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Bonjour, depuis longtemps mon libraire me conseillait les traductions de François Victor Hugo chez Librio et Livre de Poche et maintenant il me dit que les profs d anglais conseillent à leurs élèves les traductions de Déprat chez Folio qui vient d ailleurs de sortir Shakespeare dans la pléiade.
Il y a un 3eme traducteur Yves Bonnefoy mais il ne m en parle jamais.
J ai Songe de Hugo et de Déprat : Hugo aucune explication aucune note , difficile à lire mais ô combien magnifique et Déprat moins emphatique plus compréhensible avec des notes qu on ne comprend pas toujours.
En fait j aimerais trouver une édition avec des notes des explications par ex Hugo on n avait pas compris que Hippolyta est la reine des amazones mais qui est expliqué chez Déprat mais Dépeat est loin beau qu Hugo.
Que me conseillez vous ?
Il me tarde de vous lire, merci.
Il y a un 3eme traducteur Yves Bonnefoy mais il ne m en parle jamais.
J ai Songe de Hugo et de Déprat : Hugo aucune explication aucune note , difficile à lire mais ô combien magnifique et Déprat moins emphatique plus compréhensible avec des notes qu on ne comprend pas toujours.
En fait j aimerais trouver une édition avec des notes des explications par ex Hugo on n avait pas compris que Hippolyta est la reine des amazones mais qui est expliqué chez Déprat mais Dépeat est loin beau qu Hugo.
Que me conseillez vous ?
Il me tarde de vous lire, merci.
Moins pardon
J'ai lu plusieurs oeuvres Shakespeare, je dois dire que je porte peu d'attention aux traducteurs désolé, la plupart venait de Folio/Gallimard, sauf pour Titus Andronicus dont ma traduction est plus obscure. Je n'ai jamais eu de problèmes flagrants avec Folio.
Personnellement je n'aime pas la grosseur de la police chez la Pléiade, pour moi c'est illisible.
Te souviens tu s il y avait des notes ? Si elles t ont aidée à mieux comprendre ?
J'ai les œuvres complètes de Shakespeare traduites par Émile Montégut aux éditions Librairie de L. Hachette et Cie – 1867.
Il n'y a pas de note mais la traduction me paraît excellente. Tiens, je vais le mettre en haut de ma pile de LAL...
Il n'y a pas de note mais la traduction me paraît excellente. Tiens, je vais le mettre en haut de ma pile de LAL...
ah je ne connais pas ce traducteur
Non, je ne crois pas qu'ils avaient de notes, mais Shakespeare n'est pas vraiment compliqué, les histoires se suffisent à elles-même, je ne crois pas que tu as à vraiment connaître l'Histoire pour apprécier, mais c'est un plus. Je crois qu'il y a des éditions à Gallimard avec un dossier ou une préface.
Salut,
pourquoi lire une traduction? Il s'agit de vers de théâtre(tirades) donc aucune traduction n'est fidèle à l'original...
Le texte étant rédigé en vieil anglais, ce n'est pas toujours évident, mais les tournures archaïques appuient les intentions des personnages.
Comment remplacer un "thou" par un simple "you", c'est impossible.
Un exemple pour la célèbre tirade d'Hamlet dont la traduction gâche tout le sens:
To be or not to be : ëtre ou n'être pas(différent de ne pas être)
weither tis nobler in the mind to suffer the slings and arrows
of an outrageous fortune
or to take arms against a sea of trouble
and by opposing end them!
Je vous laisse voir la(les?) traductions pour voir qu'elle n'ont rien à voir. On y perds un paquet du sens et les tournures familières qui impliquent bien que le héros de ce drame est dans la folie(feinte?).
Le mieux pour découvrir ces chefs d'oeuvre d'exploration de l'âme humaine c'est la version originale, il y a des versions bilingue où justement on peut voir les efforts faits pour garder la rime en perdant le sens ou inversement.
La plupart sont annotés. Si c'est pour les notes et commentaires dans un cadre de cours sur les classiques ça ne manque pas, je ne sais plus la collection mais il existent des petits livrets rouges qui font un résumé et contiennent tout le commentaire sur les classiques académiques. Je me rappelles en avoir consulté plusieurs sur Molière par curiosité de cet autre grand auteur de théâtre sur les comportements humains.
pourquoi lire une traduction? Il s'agit de vers de théâtre(tirades) donc aucune traduction n'est fidèle à l'original...
Le texte étant rédigé en vieil anglais, ce n'est pas toujours évident, mais les tournures archaïques appuient les intentions des personnages.
Comment remplacer un "thou" par un simple "you", c'est impossible.
Un exemple pour la célèbre tirade d'Hamlet dont la traduction gâche tout le sens:
To be or not to be : ëtre ou n'être pas(différent de ne pas être)
weither tis nobler in the mind to suffer the slings and arrows
of an outrageous fortune
or to take arms against a sea of trouble
and by opposing end them!
Je vous laisse voir la(les?) traductions pour voir qu'elle n'ont rien à voir. On y perds un paquet du sens et les tournures familières qui impliquent bien que le héros de ce drame est dans la folie(feinte?).
Le mieux pour découvrir ces chefs d'oeuvre d'exploration de l'âme humaine c'est la version originale, il y a des versions bilingue où justement on peut voir les efforts faits pour garder la rime en perdant le sens ou inversement.
La plupart sont annotés. Si c'est pour les notes et commentaires dans un cadre de cours sur les classiques ça ne manque pas, je ne sais plus la collection mais il existent des petits livrets rouges qui font un résumé et contiennent tout le commentaire sur les classiques académiques. Je me rappelles en avoir consulté plusieurs sur Molière par curiosité de cet autre grand auteur de théâtre sur les comportements humains.
Je rejoins Nance aussi sur ce point, pas besoin de connaissances du contexte historique. Ses titres bien que faisant référence à des personnages historiques sont plutôt sur le registre du drame et de la comédie du théâtre. Les intrigues font appel au jeu de scène et répliques plutôt qu'autre chose et restent des fictions, certaines sur fond historique.
Pour la version originale elle est tellement supérieure à toute traduction et l'anglais un langue assez communément employée, donc j'ai supposé que tout le monde en avait quelques rudiments et la poésie est un bon moyen pour toi, même perfectionner son anglais.
Allez mon top 3 pièces de W.S.:
1 King lear
2 Hamlet
3 Romeo & Juliet (que je vois plus en tant que rébellion contre l'ordre établi d'ados qu'une histoire d'amour-enfin chacun jugera^^).
Mais Macbeth et Othello sont très bien dans leur genres et méritent tout autant d'intérêt.
Je trouve moins intéressant ces comédies légères, enfin à la lecture. Je n'ai vu qu'une fois une pièce de Shakespeare au théâtre et c'est quand même une autre sensation que lire un bouquin.
Je risque de paraître extrémiste mais l'oeuvre originale est toujours préférable. Pour Shakespeare l'ancien anglais peut rebuter mais ça reste du théâtre(donc moins complexe puisque action et dialogue qu'un roman) et la qualité des vers vaut l'effort, perdu irrémédiablement à la traduction.
Pour la version originale elle est tellement supérieure à toute traduction et l'anglais un langue assez communément employée, donc j'ai supposé que tout le monde en avait quelques rudiments et la poésie est un bon moyen pour toi, même perfectionner son anglais.
Allez mon top 3 pièces de W.S.:
1 King lear
2 Hamlet
3 Romeo & Juliet (que je vois plus en tant que rébellion contre l'ordre établi d'ados qu'une histoire d'amour-enfin chacun jugera^^).
Mais Macbeth et Othello sont très bien dans leur genres et méritent tout autant d'intérêt.
Je trouve moins intéressant ces comédies légères, enfin à la lecture. Je n'ai vu qu'une fois une pièce de Shakespeare au théâtre et c'est quand même une autre sensation que lire un bouquin.
Je risque de paraître extrémiste mais l'oeuvre originale est toujours préférable. Pour Shakespeare l'ancien anglais peut rebuter mais ça reste du théâtre(donc moins complexe puisque action et dialogue qu'un roman) et la qualité des vers vaut l'effort, perdu irrémédiablement à la traduction.
Ce n'est pas une question de paraître extrémiste mais de se spécialiser dans une langue d'une époque et de se condamner à ne pas lire le reste.
Je risque de paraître extrémiste
Sinon, pour bien apprécier les grands auteurs, fondateurs de notre culture, il faudrait connaître l'anglais de Shakespeare, le grec ancien, le latin, plus le latin dit, de cuisine, pour lire les auteurs chrétiens, le russe du XIXéme et le français du XVIème, l'italien de Florence du XVIème pour la Divine Comédie et l'espagnol du XVIIème pour don Quichotte... on n'en finirait pas !
Sans compter le wallon de Liège pour lire « Les Ceux de Chez Nous »...;-))
A notre époque c'est inimaginable mais je crois que les gens cultivés il y a quelques générations lisaient ces langues. Par exemple Jung fait parfois des citations en grec ou en latin : dans les éditions modernes on traduit en bas de page.
Je ne suis pas en mesure de donner un avis sur la qualité des traductions.
Ceci dit je pense que l'idéal pour Shakespeare est de disposer d'une édition bilingue. Dans ma jeunesse (ça commence à faire un bail) l'édition dont nous disposions était la collection bilingue des éditions Aubier-Montaigne qui présentait le texte original à gauche et la traduction à droite, avec introduction (détaillée) et notes en fin d'ouvrage. Aujourd'hui, cette collection a malheureusement disparu mais on en trouve encore des exemplaires d'occasion sur Internet.
J'ai l'impression qu'on n'est vraiment pas riche en éditions bilingues. Pratiquement pas de Shakespeare dans la collection folio bilingue: un comble!!!
Il y a bien Laffont qui dans sa collection "Bouquins" a eu le mérite de sortir une nouvelle édition bilingue de l'œuvre complète, traduction par un collectif de shakespeariens.
Inconvénient: on ne trouve pas les pièces de manière individuelle elles sont regroupées en plusieurs tomes; j'ai pu lire un avis comme quoi la traduction était assez fade, mais ne le sont-elles pas presque toutes compte tenu de la spécificité de la langue de Shakespeare ? (et rien n'interdit de lire la version de Hugo en parallèle).
Avantage: ils ont repris le système Aubier à savoir original et traduction en face à face; par ailleurs les notes sont en bas de page plutôt qu'en fin de volume ce qui est plus pratique.
Cela vaut peut-être la peine de s'y intéresser.
Ceci dit je pense que l'idéal pour Shakespeare est de disposer d'une édition bilingue. Dans ma jeunesse (ça commence à faire un bail) l'édition dont nous disposions était la collection bilingue des éditions Aubier-Montaigne qui présentait le texte original à gauche et la traduction à droite, avec introduction (détaillée) et notes en fin d'ouvrage. Aujourd'hui, cette collection a malheureusement disparu mais on en trouve encore des exemplaires d'occasion sur Internet.
J'ai l'impression qu'on n'est vraiment pas riche en éditions bilingues. Pratiquement pas de Shakespeare dans la collection folio bilingue: un comble!!!
Il y a bien Laffont qui dans sa collection "Bouquins" a eu le mérite de sortir une nouvelle édition bilingue de l'œuvre complète, traduction par un collectif de shakespeariens.
Inconvénient: on ne trouve pas les pièces de manière individuelle elles sont regroupées en plusieurs tomes; j'ai pu lire un avis comme quoi la traduction était assez fade, mais ne le sont-elles pas presque toutes compte tenu de la spécificité de la langue de Shakespeare ? (et rien n'interdit de lire la version de Hugo en parallèle).
Avantage: ils ont repris le système Aubier à savoir original et traduction en face à face; par ailleurs les notes sont en bas de page plutôt qu'en fin de volume ce qui est plus pratique.
Cela vaut peut-être la peine de s'y intéresser.
Je me suis toujours demandé si Hugo avais traduit Shakespeare avant ou après avoir écrit Hernani.
En tout ça c'est ce que je préfère d'Hugo et m'a aussi orienté vers les pièces de Shakespeare.
Hernani serait il une imitation de Hamlet(ou autre pièce de WS) par Hugo?
Tout comme je conseillerais à quelqu'un pour peu(et beaucoup de gens le sont) qu'il ait un petit bagage d'anglais de lire de regarder des films/feuilletons TV (de qualité)anglo-saxonne/américaine en vo(stfr), tout comme pour les comics(BD d'outre atlantique) cela m'a semblé une évidence pour Shakespeare.
Nous sommes dans des vers de théâtre donc comment imaginer que la sonorité n'a pas une incidence.
@SJB
Je ne suis aucunement spécialiste en vieil anglais , ni même dans aucune langue et regrette de n'avoir pas d'autres langues connues pour pouvoir lire l'italien, l'allemand en vo(même si j'ai essayé parfois mais ce fut un échec), ou plutôt les auteurs et leurs textes...
C'est mon insurrection du moment les adaptations. Je suis constamment déçu(notamment par livres->film) ou a contrario surpris par la finesse de livres que je connais en version française et que je relis en anglais original(ça aide quand c'est un style un peu plus "littéraire" que du Harry Potter) dont des détails et subtilités sont parfois écrasées par la traduction.
Effectivement je voudrais pouvoir lire Dante en original(Buzzati tout autant) ou l'odyssée d'Ulysse en grec ancien, Dostoïevski et Pouchkine... mais je doit me contenter de cette copie que nous appelons traduction.
Pour l'anglais c'est quand même plus fréquent d'en avoir des notions suffisantes pour pouvoir entrer dans le texte que pour le russe ou le latin ou grec antique. Donc de pouvoir ne pas passer à côté de l'original dans tout les cas supérieur à sa copie/adaptation.
En tout cas c'est bien une version bilingue que je conseille. Je connais peu les éditions mais Myrco m'a rappelé des choses:
la méthode chez Aubier me paraît la plus courante maintenant(traduction et original face à face). ça demande un peu de gymnastique des yeux de lire les 2 textes mais pour Shakespeare ça en vaut le coup. Pour les notes en bas de page ou en appendice de fin c'est selon, les deux ont leurs inconvénients et avantage pour moi.
En tout ça c'est ce que je préfère d'Hugo et m'a aussi orienté vers les pièces de Shakespeare.
Hernani serait il une imitation de Hamlet(ou autre pièce de WS) par Hugo?
Tout comme je conseillerais à quelqu'un pour peu(et beaucoup de gens le sont) qu'il ait un petit bagage d'anglais de lire de regarder des films/feuilletons TV (de qualité)anglo-saxonne/américaine en vo(stfr), tout comme pour les comics(BD d'outre atlantique) cela m'a semblé une évidence pour Shakespeare.
Nous sommes dans des vers de théâtre donc comment imaginer que la sonorité n'a pas une incidence.
@SJB
Je ne suis aucunement spécialiste en vieil anglais , ni même dans aucune langue et regrette de n'avoir pas d'autres langues connues pour pouvoir lire l'italien, l'allemand en vo(même si j'ai essayé parfois mais ce fut un échec), ou plutôt les auteurs et leurs textes...
C'est mon insurrection du moment les adaptations. Je suis constamment déçu(notamment par livres->film) ou a contrario surpris par la finesse de livres que je connais en version française et que je relis en anglais original(ça aide quand c'est un style un peu plus "littéraire" que du Harry Potter) dont des détails et subtilités sont parfois écrasées par la traduction.
Effectivement je voudrais pouvoir lire Dante en original(Buzzati tout autant) ou l'odyssée d'Ulysse en grec ancien, Dostoïevski et Pouchkine... mais je doit me contenter de cette copie que nous appelons traduction.
Pour l'anglais c'est quand même plus fréquent d'en avoir des notions suffisantes pour pouvoir entrer dans le texte que pour le russe ou le latin ou grec antique. Donc de pouvoir ne pas passer à côté de l'original dans tout les cas supérieur à sa copie/adaptation.
En tout cas c'est bien une version bilingue que je conseille. Je connais peu les éditions mais Myrco m'a rappelé des choses:
la méthode chez Aubier me paraît la plus courante maintenant(traduction et original face à face). ça demande un peu de gymnastique des yeux de lire les 2 textes mais pour Shakespeare ça en vaut le coup. Pour les notes en bas de page ou en appendice de fin c'est selon, les deux ont leurs inconvénients et avantage pour moi.
Cher Magicite
Pour info, François-Victor Hugo est le fils de notre Victor Hugo national. C'est vrai que cela peut porter à confusion; mais c'est parce que je suis curieuse et que le François m'avait interpelée que j'étais allée vérifier.-)
Pour info, François-Victor Hugo est le fils de notre Victor Hugo national. C'est vrai que cela peut porter à confusion; mais c'est parce que je suis curieuse et que le François m'avait interpelée que j'étais allée vérifier.-)
Cher Magicite
Pour info, François-Victor Hugo est le fils de notre Victor Hugo national. C'est vrai que cela peut porter à confusion; mais c'est parce que je suis curieuse et que le François m'avait interpelée que j'étais allée vérifier.-)
Cela dit, l'influence de Shakespeare sur Hugo, Musset et les autres dramaturges romantiques qui ont fait évoluer le theatre de la tragédie ou de la comédie classiques au drame n'en demeure pas moins vraie. Victor Hugo n'a (à ma connaissance) pas traduit Shakespeare, mais il le connaissait.
Pour répondre a la question d'Eva, je serais tenté par la traduction de Bonnefoy. Je ne la connais pas, mais c'est un merveilleux poète et ça peut être intéressant d'essayer une traduction plus moderne que la très belle mais très classique traduction hugolienne. En tout cas, si quelqu'un la connaît, je serais ravi d'avoir des retours.
@Stavroguine : Ne me dis pas ça
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