Tiens, voici une vidéo où Nabokov parle (à Pivot lui aussi) de Lolita. Rien à voir avec Matzneff évidemment. https://ina.fr/video/I17180258/…
Le problème Myrco c'est que tu veux faire passer la littérature avant tout ! Et il est tellement facile de parler de doxa qui est le type d'argument derrière lequel on se cache aisément pour justifier...une absence d'argument ! Car quel est donc ce besoin de défendre une soi-disant littérature qui serait si excellente (au vu de quoi d'ailleurs puisque tu n'as pas lu cet écrivain...) qu'elle permettrai de dédouaner un auteur de comportements odieux dans le cadre même de cette littérature.
Allons Myrco la littérature c'est aussi quelque chose d'impalpable et dont une sacralisation peut conduire à des erreurs de jugements au point d'en oublier le principe d'humanité et surtout le respect que l'on doit à l'enfance et à son innocence .
Quelque soient les belles phrases que l'on puisse écrire sur du fumier cela restera du fumier...
C'est quand même pour le moins agaçant ces amalgames!
Je ne dédouane pas l'homme et je crois l'avoir dit. De manière générale, je fais partie de ceux qui séparent l'homme de l'écrivain; pour autant et contrairement à certains je ne jette pas la pierre à ceux qui ne me rejoignent pas dans cette appréhension.Je dis simplement que d'après pas mal de critiques que j'ai lues sur certains de ses livres , qui comme par hasard se rejoignent et de fait ne peuvent être balayées d'un revers de main, l'œuvre de ce monsieur ne peut être réduite à ses écrits pédopornographiques et ne vous en déplaise je ne jetterai pas le bébé avec l'eau du bain!
Le problème Myrco c'est que tu veux faire passer la littérature avant tout ! Et il est tellement facile de parler de doxa qui est le type d'argument derrière lequel on se cache aisément pour justifier...une absence d'argument ! Car quel est donc ce besoin de défendre une soi-disant littérature qui serait si excellente (au vu de quoi d'ailleurs puisque tu n'as pas lu cet écrivain...) qu'elle permettrai de dédouaner un auteur de comportements odieux dans le cadre même de cette littérature.
Allons Myrco la littérature c'est aussi quelque chose d'impalpable et dont une sacralisation peut conduire à des erreurs de jugements au point d'en oublier le principe d'humanité et surtout le respect que l'on doit à l'enfance et à son innocence .
Quelque soient les belles phrases que l'on puisse écrire sur du fumier cela restera du fumier...
C'est quand même pour le moins agaçant ces amalgames!
Je ne dédouane pas l'homme et je crois l'avoir dit. De manière générale, je fais partie de ceux qui séparent l'homme de l'écrivain; pour autant et contrairement à certains je ne jette pas la pierre à ceux qui ne me rejoignent pas dans cette appréhension.Je dis simplement que d'après pas mal de critiques que j'ai lues sur certains de ses livres , qui comme par hasard se rejoignent et de fait ne peuvent être balayées d'un revers de main, l'œuvre de ce monsieur ne peut être réduite à ses écrits pédopornographiques et ne vous en déplaise je ne jetterai pas le bébé avec l'eau du bain!
Sauf qu'avec Matzneff on ne peut séparer l'oeuvre de l'écrivain et tu ne peux le nier.
Maintenant j'arrête car je suis en colère...
En ce 1er janvier, jour de fête et donc de réconciliation, je vous propose un arbitrage :
Myrco a raison dans le sens où il n'est pas bon de trop confondre l'oeuvre et la personne morale de l'auteur et que peut-être existe-t-il quelque chose d'intéressant et de constructif dans certaines parties de l'oeuvre de Matzneff, on ne sait jamais (on ne les as pas lus mais bon!), et qu'il vaut mieux pour la littérature qu'il ait écrit ses livres.
Pieronnelle a aussi raison en cela qu'il est regrettable et somme toute immoral que Matzneff ait justement utilisé sa notoriété littéraire pour échapper à une justice digne de ce nom (si j'ai bien compris), et qu'il aurait donc mieux valu pour la justice qu'il n'eût écrit aucun livre.
S'il fallait signer un traité de compromis pour mettre fin à votre guerre, ça ressemblerait à ça je pense ;-)
Myrco a raison dans le sens où il n'est pas bon de trop confondre l'oeuvre et la personne morale de l'auteur et que peut-être existe-t-il quelque chose d'intéressant et de constructif dans certaines parties de l'oeuvre de Matzneff, on ne sait jamais (on ne les as pas lus mais bon!), et qu'il vaut mieux pour la littérature qu'il ait écrit ses livres.
Pieronnelle a aussi raison en cela qu'il est regrettable et somme toute immoral que Matzneff ait justement utilisé sa notoriété littéraire pour échapper à une justice digne de ce nom (si j'ai bien compris), et qu'il aurait donc mieux valu pour la justice qu'il n'eût écrit aucun livre.
S'il fallait signer un traité de compromis pour mettre fin à votre guerre, ça ressemblerait à ça je pense ;-)
Le problème Myrco c'est que tu veux faire passer la littérature avant tout ! Et il est tellement facile de parler de doxa qui est le type d'argument derrière lequel on se cache aisément pour justifier...une absence d'argument ! Car quel est donc ce besoin de défendre une soi-disant littérature qui serait si excellente (au vu de quoi d'ailleurs puisque tu n'as pas lu cet écrivain...) qu'elle permettrai de dédouaner un auteur de comportements odieux dans le cadre même de cette littérature.
Allons Myrco la littérature c'est aussi quelque chose d'impalpable et dont une sacralisation peut conduire à des erreurs de jugements au point d'en oublier le principe d'humanité et surtout le respect que l'on doit à l'enfance et à son innocence .
Quelque soient les belles phrases que l'on puisse écrire sur du fumier cela restera du fumier...
C'est quand même pour le moins agaçant ces amalgames!
Je ne dédouane pas l'homme et je crois l'avoir dit. De manière générale, je fais partie de ceux qui séparent l'homme de l'écrivain; pour autant et contrairement à certains je ne jette pas la pierre à ceux qui ne me rejoignent pas dans cette appréhension.Je dis simplement que d'après pas mal de critiques que j'ai lues sur
certains de ses livres , qui comme par hasard se rejoignent et de fait ne peuvent être balayées d'un revers de main, l'œuvre de ce monsieur ne peut être réduite à ses écrits pédopornographiques et ne vous en déplaise je ne jetterai pas le bébé avec l'eau du bain!
Sauf qu'avec Matzneff on ne peut séparer l'oeuvre de l'écrivain et tu ne peux le nier.
Maintenant j'arrête car je suis en colère...
Je regrette mais l'œuvre de Matzneff ne se réduit pas à ses seuls écrits autour de ses expériences sexuelles. Si je veux bien admettre qu'en ce qui concerne ceux-là, il est difficile de faire une dissociation, pour tout le reste il est tout à fait possible de le faire et ta colère n'y changera rien;-)
Et bonne année quand même! Il n'est pas nécessaire d'avoir le couteau entre les dents pour exprimer des avis divergents; un peu de tolérance ne saurait nuire.
Merci, Martin pour la tentative d'arbitrage. Personne, je crois, n'a soutenu ici qu'on ne pouvait pas séparer l'homme de son oeuvre.
Certains immenses artistes, dans tous les domaines, n'étaient pas des enfants de chœur: François Villon, Charlie Chaplin, Gauguin, Polanski,sont des génies. Sans oublier le prince Carlo Gesualdo, fou et assassin, qui nous a laissé des madrigaux stupéfiants de beauté.
Si Matzneff était autre chose qu'un tâcheron littéraire, si sa lecture apportait autre chose que la nausée à ses lecteurs, la messe serait dite, on le dirait fou, salopard mais génial, ce qui est loin d'être le cas. Je trouve très désagréable qu'on mette ma parole en doute quand je dis que je l'ai lu, même si je ne suis pas arrivé au bout de son navrant pensum pédo-pornographique, auto-laudatif, vantard et puéril.
Par rapport à "la doxa" qui représente une opinion peu réfléchie, non éclairée, je te signale Myrco, que la doxa est versatile, liée à l'opinion majoritaire. Dans la foulée de l'affaire Dutroux, certains ont préconisé le retour à la peine de mort, ce qui n'a jamais été mon cas. Ce que je pense de Matzneff n'a jamais varié d'un iota, et je suis heureux de lire ici que Feint, qui est un expert et un orfèvre en la matière, le considère comme un écrivain mineur.
Dans mon chef, ce que je pense de ce type est mûrement réfléchi et basé sur un examen le plus objectif possible: c'est un sale type, immature et un écrivain sans le moindre intérêt.
Ce que je n'arrive pas à comprendre chez toi, Myrco, c'est que tu défendes bec et ongles un auteur que tu reconnais n'avoir pas lu. Et puis, doxa toi-même.
Bon, ceci dit c'est le 1er janvier, le temps de la réconciliation. Partons sur de bonnes bases pour un an. Maintenant que j'ai exprimé le fond de ma pensée, je n'y reviendrai plus, et je continuerai à appliquer la règle que je me suis imposée il y a quelque temps, ne plus fréquenter les forums de CL, c'est mauvais pour ma tension.
Certains immenses artistes, dans tous les domaines, n'étaient pas des enfants de chœur: François Villon, Charlie Chaplin, Gauguin, Polanski,sont des génies. Sans oublier le prince Carlo Gesualdo, fou et assassin, qui nous a laissé des madrigaux stupéfiants de beauté.
Si Matzneff était autre chose qu'un tâcheron littéraire, si sa lecture apportait autre chose que la nausée à ses lecteurs, la messe serait dite, on le dirait fou, salopard mais génial, ce qui est loin d'être le cas. Je trouve très désagréable qu'on mette ma parole en doute quand je dis que je l'ai lu, même si je ne suis pas arrivé au bout de son navrant pensum pédo-pornographique, auto-laudatif, vantard et puéril.
Par rapport à "la doxa" qui représente une opinion peu réfléchie, non éclairée, je te signale Myrco, que la doxa est versatile, liée à l'opinion majoritaire. Dans la foulée de l'affaire Dutroux, certains ont préconisé le retour à la peine de mort, ce qui n'a jamais été mon cas. Ce que je pense de Matzneff n'a jamais varié d'un iota, et je suis heureux de lire ici que Feint, qui est un expert et un orfèvre en la matière, le considère comme un écrivain mineur.
Dans mon chef, ce que je pense de ce type est mûrement réfléchi et basé sur un examen le plus objectif possible: c'est un sale type, immature et un écrivain sans le moindre intérêt.
Ce que je n'arrive pas à comprendre chez toi, Myrco, c'est que tu défendes bec et ongles un auteur que tu reconnais n'avoir pas lu. Et puis, doxa toi-même.
Bon, ceci dit c'est le 1er janvier, le temps de la réconciliation. Partons sur de bonnes bases pour un an. Maintenant que j'ai exprimé le fond de ma pensée, je n'y reviendrai plus, et je continuerai à appliquer la règle que je me suis imposée il y a quelque temps, ne plus fréquenter les forums de CL, c'est mauvais pour ma tension.
En ce 1er janvier, jour de fête et donc de réconciliation, je vous propose un arbitrage :
Myrco a raison dans le sens où il n'est pas bon de trop confondre l'oeuvre et la personne morale de l'auteur et que peut-être existe-t-il quelque chose d'intéressant et de constructif dans certaines parties de l'oeuvre de Matzneff, on ne sait jamais (on ne les as pas lus mais bon!), et qu'il vaut mieux pour la littérature qu'il ait écrit ses livres.
Pieronnelle a aussi raison en cela qu'il est regrettable et somme toute immoral que Matzneff ait justement utilisé sa notoriété littéraire pour échapper à une justice digne de ce nom (si j'ai bien compris), et qu'il aurait donc mieux valu pour la justice qu'il n'eût écrit aucun livre.
S'il fallait signer un traité de compromis pour mettre fin à votre guerre, ça ressemblerait à ça je pense ;-)
Coucou Martin et bonne année à toi!
Personnellement je ne fais la guerre à personne.
Comme toi (je suppose) je déplore que dans notre société actuelle en France me semble-t-il particulièrement il ne soit plus possible d'exprimer un avis divergent sans s'attirer sans s'attirer les foudres de ceux qui pensent autrement et c'est encore plus vrai si ces derniers défendent le courant dominant. Une société qui ignore de plus en plus le compromis est bien mal partie et c'est pourquoi j'ai bien envie de te laisser le mot de la fin ;-)
Par rapport à "la doxa" qui représente une opinion peu réfléchie, non éclairée, je te signale Myrco, que la doxa est versatile, liée à l'opinion majoritaire. Dans la foulée de l'affaire Dutroux, certains ont préconisé le retour à la peine de mort, ce qui n'a jamais été mon cas. Ce que je pense de Matzneff n'a jamais varié d'un iota, et je suis heureux de lire ici que Feint, qui est un expert et un orfèvre en la matière, le considère comme un écrivain mineur.
Ben c'est exactement ça, reconnaitre l'existence de cette doxa c'est reconnaitre que nous sommes influencé par notre époque, nous sommes bien souvent victimes des préjugés ambiants. C'est illustré par le fait que en 1985 Matzneff ait reçu une décoration par le ministre de la culture tandis que 30 ans plus tard un autre ministre de la culture voudrait le mettre en prison.
Quelque part nous sommes tous victime de cette doxa, autant s'en rendre compte, ça permet de relativiser nos certitudes
Et sinon bonne année de lectures à tous, il y a beaucoup d'auteurs à lire et Matzneff ne fait pas partie de ma liste ! Ce serait plutôt une année de re-lecture pour moi: Delillo, Toussaint et continuer mes relectures de Mishima. Peut-être en été me lancer dans Proust ?
Tiens, voici une vidéo où Nabokov parle (à Pivot lui aussi) de Lolita. Rien à voir avec Matzneff évidemment. https://ina.fr/video/I17180258/…
Oui rien à voir avec Matzneff, effectivement ! Encore un auteur à relire.
a Le Rat :
Franchement, tu devrais rester. Que deviendrait la philosophie progressiste et antichrétienne si tu n'es plus là pour la défendre ? Que deviendraient les droits de l'homme, et les Lumières ? Qui pour défendre Voltaire ? qui pour assassiner l'Eglise, qui pour décanoniser Thomas d'Aquin ?
Et bon sang, qui donc nous parlera encore des madrigaux de Gesualdo ?
Le Rat des Champs aurait-il succombé à ses blessures ? Doit-on crier vive le rat des villes ?
Reste pour la lutte, et au diable ta tension ! Debout soldat ! "Que veux-tu, que je pactise ? Ah te voilà toi, la sottise ! Je sais bien qu'à la fin vous me mettrez à bas ! Qu'importe, je me bats, je me bats, je me bats !"
Franchement, tu devrais rester. Que deviendrait la philosophie progressiste et antichrétienne si tu n'es plus là pour la défendre ? Que deviendraient les droits de l'homme, et les Lumières ? Qui pour défendre Voltaire ? qui pour assassiner l'Eglise, qui pour décanoniser Thomas d'Aquin ?
Et bon sang, qui donc nous parlera encore des madrigaux de Gesualdo ?
Le Rat des Champs aurait-il succombé à ses blessures ? Doit-on crier vive le rat des villes ?
Reste pour la lutte, et au diable ta tension ! Debout soldat ! "Que veux-tu, que je pactise ? Ah te voilà toi, la sottise ! Je sais bien qu'à la fin vous me mettrez à bas ! Qu'importe, je me bats, je me bats, je me bats !"
En ce 1er janvier, jour de fête et donc de réconciliation, je vous propose un arbitrage :
Myrco a raison dans le sens où il n'est pas bon de trop confondre l'oeuvre et la personne morale de l'auteur et que peut-être existe-t-il quelque chose d'intéressant et de constructif dans certaines parties de l'oeuvre de Matzneff, on ne sait jamais (on ne les as pas lus mais bon!), et qu'il vaut mieux pour la littérature qu'il ait écrit ses livres.
Pieronnelle a aussi raison en cela qu'il est regrettable et somme toute immoral que Matzneff ait justement utilisé sa notoriété littéraire pour échapper à une justice digne de ce nom (si j'ai bien compris), et qu'il aurait donc mieux valu pour la justice qu'il n'eût écrit aucun livre.
S'il fallait signer un traité de compromis pour mettre fin à votre guerre, ça ressemblerait à ça je pense ;-)
Coucou Martin et bonne année à toi!
Personnellement je ne fais la guerre à personne.
Comme toi (je suppose) je déplore que dans notre société actuelle en France me semble-t-il particulièrement il ne soit plus possible d'exprimer un avis divergent sans s'attirer sans s'attirer les foudres de ceux qui pensent autrement et c'est encore plus vrai si ces derniers défendent le courant dominant. Une société qui ignore de plus en plus le compromis est bien mal partie et c'est pourquoi j'ai bien envie de te laisser le mot de la fin ;-)
Oui enfin le compromis n'est jamais innocent malheureusement et il est revendiqué par ceux qui se croient les plus forts ! Exemple avec ce discourt d'une indigence et d'une intrangigence rare que l'on a écouté hier...quelle tristesse !
Merci Martin pour tes tentatives de conciliation elles sont appréciables.
Mais en ce qui me concerne , qui est quelqu'un au fond rebelle , le seul mot de Doxa me donne des boutons, car s'en servir dans un sens ou dans l'autre est...non je ne dirai pas...
Myrco ta position pour moi n'est pas défendable et n'a strictement rien à voir avec la séparation de l'oeuvre et de l'écrivain ,et Matzneff en est le parfait exemple . Je comprends que ça puisse perturber mais là on touche à un problème grave d'atteinte à la personne humaine et en l'occurence des crimes sur enfants ; et rien mais rien ne peux justifier que de la littérature (dont la définition ou la qualification est trés subjective) pourrait donner du crédit à un écrivain ouvertement pédophile dans son oeuvre que ce soit partiellement ou non. Vraiment, tu pourrais te satisfaire de lire en toute tranquillité, sans état d'âme, des écrits même de qualité, venant d'un auteur aussi nauséabon ? Où est ton humanité Myrco que je croyais en toi ? Car c'est grave , bien au delà d'une prétendue Doxa derrière tu te caches...
Pardon pour cette colère, cette révolte mais j'ai du mal à croire à un avenir meilleur....
Je souhaite à tous les humanistes de continuer à oeuvrer pour cet avenir...
a Le Rat :
Franchement, tu devrais rester. Que deviendrait la philosophie progressiste et antichrétienne si tu n'es plus là pour la défendre ? Que deviendraient les droits de l'homme, et les Lumières ? Qui pour défendre Voltaire ? qui pour assassiner l'Eglise, qui pour décanoniser Thomas d'Aquin ?
Et bon sang, qui donc nous parlera encore des madrigaux de Gesualdo ?
Le Rat des Champs aurait-il succombé à ses blessures ? Doit-on crier vive le rat des villes ?
Reste pour la lutte, et au diable ta tension ! Debout soldat ! "Que veux-tu, que je pactise ? Ah te voilà toi, la sottise ! Je sais bien qu'à la fin vous me mettrez à bas ! Qu'importe, je me bats, je me bats, je me bats !"
Bravo Martin !
Et vive Le rat !
.
Ben c'est exactement ça, reconnaitre l'existence de cette doxa c'est reconnaitre que nous sommes influencé par notre époque, nous sommes bien souvent victimes des préjugés ambiants. C'est illustré par le fait que en 1985 Matzneff ait reçu une décoration par le ministre de la culture tandis que 30 ans plus tard un autre ministre de la culture voudrait le mettre en prison.
Quelque part nous sommes tous victime de cette doxa, autant s'en rendre compte, ça permet de relativiser nos certitudes
Tout à fait Saule.
a Le Rat :
Franchement, tu devrais rester. Que deviendrait la philosophie progressiste et antichrétienne si tu n'es plus là pour la défendre ? Que deviendraient les droits de l'homme, et les Lumières ? Qui pour défendre Voltaire ? qui pour assassiner l'Eglise, qui pour décanoniser Thomas d'Aquin ?
Et bon sang, qui donc nous parlera encore des madrigaux de Gesualdo ?
Le Rat des Champs aurait-il succombé à ses blessures ? Doit-on crier vive le rat des villes ?
Reste pour la lutte, et au diable ta tension ! Debout soldat ! "Que veux-tu, que je pactise ? Ah te voilà toi, la sottise ! Je sais bien qu'à la fin vous me mettrez à bas ! Qu'importe, je me bats, je me bats, je me bats !"
Je te trouve d'humeur bien versatile aujourd'hui Martin;-(
a Myrco ET a Pieronelle : Bonne et sainte année à vous ! Oui ce jour de fête me rend de bonne humeur !
En fait j'essayais justement de résoudre votre dispute sans faire intervenir la notion de doxa qui sur cette question précise (Matzneff) n'est pas nécessaire et qui est peut-être la notion qui rend votre désaccord insoluble. Comme je l'ai fait ça me paraissait possible.
Sur la notion de doxa qui vous divise :
Je ne suis pas sûr qu'il y ait un rapport entre Matzneff et la doxa mais bon, puisque le sujet est sur le tapis :
Bah moi évidemment je suis persuadé qu'il existe une doxa et qu'elle exerce un contrôle idéologique sur les médias, je l'ai dit souvent bien sûr. On peut parler de "doxa" ou un autre mot qui donnerait moins de boutons à toi Piero, à voir ;-)
Le truc c'est que lorsqu'on emploie le mot "doxa", les autres l'interprètent comme un courant d'idées "versatile, peu éclairé et majoritaire" (je cite Le Rat) ce qui est un moyen de la rejeter sur des opinions qui leur déplaisent, le populisme ou le racisme par exemple.
Mais ce que moi, j'appelle doxa, c'est au contraire un courant plutôt unidirectionnel (une conception du progrès selon la gauche et qui évolue avec la gauche), et ne reflète nullement la pensée majoritaire dans la population, mais la pensée dominante au sein des médias, ce qui est bien différent... et cette doxa est philosophiquement construite puisqu'elle remonte aux Lumières : bref, ma doxa n'est ni versatile, ni majoritaire, ni "peu éclairée", donc je ne sais pas de quoi parlent Le Rat et Saule mais ce n'est absolument pas la même chose que moi quand j'emploie ce mot.
En revanche, je suis d'accord avec Saule pour dire que c'est une sorte de toile de fond dont nous subissons tous l'influence.
En fait j'essayais justement de résoudre votre dispute sans faire intervenir la notion de doxa qui sur cette question précise (Matzneff) n'est pas nécessaire et qui est peut-être la notion qui rend votre désaccord insoluble. Comme je l'ai fait ça me paraissait possible.
Sur la notion de doxa qui vous divise :
Je ne suis pas sûr qu'il y ait un rapport entre Matzneff et la doxa mais bon, puisque le sujet est sur le tapis :
Bah moi évidemment je suis persuadé qu'il existe une doxa et qu'elle exerce un contrôle idéologique sur les médias, je l'ai dit souvent bien sûr. On peut parler de "doxa" ou un autre mot qui donnerait moins de boutons à toi Piero, à voir ;-)
Le truc c'est que lorsqu'on emploie le mot "doxa", les autres l'interprètent comme un courant d'idées "versatile, peu éclairé et majoritaire" (je cite Le Rat) ce qui est un moyen de la rejeter sur des opinions qui leur déplaisent, le populisme ou le racisme par exemple.
Mais ce que moi, j'appelle doxa, c'est au contraire un courant plutôt unidirectionnel (une conception du progrès selon la gauche et qui évolue avec la gauche), et ne reflète nullement la pensée majoritaire dans la population, mais la pensée dominante au sein des médias, ce qui est bien différent... et cette doxa est philosophiquement construite puisqu'elle remonte aux Lumières : bref, ma doxa n'est ni versatile, ni majoritaire, ni "peu éclairée", donc je ne sais pas de quoi parlent Le Rat et Saule mais ce n'est absolument pas la même chose que moi quand j'emploie ce mot.
En revanche, je suis d'accord avec Saule pour dire que c'est une sorte de toile de fond dont nous subissons tous l'influence.
Bravo Martin !
Et vive Le rat !
Hahaha...! Merci Martin et Piero. Je signale toutefois que je ne suis pas l'ennemi du christianisme bien compris, loin de là.
Je viens de lire encore quelques petites choses dans la presse, qui pourraient enrichir le débat.
D'abord la réaction publique de Matzneff lui-même au livre de Vanessa Springora: "Apprendre que le livre que Vanessa a décidé d'écrire de mon vivant n'est nullement le récit de nos lumineuses et brûlantes amours, mais un ouvrage hostile, méchant, dénigrant, destiné à me nuire, un triste mixte de réquisitoire de procureur et de diagnostic concocté dans le cabinet d'un psychanalyste, provoque en moi une tristesse qui me suffoque."
Commentaire d'un rat des champs méchant, aux incisives bien aiguisées: "Ben oui. Là où dans vos obsessions pédopornographiques, vous voyiez de la lumière, votre victime ne voyait que de la fange. Vous l'avez utilisée comme un objet, sans vous préoccuper, ne serait-ce qu'un instant, de son avis ou de ses sentiments. Seule comptait votre jouissance immédiate, et c'est là que vous vous mettez à nu: vous êtes amoral et immature. Dans "le Monde", Christine Angot démontre qu'une horloge arrêtée a raison deux fois par jour en vous demandant de quel droit vous l'appelez Vanessa et pas Madame Springora, Ce serait une marque de respect et de courtoisie qui vous grandirait un peu."
.
Mais en ce qui me concerne , qui est quelqu'un au fond rebelle , le seul mot de Doxa me donne des boutons, car s'en servir dans un sens ou dans l'autre est...non je ne dirai pas...
Myrco ta position pour moi n'est pas défendable et n'a strictement rien à voir avec la séparation de l'oeuvre et de l'écrivain ,et Matzneff en est le parfait exemple . Je comprends que ça puisse perturber mais là on touche à un problème grave d'atteinte à la personne humaine et en l'occurence des crimes sur enfants ; et rien mais rien ne peux justifier que de la littérature (dont la définition ou la qualification est trés subjective) pourrait donner du crédit à un écrivain ouvertement pédophile dans son oeuvre que ce soit partiellement ou non. Vraiment, tu pourrais te satisfaire de lire en toute tranquillité, sans état d'âme, des écrits même de qualité, venant d'un auteur aussi nauséabon ? Où est ton humanité Myrco que je croyais en toi ? Car c'est grave , bien au delà d'une prétendue Doxa derrière tu te caches...
Pardon pour cette colère, cette révolte mais j'ai du mal à croire à un avenir meilleur....
Je souhaite à tous les humanistes de continuer à oeuvrer pour cet avenir…
Désolée Piero mais je crois que tu as atteint certaines limites et dans la surdité et dans l'accusation aveugle et trop sûre d'elle-même. Un peu d'humilité que diable! Pas plus que chacun d'entre nous tu ne détiens la vérité universelle qui te permettrait de jeter ainsi l'anathème! Je ne suis pas défendable parce que je refuse de rejeter en bloc l'œuvre d'un bonhomme dont les orientations sexuelles et l'apologie qu'il peut en faire ne m'inspirent par ailleurs que du dégôut ?Soit... mais je ne souhaite à personne de passer demain devant ton tribunal. Serions nous en vue de passer sous la tyrannie de nouveaux ayatollahs de la pensée ? Ce n'est pas moi qui me cache derrière la doxa actuelle, bien au contraire, mais là je crois que tu n'a pas tout compris.
Par ailleurs, ce n'est hélas pas la première fois que tu te permets de mettre en doute mon humanité mais rassure-toi elle vaut bien la tienne.
Sur ce, je n'ai aucune envie de poursuivre ce dialogue de sourds!
Oui il y a dialogue de sourds Myrco ! Ce qui me navre beaucoup crois-moi...oh non je ne détiens pas la Vérité universelle, mais qu'on en soit à discuter sur un tel individu aussi méprisable pour savoir si la valeur de certains de ses écrits mérite d'être reconnue malgré d'autres porteurs de crimilalité me dépasse ! Oui je ne comprends et ce pas une supériorité de jugement !
Mais restons en là !
Mais restons en là !
Comme toi (je suppose) je déplore que dans notre société actuelle en France me semble-t-il particulièrement il ne soit plus possible d'exprimer un avis divergent sans s'attirer sans s'attirer les foudres de ceux qui pensent autrement et c'est encore plus vrai si ces derniers défendent le courant dominant. Une société qui ignore de plus en plus le compromis est bien mal partie et c'est pourquoi j'ai bien envie de te laisser le mot de la fin ;-)
ça s'appelle le politiquement correct. Les français en sont passés maîtres...
Des tonnes de sujets ne peuvent plus être abordés sous peine d'être qualifié de raciste, homophobe, harceleur, macho et j'en passe. Tout cela amplifié et déformé par les réseaux sociaux.
Tout ça profite aux manipulateurs qui exploitent le nombre croissant d'incultes.
A bon entendeur...
Bonne année 2020 !
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Désolée Piero mais je crois que tu as atteint certaines limites et dans la surdité et dans l'accusation aveugle et trop sûre d'elle-même. Un peu d'humilité que diable! Pas plus que chacun d'entre nous tu ne détiens la vérité universelle qui te permettrait de jeter ainsi l'anathème! Je ne suis pas défendable parce que je refuse de rejeter en bloc l'œuvre d'un bonhomme dont les orientations sexuelles et l'apologie qu'il peut en faire ne m'inspirent par ailleurs que du dégôut ?Soit... mais je ne souhaite à personne de passer demain devant ton tribunal. Serions nous en vue de passer sous la tyrannie de nouveaux ayatollahs de la pensée ? Ce n'est pas moi qui me cache derrière la doxa actuelle, bien au contraire, mais là je crois que tu n'a pas tout compris.
Par ailleurs, ce n'est hélas pas la première fois que tu te permets de mettre en doute mon humanité mais rassure-toi elle vaut bien la tienne.
Sur ce, je n'ai aucune envie de poursuivre ce dialogue de sourds!
Ne perds pas ton temps avec le clone de Martinez-Mélenchon.... elle est insupportable , voire risible !
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