Blue Cat

avatar 17/01/2022 @ 17:24:12
'El que pone sus bolas sobre la mesa, corre el riesgo de que se las corten'
(Je la connais aussi en langue basque, pour les amateurs)

Minoritaire

avatar 17/01/2022 @ 19:27:20
'El que pone sus bolas sobre la mesa, corre el riesgo de que se las corten'
(Je la connais aussi en langue basque, pour les amateurs)
C'est dingue comme l'espagnol peut paraitre simple ! j'ai parfaitement compris sans avoir recours au traducteur en ligne :-)

Saule

avatar 17/01/2022 @ 19:38:15
Pourquoi est-ce qu’en informatique la quasi totalité des ingénieurs systèmes et des programmeurs sont des hommes ?
Culturel je suppose…

Ludmilla
avatar 17/01/2022 @ 19:40:41
Pourquoi est-ce qu’en informatique la quasi totalité des ingénieurs systèmes et des programmeurs sont des hommes ?
Culturel je suppose…
En Belgique, je ne sais pas, mais quand j'ai commencé à travailler en société de services informatique (il y a ... longtemps), je me souviens d'un chef qui essayait de ne pas embaucher trop de femmes pour conserver l'équilibre...
Ca a peut-être changé depuis.

Blue Cat

avatar 17/01/2022 @ 20:46:29
'C'est dingue comme l'espagnol peut paraitre simple ! j'ai parfaitement compris sans avoir recours au traducteur en ligne :-)

Bravo Mino ! Bah oui, les langues latines se ressemblent. En revanche, le Basque, autour des origines duquel les linguistes se querellent encore, c'est plus compliqué.

Colen8

avatar 18/01/2022 @ 08:48:30
Question socio-culturelle en effet.
https://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/60721 - Le coût de la virilité
https://babelio.com/livres/… - résumé ci-après mais lire aussi la discussion lui faisant suite
En France, les hommes sont responsables de l’écrasante majorité des comportements asociaux : ils représentent 84 % des auteurs d’accidents de la route mortels, 92 % des élèves sanctionnés pour des actes relevant d’atteinte aux biens et aux personnes au collège, 90% des personnes condamnées par la justice, 86 % des mis en cause pour meurtre, 97 % des auteurs de violences sexuelles, etc.
La liste semble inépuisable…


Myrco

avatar 18/01/2022 @ 11:13:20
Question socio-culturelle en effet.
https://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/60721 - Le coût de la virilité
https://babelio.com/livres/… - résumé ci-après mais lire aussi la discussion lui faisant suite
En France, les hommes sont responsables de l’écrasante majorité des comportements asociaux : ils représentent 84 % des auteurs d’accidents de la route mortels, 92 % des élèves sanctionnés pour des actes relevant d’atteinte aux biens et aux personnes au collège, 90% des personnes condamnées par la justice, 86 % des mis en cause pour meurtre, 97 % des auteurs de violences sexuelles, etc.
La liste semble inépuisable…




Je ne conteste pas ces chiffres mais il faut les ramener au pourcentage d'individus responsables de ces comportements soit fort heureusement une minorité et que je sache l'écrasante majorité est aussi bien constituée d'hommes que de femmes.

Même s'il y a encore beaucoup à faire pour changer les mentalités chez beaucoup d'hommes ( je suis loin de les mettre tous dans le même panier) je considère que cette montée de la haine de l'homme chez certaines féministes radicales d'aujourd'hui est un phénomène tout aussi inquiétant qui m'attriste profondément et me console un peu d'appartenir à une ancienne génération ! Hélas les excès d'un côté ont toujours engendré des excès de l'autre, phénomène bien connu;-((

Martin1

avatar 18/01/2022 @ 11:15:15
à Colen8 : C'est à ce genre de livres que je faisais référence tout à l'heure.
Je pense au contraire qu'il faut aimer la virilité, la défendre et l'exprimer surtout aujourd'hui qu'on l'accuse d'être source d'incivilités ou d'un coût social. Il faut défendre sa nature. Ce n'est pas toujours facile, mais c'est important. Du reste, une virilité bien comprise n'a pas grand-chose à voir avec les comportements que tu cites.
On ne peut pas demander à un homme de détruire ce qui est masculin en lui. Ce n'est tout simplement ni humainement possible, ni moralement acceptable, ni souhaitable pour le juste renouvellement des générations et la survie de ce corps social qui est la France. Je pense que c'est aussi par respect pour les femmes qu'il faut la conserver.
Le hasard a voulu que je ne sois pas très viril dans ma vie personnelle ; mais jamais, jamais je n'ai songé à blâmer les hommes virils, ou de me plaindre de la hauteur de leur caractère, ou de dénoncer à la société leurs qualités comme des travers ou des perversions. C'est une lâcheté que je ne me pardonnerais pas.
Je pense qu'il y a ici l'une des clés pour expliquer ce si bas taux de fécondité qui caractérise nos sociétés modernes.

Saint Jean-Baptiste 18/01/2022 @ 11:48:58

... les hommes (...) représentent 84 % des auteurs d’accidents de la route mortels, 92 % des élèves sanctionnés pour des actes relevant d’atteinte aux biens et aux personnes au collège, 90% des personnes condamnées par la justice, 86 % des mis en cause pour meurtre, 97 % des auteurs de violences sexuelles, etc.
Je pense que ces pourcentages ne démontrent rien d’autre qu’un aspect du fonctionnement de la société ; et je pense que c’est débile de vouloir en tirer des conséquences chiffrées sur les dépenses publiques, ou sur une quelconque supériorité des femmes sur les hommes ou des hommes sur les femmes.
A partir de ces pourcentages, les féministes ne se priveront pas de dire que sans le hommes tout irait mieux !

On pourrait s’amuser à faire le pourcentage des peintres, sculpteurs, architectes et, si on supprimait des musées les œuvres faites par des hommes, 99 % des œuvres disparaîtrait.
Idem pour les compositions musicales classiques, idem pour les opéras, idem pour les découvertes géographiques, scientifiques, mathématiques… Idem pour les philosophes, et les auteurs classiques des siècles précédents.

Tous ces chiffres pourraient servir à une étude de société mais les conclusions que certains en tirent ne font que monter les gens les uns contre les autres et c’est plus par bêtise que par intention.

Entre parenthèses, il est dangereux de se servir des pourcentages de prisonniers. Un certain politicien-polémiqueur a été condamné par la justice française pour l’avoir fait.

Saint Jean-Baptiste 18/01/2022 @ 12:01:54
En imprimerie, quand on est passé de la typographie à la composition par ordinateur, on a constaté que les femmes étaient beaucoup plus efficaces que les hommes.
Mais, pour l’anecdote, les syndicats ont interdit d’engager des femmes pour sauver l’emploi des hommes…
Je n’ai pas fait d’étude approfondie sur le sujet mais il me semble que, tout simplement, une femme fonctionne autrement qu’un homme. Autrement. Pas mieux, pas moins bien, autrement.

Colen8

avatar 18/01/2022 @ 12:09:51
Les deux notes de lecture sur l'ouvrage de la philosophe Olivia Gazalé ont leur place dans cette discussion : https://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/53440
Martin, elle me semble encourager à éduquer au sens noble du terme élever, les personnalités enclines à exprimer leur virilité par la violence ou à la laisser agir trop souvent par ce mode.


Martin1

avatar 18/01/2022 @ 14:05:41

Je n’ai pas fait d’étude approfondie sur le sujet mais il me semble que, tout simplement, une femme fonctionne autrement qu’un homme. Autrement. Pas mieux, pas moins bien, autrement.


Entièrement d'accord.

Tistou 18/01/2022 @ 14:25:43

Je n’ai pas fait d’étude approfondie sur le sujet mais il me semble que, tout simplement, une femme fonctionne autrement qu’un homme. Autrement. Pas mieux, pas moins bien, autrement.



Entièrement d'accord.

Autrement, c'est une évidence. Pas mieux, pas moins bien, je ne me prononcerai pas mais j'aurais tendance à avoir plus de confiance en les femmes !
La réaction violente des féministes pures et dures s'explique par l'histoire. Pendant des millénaires c'est la force physique qui a prévalu, et donc le pouvoir masculin ; on voit bien dans tous les sports basés sur la force qu'on ne mélange pas hommes et femmes. Physiquement l'homme, en règle générale, est donc plus fort.
Mais les choses heureusement évoluent et on va vers une égalité de droits. L'égalité pure et dure n'existe pas puisque hommes et femmes sont différents, mais l'égalité de droits doit être réalisée. Et les choses se compliquent quand des mouvements ou des religions - et là c'est ce qui à mes yeux discrédite à nos yeux occidentaux le plus la religion musulmane - soutiennent la supériorité, en droits, de l'homme sur la femme, voire n'accordent aux femmes qu'un statut d'inférieures. C'est ceci qu'il faut combattre. Et pas faire la guerre des femmes contre les hommes ou inversement. Parce que ça des mouvements rétrogrades le font très bien, hélas ! Et au détriment des femmes.

Colen8

avatar 18/01/2022 @ 15:48:53
Oui Tistou, d'accord pour combattre des préjugés infondés et non des personnes qui toutes méritent le respect.
L'objet de la fiche ouvrant ce forum est d'engager une réflexion collective pour changer une représentation du monde biaisée par le langage.
Cela pourrait commencer par une prise de conscience générale.
Dans un récent essai le paléoanthropologue Pascal Picq interroge lui aussi sur l'origine d'une violence plus marquée chez les mâles humains que chez les mâles des autres mammifères : https://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/61814

Martin1

avatar 18/01/2022 @ 15:56:24

La réaction violente des féministes pures et dures s'explique par l'histoire. Pendant des millénaires c'est la force physique qui a prévalu, et donc le pouvoir masculin ;


Oui, Tistou, tu as raison sur le sport et sur l'égalité des droits, mais tu exagères l'origine historique de ce ressentiment des féministes.
Le fait que les hommes soient plus forts les ont conduit aussi à assumer des tâches plus pénibles. Dans l'immense majorité des cas, ce sont les hommes qui par le passé, jusqu'au XIXe siècle, ont assumé les tâches de construction, de métallurgie, de charpenterie, de pêche en mer agitée, etc. Et qui s'exposaient à des accidents qui menaçaient leur vie.
Ce sont encore eux qui assuraient les métiers de la guerre et de protection du royaume, ou encore de geôliers, etc, et on aurait jugé absurde de vouloir imposer cela à des femmes au nom de la parité.
Dire que la femme a souffert de cette loi du plus fort, c'est comme d'habitude, ne raconter qu'une partie de l'histoire. Car l'autre partie, celle qu'on ne dit pas, c'est qu'elle a bénéficié de cette protection du plus fort.
On me dira qu'en contrepartie, on ne lui laissait prendre aucune décision... mais cela est faux. Les seules fois où une femme a dirigé la France, c'était sous la monarchie! (qui oserait nier que Blanche de Castille, Cathérine de Médicis, Anne d'Autriche furent d'authentiques et remarquables femmes politiques...)

Il n'est pas bon de noircir artificiellement le monde de jadis. Du reste, du temps où les paysans étaient pauvres, tous, hommes et femmes, travaillaient d'arrache-pied et la vie était dure. La pauvreté, tout le monde la connaissait, hommes et femmes. On exigeait des femmes que son devoir de porter des enfants et de les éduquer passe avant le travail des champs ; et aux hommes, on établissait la priorité en sens inverse. On avait le sens de la complémentarité, c'est tout.

Comment expliquer cela au monde embourgeoisé d'aujourd'hui ? C'est difficile.

Saint Jean-Baptiste 18/01/2022 @ 17:44:33


Il n'est pas bon de noircir artificiellement le monde de jadis. (...) . On avait le sens de la complémentarité, c'est tout.
(...)
Comment expliquer cela au monde embourgeoisé d'aujourd'hui ? C'est difficile.
@Martin
Je suis parfaitement d'accord. On ne peut pas mieux dire.

Saint Jean-Baptiste 18/01/2022 @ 17:45:10
Je vais tendre à ces dames un bâton pour me faire battre !
J’ai souvent constaté que, dans les affaires, il est plus difficile de trouver un terrain d’entente en cas de pépin si on a affaire à une femme plutôt qu’à un homme.
Une femme aura tendance à ne rien vouloir entendre : « rien à faire ! Je suis dans mon droit ! j’ai le droit de tout envoyer en l’air, allez vous faire voir... ».

Avec un homme il y a presque toujours moyen de discuter, « d’arranger les bidons » : « pas d’histoire, pas d’échange de lettres incendiaires, surtout pas d’avocats ! Voyons ensemble comment on peut sauver les meubles... ». J’ai souvent constaté que les Bruxellois étaient les champions dans ce domaine : « on partage les dégâts fifty-fifty, on envisagera des compensations… et les affaires continuent ».

Et, pour tout avouer, ça se terminait bien souvent devant un bon verre de bière.

Pieronnelle

avatar 18/01/2022 @ 18:42:02
Dans la pauvreté j'ose dire que les femmes ont eu la vie beaucoup plus dure, car on ne peut affirmer qu'on leur "réservait" le rôle de mère et de femme au foyer, ce qui est dejà un dur labeur, mais en plus elles travaillaient aux champs au même titre que les hommes et ensuite dans les usines !Je crois que l'égalité des hommes et des femmes n'a jamais été autant "respectée" que pendant la grande industrialisation au niveau des charges à assumer ! Mais là où était l'injustice c'etait quand elles étaient payées presque rien par rapport aux hommes. Et surtout qu'elles n'étaient pas "capables " au sens juridique (la réforme ne date que des annees 1970 alors que j'étais sur les bancs de ma fac de Droit , et alors que leur droit de vote datait de 1944 en France et on sait pour quelles raisons... En Belgique 1920) Ce qui implique de sacrées différences de droits et peut quand même largement expliquer les révoltes dites feministes...
A l'heure actuelle on sait que hommes et femmes peuvent faire le même métier, mais ça n'empêche qu'on applique toujours ce vieux principe de la superiorité physique et intellectuelle dans certains domaines...
Dans le passé c'est sans doute dans les milieux bourgeois que les femmes ont subi le plus de restriction de droits et d'injustices dans les domaines des arts (musique, litterature, peintures... Encore fin XIXè les femmes qui voulaient peindre n'avaient pas accès aux écoles et ateliers d'art réservees aux hommes...Quand on pense qu'une femme comme George Sand n'avait pas la capacite juridique par rapport a son mari ! Combien de musiciennes sont restées dans l'ombre !
Bref on peut comprendre que dès lors qu'au niveau des activités dans la societé les femmes sont aussi capables que les hommes, elles puissent réclamer égalité de salaires et de considération. Ce n'est pas être féministe que que de réclamer ses droits, c'est de la justice c'est tout...
Quant a la question de la parité ça se discute. En fait la véritable égalité dans le monde du travail c'est de ne pas faire de différence entre un homme et une femme, mais ça encore ça à l'air bien difficile à faire comprendre...
Donc que le masculin ait dominé pendant des siècles est une évidence, qu'on veuille rendre les hommes tous responsables à l'heure actuelle de ce fait est assez absurde, mais il faudrait quand même qu'ils fassent un effort pour se dégager de ce petit costume de la priorité :-)
On ne peut nier la violence masculine au niveau des rapports conjugaux, c'est même attérants quand on voit le nombre de femmes battues ou assassinées par leur compagnons. A l'heure actuelle on peut le savoir grâce à une plus grande information mais dans le passé je n'ose même pas penser à toutes ces femmes massacrées :-( Simplement parce qu'il reste encore dans la tête de certains hommes ce petit pois qui vient du tréfond des temps anciens qui laisse croire à leur droit de battre leur femme, et quelle que soient les civilisations...

Pieronnelle

avatar 18/01/2022 @ 18:43:59
Je vais tendre à ces dames un bâton pour me faire battre !
J’ai souvent constaté que, dans les affaires, il est plus difficile de trouver un terrain d’entente en cas de pépin si on a affaire à une femme plutôt qu’à un homme.
Une femme aura tendance à ne rien vouloir entendre : « rien à faire ! Je suis dans mon droit ! j’ai le droit de tout envoyer en l’air, allez vous faire voir... ».

Avec un homme il y a presque toujours moyen de discuter, « d’arranger les bidons » : « pas d’histoire, pas d’échange de lettres incendiaires, surtout pas d’avocats ! Voyons ensemble comment on peut sauver les meubles... ». J’ai souvent constaté que les Bruxellois étaient les champions dans ce domaine : « on partage les dégâts fifty-fifty, on envisagera des compensations… et les affaires continuent ».

Et, pour tout avouer, ça se terminait bien souvent devant un bon verre de bière.


C'est vrai que tu as le sens de l'humour !!!!

Martin1

avatar 18/01/2022 @ 19:45:07
Dans la pauvreté j'ose dire que les femmes ont eu la vie beaucoup plus dure, car on ne peut affirmer qu'on leur "réservait" le rôle de mère et de femme au foyer, ce qui est dejà un dur labeur, mais en plus elles travaillaient aux champs au même titre que les hommes et ensuite dans les usines !Je crois que l'égalité des hommes et des femmes n'a jamais été autant "respectée" que pendant la grande industrialisation au niveau des charges à assumer !


Pieronnelle : Tu vas rire, Piero, mais je pense que c'est exactement l'inverse qui s'est passé.
C'est à l'époque du patriarcat que l'on acceptait leur absence au travail des champs parce qu'on estimait que la maternité était le plus important et le plus sacré des rôles de la femme.
C'est au moment de l'essor du capitalisme que les grands capitalistes ont voulu inciter les femmes à travailler dans les usines, ce qui était jugé inacceptable JUSTEMENT par ceux qui étaient adeptes du patriarcat ! (à commencer par Proudhon et par les catholiques, d'autre part!)
Et c'est AUJOURD'HUI, dans le monde égalitaire des féministes, que les femmes qui sont mères au foyer se retrouvent avec la double journée : obligées de travailler car un salaire ne suffit plus, obligées d'élever leurs enfants parce que l'homme est naturellement moins porté à s'en occuper.
Si c'est vrai, alors ça change tout.

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