Page 1 de 1
Nous sommes en 2104.
Je suis un homme heureux : je n’ai plus peur. Sans doute parce que j’ai vécu la plus belle page d’histoire de l’humanité. Sa plus belle victoire ! Une victoire sur l’idée qu’elle se faisait d’elle-même. Non, « l’homme n’est pas un loup pour l’homme ». Il ne l’est plus en tous les cas et il ne le sera sans doute plus.
Nous avions appris l’écriture, nous connaissons désormais la République et tout comme l’écriture nous fournit l’outil pour formuler toutes nos idées, quelqu’elles soient, la République deviendra la matrice de tous les hommes pour instaurer leurs règles communes et leurs institutions.
L’homme s’est découvert des vertus, et c’est enfin à l’échelle de l’humanité qu’elles prennent leurs significations.
Nous l’avons fait ! … Nous l’avons finalement fait ! Quelle victoire !
Comment le capitalisme et sa démocratie bon marché, système hiérarchique, cruel, inhumain, le énième du genre, ont-ils pu s’instaurer avec notre accord ?
La solution était déjà sous nos yeux, évidente mais nous lui avons préféré le chemin le plus doux et le plus pressé : Exploiter l’envie de différenciation de chaque homme en un système qui permet d’asseoir une hiérarchie complaisante avec l’ego des plus forts.
Un système qui institue une échelle de valeur, une de plus.
Une simple échelle devenue l’objectif de toute une vie pour les masses qui ne cherchaient plus de questions mais des réponses à leur soif d’exister. Vivre signifiait se battre et grappiller ainsi quelques places.
L’histoire se répétait.
Il a fallu qu’ils aillent trop loin.
Jusqu’à ce que l’évidence démontre la tyrannie du système.
Il nous a fallu fouiller notre passé pour construire notre avenir. Redécouvrir une philosophie et des concepts, ceux hérités des Lumières.
Ceux qui ont affirmé que l’homme est un animal raisonnable. C'est-à-dire capable de comprendre que le bien collectif est prioritaire sur le bien individuel, que nos sociétés sont bien plus qu’une somme d’intérêts personnels et que l’humanité doit être la valeur ultime.
La République place l’Homme au dessus de l’homme. Nos démocraties laissaient cette besogne aux religions.
La République était taxée de dictature, d’élitisme, de simplisme. Argumentation et rhétorique de démocrates : raisonner par les pathologies est le meilleur moyen d’éviter la discussion.
Bien sur une République sans démocratie serait un non sens, mais nos démocraties sans la République étaient inutiles.
Nous nous sommes tournés vers le passé et ce fut un progrès. L’idée la plus utopique, la plus impossible nous a été la plus nécessaire.
Comment tout cela a été possible ? Laissez-moi vous racontez …
Je suis un homme heureux : je n’ai plus peur. Sans doute parce que j’ai vécu la plus belle page d’histoire de l’humanité. Sa plus belle victoire ! Une victoire sur l’idée qu’elle se faisait d’elle-même. Non, « l’homme n’est pas un loup pour l’homme ». Il ne l’est plus en tous les cas et il ne le sera sans doute plus.
Nous avions appris l’écriture, nous connaissons désormais la République et tout comme l’écriture nous fournit l’outil pour formuler toutes nos idées, quelqu’elles soient, la République deviendra la matrice de tous les hommes pour instaurer leurs règles communes et leurs institutions.
L’homme s’est découvert des vertus, et c’est enfin à l’échelle de l’humanité qu’elles prennent leurs significations.
Nous l’avons fait ! … Nous l’avons finalement fait ! Quelle victoire !
Comment le capitalisme et sa démocratie bon marché, système hiérarchique, cruel, inhumain, le énième du genre, ont-ils pu s’instaurer avec notre accord ?
La solution était déjà sous nos yeux, évidente mais nous lui avons préféré le chemin le plus doux et le plus pressé : Exploiter l’envie de différenciation de chaque homme en un système qui permet d’asseoir une hiérarchie complaisante avec l’ego des plus forts.
Un système qui institue une échelle de valeur, une de plus.
Une simple échelle devenue l’objectif de toute une vie pour les masses qui ne cherchaient plus de questions mais des réponses à leur soif d’exister. Vivre signifiait se battre et grappiller ainsi quelques places.
L’histoire se répétait.
Il a fallu qu’ils aillent trop loin.
Jusqu’à ce que l’évidence démontre la tyrannie du système.
Il nous a fallu fouiller notre passé pour construire notre avenir. Redécouvrir une philosophie et des concepts, ceux hérités des Lumières.
Ceux qui ont affirmé que l’homme est un animal raisonnable. C'est-à-dire capable de comprendre que le bien collectif est prioritaire sur le bien individuel, que nos sociétés sont bien plus qu’une somme d’intérêts personnels et que l’humanité doit être la valeur ultime.
La République place l’Homme au dessus de l’homme. Nos démocraties laissaient cette besogne aux religions.
La République était taxée de dictature, d’élitisme, de simplisme. Argumentation et rhétorique de démocrates : raisonner par les pathologies est le meilleur moyen d’éviter la discussion.
Bien sur une République sans démocratie serait un non sens, mais nos démocraties sans la République étaient inutiles.
Nous nous sommes tournés vers le passé et ce fut un progrès. L’idée la plus utopique, la plus impossible nous a été la plus nécessaire.
Comment tout cela a été possible ? Laissez-moi vous racontez …
ce deuxieme texte est sans doute necessaire pour permettre de comprendre le sens du 1er.
Critiques meme virulentes et assassines bienvenues. ;-)
Le fond peut etre discute mais c'est aussi la forme que je cherche a ameliorer ... je debute dans l'ecriture, je me cherche.
Drclic.
Critiques meme virulentes et assassines bienvenues. ;-)
Le fond peut etre discute mais c'est aussi la forme que je cherche a ameliorer ... je debute dans l'ecriture, je me cherche.
Drclic.
Avec juste des petits morceaux, on reste sur notre faim... Mais comme tu le dis, tu débutes...
Pour ma part, j'ai trouvé ce début intéressant mais j'attends la suite (s'il y a) pour me faire une meilleure idée... J'aimerais avoir plus de détails sur cette démocratie sans république, sur la vie sur Terre en 2104, comment les Républicains ont gagné, etc... Bref, j'attends le gros pavé...
Pour ma part, j'ai trouvé ce début intéressant mais j'attends la suite (s'il y a) pour me faire une meilleure idée... J'aimerais avoir plus de détails sur cette démocratie sans république, sur la vie sur Terre en 2104, comment les Républicains ont gagné, etc... Bref, j'attends le gros pavé...
une seule chose: la suite!
à part ça, il fallait oser se lancer dans une discussion aussi vaste sans craindre de tomber dans les lieux communs. Ma foi, pour l'instant l'argumentation est simple et claire mais assez percutante, avec ce qu'il faut de références (mais pas trop) pour appuyer la démonstration.
Il me semble que tu joue à un numéro d'équilibriste car la voie est mince pour mener un raisonnement pertinent et original sur les notions de démocratie, de république, de capitalisme, etc. Tu n'es qu'au début et j'ai l'impression qu'à chaque pas tu menaces de faire l'écart fatal (celui qui te fera tomber dans la facilité, le consensus mou, la condamnation creuse ou l'utopie béate). Si tu réussis à éviter cela, chapeau!
à part ça, il fallait oser se lancer dans une discussion aussi vaste sans craindre de tomber dans les lieux communs. Ma foi, pour l'instant l'argumentation est simple et claire mais assez percutante, avec ce qu'il faut de références (mais pas trop) pour appuyer la démonstration.
Il me semble que tu joue à un numéro d'équilibriste car la voie est mince pour mener un raisonnement pertinent et original sur les notions de démocratie, de république, de capitalisme, etc. Tu n'es qu'au début et j'ai l'impression qu'à chaque pas tu menaces de faire l'écart fatal (celui qui te fera tomber dans la facilité, le consensus mou, la condamnation creuse ou l'utopie béate). Si tu réussis à éviter cela, chapeau!
Du mal à juger de la forme tant le fond me parait abscons. Honnêtement j'ai eu du mal à lire les 2 textes jusqu'au bout, mais encore une fois, jugement basé sur le fond.
Je me prononcerai davantage, promis, sur un texte plus accessible pour moi.
Je me prononcerai davantage, promis, sur un texte plus accessible pour moi.
Je rejoins Tistou :
C’est très patchwork et si je fais fie de tes explications à la fin du texte précédent, ben je suis bien embêter pour imaginer le dess(e)in. Pour ce qui est de la forme, et bien le style dépends souvent du fond et donc, de prime abord ça semble clair, mais vu qu’au résultat ça ne l’est pas… Je sais pas.
C’est très patchwork et si je fais fie de tes explications à la fin du texte précédent, ben je suis bien embêter pour imaginer le dess(e)in. Pour ce qui est de la forme, et bien le style dépends souvent du fond et donc, de prime abord ça semble clair, mais vu qu’au résultat ça ne l’est pas… Je sais pas.
J'aimerais avoir plus de détails sur cette démocratie sans république, sur la vie sur Terre en 2104, comment les Républicains ont gagné, etc... Bref, j'attends le gros pavé...
Très heureux de voir que ce texte peut susciter des intérêts et des interrogations.
Je pense prendre le temps de me tenter à une suite. J’ai qqs idées mais reste à cadrer et organiser l’histoire pour éviter les effets patchworks (merci Yali) … couvrir tout le champ d’action de ce changement de politique et imaginer (car malheureusement nous n’avons pas d’exemple concret) un déroulement qui nous amène à un situation finale « pure et parfaite ».
En tous les cas, merci.
Drclic.
une seule chose: la suite!
à part ça, il fallait oser se lancer dans une discussion aussi vaste sans craindre de tomber dans les lieux communs. Ma foi, pour l'instant l'argumentation est simple et claire mais assez percutante, avec ce qu'il faut de références (mais pas trop) pour appuyer la démonstration.
Il me semble que tu joue à un numéro d'équilibriste car la voie est mince pour mener un raisonnement pertinent et original sur les notions de démocratie, de république, de capitalisme, etc. Tu n'es qu'au début et j'ai l'impression qu'à chaque pas tu menaces de faire l'écart fatal (celui qui te fera tomber dans la facilité, le consensus mou, la condamnation creuse ou l'utopie béate). Si tu réussis à éviter cela, chapeau!
Je suis agréablement surpris de ta réaction. Ces notions ne sont pas évidentes à faire passer et le sujet n’est pas très glamour. Je suis heureux de voir que le texte peut être apprécié et bien compris. Je vais garder tes conseils bien présents pour ne pas tomber dans des travers faciles.
Merci de tes encouragements.
Drclic.
Du mal à juger de la forme tant le fond me parait abscons. Honnêtement j'ai eu du mal à lire les 2 textes jusqu'au bout, mais encore une fois, jugement basé sur le fond.
Je me prononcerai davantage, promis, sur un texte plus accessible pour moi.
Merci de m'avouer ton désintérêt. C’est important que je comprenne ce qui le provoque et si je peux y remédier. Un truc plus romancé peut sans doute capter plus de public. Je démarre trop fort sur les concepts et pas assez sur les personnages, le monde ??? Je ne suis pas clair ?
En même temps, sur ce que tu me dis, je pense que le défaut du texte c’est qu’il faut rentrer dedans, il s’impose et ne laisse pas les gens venir petit a petit. Dites moi si je me trompe ? Quels conseils pour améliorer ?
Je rejoins Tistou :
C’est très patchwork et si je fais fie de tes explications à la fin du texte précédent, ben je suis bien embêter pour imaginer le dess(e)in. Pour ce qui est de la forme, et bien le style dépends souvent du fond et donc, de prime abord ça semble clair, mais vu qu’au résultat ça ne l’est pas… Je sais pas.
Intéressant. Le texte est clair dans le détail mais le dessin ne l’est pas …C’est embêtant.
C’est trop court pour être compris et trop dense pour en sortir quelque chose ?
En tous les cas merci de m’avoir lu, j’envie beaucoup ton style d’écriture. Très doux et imagé.
Drclic.
.
Vous devez être connecté pour poster des messages : S'identifier ou Devenir membre