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Le livre se divise en 7 parties, chacune précédée d'un bref texte sur le mythe d'Icare et de Dédale dans le labyrinthe, peu à peu revu et corrigé par l'auteur. Quel rapport avec l'histoire racontée ?
De plus, à l'intérieur de ces parties, la numérotation des chapitres apparaît comme aléatoire : le récit commence au chap. 48 pour se terminer au chapitre 8 ; plusieurs chapitres ont le même numéro, soit à la suite, soit à distance, etc...
Cela ne nous invite-t-il pas à chercher au récit un sens qui dépasse le simple récit d'aventures et de survie ?
Quant à l'esprit de solidarité, j'en doute : nombreux sont les personnages qui disparaissent avec essence et provisions, sans songer à autrui, au mépris parfois de la parole donnée (à Mathias, par exemple). A une exception près...
De plus, à l'intérieur de ces parties, la numérotation des chapitres apparaît comme aléatoire : le récit commence au chap. 48 pour se terminer au chapitre 8 ; plusieurs chapitres ont le même numéro, soit à la suite, soit à distance, etc...
Cela ne nous invite-t-il pas à chercher au récit un sens qui dépasse le simple récit d'aventures et de survie ?
Quant à l'esprit de solidarité, j'en doute : nombreux sont les personnages qui disparaissent avec essence et provisions, sans songer à autrui, au mépris parfois de la parole donnée (à Mathias, par exemple). A une exception près...
Je n'ai plus ce livre sous la main, je l'ai lu en juin et depuis j'en ai lu et commenté une vingtaine, et comme je n'ai plus la mémoire d'un jeune homme, je ne peux pas vérifier ce que je pense aujourd'hui de ce livre.
Evidemment les faits ne sont là que pour provoquer un débat et moi j'ai surtout vu un débat entre la bonne conscience qui invite à prendre soin de son prochain, surtout s'il est plus faible, et la faiblesse humaine qui pousse à s'occuper d'abord de son propre sort et de sa propre personne. En quelque sorte l'éternel débat entre le bien et le mal traité, cette fois, dans un huis clos sous la neige.
La numérotation des pages m'a fort intrigué mais je n'ai pas réussi à en percer le mystère qui se niche peut-être au creux du dédale qui enfermait Icare mais je ne connais pas suffisamment ce mythe pour en tirer une relation avec ce texte.
Si tu as une idée merci de la partager, je suis preneur !
Evidemment les faits ne sont là que pour provoquer un débat et moi j'ai surtout vu un débat entre la bonne conscience qui invite à prendre soin de son prochain, surtout s'il est plus faible, et la faiblesse humaine qui pousse à s'occuper d'abord de son propre sort et de sa propre personne. En quelque sorte l'éternel débat entre le bien et le mal traité, cette fois, dans un huis clos sous la neige.
La numérotation des pages m'a fort intrigué mais je n'ai pas réussi à en percer le mystère qui se niche peut-être au creux du dédale qui enfermait Icare mais je ne connais pas suffisamment ce mythe pour en tirer une relation avec ce texte.
Si tu as une idée merci de la partager, je suis preneur !
Oui, je pense que le désordre de la numérotation correspond au caractère incohérent de la progression dans un labyrinthe : repasser 2 fois au même endroit, etc...
De plus, la numérotation va longtemps croissant, puis redescend très vite, ce qui correspondrait à l'envol d'Icare, et à sa chute , car il est allé trop près du soleil et ses ailes de cire ont fondu...
Mais l'auteur interprète autrement le mythe : Dédale, le père, s'éclipse discrètement, laissant son fils seul.
Rapport avec l'histoire ? Mathias pourrait être une figure paternelle, et le blessé, d'abord invalide et muet, une figure de fils ; or, c'est lui l'exception, qui donne à son "père" les moyens de s'enfuir au lieu de les garder pour lui, comme font tous les autres - et Mathias lui-même...Accession à l'âge adulte, par un acte de générosité qui libère volontairement le père de ses responsabilités et lui permet de rejoindre son épouse.
Les enfants partent, mais les parents peuvent continuer leur vie...
De plus, la numérotation va longtemps croissant, puis redescend très vite, ce qui correspondrait à l'envol d'Icare, et à sa chute , car il est allé trop près du soleil et ses ailes de cire ont fondu...
Mais l'auteur interprète autrement le mythe : Dédale, le père, s'éclipse discrètement, laissant son fils seul.
Rapport avec l'histoire ? Mathias pourrait être une figure paternelle, et le blessé, d'abord invalide et muet, une figure de fils ; or, c'est lui l'exception, qui donne à son "père" les moyens de s'enfuir au lieu de les garder pour lui, comme font tous les autres - et Mathias lui-même...Accession à l'âge adulte, par un acte de générosité qui libère volontairement le père de ses responsabilités et lui permet de rejoindre son épouse.
Les enfants partent, mais les parents peuvent continuer leur vie...
La "numérotation" des chapitres pourrait correspondre à la hauteur de neige.
Dans un des tout premiers chapitre (41), Matthias a installé une échelle à neige sur laquelle la neige atteint 41 cm.
Dans un des tout premiers chapitre (41), Matthias a installé une échelle à neige sur laquelle la neige atteint 41 cm.
Pour moi qui ai vécu cette panne d'électricité qui a duré un mois au Québec en 1998, je vois le roman d'un autre oeil. Une panne qui a causé la mort de quelques personnes. La solidarité que met en doute Miss Tigrette est bien réelle. Ceux qui ont voulu profiter du malheur des autres pour s'enrichir se sont fait couper l'herbe sous le pied dès le début de la crise par le Premier ministre Lucien Bouchard à l'époque. Il a pris les commandes lui-même en main pour atténuer les effets de la panne en faisant distribuer gratuitement le bois de chauffage en autres. Le Québécois Pierre Szalowski a écrit lui aussi un roman sur l'événement intitulé Le Froid modifie la trajectoire des poissons. Il est commenté dans Critiques libres. Cet auteur et Christian Guay-Poliquin abordent tous les deux cette panne d'électricité sous le même angle, soit celui de l'entraide.
Quant à la numérotation des chapitres, je la trouve plutôt farfelue.
Quant à la numérotation des chapitres, je la trouve plutôt farfelue.
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