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Je n'ai pas lu le livre mais suis allé sur son site découvrir Clara Egger et son programme, effectivement assez condensé puisqu'il se résume à la mise en place du RIC. Il est quand même assez gênant qu'un candidat à l'élection présidentielle limite sa pensée politique à la mise en place d'un outil politique, sans afficher aucune conviction personnelle en matière d'économie, de politique étrangère, etc. Clara Egger se borne à défendre le RIC bec et ongles, en s'adressant aux autres candidats assez péremptoirement (je recopie de son site) :
" Si après les crises démocratiques récentes et incomparables que nous avons subies…
– vous ne souhaitez pas donner le pouvoir constituant au peuple en 2022 ;
– vous ne faites pas du RIC en matière constitutionnelle la première mesure de votre programme ;
– vous ne vous engagez pas à instaurer le RIC Constituant dès votre entrée en fonction avant les législatives ;
… alors vous êtes un candidat anti-démocrate et anti-républicain qui ne mérite ni la confiance ni le vote des Français."
Néanmoins, quand on voit sur le site "espoir-RIC", que le bilan du RIC suisse (mis en modèle) est que "depuis 1891, 489 initiatives populaires ont été lancées. 223 ont fait l’objet d’une votation, 23 ont été acceptées par le peuple et les cantons", c'est beaucoup d'énergie dépensée pour rien puisque, au final, près de 95 % des initiatives sont rejetées ! Le RIC me semble donc plutôt un frein conservateur qu'un moteur sociétal. Par exemple, il est à peu près sûr et certain que, avec le RIC, la peine de mort serait encore effective en France (vue l'opposition populaire à la décision d'abolition en 1981). Et, d'ailleurs, la Suisse, après avoir aboli la peine de mort une première fois, l'avait rétabli par votation à la fin du 19ème ! (exemple d'aboutissement d'une initiative populaire qu'on ne retrouve pas sur le site ! :P).
" Si après les crises démocratiques récentes et incomparables que nous avons subies…
– vous ne souhaitez pas donner le pouvoir constituant au peuple en 2022 ;
– vous ne faites pas du RIC en matière constitutionnelle la première mesure de votre programme ;
– vous ne vous engagez pas à instaurer le RIC Constituant dès votre entrée en fonction avant les législatives ;
… alors vous êtes un candidat anti-démocrate et anti-républicain qui ne mérite ni la confiance ni le vote des Français."
Néanmoins, quand on voit sur le site "espoir-RIC", que le bilan du RIC suisse (mis en modèle) est que "depuis 1891, 489 initiatives populaires ont été lancées. 223 ont fait l’objet d’une votation, 23 ont été acceptées par le peuple et les cantons", c'est beaucoup d'énergie dépensée pour rien puisque, au final, près de 95 % des initiatives sont rejetées ! Le RIC me semble donc plutôt un frein conservateur qu'un moteur sociétal. Par exemple, il est à peu près sûr et certain que, avec le RIC, la peine de mort serait encore effective en France (vue l'opposition populaire à la décision d'abolition en 1981). Et, d'ailleurs, la Suisse, après avoir aboli la peine de mort une première fois, l'avait rétabli par votation à la fin du 19ème ! (exemple d'aboutissement d'une initiative populaire qu'on ne retrouve pas sur le site ! :P).
.......... Il est quand même assez gênant qu'un candidat à l'élection présidentielle limite sa pensée politique à la mise en place d'un outil politique, sans afficher aucune conviction personnelle en matière d'économie, de politique étrangère.....
Bah, une manoeuvre d'enfumage supplémentaire.
Je découvre ici que cette personne est candidate dans le cirque éléctoral le plus vain, le plus inconsistant, le plus lamentable par sa vacuité que notre pays a connu jusqu'ici. L'entropie est aussi un concept politique, hélas !
Comment exprimer le désarroi devant un pareil effondrement....? :(((
Bien d'accord avec vous deux...
Et le désarroi est presque un faible mot !
Et le désarroi est presque un faible mot !
Le RIC me semble donc plutôt un frein conservateur qu'un moteur sociétal. Par exemple, il est à peu près sûr et certain que, avec le RIC, la peine de mort serait encore effective en France (vue l'opposition populaire à la décision d'abolition en 1981).
à Eric :
C'est vrai, ça.
A quoi bon leur donner le droit de voter puisqu'ils ne votent pas dans le bon sens ?
Ou, dit avec un brin de fantaisie : "Nous sommes la Voie. Le peuple doit écouter la Voie. S'il ne suit pas la Voie, il faut le corriger et lui expliquer ce qu'est la Voie."
Pourquoi ne pas utiliser un tel raisonnement pour dire aux électeurs de Zemmour de ne pas aller voter ? Ce serait aussi simple, tu ne crois pas ?
PS : Sur le fond, je n'aime pas l'idée de cette candidate. Mais c'est ton commentaire qui m'a paru drôle, dans sa formulation.
Je pense en effet que le RIC est frein conservateur, on l'a vu avec le Brexit. La majorité a certes voté pour le Brexit mais une majorité de vieux qui n'avait rien à perdre au dépend d'une population jeune et plus cosmopolite qui avait plus à perdre. Au total le nombre de voix contre l'emporte mais les dégats sont répartis de manière inégale.
Un vote par majorité, du style référendum, est rarement bon et rarement démocratique, ce qui peut paraître contre intuitif mais quand on y réfléchit c'est stupide de donner le même pouvoir de décision à chacun sur des questions qui impactent les gens de manière différente. Et puis la réalité est beaucoup plus complexe que oui/non, certains sujets nécessitent des débats poussés et la grosse partie des gens n'a pas le temps ni les capacités pour ça.
Un vote par majorité, du style référendum, est rarement bon et rarement démocratique, ce qui peut paraître contre intuitif mais quand on y réfléchit c'est stupide de donner le même pouvoir de décision à chacun sur des questions qui impactent les gens de manière différente. Et puis la réalité est beaucoup plus complexe que oui/non, certains sujets nécessitent des débats poussés et la grosse partie des gens n'a pas le temps ni les capacités pour ça.
à Eric :
C'est vrai, ça.
A quoi bon leur donner le droit de voter puisqu'ils ne votent pas dans le bon sens ?
Ou, dit avec un brin de fantaisie : "Nous sommes la Voie. Le peuple doit écouter la Voie. S'il ne suit pas la Voie, il faut le corriger et lui expliquer ce qu'est la Voie."
Pourquoi ne pas utiliser un tel raisonnement pour dire aux électeurs de Zemmour de ne pas aller voter ? Ce serait aussi simple, tu ne crois pas ?
PS : Sur le fond, je n'aime pas l'idée de cette candidate. Mais c'est ton commentaire qui m'a paru drôle, dans sa formulation.
:D ...mais ce n'est pas dans ce sens que je l'écrivais. Quand tu suis le lien donné par Elya vers le site du RIC (espoir-RIC), il apparaît que cet espoir du RIC repose sur l'idée que ça va permettre de s'opposer au lobbying des multinationales, à l'immobilisme des "nantis", que ça va libérer les initiatives citoyennes et faire concrètement bouger les choses dans le sens d'une meilleure prise en compte de la justice sociale, de l'écologie, de la souffrance animale. etc. Tout un discours un peu naïf qui culmine dans certains témoignages de soutien mis en avant sur le site de la candidate comme celui-ci :
« Personnellement, je ne la connaissais pas. Méconnue des médias, sans doute parce qu’elle est du côté des gentils… Je l’écouterai avec attention. Merci ! »
Au final, rien ne permet de savoir ce que la population ferait du RIC mais, à mon humble avis, pas grand chose, à part plonger le pays dans des consultations stériles et le transformer en club de discussions... D'une manière générale, le changement fait peur, ne serait-ce qu'à cause de la part d'inconnus qu'il recèle. D'ailleurs, la Suisse, pays qui en a la plus longue expérience, montre que 95 % des propositions n'aboutissent pas !
A part ça, même si tu ne suis pas la Voie, je te laisse voter pour qui tu veux ! :D
à Eric : Je pense aussi, comme toi, que consulter le peuple à tout bout de champ est un peu stérile, en tout cas envisagé à la façon du RIC.
Mais, si tu connais un peu l'histoire de France, tu as sûrement remarqué que c'est l'argument central des conservateurs. "Le suffrage universel est conservateur" disait Maurras. Manière de dire : les masses sont conservatrices et les grandes "avancées" sociétales sont le fait d'une minorité d'idéologues progressistes et non du peuple. Les monarchistes, même divisés, sont majoritaires en France jusqu'en 1873. L'abolition de la peine de mort, et l'avortement, au moment où elles sont promulguées, se font probablement contre une majorité du peuple (en tout cas tu le laisses entendre toi-même). Tu sembles ici valider sans complexe l'argument maurrassien. Je te trouve courageux de le dire mais je me demande si tu as bien mesuré la signification de tes propos.
Aujourd'hui, nous sommes face à un mouvement dextrogyre. Comme le progressisme a mené à la fragilisation des familles, des cultures, des entreprises locales, des nations, à l'atomisation des individus face à des conglomérats mondialisés et puissants, à la mondialisation effrénée (et ses conséquences néfastes sur l'environnement au passage), les gens commencent à remettre en cause les dogmes progressistes. Ils regardent leurs quartiers, leurs familles, leurs campagnes et ont comme une impression de gâchis. Et donc le vote identitaire fait de meilleurs scores chaque année passant. Le suffrage universel devient "plus conservateur à mesure que le temps passe"... La scission entre le peuple et les forces progressistes est de plus en plus grande : Aujourd'hui, les trois plus gros adversaires de Macron sont dits (soi-disant) plus conservateurs que lui.
Et je ne parle pas que de la droite. Même à l'extrême-gauche, beaucoup remettent en cause l'instrumentalisation du vote et de la démocratie dans le service des intérêts d'une élite mondialisée qui nous plonge dans l'ultra-concurrence, qui met en difficulté les petites entreprises et nivelle les salaires. Juan Branco, par exemple, et toute une frange du mouvement Gilets Jaunes qu'il a défendu.
Et c'est là où ton commentaire me gêne un peu. Tu dis que le peuple a peur de la nouveauté. C'était vrai pour la masse conservatrice "traînant des pieds", celle des années 70 - 80. Elle se laissait peu à peu influencer par les médias progressistes (qui sont le véritable "moteur social" dont tu parles) le temps passant. Mais ce n'est plus vrai de la masse conservatrice actuelle. Elle ne dit plus : "c'est bien aujourd'hui, je ne veux pas changer". Elle dit désormais : "c'était mieux avant, je veux revenir en arrière, votre progressisme ne m'intéresse plus, j'ai expérimenté, c'est mauvais". Je le sais bien puisque j'appartiens moi-même à ce milieu populaire réactionnaire. Je vois bien le discours qu'elle tient et l'écho considérable qu'elle trouve.
En conclusion, cette femme veut s'appuyer sur le peuple pour aller vers le progrès. Mais "il y a longtemps qu'on sait que le peuple ne vote pas selon le progrès, voyons!" lui rétorques-tu. Tu as raison, mais quel aveu !
Mais, si tu connais un peu l'histoire de France, tu as sûrement remarqué que c'est l'argument central des conservateurs. "Le suffrage universel est conservateur" disait Maurras. Manière de dire : les masses sont conservatrices et les grandes "avancées" sociétales sont le fait d'une minorité d'idéologues progressistes et non du peuple. Les monarchistes, même divisés, sont majoritaires en France jusqu'en 1873. L'abolition de la peine de mort, et l'avortement, au moment où elles sont promulguées, se font probablement contre une majorité du peuple (en tout cas tu le laisses entendre toi-même). Tu sembles ici valider sans complexe l'argument maurrassien. Je te trouve courageux de le dire mais je me demande si tu as bien mesuré la signification de tes propos.
Aujourd'hui, nous sommes face à un mouvement dextrogyre. Comme le progressisme a mené à la fragilisation des familles, des cultures, des entreprises locales, des nations, à l'atomisation des individus face à des conglomérats mondialisés et puissants, à la mondialisation effrénée (et ses conséquences néfastes sur l'environnement au passage), les gens commencent à remettre en cause les dogmes progressistes. Ils regardent leurs quartiers, leurs familles, leurs campagnes et ont comme une impression de gâchis. Et donc le vote identitaire fait de meilleurs scores chaque année passant. Le suffrage universel devient "plus conservateur à mesure que le temps passe"... La scission entre le peuple et les forces progressistes est de plus en plus grande : Aujourd'hui, les trois plus gros adversaires de Macron sont dits (soi-disant) plus conservateurs que lui.
Et je ne parle pas que de la droite. Même à l'extrême-gauche, beaucoup remettent en cause l'instrumentalisation du vote et de la démocratie dans le service des intérêts d'une élite mondialisée qui nous plonge dans l'ultra-concurrence, qui met en difficulté les petites entreprises et nivelle les salaires. Juan Branco, par exemple, et toute une frange du mouvement Gilets Jaunes qu'il a défendu.
Et c'est là où ton commentaire me gêne un peu. Tu dis que le peuple a peur de la nouveauté. C'était vrai pour la masse conservatrice "traînant des pieds", celle des années 70 - 80. Elle se laissait peu à peu influencer par les médias progressistes (qui sont le véritable "moteur social" dont tu parles) le temps passant. Mais ce n'est plus vrai de la masse conservatrice actuelle. Elle ne dit plus : "c'est bien aujourd'hui, je ne veux pas changer". Elle dit désormais : "c'était mieux avant, je veux revenir en arrière, votre progressisme ne m'intéresse plus, j'ai expérimenté, c'est mauvais". Je le sais bien puisque j'appartiens moi-même à ce milieu populaire réactionnaire. Je vois bien le discours qu'elle tient et l'écho considérable qu'elle trouve.
En conclusion, cette femme veut s'appuyer sur le peuple pour aller vers le progrès. Mais "il y a longtemps qu'on sait que le peuple ne vote pas selon le progrès, voyons!" lui rétorques-tu. Tu as raison, mais quel aveu !
Ne serait-il pas plus judicieux de se mobiliser contre l’abstention, véritable enjeu de ces élections (présidentielle et législatives) ?
Par exemple : https://www.a-vote.ong/
Si le RIC y contribue, tant mieux !
Une participation électorale de 70% signifie que 18 millions d’électeurs (non-inscrits, mal inscrits, abstentions) n’auront pas voté.
Par exemple : https://www.a-vote.ong/
Si le RIC y contribue, tant mieux !
Une participation électorale de 70% signifie que 18 millions d’électeurs (non-inscrits, mal inscrits, abstentions) n’auront pas voté.
Bien sûr qu'on doit écouter la voix du Peuple, d'ailleurs le suffrage universel au départ a eu cette fonction et peut être cette volonté. Mais lorsqu'il n'existe aucun véritable choix en face ? Quand on se trouve contraint à voter pour quelqu'un qui ne représente absolument pas nos convictions où se trouve la liberté du choix et surtout la garantie d'une démocratie ?
Un petit RIC a eté un instrument pour Macron pour donner l'illusion d'écouter et tenir compte du peuple. Cette poudre aux yeux est vite devenue opaque. Ils s'en moquent ! Est-ce qu'une grande manifestation dans la rue n'est pas assimilable à un RIC ? Les gilets jaunes ont tenu bon et ils ont eté sanctionnés honteusement physiquement. On leur a proposé une "consultation citoyenne" pour donner l'impression qu'on va écouter le peuple , quelle farce !
Comment croire que ce commandement pour imposer le RIC pourrait représenter la voix du peuple ? Par quelle organisation ? Et au nom de quoi il aurait pouvoir de se substituer à une constitution ? Oui l'exemple de la Suisse est frappant et tout est biaisé. Car la voix du peuple dépend de la situation économique, des règles imposées qu'on conteste ,quand il existe un fort chômage, une pauvreté qui ne veut pas dire son nom, la tentation est de rejeter les étrangers quels qu'ils soient et on oublie tout principe humanitaire.
Je crois qu'il y a une grande confusion entre le fait de tenir compte des aspirations et contestations du peuple (dans le cadre d'un mandat présidentiel qui n'a pu exister que par défaut vu les propositions), et le fait de constituer des RIC sensés le representer . Il est tout à fait possible qu'un gouvernement ne s'enferme pas dans un "autoritarisme démocratique" sous pretexte qu'il a été élu. Tenir compte de petitions, manifestations et plaintes de son peuple est un devoir pour un gouvernement. Il devrait exister un grand Médiateur ,second du président, désigné par les représentants du peuple au moment des élections et independant des partis (je peux rêver...) les partis ne representent plus vraiment les citoyens , il suffit de voir à quel point on tient compte des primaires ! La populaire qui a réuni 400000 personnes est effacée par les egos des candidats ,on s'en fout du peuple !
Ces élections sont une mascarade. Si on vote , c'est pour la continuité d'un système qui ,une fois "confirmé", se croit autorisé à tous les pouvoirs !
Est-ce que ça peut durer longtemps ce cirque ?
Voter c'était une belle liberté qui était donnée aux citoyens, c'est devenu une trahison . Quand un peuple est miné par les inegalités, , que sa principale revendication c'est "le pouvoir d'achat" alors tout est faussé dans ses choix de vote possibles. On sait que le système inclue le mensonge et les fausses promesses , que les institutions sont toutes entre les mêmes mains (plus de contrôle independant) ,il faudrait donc être complice de cette fausse représentation?
Un petit RIC a eté un instrument pour Macron pour donner l'illusion d'écouter et tenir compte du peuple. Cette poudre aux yeux est vite devenue opaque. Ils s'en moquent ! Est-ce qu'une grande manifestation dans la rue n'est pas assimilable à un RIC ? Les gilets jaunes ont tenu bon et ils ont eté sanctionnés honteusement physiquement. On leur a proposé une "consultation citoyenne" pour donner l'impression qu'on va écouter le peuple , quelle farce !
Comment croire que ce commandement pour imposer le RIC pourrait représenter la voix du peuple ? Par quelle organisation ? Et au nom de quoi il aurait pouvoir de se substituer à une constitution ? Oui l'exemple de la Suisse est frappant et tout est biaisé. Car la voix du peuple dépend de la situation économique, des règles imposées qu'on conteste ,quand il existe un fort chômage, une pauvreté qui ne veut pas dire son nom, la tentation est de rejeter les étrangers quels qu'ils soient et on oublie tout principe humanitaire.
Je crois qu'il y a une grande confusion entre le fait de tenir compte des aspirations et contestations du peuple (dans le cadre d'un mandat présidentiel qui n'a pu exister que par défaut vu les propositions), et le fait de constituer des RIC sensés le representer . Il est tout à fait possible qu'un gouvernement ne s'enferme pas dans un "autoritarisme démocratique" sous pretexte qu'il a été élu. Tenir compte de petitions, manifestations et plaintes de son peuple est un devoir pour un gouvernement. Il devrait exister un grand Médiateur ,second du président, désigné par les représentants du peuple au moment des élections et independant des partis (je peux rêver...) les partis ne representent plus vraiment les citoyens , il suffit de voir à quel point on tient compte des primaires ! La populaire qui a réuni 400000 personnes est effacée par les egos des candidats ,on s'en fout du peuple !
Ces élections sont une mascarade. Si on vote , c'est pour la continuité d'un système qui ,une fois "confirmé", se croit autorisé à tous les pouvoirs !
Est-ce que ça peut durer longtemps ce cirque ?
Voter c'était une belle liberté qui était donnée aux citoyens, c'est devenu une trahison . Quand un peuple est miné par les inegalités, , que sa principale revendication c'est "le pouvoir d'achat" alors tout est faussé dans ses choix de vote possibles. On sait que le système inclue le mensonge et les fausses promesses , que les institutions sont toutes entre les mêmes mains (plus de contrôle independant) ,il faudrait donc être complice de cette fausse représentation?
Vu ce qu'implique la forme "parti" je signale cet intéressant petit ouvrage :
- Auteur : Simone Weil
- Titre : Note sur la suppression générale des partis politiques
- Editeur : Allia, janvier 2007 (première parution en janvier 1950 dans la revue La Table Ronde
- ISBN : 9791030405040
Rappel. J'aurais pu en faire la critique (47 pages, c'est pas la mer à boire...) mais comme j'hiberne, la fainéantise l'emporte.
Et concernant Simone Weil, je renvoie à cette notice : https://fr.wikipedia.org/wiki/Simone_Weil
- Auteur : Simone Weil
- Titre : Note sur la suppression générale des partis politiques
- Editeur : Allia, janvier 2007 (première parution en janvier 1950 dans la revue La Table Ronde
- ISBN : 9791030405040
Rappel. J'aurais pu en faire la critique (47 pages, c'est pas la mer à boire...) mais comme j'hiberne, la fainéantise l'emporte.
Et concernant Simone Weil, je renvoie à cette notice : https://fr.wikipedia.org/wiki/Simone_Weil
Une présentation de ce texte sous la plume de Cyclo figure sur CL:
https://critiqueslibres.com/i.php/vcrit/50272
https://critiqueslibres.com/i.php/vcrit/50272
Une présentation de ce texte sous la plume de Cyclo figure sur CL:
https://critiqueslibres.com/i.php/vcrit/50272
Merci Myrco ;-) .....comme je l'ai fait remarquer : j'hiberne, donc je n'ai pas même compulsé la base CL.
Je me couvre la tête de cendre....
J'ai critiqué "Pour en finir avec les partis politiques" de Cohn bendit et Je me suis bien faite avoir , quand on voit comment ce personnage a evolué...Bolcho l'avait bien pressenti ...
Deux petites remarques en passant concernant le "dialogue" entre Eric Eliès et Martin1 :
ne signifie pas, il me semble :
D'autre part,
Partant de ces trois exemples, je serais curieux de savoir ce que dit vraiment cette fameuse masse conservatrice, si ce n'est :
Pour le reste, c'est toujours le même fatras, et le plus maurrassien des deux n'est certainement pas Eric Eliès.
D'une manière générale, le changement fait peur, ne serait-ce qu'à cause de la part d'inconnus qu'il recèle. (dixit Eric)
ne signifie pas, il me semble :
Tu dis que le peuple a peur de la nouveauté. (dixit Martin)
D'autre part,
il y a longtemps qu'on sait que le peuple ne vote pas selon le progrès, voyons!" lui rétorques-tuEt bien non, Martin. Ça, c'est le fruit de ton analyse du discours d'Eric. Tu l'as dit toi-même dans ton "résumé" de sa pensée :
À quoi bon leur donner le droit de voter puisqu'ils ne votent pas dans le bon sens ?Dans ces trois cas, Martin1, tu prêtes à ton interlocuteur ("tu dis que"; "lui rétorques-tu") un discours qu'il n'a pas tenu pour mieux défendre le tien. Ça porte un nom en rhétorique, je crois.
Partant de ces trois exemples, je serais curieux de savoir ce que dit vraiment cette fameuse masse conservatrice, si ce n'est :
"c'était mieux avant, je veux revenir en arrière, votre progressisme ne m'intéresse plus, j'ai expérimenté, c'est mauvais"
Pour le reste, c'est toujours le même fatras, et le plus maurrassien des deux n'est certainement pas Eric Eliès.
J'ai critiqué "Pour en finir avec les partis politiques" de Cohn bendit et Je me suis bien faite avoir , quand on voit comment ce personnage a evolué...Bolcho l'avait bien pressenti ...
Le titre exact est "pour supprimer les partis politiques"
https://critiqueslibres.com/i.php/vcrit/34991
Rappel au civisme :
« Si toi tu préfères
« Voter avec les pieds
« En battant le pavé
« A quoi ça sert ?
« Ou si par les mots
« Tu crées des complots
« Sur les réseaux sociaux
« A quoi ça sert ?
« S’il te faut enfin
« Passager clandestin
« Monté dans le train
« Accepter le déclin
« A quoi ça sert ?
« Y’a mieux à faire
« Si t’as le désir
« De forger ton avenir
« Dépose ton bulletin
« Le jour du scrutin.
« Si toi tu préfères
« Voter avec les pieds
« En battant le pavé
« A quoi ça sert ?
« Ou si par les mots
« Tu crées des complots
« Sur les réseaux sociaux
« A quoi ça sert ?
« S’il te faut enfin
« Passager clandestin
« Monté dans le train
« Accepter le déclin
« A quoi ça sert ?
« Y’a mieux à faire
« Si t’as le désir
« De forger ton avenir
« Dépose ton bulletin
« Le jour du scrutin.
à Mino : Les deux phrases qui tu mettais face à face (sur le changement) m'ont toujours l'air bien semblables... En tout cas pas de différence mettant en jeu mon raisonnement, et c'est bien l'essentiel.
Là où je trouve que tu exagères, c'est quand tu me reproches d'avoir disséqué et reformulé les propos de l'interlocuteur. Je pense au contraire, qu'il n'y a pas lieu de se plaindre de mon honnêteté, voire de ma candeur ! Je lui fais remarquer que lorsqu'il dit A ("le RIC semble être un frein conservateur"), quelqu'un d'autre, dont les idées sont maurrassiennes pourrait entendre B ("les masses sont conservatrices"). Et (je vais te sembler incorrigible) quand il dit A, j'entends toujours B, même après avoir étudié les choses que tu as pointé du doigt. Tu as l'air de penser que j'ai une oreille déformante. C'est ton droit. Ben moi je pense que mon oreille entend juste et qu'A et B sont indistincts.
Tu sais, je vais peut-être te faire sourire, mais si je parle ainsi, ce n'est pas juste pour tout ramener à mes idées fixes (et je reconnais humblement que j'en ai). C'est aussi parce que je suis véritablement curieux de la manière dont Eric aurait pu se défendre d'avoir voulu dire B en disant A. Cela aurait peut-être permis de lever quelques ambiguïtés qui m'auraient échappé, et j'en aurai tiré leçon pour la suite. Toi, tu m'accuses de (mets-ici le fameux procédé rhétorique dont tu n'as pas prononcé le nom) mais tout en restant trop évasif pour que je comprenne en quoi je me trompais. Je pense plutôt que tu cherches à me tourmenter^^
Là où je trouve que tu exagères, c'est quand tu me reproches d'avoir disséqué et reformulé les propos de l'interlocuteur. Je pense au contraire, qu'il n'y a pas lieu de se plaindre de mon honnêteté, voire de ma candeur ! Je lui fais remarquer que lorsqu'il dit A ("le RIC semble être un frein conservateur"), quelqu'un d'autre, dont les idées sont maurrassiennes pourrait entendre B ("les masses sont conservatrices"). Et (je vais te sembler incorrigible) quand il dit A, j'entends toujours B, même après avoir étudié les choses que tu as pointé du doigt. Tu as l'air de penser que j'ai une oreille déformante. C'est ton droit. Ben moi je pense que mon oreille entend juste et qu'A et B sont indistincts.
Tu sais, je vais peut-être te faire sourire, mais si je parle ainsi, ce n'est pas juste pour tout ramener à mes idées fixes (et je reconnais humblement que j'en ai). C'est aussi parce que je suis véritablement curieux de la manière dont Eric aurait pu se défendre d'avoir voulu dire B en disant A. Cela aurait peut-être permis de lever quelques ambiguïtés qui m'auraient échappé, et j'en aurai tiré leçon pour la suite. Toi, tu m'accuses de (mets-ici le fameux procédé rhétorique dont tu n'as pas prononcé le nom) mais tout en restant trop évasif pour que je comprenne en quoi je me trompais. Je pense plutôt que tu cherches à me tourmenter^^
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