Le 2 janvier 2020, sortira en librairie l’ouvrage de Vanessa Springora, Le consentement. Cet ouvrage parlera essentiellement des relations qu’a eues l’autrice et Gabriel Matzneff. Elle avait à peine plus de 13 ans et Matzneff 49 ans… On était au milieu des années quatre-vingt et cette relation portait déjà le nom de pédophilie…
On parle d’affaire et le monde médiatique semble découvrir d’un seul coup la nature des faits – répétitifs car Gabriel Matzneff a toujours revendiqué d’avoir ainsi eu de nombreuses relations sexuelles avec des enfants garçons et filles de moins de seize ans – et veut faire de cette affaire un exemple…
Seulement, voilà, les choses sont probablement beaucoup plus compliquées que cela et je n’apprécie que très moyennement le fait de vouloir s’acheter une bonne conscience après coup… Oui, après coup, car tout cela était bien connu depuis longtemps !
Certes, je n’ai pas la notoriété d’un très grand journaliste et je n’ai été publié et diffusé que sur des médias secondaires et régionaux, mais je tiens quand même à dire que cela fait près de trente ans que j’ai publié ma première chronique sur la pédophilie de Gabriel Matzneff, que je me suis abstenu de parler de ses romans, que je considère que cet homme n’est pas fréquentable… Et si je le savais, d’autres le savaient parfaitement aussi !
Alors, aujourd’hui, parce qu’une femme a le courage, l’opportunité et le talent de dénoncer cela, tout le monde reprend l’accusation… Mais cela fait longtemps que l’on aurait dû le faire ! Combien de victimes auraient-elles pu être évitées ? Cinq, dix, vingt… Le scandale est là aussi ! Certes, je comprends l’émoi de ceux qui ne savaient pas dans le grand public, soit, pas celui des acteurs du monde littéraire qui savaient tous !
Le courage a manqué et le scandale d’aujourd’hui ne peut pas tout effacer ! En attendant, je lirai avec attention, l’attention que l’on doit porter aux victimes, Le consentement de Vanessa Springora…
Nota Bene : à ceux qui se poseraient la question, oui, j’ai rencontré une fois Gabriel Matzneff pour une interview radio, oui j’ai lu ses premiers ouvrages, oui j’ai été séduit par la qualité de son écriture… mais tout cela n’est rien devant le mal qu’il a pu faire à ces enfants…
On parle d’affaire et le monde médiatique semble découvrir d’un seul coup la nature des faits – répétitifs car Gabriel Matzneff a toujours revendiqué d’avoir ainsi eu de nombreuses relations sexuelles avec des enfants garçons et filles de moins de seize ans – et veut faire de cette affaire un exemple…
Seulement, voilà, les choses sont probablement beaucoup plus compliquées que cela et je n’apprécie que très moyennement le fait de vouloir s’acheter une bonne conscience après coup… Oui, après coup, car tout cela était bien connu depuis longtemps !
Certes, je n’ai pas la notoriété d’un très grand journaliste et je n’ai été publié et diffusé que sur des médias secondaires et régionaux, mais je tiens quand même à dire que cela fait près de trente ans que j’ai publié ma première chronique sur la pédophilie de Gabriel Matzneff, que je me suis abstenu de parler de ses romans, que je considère que cet homme n’est pas fréquentable… Et si je le savais, d’autres le savaient parfaitement aussi !
Alors, aujourd’hui, parce qu’une femme a le courage, l’opportunité et le talent de dénoncer cela, tout le monde reprend l’accusation… Mais cela fait longtemps que l’on aurait dû le faire ! Combien de victimes auraient-elles pu être évitées ? Cinq, dix, vingt… Le scandale est là aussi ! Certes, je comprends l’émoi de ceux qui ne savaient pas dans le grand public, soit, pas celui des acteurs du monde littéraire qui savaient tous !
Le courage a manqué et le scandale d’aujourd’hui ne peut pas tout effacer ! En attendant, je lirai avec attention, l’attention que l’on doit porter aux victimes, Le consentement de Vanessa Springora…
Nota Bene : à ceux qui se poseraient la question, oui, j’ai rencontré une fois Gabriel Matzneff pour une interview radio, oui j’ai lu ses premiers ouvrages, oui j’ai été séduit par la qualité de son écriture… mais tout cela n’est rien devant le mal qu’il a pu faire à ces enfants…
Complètement d'accord avec tout ce qui est écrit ici...
Cette complaisance d'un milieu soi-disant intellectuel vis-à-vis de GM durant toutes ces années est proprement scandaleux...
Et la pratique continue d'avoir cours: Polanski, F.Miterrand, Cohn-Bendit. Je ne comprends pas qu'on donne encore la parole à ces personnes...
Cette complaisance d'un milieu soi-disant intellectuel vis-à-vis de GM durant toutes ces années est proprement scandaleux...
Et la pratique continue d'avoir cours: Polanski, F.Miterrand, Cohn-Bendit. Je ne comprends pas qu'on donne encore la parole à ces personnes...
Eh bien moi je ne lirai pas le bouquin de cette Madame Springora, non que j'ai quelque sympathie ou complaisance pour l'homme Matzneff ou le milieu qui l'a encensé à l'époque mais tout simplement parce qu'il me paraît pour le moins suspect et mal venu de se vêtir des atours de la morale quand on est trop heureuse de saisir plus de trente ans après l'opportunité de la vague ambiante pour s'attirer notoriété et quelque argent car nul doute qu'elle aura des lecteurs! Sans doute cette femme directrice d'édition souffrait-elle de rester dans l'ombre de ceux qui publient; la voilà maintenant dans la lumière des médias. Belle revanche...même si éphémère!
Et qu'on ne me fasse pas le mauvais procès de défense de la pédophilie mais il y a des choses qui me répugnent presque autant!
Et qu'on ne me fasse pas le mauvais procès de défense de la pédophilie mais il y a des choses qui me répugnent presque autant!
Peut-être Myrco faut-il quand même intégrer que cette écriture est aussi arrivée au moment où elle pouvait arriver, je ne parle pas d'opportunité éditoriale mais bien de la capacité à dire ce que l'on a vécu...
@Myrco : Dire que Vanessa Spingora a écrit ce livre "pour s'attirer notoriété et quelque argent" relève du procès d'intention. L'auteure dit qu'elle a traîne durant toute sa vie une souffrance, une sensation de salissure, à cause de cet individu me semble plausible, et je la crois.
L'indignation de Madame Denise Bombardier sur le plateau de Pivot était celle d'une juste, et ça lui a fermé beaucoup de portes, les milieux littéraires ne lui ayant jamais pardonné. On pourrait d'ailleurs faire un parallèle avec Emile Zola,à qui le famaux "J'accuse" a coûté une place à l'Académie française. Mais quand on a une conscience, parfois la question ne se pose pas.
Je ne comprends toujours pas comment on glorifie le talent littéraire de Matzneff, alors que ses livres ne sont, du moins en grande partie, qu'un étalage nauséabond de ses turpitudes sexuelles malsaines. Ceux qui disent, pour Céline et Matzneff, qu'il faut séparer l'homme de son oeuvre, ont souvent condamné Sartre, Aragon et Eluard pour leurs sympathies avec le communisme. Un poids et deux mesures, donc.
L'indignation de Madame Denise Bombardier sur le plateau de Pivot était celle d'une juste, et ça lui a fermé beaucoup de portes, les milieux littéraires ne lui ayant jamais pardonné. On pourrait d'ailleurs faire un parallèle avec Emile Zola,à qui le famaux "J'accuse" a coûté une place à l'Académie française. Mais quand on a une conscience, parfois la question ne se pose pas.
Je ne comprends toujours pas comment on glorifie le talent littéraire de Matzneff, alors que ses livres ne sont, du moins en grande partie, qu'un étalage nauséabond de ses turpitudes sexuelles malsaines. Ceux qui disent, pour Céline et Matzneff, qu'il faut séparer l'homme de son oeuvre, ont souvent condamné Sartre, Aragon et Eluard pour leurs sympathies avec le communisme. Un poids et deux mesures, donc.
Pardon, quelques mots sont restés dans mon clavier. Pour la deuxième phrase, lire plutôt : " L'auteure, qui dit qu'elle a traîne durant toute sa vie une souffrance, une sensation de salissure, à cause de cet individu me semble crédible, et je lui fais confiance".
Vraiment Myrco tu es surprenante ! Et même si cette dame voulait une certaine notoriété (ce que je ne crois pas personnellement) qu'est-ce donc face à ce sinistre individu et sa cour d'intellectuels ! Qu'enfin cette dénonciation se fasse au grand jour et, comme le souligne Shelton, il a sans doute fallu de longs moments de doutes pour parvenir à dire ou écrire...
A l'heure où l'Eglise a enfin le courage de faire, un peu, le ménage sur cette perversion ! Car il y a crime lorsqu'on se sert de couvertures comme la religion et la littérature pour couvrir de tels abus !
J'espère que le monde littéraire ne va pas s'enferrer dans un combat élitiste pour défendre ce genre de personnage !
A l'heure où l'Eglise a enfin le courage de faire, un peu, le ménage sur cette perversion ! Car il y a crime lorsqu'on se sert de couvertures comme la religion et la littérature pour couvrir de tels abus !
J'espère que le monde littéraire ne va pas s'enferrer dans un combat élitiste pour défendre ce genre de personnage !
Complètement d'accord avec tout ce qui est écrit ici...
Cette complaisance d'un milieu soi-disant intellectuel vis-à-vis de GM durant toutes ces années est proprement scandaleux...
Et la pratique continue d'avoir cours: Polanski, F.Miterrand, Cohn-Bendit. Je ne comprends pas qu'on donne encore la parole à ces personnes...
Tout cela s'arrange à coup de "fric" et/ou "notoriété".
La vraie question est de savoir POURQUOI ces personnes ne sont pas inquiétées ?
J'ai un début de réponse mais elle n'est pas "politiquement correcte"....
Eh bien moi je ne lirai pas le bouquin de cette Madame Springora, non que j'ai quelque sympathie ou complaisance pour l'homme Matzneff ou le milieu qui l'a encensé à l'époque mais tout simplement parce qu'il me paraît pour le moins suspect et mal venu de se vêtir des atours de la morale quand on est trop heureuse de saisir plus de trente ans après l'opportunité de la vague ambiante pour s'attirer notoriété et quelque argent car nul doute qu'elle aura des lecteurs! Sans doute cette femme directrice d'édition souffrait-elle de rester dans l'ombre de ceux qui publient; la voilà maintenant dans la lumière des médias. Belle revanche...même si éphémère!
Et qu'on ne me fasse pas le mauvais procès de défense de la pédophilie mais il y a des choses qui me répugnent presque autant!
200% d'accord avec toi Myrco !
Faire du fric 30 ans près- même si les faits sont abjectes- est pour le moins bizarre !
Peut-être Myrco faut-il quand même intégrer que cette écriture est aussi arrivée au moment où elle pouvait arriver, je ne parle pas d'opportunité éditoriale mais bien de la capacité à dire ce que l'on a vécu...
Pas d'accord Shelton....
Le sujet est polémique mais j'ai la faiblesse de penser que l'être humain est cupide.
@Myrco : Dire que Vanessa Spingora a écrit ce livre "pour s'attirer notoriété et quelque argent" relève du procès d'intention. L'auteure dit qu'elle a traîne durant toute sa vie une souffrance, une sensation de salissure, à cause de cet individu me semble plausible, et je la crois.
Il n'est pas question de ne pas la croire mais il est légitime de s'interroger sur le pourquoi elle sort ce bouquin MAINTENANT ?
Vraiment Myrco tu es surprenante ! Et même si cette dame voulait une certaine notoriété (ce que je ne crois pas personnellement) qu'est-ce donc face à ce sinistre individu et sa cour d'intellectuels ! Qu'enfin cette dénonciation se fasse au grand jour et, comme le souligne Shelton, il a sans doute fallu de longs moments de doutes pour parvenir à dire ou écrire...
Voyons... ne soyons pas naïfs !
Une grande maison d'édition qui publie ce livre sait pertinemment que le climat ambiant est propice au succès attendu.
Cela n'occulte en rien les souffrances de l'auteur mais nous sommes en droit de s'interroger sur le "Pourquoi maintenant " ?
Je ne lirai certainement pas ce livre, j’ai horreur de ces déballages publics.
Mais il ne faut pas faire de procès d’intention. C’est de la médisance, pour ne pas dire de la calomnie, que d’affirmer que Vanessa Spingora vise la notoriété ou l’argent. Parce qu’on n'en sait rien.
On ne sait pas ce qui peut se passer dans la tête des personnes qui ont subi de tels outrages et je crois que le temps n’arrange jamais les choses.
On dirait que certaines victimes doivent faire l’effort de parler pour se libérer, comme si le fait de garder secret ce qui s’est passé, serait une acceptation ou même une complicité.
Je pense que ça doit être très pénible pour les victimes de s’exposer de cette façon mais ça répond à un besoin. Et si elles en retirent quelque compensation pécuniaire, tant mieux pour elles !
Le moment est certainement bien choisi parce qu’aujourd’hui on accepte de tels déballages, et même, on les encourage ; alors qu’il y a quelques années, le scandale se serait retourné contre la victime. Le passage chez Pivot de Gabriel Matzneff en est la preuve. Je me souviens très bien de cette émission ; Denise Bombardier avait osé remettre Gabriel Marzneff à sa place – et de maîtresse façon – sous le regard ahuri de Bernard Pivot qui prenait son air de chien battu. La courageuse écrivaine en avait été pour ses frais. Elle avait été mise au ban des écrivains à la mode du "tout-Paris". Alors que Matzneff a pu continuer ses infamies en toute impunité…
Mais il ne faut pas faire de procès d’intention. C’est de la médisance, pour ne pas dire de la calomnie, que d’affirmer que Vanessa Spingora vise la notoriété ou l’argent. Parce qu’on n'en sait rien.
On ne sait pas ce qui peut se passer dans la tête des personnes qui ont subi de tels outrages et je crois que le temps n’arrange jamais les choses.
On dirait que certaines victimes doivent faire l’effort de parler pour se libérer, comme si le fait de garder secret ce qui s’est passé, serait une acceptation ou même une complicité.
Je pense que ça doit être très pénible pour les victimes de s’exposer de cette façon mais ça répond à un besoin. Et si elles en retirent quelque compensation pécuniaire, tant mieux pour elles !
Le moment est certainement bien choisi parce qu’aujourd’hui on accepte de tels déballages, et même, on les encourage ; alors qu’il y a quelques années, le scandale se serait retourné contre la victime. Le passage chez Pivot de Gabriel Matzneff en est la preuve. Je me souviens très bien de cette émission ; Denise Bombardier avait osé remettre Gabriel Marzneff à sa place – et de maîtresse façon – sous le regard ahuri de Bernard Pivot qui prenait son air de chien battu. La courageuse écrivaine en avait été pour ses frais. Elle avait été mise au ban des écrivains à la mode du "tout-Paris". Alors que Matzneff a pu continuer ses infamies en toute impunité…
Vraiment Myrco tu es surprenante ! Et même si cette dame voulait une certaine notoriété (ce que je ne crois pas personnellement) qu'est-ce donc face à ce sinistre individu et sa cour d'intellectuels ! Qu'enfin cette dénonciation se fasse au grand jour et, comme le souligne Shelton, il a sans doute fallu de longs moments de doutes pour parvenir à dire ou écrire...
Voyons... ne soyons pas naïfs !
Une grande maison d'édition qui publie ce livre sait pertinemment que le climat ambiant est propice au succès attendu.
Cela n'occulte en rien les souffrances de l'auteur mais nous sommes en droit de s'interroger sur le "Pourquoi maintenant " ?
Ben tu peux t'interroger sur le pourquoi et le comment on s'en moque en fait royalement car...la seule difference c'est que toutes ces conjonctures n'ont aucun intérêt face à quelqu'un qui a vecu ces faits ! Tu devrais lire Boris Cyrulnik ça te ferait le plus grand bien pour comprendre combien de temps peut durer un traumatisme et à quel moment, mysterieux, il a décidé de sortir de sa cage...
Et ton " politiquement correct " que tu sors à toutes les sauces , franchement !
Enfin !
Je n'ai jamais lu cet auteur, il me semble avoir vu cette émission mais c'était il y a si longtemps ..., ce dont je me souviens c'est que je n'avais pas du tout envie de lire ce que ce gars pouvait écrire et aujourd'hui je n'ai pas envie de lire ce que peut écrire l'une des victimes, cette affaire appartient à la justice, il serait dommage qu'elle soit récupérée par les médias pour en faire un grand déballage public nuisible surtout aux victimes.
La littérature, comme tous les arts, ne peut en rien justifier des comportements illégaux, la loi est au-dessus de tout et la même pour tous, un violeur reste un violeur qui qu'il soit et d'où qu'il vienne.
La littérature, comme tous les arts, ne peut en rien justifier des comportements illégaux, la loi est au-dessus de tout et la même pour tous, un violeur reste un violeur qui qu'il soit et d'où qu'il vienne.
Même si je condamne sans réserve les actes évoqués, je ne m'érigerai pas en juge, il y a des tribunaux pour ça et j'espère que les victimes ne sortiront pas cette affaire avec de nouvelle salissures.
Même si je condamne sans réserve les actes évoqués, je ne m'érigerai pas en juge, il y a des tribunaux pour ça et j'espère que les victimes ne sortiront pas cette affaire avec de nouvelle salissures.
Je t'approuve. Néanmoins, la plupart des faits qui sont reprochés à cet individu sont prescrits et la justice est impuissante. Contrairement à Polanski qui a été condamné par la justice, à une peine dérisoire, il est vrai, et qui l'a purgée, non seulement ce type n'a jamais été poursuivi, mais toute son oeuvre glauque n'est qu'un étalage malsain de ses turpitudes criminelles entrecoupées d'autojustifications.
Les gens ne peuvent pas se substituer à la justice, c'est sur. Et à l'inverse méfions nous des populistes que jettent la défiance vis à vis de la justice. Les instincts d'une foule sont effrayants, voir un exemple récent en Belgique ou via des réseaux sociaux des gens se réunissent pour tabasser Lelièvre (un complice du tristement célèbre Dutroux, qui vient d'être libéré). Je ne souhaite pas la même chose pour Maznef. Par contre on peut en effet faire le procès d'une époque ou on acceptait ce genre de relations, heureusement les mentalités ont évoluées et si ce livre peut participer à l'évolution des mentalités tant mieux.
Donc, dénoncer un crime subi par le passé, par le biais d'un livre que nul n'est obligé d'acheter, serait :
- du vulgaire populisme
- de la cupidité
- de l'opportunisme pour ramasser quelques miettes de gloire éphémère
- exciter une foule en délire, toute prête au lynchage
- se substituer à la justice
Et bien, avec ça, Messieurs les pédophiles ont de beaux jours devant eux.
Mr Matzneff se porte fort bien, ce qui n'est probablement pas le cas de ses nombreuses victimes. Pensées amicales, d'ailleurs, à la courageuse Denise Bombardier qui l'avait affronté, bien seule, chez Pivot, sous le regard condescendant de l'assemblée de 'gens de lettres', pour qui le mot 'morale' est un gros mot très vulgaire, réservé aux 'gens d'en bas'.
A l'heure de MeToo, où la parole se libère ENFIN, je suis plus que lassée d'entendre des voix s'élever contre la dénonciation du crime ou du délit, et non contre le crime ou le délit lui-même. On trouvera même quelques féministes décérébrées pour trouver que : 'Quand même, ça va trop loin ces dénonciations'. Ou encore : 'Une main au fesse dans le métro, c'est pas la mort'.
Le bon vieux retournement de la culpabilité, bien français pour le coup. Nettement moins anglo-saxon.
La 'morale' qui empêche de violer un enfant, de tripoter une femme dans un transport en commun, de harceler au travail ou dans la rue, de pratiquer le droit de cuissage pour un producteur, est bien la seule barrière qui sépare la barbarie de la civilisation. Je préfère la civilisation et le respect, et il n'y a pas de 'oui, mais...'. Aucun 'oui, mais...' .
- du vulgaire populisme
- de la cupidité
- de l'opportunisme pour ramasser quelques miettes de gloire éphémère
- exciter une foule en délire, toute prête au lynchage
- se substituer à la justice
Et bien, avec ça, Messieurs les pédophiles ont de beaux jours devant eux.
Mr Matzneff se porte fort bien, ce qui n'est probablement pas le cas de ses nombreuses victimes. Pensées amicales, d'ailleurs, à la courageuse Denise Bombardier qui l'avait affronté, bien seule, chez Pivot, sous le regard condescendant de l'assemblée de 'gens de lettres', pour qui le mot 'morale' est un gros mot très vulgaire, réservé aux 'gens d'en bas'.
A l'heure de MeToo, où la parole se libère ENFIN, je suis plus que lassée d'entendre des voix s'élever contre la dénonciation du crime ou du délit, et non contre le crime ou le délit lui-même. On trouvera même quelques féministes décérébrées pour trouver que : 'Quand même, ça va trop loin ces dénonciations'. Ou encore : 'Une main au fesse dans le métro, c'est pas la mort'.
Le bon vieux retournement de la culpabilité, bien français pour le coup. Nettement moins anglo-saxon.
La 'morale' qui empêche de violer un enfant, de tripoter une femme dans un transport en commun, de harceler au travail ou dans la rue, de pratiquer le droit de cuissage pour un producteur, est bien la seule barrière qui sépare la barbarie de la civilisation. Je préfère la civilisation et le respect, et il n'y a pas de 'oui, mais...'. Aucun 'oui, mais...' .
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