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Avez-vous lu "Crépuscule" de Juan Branco et si c'est le cas pensez-vous comme lui que le cycle économique (qui chapeaute le la vie politique) actuel vit ses derniers instants ?
Aquoi va-t-on assister, Branco ne le dit pas. Cycle Kondratiev ? keynesianisme de 1929 (New Deal) à 1979 (Thatcher/Reagan) et hayekisme de 1979 à 2029 (krach pire que celui des subprimes) ?
Aquoi va-t-on assister, Branco ne le dit pas. Cycle Kondratiev ? keynesianisme de 1929 (New Deal) à 1979 (Thatcher/Reagan) et hayekisme de 1979 à 2029 (krach pire que celui des subprimes) ?
Georges Ugueux prévoit une crise apocalyptique pour 2020, pire que 2008 ! A cause de la dette des états.
http://finance.blog.lemonde.fr/2018/08/…
Je pense qu'on peut prédire un crash par contre personne ne sait quand, en attendant les bourses crèvent les sommets et personne ne veut rater la hausse tant que ça dure.
http://finance.blog.lemonde.fr/2018/08/…
Je pense qu'on peut prédire un crash par contre personne ne sait quand, en attendant les bourses crèvent les sommets et personne ne veut rater la hausse tant que ça dure.
François Lenglet nous annonce quant à lui la fin de la mondialisation (http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/44597)
Le titre est sans doute l'arbre qui cache la forêt. Je viens d'acheter ce bouquin et son propos est avant tout de démonter un mécanisme socio-politique qui a porté au pouvoir (presque absolu) un type chargé d'affermir et prolonger l'emprise d'une caste. On songe à Bourdieu, tant haï des "élites" toutes nuances confondues.
Qui dit et fait quoi, avec qui, par quels moyens, depuis quand ?
Cette archéologie du passé proche montre de quoi est faite la trame dirigeante de la bourgeoisie aujourd'hui. La fabrique du pouvoir est décortiquée, depuis le berceau en quelque sorte, jusqu'aux cabinets ministériels, aux hauts fonctionnaires, et au "Chef des Armées" lui-même (lequel n'a jamais porté une paire de rangers ou un fusil, entendu claquer des balles au-dessus de sa tête, bavé sous 30 kg de barda, etc. etc.).
C'est une toile d'araignée, dont le centre n'est pas le point le plus important : ce n'est qu'un leurre destiné à aveugler le bon peuple ; si on élimine le centre, la toile aura tôt fait de reconstituer l'architecture du tout, tant elle a étendu ses racines au plus intime des organes de la société française.
Il serait bien présomptueux de vouloir définir avec précision et la nature et l'échéance d'une fin quelle qu'elle soit. Ce peut être une sorte de "flop" mou à la manière d'un changement de ministère sous la IVe République, ou au contraire une explosion violente du type Commune de Paris, où police et armée rétabliront "l'ordre" aux prix de quelques milliers de morts...toujours les mêmes. A moins qu'un Erdogan français installe un nouveau césarisme de façade...
IL ne faut pas s'attendre à ce qu'un pourrissement politique qui étendrait toujours plus les pouvoirs de l'Argent se résolve par des tractations ou négociations (sinon entre gens eux-mêmes compromis allant des syndicats aux partis divers et avariés) : la bourgeoisie ne lâche jamais son pouvoir de gaieté de coeur, avec le sourire.
Qui dit et fait quoi, avec qui, par quels moyens, depuis quand ?
Cette archéologie du passé proche montre de quoi est faite la trame dirigeante de la bourgeoisie aujourd'hui. La fabrique du pouvoir est décortiquée, depuis le berceau en quelque sorte, jusqu'aux cabinets ministériels, aux hauts fonctionnaires, et au "Chef des Armées" lui-même (lequel n'a jamais porté une paire de rangers ou un fusil, entendu claquer des balles au-dessus de sa tête, bavé sous 30 kg de barda, etc. etc.).
C'est une toile d'araignée, dont le centre n'est pas le point le plus important : ce n'est qu'un leurre destiné à aveugler le bon peuple ; si on élimine le centre, la toile aura tôt fait de reconstituer l'architecture du tout, tant elle a étendu ses racines au plus intime des organes de la société française.
Il serait bien présomptueux de vouloir définir avec précision et la nature et l'échéance d'une fin quelle qu'elle soit. Ce peut être une sorte de "flop" mou à la manière d'un changement de ministère sous la IVe République, ou au contraire une explosion violente du type Commune de Paris, où police et armée rétabliront "l'ordre" aux prix de quelques milliers de morts...toujours les mêmes. A moins qu'un Erdogan français installe un nouveau césarisme de façade...
IL ne faut pas s'attendre à ce qu'un pourrissement politique qui étendrait toujours plus les pouvoirs de l'Argent se résolve par des tractations ou négociations (sinon entre gens eux-mêmes compromis allant des syndicats aux partis divers et avariés) : la bourgeoisie ne lâche jamais son pouvoir de gaieté de coeur, avec le sourire.
Je viens de le lire aussi en version édition librairie. Il met bien à jour l"édification du mythe Macron, l'homme qui s'est fait tout seul... Mais un livre que la presse a quasiment totalement ignoré (pour ne pas perdre les pubs qui la font vivre, c'est très bien expliqué dans le bouquin) va-t-il modifié quoique ce soit ? J'en doute fort.
En tout cas, c'est costaud !
En tout cas, c'est costaud !
J'espère que tout ce qui se passe actuellement autour de l'affaire Griveaux va ramener à de plus justes proportions le prestige dont Juan Branco semblait jouir sur le site alors que ses livres ne dévoilent et n'expliquent pas grand chose : ce sont juste des pamphlets, non dénués d'un certain souffle voire d'un certain talent, mais totalement biaisés par l'engagement militant.
Mais le plus inquiétant pour moi (et révélateur aussi de la confusion actuelle), c'est que des personnes averties et expérimentées (y compris sur CL, vus les commentaires parfois dithyrambiques) aient pu donner autant de crédit à un quasi-gamin qui, au fond, n'a quasiment rien fait à part militer bruyamment et jouer à fond le jeu de la société du spectacle. En fait, à son propos, je serais juste curieux de savoir s'il s'agit d'un engagement sincère au service d'idées ou s'il s'agit de l'histoire d'une vengeance personnelle contre la bourgeoisie dont il est issu...
Mais le plus inquiétant pour moi (et révélateur aussi de la confusion actuelle), c'est que des personnes averties et expérimentées (y compris sur CL, vus les commentaires parfois dithyrambiques) aient pu donner autant de crédit à un quasi-gamin qui, au fond, n'a quasiment rien fait à part militer bruyamment et jouer à fond le jeu de la société du spectacle. En fait, à son propos, je serais juste curieux de savoir s'il s'agit d'un engagement sincère au service d'idées ou s'il s'agit de l'histoire d'une vengeance personnelle contre la bourgeoisie dont il est issu...
Eric , honnêtement je ne comprends pas bien ton propos. Pourquoi Juan Branco, ce gamin comme tu dis, n'aurait pas le droit et la compétence d'écrire un essai sur le sujet, et surtout parce qu'il serait militant ?! En quoi le militantisme quii fait partie de l'action (alors que certains analystes ne restent que dans la pensée...) serait un obstacle ? Tu ne sembles pas l'apprécier, c'est ton droit, mais tes reproches ne portent pas sur ses idées mais uniquement sur le fait qu'il seraient apprécié par des lecteurs...
Es-tu certain que toi aussi, dans ta dernière phrase, tu n'entres pas dans cette politique spectacle que tu sembles dénoncer ? Et ce n'est pas parce qu'il est issu de la bourgeoisie qu'il n'aurait pas le droit de la critiquer et même la combattre !
Je suis vraiment très surprise par ton message que,personnellement, je trouve qu'il ne te ressemble pas : -(
Et ce n'est pas pour le défendre (ce qui serait un autre sujet) mais pour l'absence d'objectivité (selon moi bien sûr) de ton propos...
Ça m'attriste...
Es-tu certain que toi aussi, dans ta dernière phrase, tu n'entres pas dans cette politique spectacle que tu sembles dénoncer ? Et ce n'est pas parce qu'il est issu de la bourgeoisie qu'il n'aurait pas le droit de la critiquer et même la combattre !
Je suis vraiment très surprise par ton message que,personnellement, je trouve qu'il ne te ressemble pas : -(
Et ce n'est pas pour le défendre (ce qui serait un autre sujet) mais pour l'absence d'objectivité (selon moi bien sûr) de ton propos...
Ça m'attriste...
@Pieronnelle : je n'ai absolument rien contre le fait que Juan Branco exprime ses idées et mène un combat militant. Il en a parfaitement le droit, comme n'importe qui d'autre d'ailleurs ! Et je ne suis pas sectaire : je viens de terminer et de présenter sur le site une lecture de Raoul Vaneigem ("pour l'abolition de la société marchande pour une société vivante"), dont le ton est très militant et dont je ne partage pas les idées radicalement anticapitalistes, mais qui ne me posent aucun problème. Dans le cas de Juan Branco, j'avoue que j'ai du mal à supporter la manière dont lui (mais d'autres aussi) se met médiatiquement en scène d'une façon où, pour le coup, il n'y a pas l'ombre d'une idée (et je ne cherche pas à défendre Griveaux, qui ne m'intéresse pas...).
Merci pour cette mise au point ...manifestement tu ne l'aime pas : -)
Cela dit , et au vu des critiques sur CL , que je viens de lire, il me semble qu'affirmer " qu'il n'y a pas l'ombre d'une idée" chezJuan Branco , est pour le moins un peu aberrant surtout conernant un avocat qui sait de quoi il parle..
Ce qui est par contre assez unanime c'est l'opinion sur son style d'écriture qui apparemment rebute même les convaincus : -) mais les iidées sont bien là qu'on aime ou pas....
Moi je ne l'ai pas lu ni vraiment suivi alors je n'ai aucun parti-pris, même si la critique de Blue Boy sur Divergeance m'a plutôt convaincue... : -)
Ce qui est par contre assez unanime c'est l'opinion sur son style d'écriture qui apparemment rebute même les convaincus : -) mais les iidées sont bien là qu'on aime ou pas....
Moi je ne l'ai pas lu ni vraiment suivi alors je n'ai aucun parti-pris, même si la critique de Blue Boy sur Divergeance m'a plutôt convaincue... : -)
Juan Branco est un personnage complexe et ambigu ... Il passe son temps à cracher sur un système dont il est lui-même issu (école alsacienne, Sciences-Po, et j'en passe...) et semble prêt à tout pour faire parler de lui. A seulement 30 ans il a été tour à tour Villepiniste, Vert, France Insoumise et maintenant Anar (?) sans étiquette ... on peut légitimement se poser des questions quant au bonhomme...
Juan Branco est un personnage complexe et ambigu ... Il passe son temps à cracher sur un système dont il est lui-même issu (école alsacienne, Sciences-Po, et j'en passe...) et semble prêt à tout pour faire parler de lui. A seulement 30 ans il a été tour à tour Villepiniste, Vert, France Insoumise et maintenant Anar (?) sans étiquette ... on peut légitimement se poser des questions quant au bonhomme...
N'est-ce pas le reflet de notre époque : où se positionner en politique ? Et se poser "des questions quant au bonhomme" joue-t-il sur ses idées ? Et maintenant s'il est "sans étiquette" n'est-ce pas suite à ses experiences ratées dans ses voyages dans les partis , et donc une sage décision... Ce qui, soit dit en passant , semble concerner de plus en plus un grand nombre de personnes...
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