Confinement qui dure - MM9 - Episode 11
ENTREE
Où comment un long discours rendit inévitable l’épisode 1
On doit l’illustration musicale au regretté W.A. Mozart, que nous remercions pour son aimable contribution :
https://www.youtube.com/watch?v=RKJur8wpfYM
Après qu’il eut signé la subite convocation transmise à Gwenn par les autorités de la Marine à Brest, celui-ci se vit s'acheminer vers la conclusion de sa vie de combattant. Mais il ne s'attendait certes pas à la forme qu'elle prendrait.
Dans le bureau où il fut introduit siégeaient deux officiers. Un colonel de l’Armée de Terre arborant un insigne de la cavalerie et le contre-amiral Pierre-Yves Ronarc’h (1) duquel Gwenn dépendait en tant que réserviste, qui s’adressa à lui en ces termes :
- « Lieutenant de vaisseau Le Cloarec, je ne vous cacherai pas que la tâche qui va vous être confiée, bien que la toute dernière de votre carrière militaire à la catégorie peu reluisante mais incontournable des « Opérations homo »…
- "Mais, Amiral, je ne suis qu’Enseigne de vaisseau... »
- « Vous ne l’êtes plus, votre nomination prend effet aujourd’hui même ; c’est bien la moindre des choses que la Marine pouvait faire pour un officier ayant autant payé de sa personne et contribué au succès des armes de la France.
Mais venons-en au fond de l’affaire.
Le Colonel François de Kerguelen (2) représente la D.R.M. (Direction du Renseignement Militaire) à laquelle échoit la conclusion d’une enquête et d’une traque longues et difficiles. Il organisera votre ultime mission et il a désormais la parole.
- »Le Cloarec, connaissez-vous Srdja Ismaelovic ? »
- »Non, mon Colonel. »
- »Bien, mais le nom Abou Hamza vous dit-il quelque chose ? »
A ces mots Gwenn se sentit envahi d’un frisson glacé...L’Irak, le camp de transit de Kfeir Hosseini, entre Mossoul et Kirkouk où Daesh détenait, torturait, assassinait les « mécréants » essentiellement Yezidi, chiites, Chrétiens.
- »...Oui, mon Colonel. »
- »Eh bien, c’est le même, puisqu’il avait choisi ce pseudonyme dans les rangs de l’EI. Il a fini par fausser compagnie aux Irakiens grâce à deux complices, fusillés depuis, et à assouvir ses sinistres penchants en Syrie, d’où il fut exfiltré via la Turquie jusqu’au Kosovo, d’où il est issu.
Après l’assaut donné au camp par les Kurdes appuyés par les Forces Spéciales dont vous faisiez partie, vous avez été un témoin direct de ses atrocités puisqu’il a été pris en flagrant délit.
- « ...Mon Colonel... »
- »J’imagine ce que vous ressentez. Vous avez assisté à son interrogatoire, rencontré des victimes encore vivantes et de multiples témoins, qui ont confirmé le modus operandi de ce monstre : viols, éventrations, égorgements…
Bref, c’est un cas pathologique certes intéressant pour la psychiatrie mais absolument nocif pour le genre humain. Il sait, son côté pervers narcissique aidant, se rendre tout à fait plaisant, aimable, attachant pour sa future victime.
Vous devez vous demander, Le Cloarec, comment nous avons pu le « loger » à nouveau. On (nous, les Irakiens, les Anglais, les Américains, etc...) le suit à la trace depuis longtemps, le retrouvant enfin là d’où il provenait à l’origine, ayant offert partout ses services d’assassin pulsionnel au mieux-disant dans l’horreur et l’abjection.
D’ailleurs, on a pu identifier sa patte dans une affaire qui vous a concerné indirectement : Anna Mihailovic a été (enfin… ses restes) retrouvée, porteuse des stigmates caractéristiques infligés par ce bourreau. Je vous épargne les détails. »
Gwenn était accablé mais une colère froide, sourde, montait en lui tandis que le Colonel de Kerguelen poursuivait.
- »Pour finir, nous disposons sur place d’aimables "correspondants" : ils ont adopté les pseudonymes Bosko et Admira. Ils ont éventé le détail d’une ultime manœuvre de Srdja : il tente de bâtir sous une couverture baptisée « Grand Jeu », aux couleurs ô combien innocentes, une énième tentative visant à identifier, regrouper, puis éliminer quiconque pourrait nourrir un projet émancipateur au coeur du merdier – pardonnez cette expression de cavalier – balkanique. Ses commanditaires sont multiples, ses ressorts toujours identiques.
Vous aurez donc pour objectif de l’éliminer. Définitivement. Il ne vous connaît pas puisque vous revêtiez en Irak votre tenue de combattant, cagoulé de surcroît.
Des questions ? »
- »Mon Colonel, cumulant largement des chefs d’accusation tels que crimes de guerre et crimes contre l’humanité, comment peut-on imaginer que nul n’a encore pris sur soi de le traîner devant une juridiction, quelle qu’elle soit ? »
- » Le Cloarec, il est retourné dans les Balkans et y bénéficie de complicités multiples, un peu chez tout le monde d’ailleurs, lesquelles lui permettraient de s’évaporer peut-être pour toujours. Or, nous-mêmes Français et tant d’autres, avons une créance sur lui dans sa contribution directe ou non à bien des morts en service commandé outre d’innombrables victimes civiles.
Le temps de réunir des preuves, de lancer des procédures, via la CPI, l’ONU ou la CEDH, ce sont non des mois mais des années de répit offertes à notre sinistre oiseau, comprenez-vous ? »
- »Je suis à vos ordres, Amiral, mon Colonel. »
- »Votre départ sera effectif dans dix jours. Vous embarquerez dans le secteur d’Iroise, sur le SNA « Améthyste » affecté pour l’occasion à notre objectif. Les détails de votre prise en charge figurent sur votre ordre de mission.
L’officier commandant l’Améthyste vous remettra les coordonnées de la cible, votre armement, les moyens de communication, les codes à utiliser selon le calendrier de l’opération. »
Se levant, le colonel ajouta : « Pour finir, nous organiserons toute une série de petites manœuvres de diversion, d’enfumage, de brouillage de pistes, le tout destiné à rassurer vos proches autant qu’à orner votre absence d’arguments aussi faux que plausibles. »
PLAT DE RESISTANCE
Où comment les dettes s’apurent, intérêts compris
Mise en ondes assurée comme de coutume par M. W.A. Mozart :
https://www.youtube.com/watch?v=7cb1QmTkOAI
Débarqué de l’Améthyste et une fois intégré au petit groupe du « Grand Jeu », Gwenn prépara la dernière séance d’une représentation n’ayant que trop duré.
Il avait conservé, depuis les combats d’Irak, le poignard ayant appartenu à Abou Hamza, au manche tailladé de multiples encoches par lesquelles le salaud tenait une lugubre comptabilité de ses forfaits. Le moment allait venir.
Ce soir-là, ayant donné congé définitif à Bosko et Admira, il se munit, ganté, du poignard maudit et glissa son arme munie d’un silencieux dans une grande poche latérale d’un pantalon pouvant apparaître comme celui d’un chasseur.
Abou Hamza était assis dans la grande salle, dos au mur, pianotant sur sa tablette.
- »Tiens, Gwenn, tu es seul ? Mais quelle tenue bizarre, tu pars à la chasse ? » dit-il, en posant son regard de poisson mort sur Gwenn.
- »Oui, Abou Hamza, à la chasse au Diable » ... et ce disant, il lança sur la table le poignard à la vue duquel le sale type se figea tandis qu’une pâleur mortelle couvrait son visage.
Ne s’écoulèrent que quelques secondes avant sa réaction : erreur fatale !
Se saisissant du poignard, il n’eut que le temps de se dresser, au moment où Gwenn pressait la détente du Glock 41 chambré en 45 ATP…
Le projectile de calibre 11,43 mm pénétra pile au centre du front, fit éclater l’arrière du crâne et percuta le mur, y déposant une grande tache rouge semée de fragments d’os et de cervelle.
DESSERT
Où on se passe de commentaire et de musique
Gwenn remit l’arme dans sa mallette, regroupa ses affaires, se mit en tenue, enfila son sac à dos et se prépara à quitter pour toujours cette terre oubliée des dieux.
Ayant transmis depuis 48 heures les codes correspondant aux phases de la manœuvre, il guettait sur le rivage, dans la pénombre, le signal convenu.
Enfin, à la nuit tombée depuis peu, lui parvint le clignotement cadencé et répété d’un point lumineux : 3 occultations (2+1) en 24 secondes, c’était bien le signal de l’Améthyste mais cette fois, il n’était plus rouge mais blanc, tel le phare de Keréon !
Une fois à bord, coupant court aux saluts et congratulations, le Commandant l’envoya se coucher et enfin la tension accumulée depuis si longtemps se dissipa peu à peu. C’était fini… Il sombra enfin dans un rêve, où tel le soleil naissant régnait Soizic qu’il retrouverait dans quatre jours.
- (1) Un Contre-Amiral Ronarc'h a bien existé : il commandait une Brigade de Fusiliers Marins sur le front de l'Yser en Flandre, entre 1914 et 1915.
- (2) On a imaginé un descendant à Yves-Joseph de Kerguelen, qui découvrit l'archipel qui porte depuis son nom.
ENTREE
Où comment un long discours rendit inévitable l’épisode 1
On doit l’illustration musicale au regretté W.A. Mozart, que nous remercions pour son aimable contribution :
https://www.youtube.com/watch?v=RKJur8wpfYM
Après qu’il eut signé la subite convocation transmise à Gwenn par les autorités de la Marine à Brest, celui-ci se vit s'acheminer vers la conclusion de sa vie de combattant. Mais il ne s'attendait certes pas à la forme qu'elle prendrait.
Dans le bureau où il fut introduit siégeaient deux officiers. Un colonel de l’Armée de Terre arborant un insigne de la cavalerie et le contre-amiral Pierre-Yves Ronarc’h (1) duquel Gwenn dépendait en tant que réserviste, qui s’adressa à lui en ces termes :
- « Lieutenant de vaisseau Le Cloarec, je ne vous cacherai pas que la tâche qui va vous être confiée, bien que la toute dernière de votre carrière militaire à la catégorie peu reluisante mais incontournable des « Opérations homo »…
- "Mais, Amiral, je ne suis qu’Enseigne de vaisseau... »
- « Vous ne l’êtes plus, votre nomination prend effet aujourd’hui même ; c’est bien la moindre des choses que la Marine pouvait faire pour un officier ayant autant payé de sa personne et contribué au succès des armes de la France.
Mais venons-en au fond de l’affaire.
Le Colonel François de Kerguelen (2) représente la D.R.M. (Direction du Renseignement Militaire) à laquelle échoit la conclusion d’une enquête et d’une traque longues et difficiles. Il organisera votre ultime mission et il a désormais la parole.
- »Le Cloarec, connaissez-vous Srdja Ismaelovic ? »
- »Non, mon Colonel. »
- »Bien, mais le nom Abou Hamza vous dit-il quelque chose ? »
A ces mots Gwenn se sentit envahi d’un frisson glacé...L’Irak, le camp de transit de Kfeir Hosseini, entre Mossoul et Kirkouk où Daesh détenait, torturait, assassinait les « mécréants » essentiellement Yezidi, chiites, Chrétiens.
- »...Oui, mon Colonel. »
- »Eh bien, c’est le même, puisqu’il avait choisi ce pseudonyme dans les rangs de l’EI. Il a fini par fausser compagnie aux Irakiens grâce à deux complices, fusillés depuis, et à assouvir ses sinistres penchants en Syrie, d’où il fut exfiltré via la Turquie jusqu’au Kosovo, d’où il est issu.
Après l’assaut donné au camp par les Kurdes appuyés par les Forces Spéciales dont vous faisiez partie, vous avez été un témoin direct de ses atrocités puisqu’il a été pris en flagrant délit.
- « ...Mon Colonel... »
- »J’imagine ce que vous ressentez. Vous avez assisté à son interrogatoire, rencontré des victimes encore vivantes et de multiples témoins, qui ont confirmé le modus operandi de ce monstre : viols, éventrations, égorgements…
Bref, c’est un cas pathologique certes intéressant pour la psychiatrie mais absolument nocif pour le genre humain. Il sait, son côté pervers narcissique aidant, se rendre tout à fait plaisant, aimable, attachant pour sa future victime.
Vous devez vous demander, Le Cloarec, comment nous avons pu le « loger » à nouveau. On (nous, les Irakiens, les Anglais, les Américains, etc...) le suit à la trace depuis longtemps, le retrouvant enfin là d’où il provenait à l’origine, ayant offert partout ses services d’assassin pulsionnel au mieux-disant dans l’horreur et l’abjection.
D’ailleurs, on a pu identifier sa patte dans une affaire qui vous a concerné indirectement : Anna Mihailovic a été (enfin… ses restes) retrouvée, porteuse des stigmates caractéristiques infligés par ce bourreau. Je vous épargne les détails. »
Gwenn était accablé mais une colère froide, sourde, montait en lui tandis que le Colonel de Kerguelen poursuivait.
- »Pour finir, nous disposons sur place d’aimables "correspondants" : ils ont adopté les pseudonymes Bosko et Admira. Ils ont éventé le détail d’une ultime manœuvre de Srdja : il tente de bâtir sous une couverture baptisée « Grand Jeu », aux couleurs ô combien innocentes, une énième tentative visant à identifier, regrouper, puis éliminer quiconque pourrait nourrir un projet émancipateur au coeur du merdier – pardonnez cette expression de cavalier – balkanique. Ses commanditaires sont multiples, ses ressorts toujours identiques.
Vous aurez donc pour objectif de l’éliminer. Définitivement. Il ne vous connaît pas puisque vous revêtiez en Irak votre tenue de combattant, cagoulé de surcroît.
Des questions ? »
- »Mon Colonel, cumulant largement des chefs d’accusation tels que crimes de guerre et crimes contre l’humanité, comment peut-on imaginer que nul n’a encore pris sur soi de le traîner devant une juridiction, quelle qu’elle soit ? »
- » Le Cloarec, il est retourné dans les Balkans et y bénéficie de complicités multiples, un peu chez tout le monde d’ailleurs, lesquelles lui permettraient de s’évaporer peut-être pour toujours. Or, nous-mêmes Français et tant d’autres, avons une créance sur lui dans sa contribution directe ou non à bien des morts en service commandé outre d’innombrables victimes civiles.
Le temps de réunir des preuves, de lancer des procédures, via la CPI, l’ONU ou la CEDH, ce sont non des mois mais des années de répit offertes à notre sinistre oiseau, comprenez-vous ? »
- »Je suis à vos ordres, Amiral, mon Colonel. »
- »Votre départ sera effectif dans dix jours. Vous embarquerez dans le secteur d’Iroise, sur le SNA « Améthyste » affecté pour l’occasion à notre objectif. Les détails de votre prise en charge figurent sur votre ordre de mission.
L’officier commandant l’Améthyste vous remettra les coordonnées de la cible, votre armement, les moyens de communication, les codes à utiliser selon le calendrier de l’opération. »
Se levant, le colonel ajouta : « Pour finir, nous organiserons toute une série de petites manœuvres de diversion, d’enfumage, de brouillage de pistes, le tout destiné à rassurer vos proches autant qu’à orner votre absence d’arguments aussi faux que plausibles. »
PLAT DE RESISTANCE
Où comment les dettes s’apurent, intérêts compris
Mise en ondes assurée comme de coutume par M. W.A. Mozart :
https://www.youtube.com/watch?v=7cb1QmTkOAI
Débarqué de l’Améthyste et une fois intégré au petit groupe du « Grand Jeu », Gwenn prépara la dernière séance d’une représentation n’ayant que trop duré.
Il avait conservé, depuis les combats d’Irak, le poignard ayant appartenu à Abou Hamza, au manche tailladé de multiples encoches par lesquelles le salaud tenait une lugubre comptabilité de ses forfaits. Le moment allait venir.
Ce soir-là, ayant donné congé définitif à Bosko et Admira, il se munit, ganté, du poignard maudit et glissa son arme munie d’un silencieux dans une grande poche latérale d’un pantalon pouvant apparaître comme celui d’un chasseur.
Abou Hamza était assis dans la grande salle, dos au mur, pianotant sur sa tablette.
- »Tiens, Gwenn, tu es seul ? Mais quelle tenue bizarre, tu pars à la chasse ? » dit-il, en posant son regard de poisson mort sur Gwenn.
- »Oui, Abou Hamza, à la chasse au Diable » ... et ce disant, il lança sur la table le poignard à la vue duquel le sale type se figea tandis qu’une pâleur mortelle couvrait son visage.
Ne s’écoulèrent que quelques secondes avant sa réaction : erreur fatale !
Se saisissant du poignard, il n’eut que le temps de se dresser, au moment où Gwenn pressait la détente du Glock 41 chambré en 45 ATP…
Le projectile de calibre 11,43 mm pénétra pile au centre du front, fit éclater l’arrière du crâne et percuta le mur, y déposant une grande tache rouge semée de fragments d’os et de cervelle.
DESSERT
Où on se passe de commentaire et de musique
Gwenn remit l’arme dans sa mallette, regroupa ses affaires, se mit en tenue, enfila son sac à dos et se prépara à quitter pour toujours cette terre oubliée des dieux.
Ayant transmis depuis 48 heures les codes correspondant aux phases de la manœuvre, il guettait sur le rivage, dans la pénombre, le signal convenu.
Enfin, à la nuit tombée depuis peu, lui parvint le clignotement cadencé et répété d’un point lumineux : 3 occultations (2+1) en 24 secondes, c’était bien le signal de l’Améthyste mais cette fois, il n’était plus rouge mais blanc, tel le phare de Keréon !
Une fois à bord, coupant court aux saluts et congratulations, le Commandant l’envoya se coucher et enfin la tension accumulée depuis si longtemps se dissipa peu à peu. C’était fini… Il sombra enfin dans un rêve, où tel le soleil naissant régnait Soizic qu’il retrouverait dans quatre jours.
- (1) Un Contre-Amiral Ronarc'h a bien existé : il commandait une Brigade de Fusiliers Marins sur le front de l'Yser en Flandre, entre 1914 et 1915.
- (2) On a imaginé un descendant à Yves-Joseph de Kerguelen, qui découvrit l'archipel qui porte depuis son nom.
Euh...j'ai oublié le quantième du MM, désolé !
Euh...j'ai oublié le quantième du MM, désolé !C'est corrigé!
Euh...j'ai oublié le quantième du MM, désolé !
C'est corrigé!
Grand merci Ludmilla ! ;-)
Sacré Radetsky.. tu m’en a préparé une fameuse suite .. suis en train de décortiquer tout cela dans un train Hollandais.. à ton chapitre Entrée, j’avais l’idée de me pencher sur Abou Hamza alias Srdja .. mais voilà que tu me l’assassines ..
Sacré Radetsky.. tu m’en a préparé une fameuse suite .. suis en train de décortiquer tout cela dans un train Hollandais.. à ton chapitre Entrée, j’avais l’idée de me pencher sur Abou Hamza alias Srdja .. mais voilà que tu me l’assassines ..
Un train hollandais... Quelle chance ! Je garde un excellent souvenir d'Amsterxam, ses musées, ses canaux, ses kioskes aux succulents "harink" frais. Mais je vous croyais confinés aussi vous autres Bruxellois ? Bref, je m'y perds.
A propos de notre MM9, j'ai oublié de préciser que le Sous-marin Nucléaire d'Attaque "Améthyste" existe réellement, qu'il est basé normalement à Toulon et qu'il file 20 noeuds en immersion (d'où les 4 jours de voyage). Je suis passé sur bien d'autres détails, comme le moyen d'embarquement / réembarquement de Gwenn sur le dit SNA, mais le récit aurait viré vers un exposé technique d'assaut... et je ne suis pas Marin de formation mais Cavalier (blindé) ;-) . Et j'ai senti la nécessité de simplifier l'équation telle qu'elle évoluait. Bonne continuation !
erratum : "AmsterDam"
Errata : Amsterdam et "kiosque"...! un ours cavalier est plus impulsif qu'un marin.
C'est du roman d'aventures pur jus...
Un épisode bien sombre et dramatique où il va falloir tout noter si on ne veut pas ressusciter des morts. Quoique...
Ça va être dur de raccrocher des wagons....pour rester cohérents...:-)
Ça va être dur de raccrocher des wagons....pour rester cohérents...:-)
Il m'a paru nécessaire de faire un peu de ménage et de ramener le récit sur ses protagonistes "historiques"....Il y a aussi plein de perspectives ouvertes en Bretagne !
Franchement, si Gwenn a disparu un temps, vu son passé ce n'était pas pour aller aux fraises, ni pour conter fleurette à une bergère bouriate amatrice de betteraves bleues hallucinogènes ;-)
Il va falloir que je reprenne tranquillement le fil des épisodes, qui ont l'air de partir un peu dans tous les sens au gré des contributeurs mais, avec cette épisode, je prends plein d'embruns dans la figure et t'en remercie ! Déjà, l'histoire (épisode 1) commence à Portsall, où j'ai fait mes premiers pas (je peux le prouver : j'ai des photos de moi, bébé, sur le port :D) ! Quant à la marine, j'avoue que tu m'intrigues et que je me demande à quel point ça sent le vécu ! Pour l'anecdote, en écho aux noms que tu cites, j'ai navigué sur l'Améthyste (une sortie de trois jours et deux nuits quand j'étais à l'Ecole navale pour découvrir le monde des sous-marins... avant de découvrir que je n'étais pas physiquement apte à embarquer, suite à mon échec au test du caisson hyperbare) et aux Kerguelen (deux missions de patrouille des pêches en ZEE australe avec une frégate de la marine, en 2003).
Ça va être dur de raccrocher des wagons....pour rester cohérents...:-)
Ça tu l’as dit .. moi qui ai le mal de mer rien que de voir la mer .. je suis très perplexe sur la suite .. j’ai cru me raccrocher à un personnage apparu récemment .. et voilà qu’on vient de l’assassiner dans l’épisode 11..
. j’ai cru me raccrocher à un personnage apparu récemment .. et voilà qu’on vient de l’assassiner dans l’épisode 11..
Mais non, mais non : on n'a assassiné personne ! Ce fut une opération de justice et de salubrité publique.
Sincèrement j'ai pensé que ton nouveau chapitre était le clap de fin. Je ne vois pas bien comment on peut raccrocher les derniers épisodes après le tien. Je trouve qu'en fait le tout est cohérent comme ça. Car il est clair, comme je le pensais, que ton histoire était complète dès le début. Et à mon avis elle ne se prêtait pas vraiment à un mille-mains qui l'a dénaturé.
Personnellement moi je n'irai pas plus loin. Tu as très bien su résumer les idées des chapitres suivant le premier, ce qui à mon avis permet de clôturer sinon il y aura trop d'incohérence...
Personnellement moi je n'irai pas plus loin. Tu as très bien su résumer les idées des chapitres suivant le premier, ce qui à mon avis permet de clôturer sinon il y aura trop d'incohérence...
Sincèrement j'ai pensé que ton nouveau chapitre était le clap de fin. Je ne vois pas bien comment on peut raccrocher les derniers épisodes après le tien. Je trouve qu'en fait le tout est cohérent comme ça. Car il est clair, comme je le pensais, que ton histoire était complète dès le début. Et à mon avis elle ne se prêtait pas vraiment à un mille-mains qui l'a dénaturé.
Personnellement moi je n'irai pas plus loin. Tu as très bien su résumer les idées des chapitres suivant le premier, ce qui à mon avis permet de clôturer sinon il y aura trop d'incohérence...
Oups Piero.. tu déclares forfait ? Attendons l’avis des autres .. quant à moi qui suit Radestsky je voulais juste demander un laps de temps .. j’ai une idée mais je dois la cogiter et avoir un peu plus de temps .. je venais aux nouvelles ce matin pour voir où on en était car il faudrait que je relise pour ne pas m’emmêler les pinceaux
Sincèrement j'ai pensé que ton nouveau chapitre était le clap de fin. Je ne vois pas bien comment on peut raccrocher les derniers épisodes après le tien. Je trouve qu'en fait le tout est cohérent comme ça. Car il est clair, comme je le pensais, que ton histoire était complète dès le début. Et à mon avis elle ne se prêtait pas vraiment à un mille-mains qui l'a dénaturé.
Personnellement moi je n'irai pas plus loin. Tu as très bien su résumer les idées des chapitres suivant le premier, ce qui à mon avis permet de clôturer sinon il y aura trop d'incohérence...
Oups Piero.. tu déclares forfait ? Attendons l’avis des autres .. quant à moi qui suit Radestsky je voulais juste demander un laps de temps .. j’ai une idée mais je dois la cogiter et avoir un peu plus de temps .. je venais aux nouvelles ce matin pour voir où on en était car il faudrait que je relise pour ne pas m’emmêler les pinceaux
@ Piero
Ne te décourage pas Piero ! Au fond la "fin" ça n'existe pas tout peut advenir !
Il rentre, bien des perspectives s'offrent, ce fut une parenthèse (la dernière, certes...?) dans sa vie de soldat, Plein de choses peuvent advenir et entraîner le couple Soizig / Gwenn dans de nouvelles aventures, les occasions ne manquent pas et qui sait si le choc des retrouvailles ne va pas susciter chez la Belle un désir...un désir devenu évident ?
(voilà que je deviens fleur bleue...c'est pas très "ours" ça).
@ Darius
Rien ne presse à mon avis ! Bonne route ! Bon séjour hollandais ;-))
Darius, tu apprends le turc......? Turquie, Kurdes, Arméniens, exilés, réseaux d'entraide, réfugiés, etc. etc. etc. Mais voilà que j'interfère alors qu'une histoire-bis se profile....
Darius, tu apprends le turc......? Turquie, Kurdes, Arméniens, exilés, réseaux d'entraide, réfugiés, etc. etc. etc. Mais voilà que j'interfère alors qu'une histoire-bis se profile....
Comment le sais tu ? Tu es devin ma parole.... ah oui, peut-être sur mon profil... qui dit aimer les langues exotiques .. tu m'as flanqué la peur de ma vie.. car il n'est pas de bon ton d'apprendre la langue d'Erdoğan de nos jours...
Je venais aux nouvelles, car je suis lancée dans le chapitre 12.. la moitié est rédigée...donc pour ce soir ou demain matin ce sera fait... care je dois stopper cet après midi...
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