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Extrait de ce fameux passage où je trouve des similitudes amusantes entre l'apprentissage de Lancelot ("Beau Trouvé" est son nom d'enfant) et celui de Luke Skywalker de la Guerre des étoiles:
- On dirait un poulet suspendu par les pattes ! hurla le maître d’arme Johan.
Beau était furieux et vexé. Le bandeau noir qui aveuglait ses yeux avait anéanti sa force. Il n’était plus qu’un bébé laissant ballotter ses bras dans des gestes balbutiants. Ce n'était pas la première fois que Johan lui criait dessus. Leur maître d’armes, choisi par Merlin, était d’une exigence implacable. Mais c'était la première fois que Beau se sentait aussi démuni. Le jeune homme entendait Lionel et Bohort pouffer de rire. Ils avaient raison d'en profiter.
- La nature t'a doté de cinq sens, lui fit encore Johan. Utilise les quatre qui te restent.
Beau serra la garde de son épée de bois dans ces deux mains. Il allait mettre toute sa puissance dans cet assaut. Lionel et Bohort s'approchaient déjà à pas léger. Lorsqu'ils furent tout près, Beau lança la riposte, striant l’air de son arme d’entraînement avec vigueur. Cette fois encore, Lionel et Bohort furent bien obligés de reculer.
-À quoi te servent tes oreilles ? s'impatienta Johan, mécontent. À faire joli de chaque côté de ta figure ?
- Mais n'ai-je pas repoussé leur attaque ? Se défendit Beau.
- c’est bien la moindre des choses, siffla son maître en haussant les épaules. Mais ce n'est pas ce que je t'ai demandé. Je veux que tu les mettes hors d’état de combattre, comme si tu n'avais pas de foulard sur les yeux.
- Mais c'est impossible ! cria Beau.
- Impossible, impossible, grogna Johan. C’est le fils prodige du royaume enchanté du Lac qui dit ça !
Beau était piqué au vif. Il allait arracher le bandeau de ses yeux et le jeter furieusement par terre lorsqu’une voix lui dit: “Utilise l'énergie de ta colère au lieu de la laisser te submerger.”
- Merlin ? demanda Beau.
- "Concentre-toi et tu verras encore mieux qu’avec tes yeux », répondit la voix.
Beau prit une grande inspiration et abandonna toute résistance. Son corps lui parut tout de suite plus léger. Il lui sembla ne faire plus qu'un avec les éléments. Une chaleur douce envahissait ses pieds comme si ses jambes puisait leur force de la terre. Un souffle bienveillant pénétra dans ses narines et sa bouche et l'enveloppa tout entier. Il avait soudain conscience de tout ce qui l’entourait. Il voyait sans voir! Il savait précisément où se tenait Johan, Lionel et Bohort. Silencieusement, les deux frères s’avançaient pour un nouvel assaut. Beau percevait leur respiration, leurs mouvements. Voilà qu'ils étaient à porter d’épée ! l D’un seul geste. Beau désarma Bohort. Déjà, il faisait face à Lionel et la pointe de son épée touchait la cotte de mailles de son ami en plein cœur.
- Tu est mort ! dit Beau en arrachant le bandeau de ses yeux.
Lionel le regardait d’un air ahuri. Il s’inclina.
- Beau, tu en bien le plus grand guerrier que la Terre ait porté !
- On dirait un poulet suspendu par les pattes ! hurla le maître d’arme Johan.
Beau était furieux et vexé. Le bandeau noir qui aveuglait ses yeux avait anéanti sa force. Il n’était plus qu’un bébé laissant ballotter ses bras dans des gestes balbutiants. Ce n'était pas la première fois que Johan lui criait dessus. Leur maître d’armes, choisi par Merlin, était d’une exigence implacable. Mais c'était la première fois que Beau se sentait aussi démuni. Le jeune homme entendait Lionel et Bohort pouffer de rire. Ils avaient raison d'en profiter.
- La nature t'a doté de cinq sens, lui fit encore Johan. Utilise les quatre qui te restent.
Beau serra la garde de son épée de bois dans ces deux mains. Il allait mettre toute sa puissance dans cet assaut. Lionel et Bohort s'approchaient déjà à pas léger. Lorsqu'ils furent tout près, Beau lança la riposte, striant l’air de son arme d’entraînement avec vigueur. Cette fois encore, Lionel et Bohort furent bien obligés de reculer.
-À quoi te servent tes oreilles ? s'impatienta Johan, mécontent. À faire joli de chaque côté de ta figure ?
- Mais n'ai-je pas repoussé leur attaque ? Se défendit Beau.
- c’est bien la moindre des choses, siffla son maître en haussant les épaules. Mais ce n'est pas ce que je t'ai demandé. Je veux que tu les mettes hors d’état de combattre, comme si tu n'avais pas de foulard sur les yeux.
- Mais c'est impossible ! cria Beau.
- Impossible, impossible, grogna Johan. C’est le fils prodige du royaume enchanté du Lac qui dit ça !
Beau était piqué au vif. Il allait arracher le bandeau de ses yeux et le jeter furieusement par terre lorsqu’une voix lui dit: “Utilise l'énergie de ta colère au lieu de la laisser te submerger.”
- Merlin ? demanda Beau.
- "Concentre-toi et tu verras encore mieux qu’avec tes yeux », répondit la voix.
Beau prit une grande inspiration et abandonna toute résistance. Son corps lui parut tout de suite plus léger. Il lui sembla ne faire plus qu'un avec les éléments. Une chaleur douce envahissait ses pieds comme si ses jambes puisait leur force de la terre. Un souffle bienveillant pénétra dans ses narines et sa bouche et l'enveloppa tout entier. Il avait soudain conscience de tout ce qui l’entourait. Il voyait sans voir! Il savait précisément où se tenait Johan, Lionel et Bohort. Silencieusement, les deux frères s’avançaient pour un nouvel assaut. Beau percevait leur respiration, leurs mouvements. Voilà qu'ils étaient à porter d’épée ! l D’un seul geste. Beau désarma Bohort. Déjà, il faisait face à Lionel et la pointe de son épée touchait la cotte de mailles de son ami en plein cœur.
- Tu est mort ! dit Beau en arrachant le bandeau de ses yeux.
Lionel le regardait d’un air ahuri. Il s’inclina.
- Beau, tu en bien le plus grand guerrier que la Terre ait porté !
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