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Ca fait longtemps que j'ai décidé de lire Tess d'Urberville et la critique de Monocle m'incite à m'y mettre. J'ai même déjà acheté le livre sur livrenpoche !
La raison est que dans un article "L'abandon et l'appel", un certain René Gallet fait un rapprochement entre la Puissance et la Gloire de Greene et Tess d'Urberville. Son analyse a l'air passionnante mais je veux d'abords lire Tess avant. L’article est ici. C'est en Français, même si avec le paragraphe de résumé du début on pourrait croire que c'est en anglais.
https://lisa.revues.org/109
La raison est que dans un article "L'abandon et l'appel", un certain René Gallet fait un rapprochement entre la Puissance et la Gloire de Greene et Tess d'Urberville. Son analyse a l'air passionnante mais je veux d'abords lire Tess avant. L’article est ici. C'est en Français, même si avec le paragraphe de résumé du début on pourrait croire que c'est en anglais.
https://lisa.revues.org/109
merci pour le lien, Saule.
l'article est vraiment très fouillé et me fait découvrir des choses que je n'avais pas absorbées pendant ma lecture.
conclusion : il ne me reste plus qu'à lire Greene qui manque à ma connaissance.
bonnes lectures, l'amie.
l'article est vraiment très fouillé et me fait découvrir des choses que je n'avais pas absorbées pendant ma lecture.
conclusion : il ne me reste plus qu'à lire Greene qui manque à ma connaissance.
bonnes lectures, l'amie.
Merci pour ce lien particulièrement intéressant.
https://lisa.revues.org/109
Même sans comprendre tous les symboles et références dont il parle, la Puissance et la Gloire est un livre sublime. Après les commentaires de cet article on a envie de le relire.
Mais je termine juste la relecture du Fond du Problème et je le préfère encore à la Puissance et la Gloire. La critique est difficile à faire, surtout une critique éclair parce qu’il faut faire court, je ne crois pas que j’y arriverai.
aussitôt dit aussitôt fait : j'ai commandé la puissance et la gloire et le fond du problème. au diable l'avarice
Merci du lien Saule ! N'ayant pas lu la Puissance et la Gloire: ton avis pour le coup sera très intéressant ! Mais c'est vrai que a priori, de réputation en tout cas, je n'aurai pas rapproché les deux œuvres. D'ailleurs l'auteur de l’article pointe aussi leurs divergences.
Un point me frappe en particulier: l’article souligne que Graham Greene a été très influencé par Henry James. Or Henry James ne semblait pas avoir beaucoup d'admiration pour Thomas Hardy. Voici ce qu'en dit à ce propos Isabelle Gadoin dans un article sur Tess d'urberville (http://vox-poetica.org/sflgc/concours/…) à ce sujet :
"Revenant à la critique de Henry James, on peut saisir un peu mieux son mépris voilé pour Hardy. Car il faut accorder que les romans du premier sont plus satisfaisants esthétiquement, voire même intellectuellement que ceux du second. Ils ont cette qualité égale, libre de toute aspérité stylistique, ce regard toujours distingué et pareillement pénétrant, qui font certes défaut à Hardy. Mais en contrepartie, ils échappent à ces brusques moments d’intensité où quelque chose, dans l’écriture hardyenne, « cristallise », pour créer ce que le poète appellera plus tard des « moments de vision » "
Je suis très curieux d'avoir donc ton avis sur le parallèle entre Tess et la Puissance et la Gloire !
Un point me frappe en particulier: l’article souligne que Graham Greene a été très influencé par Henry James. Or Henry James ne semblait pas avoir beaucoup d'admiration pour Thomas Hardy. Voici ce qu'en dit à ce propos Isabelle Gadoin dans un article sur Tess d'urberville (http://vox-poetica.org/sflgc/concours/…) à ce sujet :
"Revenant à la critique de Henry James, on peut saisir un peu mieux son mépris voilé pour Hardy. Car il faut accorder que les romans du premier sont plus satisfaisants esthétiquement, voire même intellectuellement que ceux du second. Ils ont cette qualité égale, libre de toute aspérité stylistique, ce regard toujours distingué et pareillement pénétrant, qui font certes défaut à Hardy. Mais en contrepartie, ils échappent à ces brusques moments d’intensité où quelque chose, dans l’écriture hardyenne, « cristallise », pour créer ce que le poète appellera plus tard des « moments de vision » "
Je suis très curieux d'avoir donc ton avis sur le parallèle entre Tess et la Puissance et la Gloire !
aussitôt dit aussitôt fait : j'ai commandé la puissance et la gloire et le fond du problème. au diable l'avariceBel investissement, Monocle, tu ne le regretteras pas. ;-))
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