J'ai lu six chapitres, j'aime bien, le récit est émouvant et prenant. J'aime bien sa façon de raconter la mine et cette région du Nord. J'aimais bien Sylwa, la femme Polonaise de Joseph, dommage qu'elle soit partie. J'ai moins aimé ce qui arrive au père, ça m'a semblé un peu "too much". J'attend de pouvoir lire la suite.
6 chapitres
Toujours aussi touchant mais dommage sans touche positive ( par exemple avec son épouse)
Mais c'est probablement le but recherché...
Toujours aussi touchant mais dommage sans touche positive ( par exemple avec son épouse)
Mais c'est probablement le but recherché...
Chapitres 4-5-6
Au chapitre 4, on apprend que Jojo n'est pas mort au fond de la mine mais a été emmené à l'hôpital. La famille va donc espérer mais après les premiers chapitres, on imagine bien que Jojo ne va pas survivre.
"Mon père [...] a dit à cet homme que son fils ne redescendrait jamais"
Après l'enterrement de Cécile, le narrateur vend tout - et reprend sa vengeance
"Puis j'ai ôté du mur la photo de Lucien Dravelle" , celui qui avait convaincu Jojo de s'embaucher à la mine, le contremaître de Jojo, celui qui n'est pas mort dans la catastrophe et qui se range du côté des puissants.
"Mon frère est parti sans ouvrir les yeux [...] vingt-six jours après ses 42 camarades."
Au chapitre 4, on apprend que Jojo n'est pas mort au fond de la mine mais a été emmené à l'hôpital. La famille va donc espérer mais après les premiers chapitres, on imagine bien que Jojo ne va pas survivre.
"Mon père [...] a dit à cet homme que son fils ne redescendrait jamais"
Après l'enterrement de Cécile, le narrateur vend tout - et reprend sa vengeance
"Puis j'ai ôté du mur la photo de Lucien Dravelle" , celui qui avait convaincu Jojo de s'embaucher à la mine, le contremaître de Jojo, celui qui n'est pas mort dans la catastrophe et qui se range du côté des puissants.
"Mon frère est parti sans ouvrir les yeux [...] vingt-six jours après ses 42 camarades."
6 chapitres
Toujours aussi touchant mais dommage sans touche positive ( par exemple avec son épouse)
Mais c'est probablement le but recherché...
d'accord avec toi...
en ce qui concerne le chapitre 3 sur son épouse, Cécile, je trouve que cela ressemble à la chanson de Jacques Brel "Ne me quitte pas"
"Elle voulait se remettre à l’aquarelle.
Je lui ai promis de broyer moi-même ses pigments préférés
D’élever une martre rouge pour en faire un pinceau
De courir la Chine, où mûrit en secret le coton à papier
Dormir quand elle dormait, dîner lorsqu’elle dînait
Ecouter sa respiration pour entendre son sommeil..."
6 chapitres
d'accord avec toi...
en ce qui concerne le chapitre 3 sur son épouse, Cécile, je trouve que cela ressemble à la chanson de Jacques Brel "Ne me quitte pas"
Il y a effectivement une ambiance très "Brélienne" dans ce livre ; et pas seulement dans l'écriture.
Chapitres 7 - 8 - 9
Toujours aussi touchant, aussi triste.
Mais comment peut-on atteindre le bonheur quand sa propre mère dit "Ne fais jamais d'enfant, Michel. S'il te plaît."
Et quand son père se suicide en laissant pour "héritage" : "Michel, venge-nous de la mine."
Il me semble que ces chapitres marquent un tournant dans l'histoire, s'orientant vers l'enquête, la recherche de responsabilité et de ce Lucien Dravelle.
Tout le monde est là? ;-D
Je crois qu'il en manque :-)
Il en manquait un, qui traînait du côté du Lac Majeur et de Como, mais il a travaillé. Ah, lire les premiers chapitres du "Jour d'avant" dans le calme de mon hôtel de Bellagio, les eaux du lac même pas frémissantes à mes pieds ... Conjuguer un lieu superbe avec une aussi bonne lecture, quel pied ! D'ailleurs il m'a fallu freiner après les 3 premiers chapitres pour ne pas aller trop loin.
Car la lecture de Sorj Chalandon, à n'en pas douter, est un vrai bonheur. J'avais lu, heureux, "le quatrième mur", du même auteur. Et maintenant en pleine lecture du "Jour d'avant" je me dis que je remettrai d'autres Sorj Chalandon dans ma play-list !
Le thème est fort, l'histoire, apparemment, dérive d'une vraie (hélas) et le style de l'auteur fait mouche. On sent bien que Sorj Chalandon est d'abord un journaliste et qu'il a donc l'art de mettre en situation et de nous donner à comprendre un évènement en quelques flèches bien placées, intelligentes. Il a un style pas mal visuel en outre et on n'a pas de mal à visualiser la cavalcade fantastique en mobylette, la veille du drame, de Joseph et Michel, le narrateur.
J'en suis au chapitre 4 pour ma part et je vais aller vérifier où vous en êtes pour tenter de me mettre à l'unisson. Mais bon, la lecture ne se fera plus sur les rives du Lago di Como, je suis rentré. Mais la lecture reste belle. Pas de doute !
en ce qui concerne le chapitre 3 sur son épouse, Cécile, je trouve que cela ressemble à la chanson de Jacques Brel "Ne me quitte pas"
Il y a effectivement une ambiance très "Brélienne" dans ce livre ; et pas seulement dans l'écriture.
oui, tout à fait, je citais Brel sans savoir ..et dans le chapitre suivant, je vois que l'auteur fait lui-même référence à ce chanteur poète ..
(page 65) .. :-) "le jour de la cérémonie, j'étais venu avec Jojo de Jacques Brel.."
Tout le monde est convaincu que l'écriture est sublime.. perso, je trouve que son union avec sa famille, sa femme est très fusionnelle comme si la vie ne se résumait qu'à cela.."après la mort de ma femme, je n'avais plus que moi..."
Comme Brel, sa femme semble être décédée d'un cancer, relativement jeune, Brel, lui avait 49 ans et le héros du livre est à 4 ans de sa retraite.. J'ai calculé, il en a 56.. J'aime bien savoir à quel âge on fait mourir les gens...
voilà pour les chapitres 4 et 5, j'entame le 6, à mon aise...
... le chapitre 3 sur son épouse, Cécile, je trouve que cela ressemble à la chanson de Jacques Brel "Ne me quitte pas"C’est vrai, Darius, j’y avais pas pensé, mais c’est vrai, ça ressemble à du Jacques Brel.
Je lui ai promis de broyer moi-même ses pigments préférés
D’élever une martre rouge pour en faire un pinceau
De courir la Chine, où mûrit en secret le coton à papier
Dormir quand elle dormait, dîner lorsqu’elle dînait
Ecouter sa respiration pour entendre son sommeil..."
Moi je t’offrirai des perles de pluie
qui vient d’un pays où il ne pleut pas
Je creuserai la terre jusqu’après ma mort
pour couvrir ton corps d’or et de lumière
je ferai un domaine où l’amour sera roi
où l’amour sera loi, où tu seras reine…
Étonnant !
9 chapitres
La lettre du père qui oblige son fils à tuer alors que Michel n'est pas un meurtrier au départ.
Son attitude est perturbante.
Michel cherche une location pour se rapprocher cela sent le plan d'action dans le futur.
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La lettre du père qui oblige son fils à tuer alors que Michel n'est pas un meurtrier au départ.
Son attitude est perturbante.
Michel cherche une location pour se rapprocher cela sent le plan d'action dans le futur.
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Ch 4, 5, 6.
C’est sans doute la mort de sa femme qui a tout déclenché : « … Un soir d’été au café de la Paix, je lui ai expliqué d’où je venais. Le Nord, la mine, mon frère. Je lui ai dit que tout ça était lourd mais c’était mon socle » (p 56 éd. Poche).
A ce moment là, Michel a l’air d’avoir fait son deuil. Il est redevenu solide, décidé à repartir du bon pied.
Au ch 4, j’aime beaucoup comment on apprend l’histoire au fur et à mesure qu’il la raconte à Cécile.
Ce récit est vraiment bien construit ; et bien écrit avec des phrases qui font mouche :
« Elle venait d’en quitter un. Je venais d’en lasser une. »
En parlant de son monde à lui : « … un monde de beauté, de fraternité, de grandeur »,
de son frère : « Il est seulement blessé. Blessé, c’est un mot triste pour dire qu’il est vivant. »
d’un objet que la mère de Cécile lui avait offert en cadeau : « Alors elle l’avait installé sur sa table de nuit, avant d’en faire un presse papiers puis un objet qu’on abandonne, au matin d’un déménagement ».
La forme est excellente et le récit de la catastrophe, vécu par les familles, et raconté à Cécile, est vraiment prenant. Ici rien n’est exagéré, c’est le récit du malheur, tel qu’il l’a vécu, c’est sobre et ça sonne juste.
Par contre, au ch 5, la maladie et la mort de Cécile, je trouve que c’est exagéré. Il y a un côté morbide, comme une délectation à raconter une mort qui n’en finit pas, avec la crémation, les cérémoniales, la chanson « Jojo »…
A partir de ce moment là, ch 6 , il commence à vivre de souvenirs et on comprend que tout va basculer. Il revit ses souvenirs avec son frère, mais ses souvenirs sont embellis. Ils n’a que de bons souvenirs alors qu’entre frères, il y a toujours des disputes, des jalousies, des rancunes et des bouderies… et, bien sûrs, surtout des bons souvenirs.
Mais sa mémoire embellit tout d’un côté et noircit tout d’un autre.
Quand il évoque la mort de son frère, on comprend qu’il s’enfonce dans un espèce de délire obsessionnel de vengeance.
Le ton est toujours aussi bon mais l’histoire tourne un peu au délire, comme s’il perdait peu à peu la raison.
Je suis impatient de lire la suite, bien qu’on sait que ça va mal finir…
C’est sans doute la mort de sa femme qui a tout déclenché : « … Un soir d’été au café de la Paix, je lui ai expliqué d’où je venais. Le Nord, la mine, mon frère. Je lui ai dit que tout ça était lourd mais c’était mon socle » (p 56 éd. Poche).
A ce moment là, Michel a l’air d’avoir fait son deuil. Il est redevenu solide, décidé à repartir du bon pied.
Au ch 4, j’aime beaucoup comment on apprend l’histoire au fur et à mesure qu’il la raconte à Cécile.
Ce récit est vraiment bien construit ; et bien écrit avec des phrases qui font mouche :
« Elle venait d’en quitter un. Je venais d’en lasser une. »
En parlant de son monde à lui : « … un monde de beauté, de fraternité, de grandeur »,
de son frère : « Il est seulement blessé. Blessé, c’est un mot triste pour dire qu’il est vivant. »
d’un objet que la mère de Cécile lui avait offert en cadeau : « Alors elle l’avait installé sur sa table de nuit, avant d’en faire un presse papiers puis un objet qu’on abandonne, au matin d’un déménagement ».
La forme est excellente et le récit de la catastrophe, vécu par les familles, et raconté à Cécile, est vraiment prenant. Ici rien n’est exagéré, c’est le récit du malheur, tel qu’il l’a vécu, c’est sobre et ça sonne juste.
Par contre, au ch 5, la maladie et la mort de Cécile, je trouve que c’est exagéré. Il y a un côté morbide, comme une délectation à raconter une mort qui n’en finit pas, avec la crémation, les cérémoniales, la chanson « Jojo »…
A partir de ce moment là, ch 6 , il commence à vivre de souvenirs et on comprend que tout va basculer. Il revit ses souvenirs avec son frère, mais ses souvenirs sont embellis. Ils n’a que de bons souvenirs alors qu’entre frères, il y a toujours des disputes, des jalousies, des rancunes et des bouderies… et, bien sûrs, surtout des bons souvenirs.
Mais sa mémoire embellit tout d’un côté et noircit tout d’un autre.
Quand il évoque la mort de son frère, on comprend qu’il s’enfonce dans un espèce de délire obsessionnel de vengeance.
Le ton est toujours aussi bon mais l’histoire tourne un peu au délire, comme s’il perdait peu à peu la raison.
Je suis impatient de lire la suite, bien qu’on sait que ça va mal finir…
Ohlala... crise de boulivrie: j’ai avancé jusqu’à la fin du chapitre 11. Ça monte en puissance et ça déjoue beaucoup de ce qu’on peut attendre. L’écriture - son style- ne me séduit pas tellement, mais j’aime beaucoup ne pas savoir ce qui peut se jouer dans la suite. En tout cas, la couleur dominante, à n’en pas douter, et très charbonnée...
Je suis au chapitre 9 et je dois dire que j'aime vraiment beaucoup...
Le style de cet écrivain, si subtil, si beau, qui pourtant se lit si facilement m'étonnera toujours.
Certaines fulgurances, certaines envolées lyriques, certaines phrases sont vraiment dignes des plus grands écrivains!
J'ai tout particulièrement aimé le chapitre 4 quand il parle de la mort de son frère. La page 57 (toujours au livre de poche), quand il parle du chemin en montée qui les sépare de la mine qu'il font en famille et en silence comme "Le bétail qui monte à l'abattoir", est saisissante, c'est vraiment un morceau d'anthologie!...
Rien à redire pour l'instant!...
Chapitres 4 à 9. récit froid et glaçant du jour de la catastrophe. Progression dosée du drame ; oui Joseph est vivant et on ne le dit même pas blessé tout d'abord. Puis il est blessé. Gravement. Puis l'agonie, le monde qui s'écroule pour la famille ... Tout ceci distillé de manière très convaincante par Sorj Chalandon. Point d'orgue avec la lettre du père qui ouvre la voie au drame.
Parallèlement liquidation des souvenirs et du passé d'avec Cécile, sa femme, et fuite vers le passé, le retour au Pas de Calais.
Un personnage, juste effleuré jusque là, Lucien Dravelle, fait l'objet d'un chapitre. On introduit "le méchant". Et Michel nous expose les cahiers qu'il a commencé à remplir d'informations du jour du drame, accumulant les données sans forcément savoir où ça pouvait le mener ...
Et donc retour près de l'ancienne ferme familiale. C'est un vieil homme qui vient se poser là. Se poser et enquêter ... Et Lucien Dravelle qui monte en puissance ...
Tout ceci est bien mené. Les relations entrecroisées des 2 époques (1974 et 2014) se font écho pour donner un fil conducteur et toujours ce style journalistique, à la fois sec et direct mais non dénué de sentiment. Sorj Chalandon va à l'essentiel, vers le diable qui, comme l'on sait, se niche souvent dans les détails.
Juste pour pinailler une petite incohérence chapitre 9 lorsque Michel vient de prendre possession de son nouvel "Home sweet home" à St Vaast Les Mines. Nous sommes en Décembre, au bord d'un champ il cueille un épi de blé (en Décembre !) (c'est p105 de l'édition Grasset), qui se transforme p106 en plant de blé qu'il dépose devant la stèle aux 42 victimes et p109, au sortir du café "Chez Madeleine" où il s'est rendu dans la foulée il constate que son lacet est tout boueux de maïs et de pluie.
L'improbable épi de blé de décembre est devenu plant mais c'est de maïs dont il est question in fine.
Je l'avais dit en préalable : c'est histoire de pinailler ...
Parallèlement liquidation des souvenirs et du passé d'avec Cécile, sa femme, et fuite vers le passé, le retour au Pas de Calais.
Un personnage, juste effleuré jusque là, Lucien Dravelle, fait l'objet d'un chapitre. On introduit "le méchant". Et Michel nous expose les cahiers qu'il a commencé à remplir d'informations du jour du drame, accumulant les données sans forcément savoir où ça pouvait le mener ...
Et donc retour près de l'ancienne ferme familiale. C'est un vieil homme qui vient se poser là. Se poser et enquêter ... Et Lucien Dravelle qui monte en puissance ...
Tout ceci est bien mené. Les relations entrecroisées des 2 époques (1974 et 2014) se font écho pour donner un fil conducteur et toujours ce style journalistique, à la fois sec et direct mais non dénué de sentiment. Sorj Chalandon va à l'essentiel, vers le diable qui, comme l'on sait, se niche souvent dans les détails.
Juste pour pinailler une petite incohérence chapitre 9 lorsque Michel vient de prendre possession de son nouvel "Home sweet home" à St Vaast Les Mines. Nous sommes en Décembre, au bord d'un champ il cueille un épi de blé (en Décembre !) (c'est p105 de l'édition Grasset), qui se transforme p106 en plant de blé qu'il dépose devant la stèle aux 42 victimes et p109, au sortir du café "Chez Madeleine" où il s'est rendu dans la foulée il constate que son lacet est tout boueux de maïs et de pluie.
L'improbable épi de blé de décembre est devenu plant mais c'est de maïs dont il est question in fine.
Je l'avais dit en préalable : c'est histoire de pinailler ...
Je suis au chapitre 9 et je dois dire que j'aime vraiment beaucoup...
Le style de cet écrivain, si subtil, si beau, qui pourtant se lit si facilement m'étonnera toujours.
Certaines fulgurances, certaines envolées lyriques, certaines phrases sont vraiment dignes des plus grands écrivains!
Rien à redire pour l'instant!...
Sentiments largement partagés !
ça change de la lecture commune de l'an dernier et de Houellebecq ;-)
Et Bluewitch doit être ravie...et soulagée !
Tout le monde est convaincu que l'écriture est sublime.. perso, je trouve que son union avec sa famille, sa femme est très fusionnelle comme si la vie ne se résumait qu'à cela.."après la mort de ma femme, je n'avais plus que moi..."
Je trouve que la mort de sa femme marque un tournant dans la vie de Michel. "Libre" de retourner, retourner dans le passé, comme si, seule son épouse était capable de le maintenir en vie.
Comme Brel, sa femme semble être décédée d'un cancer, relativement jeune, Brel, lui avait 49 ans et le héros du livre est à 4 ans de sa retraite.. J'ai calculé, il en a 56.. J'aime bien savoir à quel âge on fait mourir les gens...
J'ai fait moi aussi ce calcul; surprise quand j'ai lu que son épouse, enseignante, n'avait profité de sa retraite que pendant quelques années.
Juste pour pinailler une petite incohérence chapitre 9 lorsque Michel vient de prendre possession de son nouvel "Home sweet home" à St Vaast Les Mines. Nous sommes en Décembre, au bord d'un champ il cueille un épi de blé (en Décembre !) (c'est p105 de l'édition Grasset), qui se transforme p106 en plant de blé qu'il dépose devant la stèle aux 42 victimes et p109, au sortir du café "Chez Madeleine" où il s'est rendu dans la foulée il constate que son lacet est tout boueux de maïs et de pluie.
L'improbable épi de blé de décembre est devenu plant mais c'est de maïs dont il est question in fine.
Je l'avais dit en préalable : c'est histoire de pinailler ...
Plongée dans ma lecture, je n'avais pas vu ces petites incohérences; ou alors un vieil épi sur le bord du champs...
Chapitres 10 et 11
attention Spoiler !
Effectivement, le roman bascule totalement. De cette vie de souvenirs, cette vie passive, Michel devient acteur de son destin.
Très déstabilisant ce changement que personnellement, je n'avais pas anticipé.
"Oui, punir Dravelle parce que c'était justice.....Et aussi payer pour cela. Je serais jugé. Et mon procès serait celui des Houillères. Celui de la vérité. Celui de la dignité."
Même si ce n'est pas évident de comprendre qu'une telle envie de vengeance perdure pendant 40 ans, relire que le prix des vêtements des maris décédés étaient retenus sur la paie versée aux veuves, a de quoi entretenir le sentiment de révolte.
attention Spoiler !
Ohlala... crise de boulivrie: j’ai avancé jusqu’à la fin du chapitre 11. Ça monte en puissance et ça déjoue beaucoup de ce qu’on peut attendre. L’écriture - son style- ne me séduit pas tellement, mais j’aime beaucoup ne pas savoir ce qui peut se jouer dans la suite. En tout cas, la couleur dominante, à n’en pas douter, et très charbonnée...
Effectivement, le roman bascule totalement. De cette vie de souvenirs, cette vie passive, Michel devient acteur de son destin.
Très déstabilisant ce changement que personnellement, je n'avais pas anticipé.
"Oui, punir Dravelle parce que c'était justice.....Et aussi payer pour cela. Je serais jugé. Et mon procès serait celui des Houillères. Celui de la vérité. Celui de la dignité."
Même si ce n'est pas évident de comprendre qu'une telle envie de vengeance perdure pendant 40 ans, relire que le prix des vêtements des maris décédés étaient retenus sur la paie versée aux veuves, a de quoi entretenir le sentiment de révolte.
Et Bluewitch doit être ravie...et soulagée !
Je ne suis pas mécontente, c'est vrai! ;-)
J'arrive à la fin du chapitre 10 qui me fait traîner un peu plus. Je ne sais pas encore très bien comment me positionner face à la manière qu'a Michel d'installer son climat de vengeance, son approche du passé, comment il tait son identité.
En dehors de ce bémol, je reste toujours admirative du style de Chalandon. Comme dit bien Tistou, le diable se niche souvent dans les détails.
La force dans les interstices, dans les petites phrases incisives laissées volontairement comme l'indice d'un secret qu'on ose pas dévoiler mais qu'on souhaite voir sortir au grand jour tout de même.
Le ciel est gris, dans ce roman. C'est certain.
Il y a certes des petites incohérences, jusqu'à présent pardonnables.
Le Michel vieux est moins touchant que le jeune, en ce qui me concerne. Mais est-ce lié à la carcasse amère qu'il lui reste après ses tragédies?
Je continue...
Chapitres10-11-12
Présentation de Lucien Dravelle .Michel passe à l'action et installe sa vengeance.
Arrivée de l'avocate Aude qui gère difficilement son client Michel.
Michel refuse de parler concernant son "acte".
Je continue à apprécier pour le moment.
Présentation de Lucien Dravelle .Michel passe à l'action et installe sa vengeance.
Arrivée de l'avocate Aude qui gère difficilement son client Michel.
Michel refuse de parler concernant son "acte".
Je continue à apprécier pour le moment.
Lire les chapitres 11 et 12 avant ce post!
Chapitre 11
"Je ne lui en voulais plus de rien. Tout était mort avec lui."
(p 166 édition poche)
Chapitre 12
A la première rencontre avec son avocate, Michel ne peut pas croire à ce qu'il a fait
p178 "Je n'ai tué personne. Je ne suis pas en gade à vue. C'est un cauchemar. Je vais me réveiller"
p 190 "Dravelle n'est pas mort. [...] Je voulais [...] réparer silencieusement ce que j'avais saccagé.[...] J'ai voulu lui demander pardon"
Michel a complètement basculé, et ne veut plus de vengeance.
Chapitre 11
"Je ne lui en voulais plus de rien. Tout était mort avec lui."
(p 166 édition poche)
Chapitre 12
A la première rencontre avec son avocate, Michel ne peut pas croire à ce qu'il a fait
p178 "Je n'ai tué personne. Je ne suis pas en gade à vue. C'est un cauchemar. Je vais me réveiller"
p 190 "Dravelle n'est pas mort. [...] Je voulais [...] réparer silencieusement ce que j'avais saccagé.[...] J'ai voulu lui demander pardon"
Michel a complètement basculé, et ne veut plus de vengeance.
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