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A Ludmilla :
Pourquoi passer par un simulacre de SF demandes-tu ?
Je pense que c'est pour apporter la "Force de la preuve".
Quand un état (le japon et son allié US) ne veut pas reconnaître les faits ignobles perpétrés par cette Unité 731, il ne reste que le témoignage.
Unique solution de l'auteur : le voyage dans le temps pour que les faits soient incontestables.
Non ?
Pourquoi passer par un simulacre de SF demandes-tu ?
Je pense que c'est pour apporter la "Force de la preuve".
Quand un état (le japon et son allié US) ne veut pas reconnaître les faits ignobles perpétrés par cette Unité 731, il ne reste que le témoignage.
Unique solution de l'auteur : le voyage dans le temps pour que les faits soient incontestables.
Non ?
Dans un même ordre d'idée, cela me fait souvenir que Hiromu Arakawa dans son manga "FullMetal Alchemist" (http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/48310) évoque, sans la nommer, l'unité 731 (appelé "le cinquième laboratoire" dans la série).
A Ludmilla :En restant dans le contexte du livre, les témoignages ne sont pas incontestables (témoignages de membres de la famille et non d'historiens).
Pourquoi passer par un simulacre de SF demandes-tu ?
Je pense que c'est pour apporter la "Force de la preuve".
Quand un état (le japon et son allié US) ne veut pas reconnaître les faits ignobles perpétrés par cette Unité 731, il ne reste que le témoignage.
Unique solution de l'auteur : le voyage dans le temps pour que les faits soient incontestables.
Non ?
Passer par un roman (de SF ou non), c'est par contre effectivement un moyen de diffuser plus largement l'information sur l'unité 731 - dont je n'avais jamais entendu parler auparavant. Et Ken Liu, dont c'est le premier livre que je lis, est un auteur de SF (merci Wikipedia) donc...
Pourquoi passer par un simulacre de SF demandes-tu ?
Après avoir lu le livre je me pose aussi la question. Pourquoi cette possibilité du voyage dans le temps ? Peut-être pour appuyer sur le fait de la fragilité des preuves, puisque même dans ce cadre là ce qui est vu via la machine est discuté par ses détracteurs, le professeur Kirino ayant en plus eu la maladresse de qualifier ces visions "d'illusions".
De plus ce procédé science-fictionnelle introduit d'autres questions qui sont d'actualité: à qui appartient le passé ? (pensez par exemple au débat sur la Frise du Parthénon hébergé au Royaume-Uni mais réclamé par la Grèce).
En tout cas c'est un court roman certes mais très riche de questionnement.
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