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J'ai lu la Libération Animale il y a quelques années maintenant (j'ai d'ailleurs prévu de la relire un jour c'est sûr !), et j'avais été fortement impressionné, à l'époque en tout cas, par la rigueur du propos de Peter Singer. J'y avais découvert notamment son raisonnement concernant une différence entre l'être humain et les animaux: les êtres humains sont censés être capable de distinguer le bien du mal, ce qui appelle en eux un devoir moral, alors que les animaux, qu'on croit cruels, sont en fait "indifférents", n'ayant pas connaissance du bien et du mal.
J'ai repensé à ce raisonnement il y a quelques semaine en retombant par hasard sur un extrait de la Genèse, qui je trouve fait un écho religieux à ce raisonnement. C'est en effet en mangeant le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal que Adam et Eve connaissent le bien et le mal, ce qui signifie pour moi a contrario que les animaux n'ont pas ce privilège (si l'on peut dire). Cela rejoint vraiment me semble-t-il, de façon assez étonnante le propos de Singer: cela n'a pas de sens d'invoquer une prétendue "cruauté" de la Nature, puisque celle-ci ne connaît ni le bien ni le mal, elle est "indifférente" de ce point de vue là.
J'ai repensé à ce raisonnement il y a quelques semaine en retombant par hasard sur un extrait de la Genèse, qui je trouve fait un écho religieux à ce raisonnement. C'est en effet en mangeant le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal que Adam et Eve connaissent le bien et le mal, ce qui signifie pour moi a contrario que les animaux n'ont pas ce privilège (si l'on peut dire). Cela rejoint vraiment me semble-t-il, de façon assez étonnante le propos de Singer: cela n'a pas de sens d'invoquer une prétendue "cruauté" de la Nature, puisque celle-ci ne connaît ni le bien ni le mal, elle est "indifférente" de ce point de vue là.
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