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Les yeux qui brûlent. Tout ça pour un citron réduit en pulpe. La tête gourde et douloureuse, là bas dans ce coin du cerveau à en faire pencher tout le corps.
Mes mains molles essuient sueur et fièvre comme du sang d’hémophile, vainement. Et cette gorge qui gratte rétrécie à l’intérieur qui me donne la voix caverneuse d’un désespéré à l’agonie, accueille et rejette les sécrétions malsaines purulentes et continuelles est comme une corde interne froissée et souffreteuse. Rétrécit ma respiration en un râle asthmatique, en un chagrin de phtisie jusqu’à mon torse, ma poitrine.
Mon idée aujourd’hui s’est trouvée malheureuse. J’imaginais pour faire passer le mal dans mes entrailles de boire du rhum, cannelle et citron chauffés ensemble. J’imaginais soulager l’inflammation qui me réduit à de si faibles capacités, grabataire qui souffre de trop de lumière, qui ne peut lire qu’un mot sans que le fouet de l’infection flagelle ma matière cérébrale.
Et mes jambes allongé. Dans un genou les éclats de verre d’os brisés, cheville et hanche aussi touchés s’élancent contre mon système nerveux des piques, des armées qui vrillent et secouent à l’intérieur de mes chairs, en permanence.
Un citron et du miel, une assiettée de soupe c’en était trop pour mes facultés altérées.
Infirme en moi se concentre la force de toutes mes cellules pour lutter contre la maladie mais me rendant incapable d’absorber l plus petit breuvage.
Rendant mes yeux hagards, mon nez fontaine à morve devenu squameux, sa muqueuse écailleuse et la peau irritée tout le temps.
Une nouvelle plainte, suivie en quinte, toux obligeant mon corps à s’ébranler et dans ma tête nouveau signaux de feux qui parcourent les fines branches en brisures sensibles. C’est mon quotidien réitéré un nombre de fois qui suffit à épuiser les papiers ou tissus que j’utilise pour vider le trop plein de mon corps.
Je crache pour ne pas m’étouffer, renifle pour tenter de renouveler l’air dans mes circuits et chacun de cet acte et un sifflement ou grognement de bête immonde qui me tient sous sa griffe, qui me tient malade, qui rends l’absorption de nourritures ou de liquides périlleuses.
Peut-être mon cœur est la seule chose qui n’est pas foutue, l’organe qui ne me torture pas de sa malfonction alarmante. Mais lui je l’ai remisé il y a longtemps pour d’autres souffrance. Et certaines choses ne valent rien pour moi sans lui. Alors comme un automate à ressort remonté j’amène ma face devant le monde, oubliant la plupart du temps l’angoisse qui me tape le ventre comme le reste. Mais oui je ne peut qu’agir que robot, machine répétitive aux errances répétées, soldat de plomb effectuant sa ronde et limité à des ordres et actes simples, à apprécier la musique sans pouvoir suivre le tempo ou chercher à l’entendre ailleurs qu’au hasards et chances des airs qui remontent dans l’air.
Et malade je n’ai plus même cela, je ne remonte plus mon ressort et n’entends plus que les grincements de mon intérieur, de mes fonctions vitales vitrifiées et graisseuses comme d’incurables malédictions.
Une grippe carabinée m’a tirée comme l’oiseau sur l’arbre, avec de la chance j’en mourrais et je n’aurais plus envie de mourir. Mais vraiment je ne suis pas à la mode alors qu’il y a le Corona virus épidémique avoir une grippe ce n’est pas sérieux, ce n’est même pas tendance.
Mes mains molles essuient sueur et fièvre comme du sang d’hémophile, vainement. Et cette gorge qui gratte rétrécie à l’intérieur qui me donne la voix caverneuse d’un désespéré à l’agonie, accueille et rejette les sécrétions malsaines purulentes et continuelles est comme une corde interne froissée et souffreteuse. Rétrécit ma respiration en un râle asthmatique, en un chagrin de phtisie jusqu’à mon torse, ma poitrine.
Mon idée aujourd’hui s’est trouvée malheureuse. J’imaginais pour faire passer le mal dans mes entrailles de boire du rhum, cannelle et citron chauffés ensemble. J’imaginais soulager l’inflammation qui me réduit à de si faibles capacités, grabataire qui souffre de trop de lumière, qui ne peut lire qu’un mot sans que le fouet de l’infection flagelle ma matière cérébrale.
Et mes jambes allongé. Dans un genou les éclats de verre d’os brisés, cheville et hanche aussi touchés s’élancent contre mon système nerveux des piques, des armées qui vrillent et secouent à l’intérieur de mes chairs, en permanence.
Un citron et du miel, une assiettée de soupe c’en était trop pour mes facultés altérées.
Infirme en moi se concentre la force de toutes mes cellules pour lutter contre la maladie mais me rendant incapable d’absorber l plus petit breuvage.
Rendant mes yeux hagards, mon nez fontaine à morve devenu squameux, sa muqueuse écailleuse et la peau irritée tout le temps.
Une nouvelle plainte, suivie en quinte, toux obligeant mon corps à s’ébranler et dans ma tête nouveau signaux de feux qui parcourent les fines branches en brisures sensibles. C’est mon quotidien réitéré un nombre de fois qui suffit à épuiser les papiers ou tissus que j’utilise pour vider le trop plein de mon corps.
Je crache pour ne pas m’étouffer, renifle pour tenter de renouveler l’air dans mes circuits et chacun de cet acte et un sifflement ou grognement de bête immonde qui me tient sous sa griffe, qui me tient malade, qui rends l’absorption de nourritures ou de liquides périlleuses.
Peut-être mon cœur est la seule chose qui n’est pas foutue, l’organe qui ne me torture pas de sa malfonction alarmante. Mais lui je l’ai remisé il y a longtemps pour d’autres souffrance. Et certaines choses ne valent rien pour moi sans lui. Alors comme un automate à ressort remonté j’amène ma face devant le monde, oubliant la plupart du temps l’angoisse qui me tape le ventre comme le reste. Mais oui je ne peut qu’agir que robot, machine répétitive aux errances répétées, soldat de plomb effectuant sa ronde et limité à des ordres et actes simples, à apprécier la musique sans pouvoir suivre le tempo ou chercher à l’entendre ailleurs qu’au hasards et chances des airs qui remontent dans l’air.
Et malade je n’ai plus même cela, je ne remonte plus mon ressort et n’entends plus que les grincements de mon intérieur, de mes fonctions vitales vitrifiées et graisseuses comme d’incurables malédictions.
Une grippe carabinée m’a tirée comme l’oiseau sur l’arbre, avec de la chance j’en mourrais et je n’aurais plus envie de mourir. Mais vraiment je ne suis pas à la mode alors qu’il y a le Corona virus épidémique avoir une grippe ce n’est pas sérieux, ce n’est même pas tendance.
Hola Magicite il va falloir te sortir de là ! Tu sais la mode dans ce genre de problèmes n'est pas d'un grand secours, Grippe (est-ce bien sûr?) ou corona sont à mettre dans le même panier...
J'espère surtout que tu te soignes bien...
Courage et reçois une belle volée de particules de guérison !
J'espère surtout que tu te soignes bien...
Courage et reçois une belle volée de particules de guérison !
Une grippe carabinée m’a tirée comme l’oiseau sur l’arbre, avec de la chance j’en mourrais et je n’aurais plus envie de mourir. Mais vraiment je ne suis pas à la mode alors qu’il y a le Corona virus épidémique avoir une grippe ce n’est pas sérieux, ce n’est même pas tendance.Au moins es-tu de saison. Imagine combien grotesque tu serais avec une insolation, ou ta grippe en plein été. Même si je doute que cela te soulage.
Je joins mes encouragements à ceux de Piero. Pour les médications, à part le bouillon gras, le miel et le grog, je ne vois à ajouter que le sauna, ou à défaut, le bain bien chaud.
haha Mino j'adore toujours ton humour, une insolation en novembre.
pas brillant ce texte mais je l'étais pas à ce moment au point qu'un citron m'est monté à la tête ce qui en fait au moins une histoire.
Merci pour les particules de guérison elles ont marché au point que le docteur d'hôpital me recevait en urgence une semaine après ne plus être malade(effet Covid ou désertification médicale des campagnes? les 2 probablement).
De la même période un peu plus réussit, presque un haïku mais c'est pas volontaire je suppose:
Automne se balance
Soleils jaune et brumes de gel
Parfois vents tantôt silence
Souffler des braises
Manteaux dans le ciel
C'est pas la saison des fraises
Mais rhum chaud cannelle et miel
avec mon montage et ma photo et une faute en plus, lien éphémère: https://ibb.co/MGMqx28
Les neiges arrivent au dessus de chez moi,restez au chaud :p
pas brillant ce texte mais je l'étais pas à ce moment au point qu'un citron m'est monté à la tête ce qui en fait au moins une histoire.
Merci pour les particules de guérison elles ont marché au point que le docteur d'hôpital me recevait en urgence une semaine après ne plus être malade(effet Covid ou désertification médicale des campagnes? les 2 probablement).
De la même période un peu plus réussit, presque un haïku mais c'est pas volontaire je suppose:
Automne se balance
Soleils jaune et brumes de gel
Parfois vents tantôt silence
Souffler des braises
Manteaux dans le ciel
C'est pas la saison des fraises
Mais rhum chaud cannelle et miel
avec mon montage et ma photo et une faute en plus, lien éphémère: https://ibb.co/MGMqx28
Les neiges arrivent au dessus de chez moi,restez au chaud :p
Heureux de constater que tu vas mieux. Rien ne vaut le rhum chaud cannelle et miel :-)
Les neiges arrivent au dessus de chez moi, restez au chaud :pOn a eu un petit épisode neigeux sur nos montagnes à nous (à 600 m), mais je doute que ça tienne aussi longtemps que sur ton flanc de montagne quand elle arrivera.
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