Il est allongé sur le lit, près de moi. Il lit. Je le surveille, mi-assoupi mi-vigilant, des fentes horizontales de mes yeux jaunes étrécis. Il m’a caressé tout à l’heure. Lui sait. Il a compris que ma colonne était fatiguée et que l’accès à mon ventre est réservé aux initiés.Il a compris qu’il ne doit pas bouger ses pieds sans arrêt. Et il a la main douce et amoureuse. Après, j’irai m’asseoir devant le frigo où il stocke le lait et la viande. Il comprend bien.
Tistou, c’est mon chat. Je l’aime. Il m’aime.
Il m’aime, mais attention ! pas comme un chat aime son maître (c’est comme ça que je m’appelle pour lui) . Il m’aime comme il devait aimer sa maman chatte.
Ca date d’il y a 2 ans. Du jour où revenant à la maison, je l’avais découvert à moitié mort, bavant, fou de douleur, les griffes arrachées d’avoir tenté de se dégager, les dents cassées d’avoir mordu. Il avait voulu sauter par le V étroit d’une fenêtre entrebaillée verticalement et il avait raté son coup. Il était resté coincé, glissant jusqu’à l’endroit le plus étroit. Coincé par le milieu du corps, tête et pattes avant dehors, la moitié arrière du corps pendant à l’intérieur. Le piège parfait. Aucune prise devant, ni derrière, et les reins bloqués. Il avait dû rester une à deux heures ainsi.
Quand j’avais claqué la portière de la voiture à mon arrivée, j’avais entendu ses cris de folie. C’était soit un bébé à l’agonie, soit … Tistou. Et je l’avais découvert là, tout pantelant.
Une fois dégagé, le pire était sous mes yeux. Il haletait, les yeux fous, un filet de bave et de sang s’échappant de sa gueule et, malheur, son train arrière ne bougeait plus. Il le traînait par terre, ses yeux implorants levés vers moi comme semblant s’excuser pour le dérangement.
Après visite chez le vétérinaire, il restait une petite chance que ce ne soit qu’un hématome qui lui bloque les reins. Nous avions annulé notre départ en vacances et cette chance, nous l’avions courue. Progressivement, il avait pu bouger sa queue, puis les pattes et se remettre enfin debout. Ce fut une affaire de semaines évidemment.
Mais en quoi pouvait-il m’assimiler à sa maman me direz-vous ?
C’est que le soir même de l’accident, il était incapable de se nettoyer et ça allait durer des jours. Le soir même, j’avais entrepris de le nettoyer, comme sa maman chatte l’avait fait et c’est cela qu’il n’oublie pas. Ou plutôt qui m’a fait changer de statut.
Je suis assis devant la porte-fenêtre de la cuisine, à l’extérieur. Il vient de se lever et promène la fin de son sommeil dans sa gandoura devant le frigo. Dès qu’il me verra, il m’ouvrira, me caressera et me donnera à boire et à manger… Voilà, qu’est-ce que je vous disais ? Un petit miaulement pour dire merci et je me frotte dans ses jambes. Tistou, qu’il m’appelle. Moi, je ne sais pas comment lui s’appelle. Il semble souhaiter que je le qualifie de maître ? Drôle d’idée, c’est quand même de l’amour entre nous ?
Depuis Tistou, à 13 ans, est redevenu le magnifique matou noir aux yeux jaunes, qui affiche sur ses oreilles en dentelle le point d’honneur qu’il met à tenter de défendre son territoire. Tenter car Tistou est un chat dominé, m’a expliqué le veto. Pas un dominant, pas un battant si vous préférez.
Tistou, c’est un tendre qui, en hiver, peut passer des heures sur mon lit dans une position que je lui envie ; en rond, le museau dans les pattes arrières et les pattes avant par dessus, la queue sagement rangée en cercle autour de lui, dans un abandon total.
Et cette façon qu’il a, si je bouge dans le lit, de s’étirer sur le dos, membres arc-boutés, tête en arrière, sollicitant une caresse sur le ventre, marque d’extrême confiance puisque zone la plus vulnérable chez lui !
Maintenant il s’est assis sur le train arrière et, consciencieusement, entreprend de se lècher la fourrure. Par moment, (une puce repèrée ?), il s’acharne museau fermé avec un bruit de succion comme s’il voulait se mordre. La toilette peut durer longtemps. Parfois il s’arrête et me regarde, le regard vague, un petit bout de langue (rose évidemment) encore sorti. L’air du parfait imbécile !
Il est assis sur le divan. Je monte sur ses genoux et vais frotter mon nez contre sa barbe naissante. C’est ce que je préfère .Il va me caresser puissamment le dos. Je vais m’arcbouter sous la caresse, ronronner. C’est toujours comme ça . Après, il voudra que je me couche sur lui, appuiera de ses mains sur mon dos jusqu’à ce que je m’allonge sur lui. Il passera alors sa main sur mon corps, palpant les cicatrices.
Que peut-il y avoir de plus voluptueux qu’un chat ? Une chatte ? Mais à égalité alors !
Cet hiver Tistou était encore une peluche vivante de 5 kg et plus, gonflé par l’inaction, dormant dans la maison auprès de nous dans la journée, en tournée de domaine la nuit ou dans quelque abri nocturne. Grosse fourrure, en rapport avec le froid, libido ralentie, affection débordante. Et puis le printemps_l’été sont arrivés avec chaleurs. Chaleur du jour, chaleur des chattes, et Tistou a fondu et Tistou accuse maintenant ses 13 ans. Il est maigre, pelé, couturé de partout, de bagarres ou de maladie, on ne sait. Il se déplace prudemment, comme si chaque pas menaçait de mettre à bas ce fragile édifice.Il me regarde d’un air malheureux et risque un timide miaulement. J’ose à peine le prendre dans les bras, conscient de sa fragilité au raidissement de sa colonne à chaque tentative.
Je le sais. Tistou mourra bientôt. Parce qu’il est vieux, parce qu’il a vécu sa vie de matou. Parce que c’est dans l’ordre des choses. Il me manquera quelqu’un.
Tistou, c’est mon chat. Je l’aime. Il m’aime.
Il m’aime, mais attention ! pas comme un chat aime son maître (c’est comme ça que je m’appelle pour lui) . Il m’aime comme il devait aimer sa maman chatte.
Ca date d’il y a 2 ans. Du jour où revenant à la maison, je l’avais découvert à moitié mort, bavant, fou de douleur, les griffes arrachées d’avoir tenté de se dégager, les dents cassées d’avoir mordu. Il avait voulu sauter par le V étroit d’une fenêtre entrebaillée verticalement et il avait raté son coup. Il était resté coincé, glissant jusqu’à l’endroit le plus étroit. Coincé par le milieu du corps, tête et pattes avant dehors, la moitié arrière du corps pendant à l’intérieur. Le piège parfait. Aucune prise devant, ni derrière, et les reins bloqués. Il avait dû rester une à deux heures ainsi.
Quand j’avais claqué la portière de la voiture à mon arrivée, j’avais entendu ses cris de folie. C’était soit un bébé à l’agonie, soit … Tistou. Et je l’avais découvert là, tout pantelant.
Une fois dégagé, le pire était sous mes yeux. Il haletait, les yeux fous, un filet de bave et de sang s’échappant de sa gueule et, malheur, son train arrière ne bougeait plus. Il le traînait par terre, ses yeux implorants levés vers moi comme semblant s’excuser pour le dérangement.
Après visite chez le vétérinaire, il restait une petite chance que ce ne soit qu’un hématome qui lui bloque les reins. Nous avions annulé notre départ en vacances et cette chance, nous l’avions courue. Progressivement, il avait pu bouger sa queue, puis les pattes et se remettre enfin debout. Ce fut une affaire de semaines évidemment.
Mais en quoi pouvait-il m’assimiler à sa maman me direz-vous ?
C’est que le soir même de l’accident, il était incapable de se nettoyer et ça allait durer des jours. Le soir même, j’avais entrepris de le nettoyer, comme sa maman chatte l’avait fait et c’est cela qu’il n’oublie pas. Ou plutôt qui m’a fait changer de statut.
Je suis assis devant la porte-fenêtre de la cuisine, à l’extérieur. Il vient de se lever et promène la fin de son sommeil dans sa gandoura devant le frigo. Dès qu’il me verra, il m’ouvrira, me caressera et me donnera à boire et à manger… Voilà, qu’est-ce que je vous disais ? Un petit miaulement pour dire merci et je me frotte dans ses jambes. Tistou, qu’il m’appelle. Moi, je ne sais pas comment lui s’appelle. Il semble souhaiter que je le qualifie de maître ? Drôle d’idée, c’est quand même de l’amour entre nous ?
Depuis Tistou, à 13 ans, est redevenu le magnifique matou noir aux yeux jaunes, qui affiche sur ses oreilles en dentelle le point d’honneur qu’il met à tenter de défendre son territoire. Tenter car Tistou est un chat dominé, m’a expliqué le veto. Pas un dominant, pas un battant si vous préférez.
Tistou, c’est un tendre qui, en hiver, peut passer des heures sur mon lit dans une position que je lui envie ; en rond, le museau dans les pattes arrières et les pattes avant par dessus, la queue sagement rangée en cercle autour de lui, dans un abandon total.
Et cette façon qu’il a, si je bouge dans le lit, de s’étirer sur le dos, membres arc-boutés, tête en arrière, sollicitant une caresse sur le ventre, marque d’extrême confiance puisque zone la plus vulnérable chez lui !
Maintenant il s’est assis sur le train arrière et, consciencieusement, entreprend de se lècher la fourrure. Par moment, (une puce repèrée ?), il s’acharne museau fermé avec un bruit de succion comme s’il voulait se mordre. La toilette peut durer longtemps. Parfois il s’arrête et me regarde, le regard vague, un petit bout de langue (rose évidemment) encore sorti. L’air du parfait imbécile !
Il est assis sur le divan. Je monte sur ses genoux et vais frotter mon nez contre sa barbe naissante. C’est ce que je préfère .Il va me caresser puissamment le dos. Je vais m’arcbouter sous la caresse, ronronner. C’est toujours comme ça . Après, il voudra que je me couche sur lui, appuiera de ses mains sur mon dos jusqu’à ce que je m’allonge sur lui. Il passera alors sa main sur mon corps, palpant les cicatrices.
Que peut-il y avoir de plus voluptueux qu’un chat ? Une chatte ? Mais à égalité alors !
Cet hiver Tistou était encore une peluche vivante de 5 kg et plus, gonflé par l’inaction, dormant dans la maison auprès de nous dans la journée, en tournée de domaine la nuit ou dans quelque abri nocturne. Grosse fourrure, en rapport avec le froid, libido ralentie, affection débordante. Et puis le printemps_l’été sont arrivés avec chaleurs. Chaleur du jour, chaleur des chattes, et Tistou a fondu et Tistou accuse maintenant ses 13 ans. Il est maigre, pelé, couturé de partout, de bagarres ou de maladie, on ne sait. Il se déplace prudemment, comme si chaque pas menaçait de mettre à bas ce fragile édifice.Il me regarde d’un air malheureux et risque un timide miaulement. J’ose à peine le prendre dans les bras, conscient de sa fragilité au raidissement de sa colonne à chaque tentative.
Je le sais. Tistou mourra bientôt. Parce qu’il est vieux, parce qu’il a vécu sa vie de matou. Parce que c’est dans l’ordre des choses. Il me manquera quelqu’un.
Tistou (Prose)
Sans titre
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Je t’ai trompé
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Mont-Saint-Michel
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Soirée d’été : Quatre Bornes
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Paléolithique : Pale-olitic
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Lettre : Varanasi
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La Baby à Yali
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S.F. : 26 Août 2004
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Dans la série exorcismes : La visite
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C'est une belle déclaration d'amour Tistou, très !
Tistou, me fais plus ça, j'aime trop les chats. Ce sera mon seul commentaire, un flou me trouble l'écran.
J'ai trouvé ca bien, merci pour ce texte.
Je viens de perdre cette année. Une chatte que j'avais depuis 20 ans, elle est morte de vieillesse.
Il y a deux ans j'ai perdu une chatte qui avait juste 1 an, certainement à cause d'un accident. J'avais remué ciel et terre pour la retrouver. Au bout de plusieurs mois, l'espoir avait disparu.
J'espère que tu auras encore plusieurs années de bonheur avec ton Titi. Un gros minet peut vivre jusqu'à 20 ans en gardant toute son affection.
Je viens de perdre cette année. Une chatte que j'avais depuis 20 ans, elle est morte de vieillesse.
Il y a deux ans j'ai perdu une chatte qui avait juste 1 an, certainement à cause d'un accident. J'avais remué ciel et terre pour la retrouver. Au bout de plusieurs mois, l'espoir avait disparu.
J'espère que tu auras encore plusieurs années de bonheur avec ton Titi. Un gros minet peut vivre jusqu'à 20 ans en gardant toute son affection.
OMK, Tistou est peut-être un grand fictionnaire...
Je me lance? Bête question vu que j'ai commencé, je vais finir. Ne me dites pas que vous avez cru que j'allais répondre non.
Très beau texte Tistou. J'étais très émue en arrivant à la fin du texte. Chaque relation féline est différente, celle décrite est très belle, sonne juste. Il est amusant de voir le point de vue du chat dans tout ça. J'en viens à me demander ce que pensent les miens.
Très beau texte Tistou. J'étais très émue en arrivant à la fin du texte. Chaque relation féline est différente, celle décrite est très belle, sonne juste. Il est amusant de voir le point de vue du chat dans tout ça. J'en viens à me demander ce que pensent les miens.
PO-LO-CHON- A - CO-MMEN-CE !! ON - A - GA-GNE !
Chaque fois que j'ai affaire aux souris
J'ai envie de donner ma langue au chat
Les souris, vous le savez, je les chéris
Je les adore mais dès que j'avance là
Pat pat pat pat, patatras !
La dernière en date qui m'ait souri
Elle était rose comme la fleur du pêcher
Aussi sec j'y vais de mon pot pourri
Miaou j'y ronronne un couplet bien troussé
Pat pat pat pat, pas tricher !
- Viens, c'est bath, sous ma patte
Ah! mais qu'est-ce que j'avais pas fait là !
Elle sort ses griffes :
- Ramène pas ta fraise raminagross'bite'
- Ramina quoi ? Qu'est-ce que vous dites ?
- J'ai dit : bas les pattes phallocat
Et là-dessus je la revois pas plus tard qu'hier
Avec un vieux matou-vu de gouttière
Pat pat pat, patibulaire !
Un escogriffe
Un trafiquant de poubelles
Et qui persifle
En se tapant les bluebells
Toutes les plus belles
Les voilà électrisées
Par ce mal rasé
Cet affreux minet
Commence à me miner
Devant mon pif
Il les allonge une à une
Ecorché vif
Je miaule sous la lune
J'en perds pas une
De leur charivari
Bande de pourris
Faites vos cochonneries
En catimini
Vache, j'en crache
Mes moustaches
Aussi si je vire un peu misogyne
Vous conviendrez que la chose s'explique
Elle me fout le blues avec son blue jeans
J'en suis devenu un cat pathologique
Pat pat pat pat, pathétique !
Chaque fois que j'ai affaire aux souris
J'ai envie de donner ma langue au chat
Les souris, vous le savez, je les chéris
Je les adore mais dès que j'avance la
Pat pat pat pat, patatras !
Pat pat pat pat, patatras !
Pat pat pat pat, patatras !
J'ai envie de donner ma langue au chat
Les souris, vous le savez, je les chéris
Je les adore mais dès que j'avance là
Pat pat pat pat, patatras !
La dernière en date qui m'ait souri
Elle était rose comme la fleur du pêcher
Aussi sec j'y vais de mon pot pourri
Miaou j'y ronronne un couplet bien troussé
Pat pat pat pat, pas tricher !
- Viens, c'est bath, sous ma patte
Ah! mais qu'est-ce que j'avais pas fait là !
Elle sort ses griffes :
- Ramène pas ta fraise raminagross'bite'
- Ramina quoi ? Qu'est-ce que vous dites ?
- J'ai dit : bas les pattes phallocat
Et là-dessus je la revois pas plus tard qu'hier
Avec un vieux matou-vu de gouttière
Pat pat pat, patibulaire !
Un escogriffe
Un trafiquant de poubelles
Et qui persifle
En se tapant les bluebells
Toutes les plus belles
Les voilà électrisées
Par ce mal rasé
Cet affreux minet
Commence à me miner
Devant mon pif
Il les allonge une à une
Ecorché vif
Je miaule sous la lune
J'en perds pas une
De leur charivari
Bande de pourris
Faites vos cochonneries
En catimini
Vache, j'en crache
Mes moustaches
Aussi si je vire un peu misogyne
Vous conviendrez que la chose s'explique
Elle me fout le blues avec son blue jeans
J'en suis devenu un cat pathologique
Pat pat pat pat, pathétique !
Chaque fois que j'ai affaire aux souris
J'ai envie de donner ma langue au chat
Les souris, vous le savez, je les chéris
Je les adore mais dès que j'avance la
Pat pat pat pat, patatras !
Pat pat pat pat, patatras !
Pat pat pat pat, patatras !
Tistou j'aime bien ton texte et ton chat et le mien et presque tous les chat sauf quatsous... un des siamois de ma fille qui se prend pour la reine des abeilles.
Je pensais - et j'aurais aimé - que tu allais mélanger encore plus les pistes et que l'on ne sache plus, à la fin, qui était le chat et qui était toi à cause de ton pseudo de Tistou, un peu comme le sketche de Devos du maître et de son chien.
Je pensais - et j'aurais aimé - que tu allais mélanger encore plus les pistes et que l'on ne sache plus, à la fin, qui était le chat et qui était toi à cause de ton pseudo de Tistou, un peu comme le sketche de Devos du maître et de son chien.
Chaque fois que j'ai affaire aux souris
J'ai envie de donner ma langue au chat
Les souris, vous le savez, je les chéris
Je les adore mais dès que j'avance là
Pat pat pat pat, patatras !
Et c'est quoi ça encore, Monique? C'est qui?
J'ai envie de donner ma langue au chat
Les souris, vous le savez, je les chéris
Je les adore mais dès que j'avance là
Pat pat pat pat, patatras !
Et c'est quoi ça encore, Monique? C'est qui?
C'est de qui, veux-tu dire ?!
Chaque fois que j'ai affaire aux sourisNOUGARO, Tistou ! Tu connaissais pas ?!
J'ai envie de donner ma langue au chat
Les souris, vous le savez, je les chéris
Je les adore mais dès que j'avance là
Pat pat pat pat, patatras !
Et c'est quoi ça encore, Monique ? C'est qui ?
Très joli texte, beau duo. J’ai beaucoup aimé et adhéré à tout le récit sans un iota de décalage.
Personne n’a cru que c’était une pure fiction.
Je ne le crois pas non plus, bien sûr. Mo seule a douté, mais peut-être pas sérieusement.
Si bien qu’on est passé de la « critique littéraire », à l’opinion sur ce que tu racontais de tes relations avec ton chat. Le point de vue n’est plus littéraire et pourtant, il porte uniquement sur un texte. Je ne sais pas si on comprend très bien ce que je veux dire.
Pour ma part, je crois que je fais généralement mes critiques sous cet angle là. Je ne sais pas si j’ai raison ou tort, mais c’est ainsi que cela me vient.
Ton « Tistou » aura au moins servi à cela, TOUT LE MONDE a fait pareil, et plus personne ne pourra donc déclarer nulle cette façon de faire. Chic!
Personne n’a cru que c’était une pure fiction.
Je ne le crois pas non plus, bien sûr. Mo seule a douté, mais peut-être pas sérieusement.
Si bien qu’on est passé de la « critique littéraire », à l’opinion sur ce que tu racontais de tes relations avec ton chat. Le point de vue n’est plus littéraire et pourtant, il porte uniquement sur un texte. Je ne sais pas si on comprend très bien ce que je veux dire.
Pour ma part, je crois que je fais généralement mes critiques sous cet angle là. Je ne sais pas si j’ai raison ou tort, mais c’est ainsi que cela me vient.
Ton « Tistou » aura au moins servi à cela, TOUT LE MONDE a fait pareil, et plus personne ne pourra donc déclarer nulle cette façon de faire. Chic!
Ton « Tistou » aura au moins servi à cela, TOUT LE MONDE a fait pareil, et plus personne ne pourra donc déclarer nulle cette façon de faire. Chic!Qui a osé déclarer nulle cette façon, TA façon de faire ? Si le texte avait été mal écrit, tu l'aurais remarqué et fait remarquer, sans nul doute. Quand il est bien écrit et que son sujet touche, comme ici, il est naturel qu'on parle plus du sujet que de la main qui a écrit.
Chaque fois que j'ai affaire aux sourisNOUGARO, Tistou ! Tu connaissais pas ?!
J'ai envie de donner ma langue au chat
Les souris, vous le savez, je les chéris
Je les adore mais dès que j'avance là
Pat pat pat pat, patatras !
Et c'est quoi ça encore, Monique ? C'est qui ?
Non, mais une fois qu'on le sait ça parait évident!
Le point de vue n’est plus littéraire et pourtant, il porte uniquement sur un texte.
C'est peut être justement parce que je ne fais pas de la littérature, Sibylline? En tous cas ton point de vue me plait bien et c'est une des choses les plus intelligentes que j'ai lue depuis longtemps!
C'est peut être justement parce que je ne fais pas de la littérature, Sibylline? En tous cas ton point de vue me plait bien et c'est une des choses les plus intelligentes que j'ai lue depuis longtemps!
Dans la catégorie "Tistou, l'homme du jour", un texte ancien à déguster encore et l'occasion de demander: "comment va aujourd'hui le Tistou qui miaule ?"
Je remonte d'en bas où il est étendu dehors, à la limite ombre/soleil. Il te fait dire qu'il va bien même si ses treize ans pèsent sur sa colonne. Moins aventureux, encore plus affectueux. Telle est la tendance.
Homme du jour ! Waouh ! Allez disons anniversaire du jour.
Homme du jour ! Waouh ! Allez disons anniversaire du jour.
Le rendez-vous avait été pris à 11H35 ce matin.
Nous y sommes arrivés tous les deux. Moi portant le panier d'osier. Lui dedans.
La vétérinaire lui a fait une piqûre pour l'endormir. Il s'est endormi sur mes genoux.
Nous avons convenu qu'elle l'incinèrerait après la piqûre euthanasique à laquelle j'ai pas assisté. Je suis reparti, seul dépositaire du nom Tistou désormais.
Il y a 16 mois, j'écrivais :
"Je le sais. Tistou mourra bientôt. Parce qu’il est vieux, parce qu’il a vécu sa vie de matou. Parce que c’est dans l’ordre des choses. Il me manquera quelqu’un."
Il a vécu sa vie et il me manque.
Nous y sommes arrivés tous les deux. Moi portant le panier d'osier. Lui dedans.
La vétérinaire lui a fait une piqûre pour l'endormir. Il s'est endormi sur mes genoux.
Nous avons convenu qu'elle l'incinèrerait après la piqûre euthanasique à laquelle j'ai pas assisté. Je suis reparti, seul dépositaire du nom Tistou désormais.
Il y a 16 mois, j'écrivais :
"Je le sais. Tistou mourra bientôt. Parce qu’il est vieux, parce qu’il a vécu sa vie de matou. Parce que c’est dans l’ordre des choses. Il me manquera quelqu’un."
Il a vécu sa vie et il me manque.
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