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Lalie Walker, l’auteur d’ « Aux malheur des dames », a trouvé une solution originale pour éviter de répéter trop souvent les noms de ses personnages principaux : elle alterne de façon quasi systématique nom et prénom. Ainsi pour le personnage de Violette Margelin, elle commence un chapitre avec « Violette « , quelques lignes plus loin celle-ci devient « Margelin », ensuite à nouveau « Violette » et ainsi de suite. Je précise que cette alternance ne correspond à aucun impératif légitime, par exemple un changement de point de vue. Que Violette Margelin soit « Violette » pour un personnage, « Margelin » ou « Violette Margelin » pour un autre, rien de plus normal, mais ce n’est pas le cas dans ce roman. De toute évidence, il s’agit uniquement d’éviter les répétitions. Sauf que quand on a repéré le procédé, il parait totalement artificiel et fait perdre tout naturel au style. J’avais déjà remarqué ce procédé agaçant dans le premier polar que j’avais lu de cet auteur, « Les survivantes ». Par contre je ne l’avais jamais noté chez d’autres auteurs.
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