pour de vrai ».
Combien d’épreuves ont-elles traversé ? Combien d’épreuves vont-elles traverser ?
On sait qu’elles ont tout quitté, leur pays, leur ville, leur maison, leurs appartement, leur travail.
On sait le déchirement d’être séparé de leurs maris, de leurs parents.
Mais sait-on...
- la douleur d’une maman qui reçoit un appel de son fils de 18 ans lui disant qu’il est sous les bombes, qu’il a peur…
- qu’alors que les reportages nous montrent des sourires de soulagement des ukrainiens parlant anglais, ce sont des applications mobiles qui sont les plus utilisées...
- la stupeur des femmes qui ont voyagé avec des sommes d’argent quand elles découvrent que la monnaie ukrainienne ne vaut plus rien…
- la honte qu’éprouvent certaines de dépendre des autres, de ce qu’elles appellent l’aumône...
- que ce n’est pas toujours facile de partager des espaces de vie avec des personnes dont le seul point commun est leur pays d’origine…
- le stress des adolescents qui se retrouvent au lycée et qui préfèrent « descendre » d’une classe pour rester ensemble...
- leur inquiétude quand elles doivent prêter leur passeport, alors qu’elles craignent les réseaux de prostitution…
Alors ils sont nombreux, conseillers municipaux, employés de mairie, associations, bénévoles à se mobiliser pour leur accueil, leur installation.
Et quand ces derniers entendent ou lisent « oui, pour les ukrainiens, y a des sous mais pour d’autres... »
Il y a quand même des moments où garder un peu de foi dans l’espèce humaine devient difficile.
Belle expression des douleurs d’un peuple et, particulièrement des femmes et enfants.
Ceux qui disent : « il y a des sous pour eux mais pas pour les autres » sont quand même très minoritaires. Il est réconfortant de voir l’élan de solidarité de la grande majorité des gens.
Je vais, une fois de plus, me faire houspiller en racontant ce j’ai entendu hier, mais tant pis.
Lors d’un ramassage pour les Ukrainiens, un Syrien disait : pour eux tout le monde se mobilise et pour nous personne. A quoi un femme a répondu : vous avez laissé femmes et enfants chez vous et vous êtes venu seul. Les Ukrainiens nous envoient leur femme et enfants et les hommes sont restés pour défendre leur patrie. … Et pan !
Ceux qui disent : « il y a des sous pour eux mais pas pour les autres » sont quand même très minoritaires. Il est réconfortant de voir l’élan de solidarité de la grande majorité des gens.
Je vais, une fois de plus, me faire houspiller en racontant ce j’ai entendu hier, mais tant pis.
Lors d’un ramassage pour les Ukrainiens, un Syrien disait : pour eux tout le monde se mobilise et pour nous personne. A quoi un femme a répondu : vous avez laissé femmes et enfants chez vous et vous êtes venu seul. Les Ukrainiens nous envoient leur femme et enfants et les hommes sont restés pour défendre leur patrie. … Et pan !
Merci Marvic pour ces pensées et temoignages. ..
Mes parents ont connu la guerre ; en moi j'ai toujours eu conscience que de ne pas connaître ce fléau était un privilège...qui aurait cru que cette barbarie se répéterai et conduirai en quelques jours a cet exode d'un pays aussi proche de nous :-(
Heureusement les convois humanitaires ont pu se faire, mais quels deracinements !!
Mes parents ont connu la guerre ; en moi j'ai toujours eu conscience que de ne pas connaître ce fléau était un privilège...qui aurait cru que cette barbarie se répéterai et conduirai en quelques jours a cet exode d'un pays aussi proche de nous :-(
Heureusement les convois humanitaires ont pu se faire, mais quels deracinements !!
Belle expression des douleurs d’un peuple et, particulièrement des femmes et enfants.
Ceux qui disent : « il y a des sous pour eux mais pas pour les autres » sont quand même très minoritaires. Il est réconfortant de voir l’élan de solidarité de la grande majorité des gens.
Je vais, une fois de plus, me faire houspiller en racontant ce j’ai entendu hier, mais tant pis.
Lors d’un ramassage pour les Ukrainiens, un Syrien disait : pour eux tout le monde se mobilise et pour nous personne. A quoi un femme a répondu : vous avez laissé femmes et enfants chez vous et vous êtes venu seul. Les Ukrainiens nous envoient leur femme et enfants et les hommes sont restés pour défendre leur patrie. … Et pan !
Ben la grande difference c'est qu'il n'y a pas d'organisation pour cette fuite et surtout pas des mers à traverser dans des coques de noix !
Ben non tu vas pas te faire houspiller, on connait tes préferences...
Belle expression des douleurs d’un peuple et, particulièrement des femmes et enfants.
Ceux qui disent : « il y a des sous pour eux mais pas pour les autres » sont quand même très minoritaires. Il est réconfortant de voir l’élan de solidarité de la grande majorité des gens.
Je vais, une fois de plus, me faire houspiller en racontant ce j’ai entendu hier, mais tant pis.
Lors d’un ramassage pour les Ukrainiens, un Syrien disait : pour eux tout le monde se mobilise et pour nous personne. A quoi un femme a répondu : vous avez laissé femmes et enfants chez vous et vous êtes venu seul. Les Ukrainiens nous envoient leur femme et enfants et les hommes sont restés pour défendre leur patrie. … Et pan !
Merci SJB;
Quant aux remarques sur les femmes ukrainiennes accueillies mieux que les hommes syriens, malheureusement, ça circule aussi en Normandie.
Merci Marvic pour ces pensées et témoignages. ..
Mes parents ont connu la guerre ; en moi j'ai toujours eu conscience que de ne pas connaître ce fléau était un privilège...qui aurait cru que cette barbarie se répéterai et conduirai en quelques jours a cet exode d'un pays aussi proche de nous :-(
Heureusement les convois humanitaires ont pu se faire, mais quels déracinements !!
C'est un témoignage par procuration, c'est mon mari qui est bénévole dans l'une des associations qui s'occupent de ces familles.
Ma maman était petite fille au Havre pendant les bombardements de la ville. Elle a été réfugiée avec sa mère, son frère et ses soeurs dans un village à une quarantaine de kilomètres. Elle perd la mémoire, mais le sifflement des bombes, elle ne l'a pas oublié. Son père cheminot était réquisitionné à la gare.
Les années, les décennies passent , effectivement on se croyait loin de ces événements.
S'il n'y a pas d'hommes qui sortent d'Ukraine, c'est aussi parce que ça leur est interdit. Il y en a qui passent quand même, mais on ne les voit pas souvent à la télé.
S'il n'y a pas d'hommes qui sortent d'Ukraine, c'est aussi parce que ça leur est interdit. Il y en a qui passent quand même, mais on ne les voit pas souvent à la télé.
Oui, cela arrive (qu'ils fassent partie des groupes de réfugiés). Forcément isolés dans les groupes de femmes ukrainiennes qui ont laissé leurs pères, maris, fils.
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