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L'air s'est alourdi et le vent se léve,
L'orage est proche. Le ciel est gris, anthracite. Quelques goutes, quelques rafales, puis le déluge. Un déluge comme on ne peut le vivre qu'au mois d'aout, des gouttes loudes et froides, un vent puissant.
Premiére lueur, premier grondement. ça y est.
la forêt en face à disparu derriere un rideau de pluie. Le tonnére gronde, explose, claque.
Le vent balaye les tuiles el l'eau coule a l'horizontale. J'observe, posté à ma fenêtre grande ouverte pour le son, le bruit du vent et de l'eau qui fouette, des éclairs et des arbres secoués.
Cela merite d'etre vu de plus prés. Je sors. Les gouttes cognent dur sur mes yeux et le bruit sous ma capuche est amplifié. Ca résonne. Je plisse les yeux. Mes chaussures sont trempées.Des ruisseaux improvisés se déssinent un peu partout. L'eau coule, tombe en cascade, dégringole des feuilles et des terrasses surélevées, des toits, l'eau se rejoint en petits torrents boueux, roule les petites pierres, et descent. Les arbres souffrent mais résistent au prix de quelques feuilles.
Un éclair. Un grondement sourd et ronflant. trois secondes, un kilométre, tout va bien.
Je passe sous un tunel de branche et c'est l'acalmie. Moins de gouttes, moins de vent, jusqu'à ce qu'une rafale plus féroce que les autres n'éclate tout ça. Les arbres s'ouvrent et se défeuillent, crachent sur moi toute leur eau.Des taches vertes se collent à ma veste et coulent à mes pieds. J'emjambe un petit ruisseau, grimpe une pente la tête baissée et les yeux toujours plissés. Je suis devant la porte. L'orage est déja moins violent. Je rentre, me déshabille, et regarde la fin du spectacle depuis ma fenêtre, vitres fermées.
Je finis d'écrire ces lignes les cheveux encore mouillés, dehors les pins se reposent, la terre séche, et le bleu reprend ses droits.
L'orage est proche. Le ciel est gris, anthracite. Quelques goutes, quelques rafales, puis le déluge. Un déluge comme on ne peut le vivre qu'au mois d'aout, des gouttes loudes et froides, un vent puissant.
Premiére lueur, premier grondement. ça y est.
la forêt en face à disparu derriere un rideau de pluie. Le tonnére gronde, explose, claque.
Le vent balaye les tuiles el l'eau coule a l'horizontale. J'observe, posté à ma fenêtre grande ouverte pour le son, le bruit du vent et de l'eau qui fouette, des éclairs et des arbres secoués.
Cela merite d'etre vu de plus prés. Je sors. Les gouttes cognent dur sur mes yeux et le bruit sous ma capuche est amplifié. Ca résonne. Je plisse les yeux. Mes chaussures sont trempées.Des ruisseaux improvisés se déssinent un peu partout. L'eau coule, tombe en cascade, dégringole des feuilles et des terrasses surélevées, des toits, l'eau se rejoint en petits torrents boueux, roule les petites pierres, et descent. Les arbres souffrent mais résistent au prix de quelques feuilles.
Un éclair. Un grondement sourd et ronflant. trois secondes, un kilométre, tout va bien.
Je passe sous un tunel de branche et c'est l'acalmie. Moins de gouttes, moins de vent, jusqu'à ce qu'une rafale plus féroce que les autres n'éclate tout ça. Les arbres s'ouvrent et se défeuillent, crachent sur moi toute leur eau.Des taches vertes se collent à ma veste et coulent à mes pieds. J'emjambe un petit ruisseau, grimpe une pente la tête baissée et les yeux toujours plissés. Je suis devant la porte. L'orage est déja moins violent. Je rentre, me déshabille, et regarde la fin du spectacle depuis ma fenêtre, vitres fermées.
Je finis d'écrire ces lignes les cheveux encore mouillés, dehors les pins se reposent, la terre séche, et le bleu reprend ses droits.
Ca roule sans trop de heurts. Tes impressions sont bien transmises, on imagine sans difficulté l'orage. Très bien...
merci. ce n'est encore qu'une ébauche, mais j'aime le sujet. je travaille dessus en ce moment...
Tiens lis ceci, il y a comme une filiation. De loin.
http://critiqueslibres.com/i.php/forum/…
Court encore. Moins que Ambiance et on peut mieux apprécier le style, agréable.
Si tu apprécies écrire, être lu et lire, alors va voir "Invitation" dans Forum Général et tu sauras ce qu'il te reste à faire!
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Court encore. Moins que Ambiance et on peut mieux apprécier le style, agréable.
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tout mes textes sont courts car je n'ai pas la pretention de savoir en écrire des longs. Je suis un apprenti, et je m'entraine sur de petites touches, des ambiances,des sensations. la longueur viendra avec le temps... j'espére...
Pas mal Lfrobin. Plein de poésie. On voit que tu aimes contempler la nature. Bienvenue à toi.
C'est court pour se faire une idée, mais ça raisonne bien, faut voir…
La taille, comme je disais, je n'en suis pas encore là... Mais ça viendra !
Mis à part l'orthographe... (je taquine, quoique...), l'idée est bonne, il y a un bon début, mais ce n'est pas assez développé à mon goût. L'orage comporte 1001 facettes qui peuvent être détaillées, mises en lumière et en couleur. Ici, c'est décrit de manière saccadée, schématique, il y a trop de heurts, ce qui est dommage car cette ambiance, elle est là, on pourrait presque la palper, mais dès qu'on essaie, elle s'en va. Trop courte, pas assez consistante.
Il manque de puissance et de force dans ce texte (contrairement à "Poème en prose").
Il faudrait le rendre violent, à l'image d'une tempête en mer, il faut donner du corps à cet orage, qu'il tienne en bouche comme un bon vin.
Il manque de puissance et de force dans ce texte (contrairement à "Poème en prose").
Il faudrait le rendre violent, à l'image d'une tempête en mer, il faut donner du corps à cet orage, qu'il tienne en bouche comme un bon vin.
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