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Le fantastique sert-il à quelque chose ? Oui, bien sûr, ce n’est ni un simple amusement ni un jeu, c’est avant tout un moyen de raconter le monde, de critiquer l’être humain, de le faire évoluer comme le sont aussi les contes et les paraboles… J’appartiens à la génération qui a découvert « Le Seigneur des Anneaux » de Tolkien et les jeux de rôles comme Donjons et dragons, j’ai été abonné à la fin des années soixante-dix à la revue jeux et Stratégie et j’ai compris très vite tout l’intérêt potentiel de cette voie fantastique pour comprendre certains aspects de notre société…
Le temps a passé et le genre se renouvelle régulièrement. Une nouvelle génération s’est enthousiasmée pour ce fantastique : Harry Potter, Game of Thrones puis, en bande dessinée, Donjon, Lanfeust de Troy, La geste des Chevaliers Dragons… Maintenant, il y a de nouvelles références dans ce domaine, Les terres d’Arran !
On peut voir Les Terres d’Arran comme une simple déclinaison de créatures magiques et fantastiques : Elfes, Nains, Gobelins, Orcs, Mages… Mais on peut aussi lire les albums bédé de cet univers comme des histoires qui nous racontent l’humanité sous toutes ses formes. Un univers mais une diversité d’acteurs qui le peuplent avec leurs qualités, leurs défauts, leurs excès, leurs tares, leurs motivations, leurs espérances…
Comme toujours dans ce genre d’aventures, il y a la motivation des créateurs – et elle est forte et pleine d’énergie – et les réalités commerciales car un éditeur – Soleil en l’occurrence – ne peut pas travailler longtemps à perte ! Ici, les curseurs sont tous bien orientés, les voyants au vert : des auteurs de qualité qui produisent et sont toujours aussi motivés qu’au premier jour, plus de 3 millions d’albums vendus, plus de 60 tomes disponibles, quatre déclinaisons (Elfes, Nains, Orcs et Gobelins, Mages)… Pour vous donner une idée de la diversité de la création : Elfes ce sont 5 scénaristes et 13 dessinateurs pour 28 albums parus ; Nains, 1 scénariste, Nicolas Jarry, et 6 dessinateurs pour 19 albums ; Orcs et Gobelins, 4 scénaristes et 8 dessinateurs pour 10 albums ; Mages, 2 scénaristes et 4 dessinateurs pour 4 albums… Et l’aventure continue avec plus d’une douzaine d’albums par an !
Pour que tout reste cohérent, que l’univers ne soit pas entaché d’erreurs dues à la distraction des auteurs, il existe un garant des Terres d’Arran, David Courtois. Il faut bien avouer que les auteurs doivent être prudents car après plus de 60 albums tout devient complexe et il ne faut jamais se contredire… Pour le lecteur, heureusement, il y a aussi une carte des Terres d’Arran si vous finissez par vous perdre… Heureusement, d’une façon générale, un album raconte une histoire et donc on ne se perd pas réellement…
Dans cet univers, soyons honnêtes, c’est la série Nains qui a ma préférence et les derniers sont très réussis. Le tome 19, Tradgar des Errants, est un album d’aventures qui n’est pas sans faire penser à un Western classique et l’entrée dans le camp des Orcs fait penser à celle dans un camp indien… Mais pour ceux qui préfèrent les univers policiers, le tome 18, Ararun du Temple, vous permettra d’enquêter sur un crime terrible survenu à Ysparh à la veille des élections… Enfin, si vous avez envie d’une histoire plus profonde, plus méditative, n’hésitez pas à plonger dans le tome 16, Tala de la Forge, une histoire avec une présence féminine de qualité, j’adore !
Voici donc un ensemble d’ouvrages de bande dessinée fantastiques qui vous attendent pour des découvertes étonnantes et une réflexion, finalement profonde et argumentée, sur notre humanité… Oui, la littérature, y compris la bande dessinée, est bien faite pour nous faire réfléchir !
Bonne lecture à tous !
Le temps a passé et le genre se renouvelle régulièrement. Une nouvelle génération s’est enthousiasmée pour ce fantastique : Harry Potter, Game of Thrones puis, en bande dessinée, Donjon, Lanfeust de Troy, La geste des Chevaliers Dragons… Maintenant, il y a de nouvelles références dans ce domaine, Les terres d’Arran !
On peut voir Les Terres d’Arran comme une simple déclinaison de créatures magiques et fantastiques : Elfes, Nains, Gobelins, Orcs, Mages… Mais on peut aussi lire les albums bédé de cet univers comme des histoires qui nous racontent l’humanité sous toutes ses formes. Un univers mais une diversité d’acteurs qui le peuplent avec leurs qualités, leurs défauts, leurs excès, leurs tares, leurs motivations, leurs espérances…
Comme toujours dans ce genre d’aventures, il y a la motivation des créateurs – et elle est forte et pleine d’énergie – et les réalités commerciales car un éditeur – Soleil en l’occurrence – ne peut pas travailler longtemps à perte ! Ici, les curseurs sont tous bien orientés, les voyants au vert : des auteurs de qualité qui produisent et sont toujours aussi motivés qu’au premier jour, plus de 3 millions d’albums vendus, plus de 60 tomes disponibles, quatre déclinaisons (Elfes, Nains, Orcs et Gobelins, Mages)… Pour vous donner une idée de la diversité de la création : Elfes ce sont 5 scénaristes et 13 dessinateurs pour 28 albums parus ; Nains, 1 scénariste, Nicolas Jarry, et 6 dessinateurs pour 19 albums ; Orcs et Gobelins, 4 scénaristes et 8 dessinateurs pour 10 albums ; Mages, 2 scénaristes et 4 dessinateurs pour 4 albums… Et l’aventure continue avec plus d’une douzaine d’albums par an !
Pour que tout reste cohérent, que l’univers ne soit pas entaché d’erreurs dues à la distraction des auteurs, il existe un garant des Terres d’Arran, David Courtois. Il faut bien avouer que les auteurs doivent être prudents car après plus de 60 albums tout devient complexe et il ne faut jamais se contredire… Pour le lecteur, heureusement, il y a aussi une carte des Terres d’Arran si vous finissez par vous perdre… Heureusement, d’une façon générale, un album raconte une histoire et donc on ne se perd pas réellement…
Dans cet univers, soyons honnêtes, c’est la série Nains qui a ma préférence et les derniers sont très réussis. Le tome 19, Tradgar des Errants, est un album d’aventures qui n’est pas sans faire penser à un Western classique et l’entrée dans le camp des Orcs fait penser à celle dans un camp indien… Mais pour ceux qui préfèrent les univers policiers, le tome 18, Ararun du Temple, vous permettra d’enquêter sur un crime terrible survenu à Ysparh à la veille des élections… Enfin, si vous avez envie d’une histoire plus profonde, plus méditative, n’hésitez pas à plonger dans le tome 16, Tala de la Forge, une histoire avec une présence féminine de qualité, j’adore !
Voici donc un ensemble d’ouvrages de bande dessinée fantastiques qui vous attendent pour des découvertes étonnantes et une réflexion, finalement profonde et argumentée, sur notre humanité… Oui, la littérature, y compris la bande dessinée, est bien faite pour nous faire réfléchir !
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