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Combien de femmes violées n'osent pas porter plainte, sachant que leur parole sera sujet à caution.
Ces femmes meurtries, abîmées, vivant dans l'inquiétude et l'angoisse n'ont souvent que leurs larmes.
Mia est l'une de ces femmes....elles et les autres, d'autres, décident de ne plus attendre, de frapper fort leurs bourreaux.
Elles deviennent des pétroleuses, des prêtresses, n'hésitant pas, ensemble, à prendre des risques....
Le jeu en vaut la chandelle si la peur change de camp et si au bout elles peuvent se construire, se reconstruire.
Lucie est travailleuse sociale.
« Tous les jours dans son bureau, elle voit défiler les violées mais les violeurs sont introuvables, ils sont même absents de l'imaginaire, les filles enceintes disent qu'il n'y a pas de père, sur le formulaire qui décide qui sera réfugié ou non, l'OFPRA, il n'y a pas de rubrique enfant du viol alors Lucie bricole, elle barre « union antérieure » et écrit en majuscules VIOL »
Elle fait de la résistance.
C'est déjà cela mais c'est insuffisant.
Que faire ? elle comprend bien, dans sa propre chair que le viol est une blessure qui ne se referme jamais.
Elle va sauter le pas, agir avec les autres filles.
Elle ne crie pas seulement : on vous retrouvera, elle les retrouve.
Avec ses amies d'infortune elle sont décidées d'agir en marge, certes, mais d'agir pour que plus jamais le silence coupable ne s'installe.
Ce premier roman raconte l'histoire d'un gang de filles qui ne veulent plus être des laissées -pour -compte.
Le lecteur les accompagne dans leur périple.
L'histoire est poignante.
Elle prend aux tripes et donne envie d'approuver cette vengeance organisée, d'autant plus que la justice est toujours aussi lente et parfois inerte, silencieuse ou plus souvent impuissante.
Jean-François Chalot
Ces femmes meurtries, abîmées, vivant dans l'inquiétude et l'angoisse n'ont souvent que leurs larmes.
Mia est l'une de ces femmes....elles et les autres, d'autres, décident de ne plus attendre, de frapper fort leurs bourreaux.
Elles deviennent des pétroleuses, des prêtresses, n'hésitant pas, ensemble, à prendre des risques....
Le jeu en vaut la chandelle si la peur change de camp et si au bout elles peuvent se construire, se reconstruire.
Lucie est travailleuse sociale.
« Tous les jours dans son bureau, elle voit défiler les violées mais les violeurs sont introuvables, ils sont même absents de l'imaginaire, les filles enceintes disent qu'il n'y a pas de père, sur le formulaire qui décide qui sera réfugié ou non, l'OFPRA, il n'y a pas de rubrique enfant du viol alors Lucie bricole, elle barre « union antérieure » et écrit en majuscules VIOL »
Elle fait de la résistance.
C'est déjà cela mais c'est insuffisant.
Que faire ? elle comprend bien, dans sa propre chair que le viol est une blessure qui ne se referme jamais.
Elle va sauter le pas, agir avec les autres filles.
Elle ne crie pas seulement : on vous retrouvera, elle les retrouve.
Avec ses amies d'infortune elle sont décidées d'agir en marge, certes, mais d'agir pour que plus jamais le silence coupable ne s'installe.
Ce premier roman raconte l'histoire d'un gang de filles qui ne veulent plus être des laissées -pour -compte.
Le lecteur les accompagne dans leur périple.
L'histoire est poignante.
Elle prend aux tripes et donne envie d'approuver cette vengeance organisée, d'autant plus que la justice est toujours aussi lente et parfois inerte, silencieuse ou plus souvent impuissante.
Jean-François Chalot
Sur une thématique similaire connais-tu le film "Les femmes du Bus 678" ? (https://allocine.fr/film/…)
Il est très compliqué, en effet, d'inciter les victimes d'agressions à porter plainte, du fait de la peur des représailles ; et, sans flagrance, la justice ne peut pas se saisir elle-même, avec comparution immédiate.
Du coup, je vais me renseigner sur ce livre. J'en suis intrigué.
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