Saule

avatar 23/11/2021 @ 21:39:05
Je pense tout comme Yokyok, c'est pratique, rien à ajouter.

L'homme est capable d'empathie (tout comme des animaux je pense), si il voit quelqu'un souffrit il se sentira appelé à l'aider, pas pour gagner des points mais simplement par compassion (la faculté de souffrir du fait que quelqu'un d'autre souffre). La plupart des croyants ne le sont pas par calcul, c'est une grâce qu'on reçoit et qu'on n'a pas demandé. Et ceux qui ne croient pas dans le Dieu d'une religion instituée croient souvent malgré tout en quelque chose, que ce soit en l'homme (l'homme est devenu Dieu) ou en la nature (la loi de l'évolution) ou quelque chose de plus ésotérique. D'ailleurs le libéralisme économique et le communisme sont des religions aussi.

Pierro quand tu dis qu'il "est bien orgueilleux de penser que l'Homme a un tel pouvoir de destruction ou perturbation aussi puissant", tu m'étonnes. Il est avéré que qu'un homme peut faire pêter la planète entière en poussant sur un bouton rouge ! Il est avéré aussi que sur chaque continent où l'homme a mis les pieds la faune a été décimée à concurrence de 90%. Le fait que l'homme détruit la planète et le climat ne fait aucun doute je pense

Saint Jean-Baptiste 24/11/2021 @ 17:39:48

... qui lui permet en l’absence de Dieu de fonder une morale sur un socle un peu plus solide que l’arbitraire d’une convention.
@Yokyok
"Une morale fondée sur un socle".
Mais un socle selon quels critères ?
La loi naturelle ? Aujourd’hui on considère que la nature n’a pas de loi à imposer aux hommes.
La tradition, la sagesse des anciens ? aujourd’hui on prétend que la tradition ne fait pas la loi et que les anciens n’avaient pas plus de sagesse que nous.
La sagesse des philosophes ? Mais quels seront les philosophes accrédités.
Ma morale prônée par les religions ? Mais aujourd’hui Dieu est mort. Les religions n’existent plus, sinon dans une sphère strictement privée.

Alors la morale d’aujourd’hui n’est plus basée sur des valeurs reconnues et admises par tous, elle n’est basée sur aucun socle, elle n’a plus de repère. Finalement, sans Dieu, la morale consiste à faire son bon plaisir. Du moment que ce soit avec le consentement de l’autre tout est permis.

Yokyok
avatar 24/11/2021 @ 20:51:52
Du moment que ce soit avec le consentement de l’autre tout est permis.

On pourrait reformuler cela en une défense de faire à autrui ce qu'il ne voudrait pas qu'on lui fasse. Et en découlent aisément l'interdit de meurtre, de vol, d'adultère et de faux témoignage contre son prochain. On retombe déjà quatre des dix commandements chrétiens, pas si mal pour une morale sans socle ni repère. ;-)

Saule

avatar 24/11/2021 @ 21:39:05
On part du principe que l'homme sait de manière inée ce qui est bien et ce qui est mal (à part des cas pathologiques), si il le fait le mal il est pris par un sentiment de culpabilité qui va le pousser à s'amender et devenir meilleur.
Maintenant qu'est-ce qui est derrière cette connaissance du bien et du mal ? Une astuce de l'évolution pour améliorer l'espèce ? "Dieu" ? Finalement la réponse importe peu.

XooHooX
avatar 24/11/2021 @ 22:07:29
Le bien VS le mal - La justice légale en donne une vision tantôt juste tantôt erroné de parla légale et l’illégale !

Saint Jean-Baptiste 25/11/2021 @ 17:49:42
Je pense tout comme Yokyok, c'est pratique, rien à ajouter.

L'homme est capable d'empathie
Ben oui ! Les matérialistes disent que c’est une évolution logique de la matière qui constitue le cerveau. Les spiritualistes parlent d’une transcendance – sans expliquer laquelle et, pour le Pape François, (dans son « Tous Frères ») : « Dieu continue à répandre des semences de bien dans l’humanité ».

Et, comme dirait Le Rat, si c’est le Pape qui le dit, c’est que c’est vrai. ;-))

D’ailleurs plus loin le même Pape nous dit : « ceux qui affirment ne pas croire peuvent accomplir la volonté de Dieu mieux que les croyants ».
Et, encore plus loin, à propos de ce qu’il appelle « l’amitié sociale », il affirme : « car c’est là (dans la recherche de l’autre) que se trouve tout le bien que Dieu a semé dans le cœur de tout être humain ».

Comme quoi, sur ce sujet : qu’est-ce qui pousse l’homme a faire le bien, entre matérialistes, spiritualistes et croyants, on finit par se retrouver.  

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