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Monocle vient d'écrire un texte assez sévère le le livre "Tout s'est bien passé"; Il s'interroge sur sa "capacité d'absorber ce type de roman."
Gros problème : est-ce un roman ? Je ne le crois pas, il participe de ces livres assez fréquents aujourd'hui qui relèvent de la fiction à base autobiographique.
J'ai relu ma critique pour l'occasion : rien à y retrancher, ni à y ajouter.
Pour avoir eu une épouse atteinte d'une tumeur au cerveau, qui souffrait abominablement et qui demandait qu'on abrège sa vie (ce qui ne fut pas fait, la loi l'interdisant), ce livre m'a parlé.
Pour rencontrer beaucoup de personnes très âgées (disons au moins quinze ans de plus que moi, qui en ai 71), parfois presque centenaires, je vois bien qu'elles disent quasiment toutes : ce n'est plus une vie, c'est une survie ! Surdité de l'une, DMLA de l'autre, difficultés pour marcher d'une troisième, etc... Encore ne souffrent-elles pas, comme ce fut le cas pendant plus de quatre ans de ma défunte femme, à qui la médecine a fait payer le prix d'avoir tenté les médecines parallèles et du refus de mourir à l'hôpital !
Comme on avait une semaine de morphine chez nous, elle envisageait de s'euthanasier elle-même, comme une lettre trouvée après sa mort et adressée à la police (pour ne pas que moi ou mes enfants soient accusés de l'avoir assassinée) nous l'a fait comprendre. Sauf qu'elle a écrit la lettre deux mois avant de passer à l'acte et que, le moment venu, elle était immobilisée et ne pouvait plus accéder elle-même aux médicaments. Elle a encore survécu six mois, et nous a appris à accepter la mort...
Gros problème : est-ce un roman ? Je ne le crois pas, il participe de ces livres assez fréquents aujourd'hui qui relèvent de la fiction à base autobiographique.
J'ai relu ma critique pour l'occasion : rien à y retrancher, ni à y ajouter.
Pour avoir eu une épouse atteinte d'une tumeur au cerveau, qui souffrait abominablement et qui demandait qu'on abrège sa vie (ce qui ne fut pas fait, la loi l'interdisant), ce livre m'a parlé.
Pour rencontrer beaucoup de personnes très âgées (disons au moins quinze ans de plus que moi, qui en ai 71), parfois presque centenaires, je vois bien qu'elles disent quasiment toutes : ce n'est plus une vie, c'est une survie ! Surdité de l'une, DMLA de l'autre, difficultés pour marcher d'une troisième, etc... Encore ne souffrent-elles pas, comme ce fut le cas pendant plus de quatre ans de ma défunte femme, à qui la médecine a fait payer le prix d'avoir tenté les médecines parallèles et du refus de mourir à l'hôpital !
Comme on avait une semaine de morphine chez nous, elle envisageait de s'euthanasier elle-même, comme une lettre trouvée après sa mort et adressée à la police (pour ne pas que moi ou mes enfants soient accusés de l'avoir assassinée) nous l'a fait comprendre. Sauf qu'elle a écrit la lettre deux mois avant de passer à l'acte et que, le moment venu, elle était immobilisée et ne pouvait plus accéder elle-même aux médicaments. Elle a encore survécu six mois, et nous a appris à accepter la mort...
Bonjour Cyclo
Je regrette très sincèrement la douleur qui est la vôtre.
Je n'émets pas d'opinion à proprement parler sur le contenu de ce livre. Je n'ai pas apprécié la forme et je l'ai simplement signifié dans ma critique.
Nous avons tous des ressentis propres et c'est tant mieux.
Je regrette très sincèrement la douleur qui est la vôtre.
Je n'émets pas d'opinion à proprement parler sur le contenu de ce livre. Je n'ai pas apprécié la forme et je l'ai simplement signifié dans ma critique.
Nous avons tous des ressentis propres et c'est tant mieux.
J'ai lu il y a quelques temps "Mourir les yeux ouverts", de Marie de Hennezel, ce livre m'avait parlé aussi.
Faut-il certaines dispositions pour lire un tel ouvrage ? Je le pense, elles peuvent être multiples, et chacun d'entre nous reçoit cette lecture de façon différente.
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