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Pas su, pas pu, rendre hommage à CL comme il se doit, avec un joli texte empreint de nostalgie, des clins d'oeil aux Céliens, des références classiques.
Plus de jus, plus l'envie, plus la foi.
Les livres m'ont portée depuis tant d'années, un refuge, une échappatoire, l'envie de partager.
Et pourtant, ce soir, je me trouve face à cette feuille... vide, blanche, qui attend d'être noircie, un thème si vaste ouvre des portes, offre des pistes, mais la plume reste immobile, comme scotchée au papier, et le clavier n'est pas plus engageant.
Joyeux anniversaire CL ! Vingt ans... Vingt ans de partage, de débats, d'idées, de compliments, de blessures, quelques messages, quelques rencontres, et puis la lassitude.
Les livres s'entassent sur la bibliothèque, toujours une frénésie d'en acquérir, toujours l'envie d'ouvrir, mais au bout de quelques pages, on referme. L'envie n'est pas là, esprit perturbé, vie dérangée par ce qui nous entoure, trop de pression, impossible de trouver, encore, du temps pour découvrir une belle histoire.
Vingt ans, vingt ans au moins, mais dix ans sur CL, avec des débuts timides, la découverte d'auteurs, les conseils précieux d'un mentor, et puis la grande aventure des exos, la sensation de faire partie d'un groupe, d'un club, un rendez-vous incontournable, d'une importance non négligeable, l'adrénaline qui monte avant de rendre la copie, la découverte des commentaires, le nombre de vues. L'impression d'être...
Et puis plus rien, à en perdre le mot de passe, la vie est passée à autre chose, vitesse maxi, les enfants grandissent mais les problèmes aussi. La santé se maintient mais est toujours fragile. Tant de choses à faire, à assumer, on se perd dans l'immensité du rôle de parent. On essaie de transmettre le peu que l'on a acquis, avec des recommandations, et un jour on s'aperçoit que notre existence est bien creuse.
Les conseils avisés ne sont pas par soi-même appliqués... Un livre par semaine, puis par mois, puis par trimestre, voire moins.
On se replie sur soi, la rage nous envahit, pourquoi, pourquoi tant de couvertures ne nous parlent plus ? Pourquoi tant d'auteurs ne nous interpellent plus ? C'est un vide sidéral, une sensation de jamais, après près de cinquante ans de lecture, on se sent vidé, indifférent aux lignes, aux mots, étanche...
Vingt ans, c'est ce qu'il me reste peut-être pour rattraper le temps perdu, les dernières années ont été si compliquées. Vingt ans de lecture m'attendent, livres bien rangés, toujours dépoussiérés malgré l'indifférence, respect des auteurs, des livres et de leur contenu.
Et nous fêterons les quarante ans de CL !
Plus de jus, plus l'envie, plus la foi.
Les livres m'ont portée depuis tant d'années, un refuge, une échappatoire, l'envie de partager.
Et pourtant, ce soir, je me trouve face à cette feuille... vide, blanche, qui attend d'être noircie, un thème si vaste ouvre des portes, offre des pistes, mais la plume reste immobile, comme scotchée au papier, et le clavier n'est pas plus engageant.
Joyeux anniversaire CL ! Vingt ans... Vingt ans de partage, de débats, d'idées, de compliments, de blessures, quelques messages, quelques rencontres, et puis la lassitude.
Les livres s'entassent sur la bibliothèque, toujours une frénésie d'en acquérir, toujours l'envie d'ouvrir, mais au bout de quelques pages, on referme. L'envie n'est pas là, esprit perturbé, vie dérangée par ce qui nous entoure, trop de pression, impossible de trouver, encore, du temps pour découvrir une belle histoire.
Vingt ans, vingt ans au moins, mais dix ans sur CL, avec des débuts timides, la découverte d'auteurs, les conseils précieux d'un mentor, et puis la grande aventure des exos, la sensation de faire partie d'un groupe, d'un club, un rendez-vous incontournable, d'une importance non négligeable, l'adrénaline qui monte avant de rendre la copie, la découverte des commentaires, le nombre de vues. L'impression d'être...
Et puis plus rien, à en perdre le mot de passe, la vie est passée à autre chose, vitesse maxi, les enfants grandissent mais les problèmes aussi. La santé se maintient mais est toujours fragile. Tant de choses à faire, à assumer, on se perd dans l'immensité du rôle de parent. On essaie de transmettre le peu que l'on a acquis, avec des recommandations, et un jour on s'aperçoit que notre existence est bien creuse.
Les conseils avisés ne sont pas par soi-même appliqués... Un livre par semaine, puis par mois, puis par trimestre, voire moins.
On se replie sur soi, la rage nous envahit, pourquoi, pourquoi tant de couvertures ne nous parlent plus ? Pourquoi tant d'auteurs ne nous interpellent plus ? C'est un vide sidéral, une sensation de jamais, après près de cinquante ans de lecture, on se sent vidé, indifférent aux lignes, aux mots, étanche...
Vingt ans, c'est ce qu'il me reste peut-être pour rattraper le temps perdu, les dernières années ont été si compliquées. Vingt ans de lecture m'attendent, livres bien rangés, toujours dépoussiérés malgré l'indifférence, respect des auteurs, des livres et de leur contenu.
Et nous fêterons les quarante ans de CL !
Nathafi, je me reconnais pour certains points dans ton texte. Le rôle de parent qui nous accapare (et c'est normal), mais je rajouterai le travail pour ma part, face aux écrans, toute la journée, avec une cadence sans cesse plus soutenue d'année en année jusqu'à quel point, jusqu'à quand... le burn out m'attend gentiment, ce n'est qu'une question de temps. Trop de temps d'écran qui m'éloigne du temps que j'aimais à y passer, ici.
Les livres ne t'interpellent plus ? pourquoi s'imposer un rythme ? Un livre par semaine ou par an, qu'importe ! Du moment que c'est un bon moment. Le lecteur a le droit de papillonner, de se tromper, de refermer le livre et d'en prendre un autre. Il n'y a pas d'obligation, de concours, de performance (que ce mot m'horripile rien qu'en l'écrivant !).
"C'est un vide sidéral, une sensation de jamais, après près de cinquante ans de lecture, on se sent vidé, indifférent aux lignes, aux mots, étanche..."
Cette phrase me parle tellement, et je pourrais la transcrire pour l'écriture aussi, parce que j'y passais du temps, à écrire, à inventer des histoires, à voyager dans ma tête, dans le temps, dans les personnages, les paysages... ce temps me manque, mais les tracas et la surcharge du quotidien ne me permettent plus ces voyages intérieurs... alors comme toi, je me sens parfois enragée. CL me manque, je me suis sentie coupable pendant des années de mon incapacité à y revenir, puis j'ai eu peur de re-débarquer sans savoir si j'aurais vraiment le temps d'y revenir vraiment. Je ne le sais toujours pas.
Merci pour ce texte Nathafi, tu n'es pas la seule, ça te fait une belle jambe, mais bon, je te le dis quand même.
J'espère que tu pourras retrouver des moments à toi, par la lecture, par CL ou par autre chose. Il y a forcément un livre dans le tas qui prend la poussière qui pourrait te titiller, j'en suis sûre !
Les livres ne t'interpellent plus ? pourquoi s'imposer un rythme ? Un livre par semaine ou par an, qu'importe ! Du moment que c'est un bon moment. Le lecteur a le droit de papillonner, de se tromper, de refermer le livre et d'en prendre un autre. Il n'y a pas d'obligation, de concours, de performance (que ce mot m'horripile rien qu'en l'écrivant !).
"C'est un vide sidéral, une sensation de jamais, après près de cinquante ans de lecture, on se sent vidé, indifférent aux lignes, aux mots, étanche..."
Cette phrase me parle tellement, et je pourrais la transcrire pour l'écriture aussi, parce que j'y passais du temps, à écrire, à inventer des histoires, à voyager dans ma tête, dans le temps, dans les personnages, les paysages... ce temps me manque, mais les tracas et la surcharge du quotidien ne me permettent plus ces voyages intérieurs... alors comme toi, je me sens parfois enragée. CL me manque, je me suis sentie coupable pendant des années de mon incapacité à y revenir, puis j'ai eu peur de re-débarquer sans savoir si j'aurais vraiment le temps d'y revenir vraiment. Je ne le sais toujours pas.
Merci pour ce texte Nathafi, tu n'es pas la seule, ça te fait une belle jambe, mais bon, je te le dis quand même.
J'espère que tu pourras retrouver des moments à toi, par la lecture, par CL ou par autre chose. Il y a forcément un livre dans le tas qui prend la poussière qui pourrait te titiller, j'en suis sûre !
Daniel Pennac a écrit les "droits du lecteur" : celui de ne pas lire, celui d'abandonner un livre...
Oui, il y a des périodes où emportée par les épreuves de la vie, rien ne semble plus nous attirer.
Je souhaite que cette période se termine rapidement Nath , et te remercie d'avoir participé malgré tout !
Et j'espère bien qu'on n'aura pas à attendre les 40 ans de CL pour te revoir !
Oui, il y a des périodes où emportée par les épreuves de la vie, rien ne semble plus nous attirer.
Je souhaite que cette période se termine rapidement Nath , et te remercie d'avoir participé malgré tout !
Et j'espère bien qu'on n'aura pas à attendre les 40 ans de CL pour te revoir !
C'est un très joli texte, émouvant par sa sincérité et même un peu poignant car on y sent, comme dans d'autres textes posés à cette occasion des 20 ans (voir ce que j'ai mis sur le poème de cyclo), un peu de désarroi face au temps qui passe et aussi, sans doute, un peu d'intériorisation du climat très anxiogène de l'époque où nous vivons. Raison pour laquelle lire est important, pas comme un devoir (surtout pas !), pas simplement pour apprendre ou se divertir mais aussi pour entretenir dans nos vies autre chose que la routine où le quotidien nous enfermerait sans cela... Je me souviens d'un échange que nous avions eu en MP, il y a plusieurs années, sur l'intérêt de poster des critiques sur CL et sache que j'ai toujours autant de plaisir à tes notes de lecture sur la poésie, même si elles se font plus rares !
Attiré sur CL pour y partager mes histoires plus que mes états d'âme de lecteur indigent, j'ai longtemps développé le complexe du mauvais lecteur. Car si la lecture n'est pas un plaisir, à quoi sert-elle ? Une bonne lecture par an, librement consentie, vaut mieux que 52 souffrances hebdomadaires. Et pourquoi celles-là d'ailleurs, parmi les 500 autres qui paraissent chaque année ? Pour le reste, pour le plaisir de l'âme, il y a encore le cinéma, les musées, la sculpture, le théâtre, la peinture, la musique... Que sais-je? Les saisons qui passent et les enfants heureux d'apprendre à lire avant que ça ne devienne une obligation sanctionnée par la "fiche", comme un "critiqueur" sur CL :-)
Sois une lectrice paresseuse, Nathafi; c'est de saison.
Sois une lectrice paresseuse, Nathafi; c'est de saison.
"Pas su, pas pu, rendre hommage à CL comme il se doit, avec un joli texte empreint de nostalgie"
Pas d'accord mais tu a le mérite de nous interpeller directement.
Cette rage de ne plus être si avide de livre je l'ai connu. C'est peut-être courant chez de tels lecteurs. Et puis j'ai appris que la passion n'est pas la seule forme d'aimer, qu'avoir de la distance est utile pour pas se perdre penché sur les détails et oublier l'ensemble.
Que je déteste ne plus avoir envie de lire et je sais maintenant que je ne lis plus autant que quand je lisais tout le temps c'est qu'avoir un jardin interne, celui d'avoir lu, ça reste un lieu agréable même si on n'y va plus et que c'est plein de ronces.
Alors de bons jardins à toutes et tous, celui des livres ou un autre, je ne sais si le temps perdu se rattrape mais le temps devant s'attrape aussi bien qu'il surprend.
Pas d'accord mais tu a le mérite de nous interpeller directement.
Cette rage de ne plus être si avide de livre je l'ai connu. C'est peut-être courant chez de tels lecteurs. Et puis j'ai appris que la passion n'est pas la seule forme d'aimer, qu'avoir de la distance est utile pour pas se perdre penché sur les détails et oublier l'ensemble.
Que je déteste ne plus avoir envie de lire et je sais maintenant que je ne lis plus autant que quand je lisais tout le temps c'est qu'avoir un jardin interne, celui d'avoir lu, ça reste un lieu agréable même si on n'y va plus et que c'est plein de ronces.
Alors de bons jardins à toutes et tous, celui des livres ou un autre, je ne sais si le temps perdu se rattrape mais le temps devant s'attrape aussi bien qu'il surprend.
Nath, que de nostalgie dans cette confession qui en fait un beau texte sur le temps qui passe et tout simplement la vie. Comme toujours tu le dis bien ,enfin tu l'ecris bien mais c'est tellement prégnant qu'on a le sentiment que tu viens nous le dire à l'oreille. Je trouve que c'est la lassitude qui ressort le plus , plus que le désintérêt pour les livres. C'est clair que dans ce domaine il ne peut y avoir d'obligation car c'est le choix qui prime , comme dans d'autres domaines d'ailleurs ...c'est pourquoi la culpabilite n'a pas de sens. Nath , avant tout le livre est un refuge ne l"oublie pas, le simple geste de le prendre et de le mettre sur sa table de nuit c'est le premier pas vers l'évasion et l'évasion Nath n'a pas de prix...Le déclic pour revenir auprès de ce qu'on aime c'est le besoin d'échanger aussi bien avec soi-même qui est un bon interlocuteur ,qu'avec les autres.
Manifestement tu nous a touchés, c'est dire que Nath nous a manquée mais il est vrai que nous n'avons sans doute pas su lui dire, absorbés également par nos problèmes ...
Je te souhaite une bonne santé et aussi de retrouver le Desir de toute chose .
Rien n'indifère, tout interpelle, tout est passion et révolte et tendresse, crois en une petite bonne femme qui vient d'avoir 74 ans et qui ne lâche rien :-)
Manifestement tu nous a touchés, c'est dire que Nath nous a manquée mais il est vrai que nous n'avons sans doute pas su lui dire, absorbés également par nos problèmes ...
Je te souhaite une bonne santé et aussi de retrouver le Desir de toute chose .
Rien n'indifère, tout interpelle, tout est passion et révolte et tendresse, crois en une petite bonne femme qui vient d'avoir 74 ans et qui ne lâche rien :-)
Bien évidemment, nous fêterons les 40 ans de CL .
Papy Tistou ne sera plus aussi frais (.... ) mais gageons qu'il sera encore au rendez-vous comme les piliers de CL.
Bel hommage à CL comme un ami avec qui on peut discuter de littérature pendant que d'autres la négligent ou estiment que c'est fastidieux.
Longue vie à CL !
Papy Tistou ne sera plus aussi frais (.... ) mais gageons qu'il sera encore au rendez-vous comme les piliers de CL.
Bel hommage à CL comme un ami avec qui on peut discuter de littérature pendant que d'autres la négligent ou estiment que c'est fastidieux.
Longue vie à CL !
@ Antinea
Oh non, Antinea, ça ne me fait pas une belle jambe ! Je suis touchée de ton témoignage, je n'imaginais pas combien tu partageais ce même sentiment. Merci pour tes mots réconfortants !
@ Marvic
Merci Marvic ! C'est compliqué mais j'essaie, j'ai hésité à poster ce texte qui gâche un peu la fête, mais je pense que cela m'a fait du bien...
@ Eric Eliès
C'est gentil Eric, il est vrai que nous partageons l'amour de la poésie, peut-être est-ce par ce biais que je retrouverai mon chemin. Merci et à bientôt
@ Minoritaire
Merci Mino pour cette vue de l'esprit, tu as raison, cela doit rester un plaisir.
@ Pieronnelle
Merci Piero pour ces mots, c'est déstabilisant comme situation, et ça ne me ressemble pas, j'aime tant lire !
@ Frunny
Va pour les 40 ans !
C'est vrai que ça faisait un bail qu'on ne voyait plus guère Nathafi se manifester sur C.L. Je viens de regarder plus précisément, elle avait fait avec nous en Mai l'aventure du MM9 (merci les confinements !) puis avait plutôt lâché prise.
Mais ce n'était pas un lâcher-prise comme on en voit régulièrement sur C.L., des pseudos qui insensiblement disparaissent, c'était, puisqu'elle nous l'explique, beaucoup moins banal et surtout moins drôle. Problèmes de santé, problèmes d'enfants. jusqu'à couper la chique à l'envie de lire. Tu peux espérer que ça te revienne, Nathafi, quand ton esprit sera moins polarisé par des soucis qui te cachent l'entrée de la lecture. C'est ce que je te souhaite, Nathafi. Et déjà tu vois, il m'a suffi de te solliciter pour que tu réapparaisses, tu as pu retrouver tes réflexes (et ton mot de passe).
J'espère au moins que d'avoir exprimé ton mal-être pourra t'aider à l'évacuer mais il est vrai que des soucis sérieux dans cette période anxiogène, ce n'est pas un cadeau.
Et donc c'est reparti pour vingt ans ? Je n'ose imaginer dans quel état sera le Papy Tistou évoqué par Frunny. Plus très frais, dit-il. Il y a des chances !
Nathafi est arrivée sur C.L. le 20/04/2011. Quatre mois plus tard elle entrait dans Vos Ecrits (26/08/2011) avec un texte pas réellement fun et guilleret. Ici :
http://critiqueslibres.com/i.php/forum/…
D'ailleurs une confidence, Nathafi, je ne le dis qu'à toi. J'ai toujours considéré (surtout depuis que tu nous as révélé - ouh là, nous as ou m'as, je ne sais plus tout à coup - des origines de l'Europe orientale que tes textes étaient dans le type de nostalgie et de gravité très est-européen, par là-bas, de l'autre côté de la Pologne.
Mais ce n'était pas un lâcher-prise comme on en voit régulièrement sur C.L., des pseudos qui insensiblement disparaissent, c'était, puisqu'elle nous l'explique, beaucoup moins banal et surtout moins drôle. Problèmes de santé, problèmes d'enfants. jusqu'à couper la chique à l'envie de lire. Tu peux espérer que ça te revienne, Nathafi, quand ton esprit sera moins polarisé par des soucis qui te cachent l'entrée de la lecture. C'est ce que je te souhaite, Nathafi. Et déjà tu vois, il m'a suffi de te solliciter pour que tu réapparaisses, tu as pu retrouver tes réflexes (et ton mot de passe).
J'espère au moins que d'avoir exprimé ton mal-être pourra t'aider à l'évacuer mais il est vrai que des soucis sérieux dans cette période anxiogène, ce n'est pas un cadeau.
Et donc c'est reparti pour vingt ans ? Je n'ose imaginer dans quel état sera le Papy Tistou évoqué par Frunny. Plus très frais, dit-il. Il y a des chances !
Nathafi est arrivée sur C.L. le 20/04/2011. Quatre mois plus tard elle entrait dans Vos Ecrits (26/08/2011) avec un texte pas réellement fun et guilleret. Ici :
http://critiqueslibres.com/i.php/forum/…
D'ailleurs une confidence, Nathafi, je ne le dis qu'à toi. J'ai toujours considéré (surtout depuis que tu nous as révélé - ouh là, nous as ou m'as, je ne sais plus tout à coup - des origines de l'Europe orientale que tes textes étaient dans le type de nostalgie et de gravité très est-européen, par là-bas, de l'autre côté de la Pologne.
Nathafi, j'ai souvent pensé que 'Nos écrits' devrait être remboursé par la sécurité sociale, grâce à cette possibilité que nous avons, ici, dans ce lieu partagé et chaleureux, de laisser,de déposer nos mots. Laisser nos mots, comme de la laisse de mer, qui est ce qu'elle dépose sur le sable quand elle se retire puis reprend ensuite, en fonction des vents et de la puissance des marées.
Ici, Nathafi, avec beaucoup de sincérité, tu as osé nous donner à lire le creux de toi, le creux de ce temps de vie avec cette 'lassitude'.
J'ai envie de te remercier pour cette confiance dont tu nous honores.
Ton texte est touchant Nathafi. Si humain. Il nous parle forcément de nous, aussi, de ce qui nous est arrivé, de ce qui peut nous arriver. Parce que la vie ça peut aussi être ça, cette fatigue, cette difficulté à ouvrir un livre, à noircir une page blanche, à sentir le vent du dehors remplir notre dedans.
Ton écriture est là pourtant. Nous sommes un petit groupe si étonnant. Il me plaît. Ta sincérité m'a beaucoup touchée. Nous sommes tous si différents et pourtant tous dans le même bateau.
Aujourd'hui c'est Noël. Nathafi je te souhaite de pouvoir allumer des jolies lumières dans ton cœur. Avec ce cœur qui bat et cette main qui écrit...
Ici, Nathafi, avec beaucoup de sincérité, tu as osé nous donner à lire le creux de toi, le creux de ce temps de vie avec cette 'lassitude'.
J'ai envie de te remercier pour cette confiance dont tu nous honores.
Ton texte est touchant Nathafi. Si humain. Il nous parle forcément de nous, aussi, de ce qui nous est arrivé, de ce qui peut nous arriver. Parce que la vie ça peut aussi être ça, cette fatigue, cette difficulté à ouvrir un livre, à noircir une page blanche, à sentir le vent du dehors remplir notre dedans.
Ton écriture est là pourtant. Nous sommes un petit groupe si étonnant. Il me plaît. Ta sincérité m'a beaucoup touchée. Nous sommes tous si différents et pourtant tous dans le même bateau.
Aujourd'hui c'est Noël. Nathafi je te souhaite de pouvoir allumer des jolies lumières dans ton cœur. Avec ce cœur qui bat et cette main qui écrit...
Je ne trouve pas qu’il gâche la fête, ton texte. Les fêtes sont toujours plus gâchées quand il y a un éléphant muet dans la pièce, et que personne ne s’en occupe. Ton éléphant fait des mille pages non lues, heureusement que tu nous le fais voir, parce qu’il résonne fort avec nos rendez-vous manqués, littéraires, ou déclinés dans d’autres pans de vie, alors merci. Je te souhaite de trouver de la joie dans un nouvel équilibre qui t’ira, dans les circonstances actuelles pressurisantes, entre vécu quotidien et supplément de vie livresque !
Le temps passe et, au-delà des contingences familiales, professionnelles, de notre relation aux accélérations culturelles, il y a aussi toutes ces raisons pour lesquelles on a lu jusqu'à présent qui évoluent. La lectrice que j'étais à 15-25 ou 35 ans, était à chaque fois différente...
D'où, effectivement, ne pas culpabiliser de n'être plus animé de cette folle avidité littéraire. Mouvance du sens et de la disponibilité.
Des besoins aussi...
Avant, lire me permettait de m'échapper : aujourd'hui, cela me recentre.
Et entre les deux, un monde de nuances...
D'où, effectivement, ne pas culpabiliser de n'être plus animé de cette folle avidité littéraire. Mouvance du sens et de la disponibilité.
Des besoins aussi...
Avant, lire me permettait de m'échapper : aujourd'hui, cela me recentre.
Et entre les deux, un monde de nuances...
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