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Je sais qu'il y a au moins 2 personnes ça va intéresser : Alma et Pieronnelle : mais j'espère beaucoup plus.
Un livre ouvert à tous ceux qui veulent découvrir ce que nous avons vécu, filles, et avons subi, à l'aube des années 60 (entre 63 et 70 dans ce livre).
Un monde que je n'arrive pas à faire comprendre quand je le relate : on croit que j’exagère, alors quand un auteur raconte... et justement dans établissement où je suis allée ...
j'y ai vécu plus tardivement que l'auteur : Ok mais si peu ! Quelques 4 années entre nous, mais je reconnais tant de ses douleurs.
Regarder un monde qui évolue au travers d'un auteur qui a manifestement connu intimement ce parcours, c'est du bonheur.
Si vous voulez connaître ce que nous fumes...!
Un livre ouvert à tous ceux qui veulent découvrir ce que nous avons vécu, filles, et avons subi, à l'aube des années 60 (entre 63 et 70 dans ce livre).
Un monde que je n'arrive pas à faire comprendre quand je le relate : on croit que j’exagère, alors quand un auteur raconte... et justement dans établissement où je suis allée ...
j'y ai vécu plus tardivement que l'auteur : Ok mais si peu ! Quelques 4 années entre nous, mais je reconnais tant de ses douleurs.
Regarder un monde qui évolue au travers d'un auteur qui a manifestement connu intimement ce parcours, c'est du bonheur.
Si vous voulez connaître ce que nous fumes...!
J'y étais mais je ne suis pas allé au collège, un an seulement au lycée mais cinq à la fac où se furent de bien belles années.
C'est bizarre : j'en parle avec mes enfants et ils sont persuadés que "j'en rajoute" ...
Pourtant je complète l'ouvrage de l'auteure en relatant aussi :
- les matins glacés, en 6ème et 5ème, où nous devions casser la glace des petites cuvettes d'eau en plastique, pour nous laver au moins le visage !
- la corvée de charbon : nous allions chaque jour d'hiver avec des seaux, chercher le charbon sur le tas, à 200 mètres, pour remplir les poêles pour réchauffer notre classe.
J'ai 59 ans pas 75 et ne veux pas faire dans le misérabilisme, mais je n'en garde surtout pas un souvenir magnifié.
Par contre, ce livre et son coté guilleret-douleur, me plonge dans de drôles de ressentis.
Un livre qui me bouleverse !
Pourtant je complète l'ouvrage de l'auteure en relatant aussi :
- les matins glacés, en 6ème et 5ème, où nous devions casser la glace des petites cuvettes d'eau en plastique, pour nous laver au moins le visage !
- la corvée de charbon : nous allions chaque jour d'hiver avec des seaux, chercher le charbon sur le tas, à 200 mètres, pour remplir les poêles pour réchauffer notre classe.
J'ai 59 ans pas 75 et ne veux pas faire dans le misérabilisme, mais je n'en garde surtout pas un souvenir magnifié.
Par contre, ce livre et son coté guilleret-douleur, me plonge dans de drôles de ressentis.
Un livre qui me bouleverse !
Que dire alors des années 45 - 60...? Les tickets de rationnement, la soupe de pois cassés ou de pain rassis, effectivement la glace qu'on cassait avec le coude dans les bacs de la cour afin de se laver chaque matin (hiver 54-55)...et en 2015 on me dit encore "mais tu n'as donc pas froid...?"
Les années 60 : La grande illusion (le "progrès", le béton, les débilités yé-yé, etc.).
Les années 60 : La grande illusion (le "progrès", le béton, les débilités yé-yé, etc.).
Et il n'y avait que les filles qui s'acquittaient de ce genre de tâches?
C'est un peu là où je voulais en venir, je ne plains pas tellement ma mère (15 ans en 1963), mais ma grand-mère oui!
Les années 60 : La grande illusion (le "progrès", le béton, les débilités yé-yé, etc.).
Mais c'était génial ! On a travaillé comme des boeufs mais on a tout autant fait la fête.
Les années 60 : La grande illusion (le "progrès", le béton, les débilités yé-yé, etc.).
Mais c'était génial ! On a travaillé comme des boeufs mais on a tout autant fait la fête.
Ouais, droit dans le panneau on est allés. Nous avons été des alouettes et même les pessimistes n'ont entrevu que la moitié de la suite.
Je ne savais pas que la France était un pays aussi arriéré ! Est-ce que vous connaissez l'eau courante ? Les douches, les WC (water closed) à chasse... ?
nous devions casser la glace des petites cuvettes d'eau en plastique, pour nous laver au moins le visage !
;-))
Oui, mais comme les conduites menant aux dortoirs risquaient de geler, on coupait l'eau la nuit, après avoir rempli les vasques de la cour... où nous faisions nos ablutions matinales, en pyjama. Les frères des Ecoles Chrétiennes nous y préparaient à une vie de moines soldats. Au fond, je ne le regrette pas : ça remet en bonne place ce qui est important ou pas.. ;-)
nous devions casser la glace des petites cuvettes d'eau en plastique, pour nous laver au moins le visage !
Je ne savais pas que la France était un pays aussi arriéré ! Est-ce que vous connaissez l'eau courante ? Les douches, les WC (water closed) à chasse... ?
;-))
nous devions casser la glace des petites cuvettes d'eau en plastique, pour nous laver au moins le visage !
Je ne savais pas que la France était un pays aussi arriéré ! Est-ce que vous connaissez l'eau courante ? Les douches, les WC (water closed) à chasse... ?
;-))
Ben, oui, Saint Jean Baptiste, ce fut ce que nous offrait les écoles de bonnes (?) soeurs....
J'ai connu ça en (6ème et 5ème), on avait droit à la douche 1 fois par semaine : le samedi soir.
Incroyable tout ce que ce livre me renvoie comme images ! Je n'ai pas gardé un souvenir de grand plaisir de cette époque mais je trouve fascinant ce récit d'une époque qui fût ....la mienne aussi, revue avec humour et réalisme ! Ma mère avait connu les mêmes dortoirs : je te rassure, à coté : des WC corrects avaient vu le jour, à part ça rien de changé ....
les Ecoles Chrétiennes nous y préparaient à une vie de moines soldats. Au fond, je ne le regrette pas : ça remet en bonne place ce qui est important ou pas.. ;-)
Nous devions, filles, devenir religieuses bien sûr, où instit éclairée faute de mieux ... !
J'ai 4 ans de moins que l'auteure, ce fût moins religieusement pervers et pourtant, nous avons connu le même couvent l'auteure et moi !
Elle sait en sourire voire en rire là où je n'ai gardé que hargne et colère : elle me donne une belle leçon de vie !
Je ne mets pas en doute ce que tu dis, mais je suis très étonné, De Gouge ; j'ai des sœurs qui sont de la génération de, grosso-modo, vingt ans de plus que toi ; elles aussi ont été dans des couvents de bonnes Sœurs et c'était des ordres réputés très strictes avec cloîtres et clôtures et trucs comme ça.
Ben, oui, Saint Jean Baptiste, ce fut ce que nous offrait les écoles de bonnes (?) soeurs....
Elles n'en ont gardé que d'excellents souvenirs ; quand elles en parlent, encore aujourd'hui, elles sont prises de fou-rire... Si je comprends bien leurs histoires, elles profitaient de la naïveté des bonnes Sœurs et faisaient les cent coups... Les cent coups, évidemment, à la manière des braves petites filles des écoles chrétiennes de ce temps là, où adolescence rimait avec innocence.
Je crois que sur ce plan là, aujourd'hui, les choses ont un peu changé...
;-))
Ceci dit, tu me donnes envie de lire le livre...
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