La SF, c'est du conte de fées et de preux chevaliers dont on a changé l'habillement et les armes. Sinon, rien de nouveau sous les exoplanètes extragalactiques.
C'est pas faux concernant Star Wars, Rad ! Après, à tort ou à raison, la première trilogie a recréé un mythe populaire en faisant une synergie de plein de chose, c'est là un phénomène assez remarquable me semble-t-il, même s'il a été amplifié artificiellement sans doute par un aspect commercial indéniable.
Tiens, une reprise sympa a capella des thèmes musicaux de Star Wars:
https://www.youtube.com/watch?v=ZTLAx3VDX7g
Pour ma part, j'étais un grand fan de SF à l'époque de sa sortie. Je lisais Silverberg, Dick et autres grands auteurs du genre. J'avais vu au cinéma "Le jour où la terre s'arrêta", "Planète interdite", "L'invasion des profanateurs de sépulture", et surtout mon film favori : "2001, l'odyssée de l'espace", que j'ai revu une vingtaine de fois au moins.
J'ai donc vu le 1er Star wars au moment de sa sortie et l'ai trouvé d'une niaiserie extrême et d'une nullité affligeante. Je n'ai cependant pas découragé mes enfants qui, eux, sont des "fans" de la série. mais je n'ai vu aucune séquelle ou préquelle...
On peut tout à fait s'en passer, surtout en ce moment, où il y a plein d'autres films à voir.
Je reviens du festival de cinéma de Marrakech (largement boudé par les Français qui avaient peur d'aller là-bas, amalgamant tout ce qui est musulman avec les terroristes, j'étais le seul de mon groupe de Bordeaux de l'an dernier à n'avoir pas annulé mon séjour) où j'ai vu une quinzaine de films autrement passionnants que cette saga intergalactique...
J'ai donc vu le 1er Star wars au moment de sa sortie et l'ai trouvé d'une niaiserie extrême et d'une nullité affligeante. Je n'ai cependant pas découragé mes enfants qui, eux, sont des "fans" de la série. mais je n'ai vu aucune séquelle ou préquelle...
On peut tout à fait s'en passer, surtout en ce moment, où il y a plein d'autres films à voir.
Je reviens du festival de cinéma de Marrakech (largement boudé par les Français qui avaient peur d'aller là-bas, amalgamant tout ce qui est musulman avec les terroristes, j'étais le seul de mon groupe de Bordeaux de l'an dernier à n'avoir pas annulé mon séjour) où j'ai vu une quinzaine de films autrement passionnants que cette saga intergalactique...
Pour ma part, j'étais un grand fan de SF à l'époque de sa sortie. Je lisais Silverberg, Dick et autres grands auteurs du genre. J'avais vu au cinéma "Le jour où la terre s'arrêta", "Planète interdite", "L'invasion des profanateurs de sépulture", et surtout mon film favori : "2001, l'odyssée de l'espace", que j'ai revu une vingtaine de fois au moins.Star Wars, c'est vraiment pas pour les amateurs de science-fiction - c'est aussi ce que je me suis dit à l'époque, mais moins sévèrement quand même. C'est plutôt une tentative de rajeunissement du mythe et de l'épopée - du coup évidemment la psychologie des personnages est épaisse comme un mauvais papier hygiénique et les amourettes sont assez insupportables. Mais vu d'un peu plus loin, l'ensemble est naïf comme un conte pour enfants - et donc pas forcément si naïf.
J'ai donc vu le 1er Star wars au moment de sa sortie et l'ai trouvé d'une niaiserie extrême et d'une nullité affligeante. Je n'ai cependant pas découragé mes enfants qui, eux, sont des "fans" de la série. mais je n'ai vu aucune séquelle ou préquelle...
Je ne rejette pas le cinéma états-unien en bloc même s'il a été porté par des Européens à sa meilleure époque (Chaplin, Hitchcock, Ingrid Bergman, Greta Garbo) c'était avec les moyens de ce pays.
Pour une vision réfléchie de Star wars (bizarre que l'on traduise par "La guerre des étoiles" alors qu'en anglais c'est "les guerres de l'étoile") écoutez France Culture http://franceculture.fr/emission-la-grande-table-2…
Pour une vision réfléchie de Star wars (bizarre que l'on traduise par "La guerre des étoiles" alors qu'en anglais c'est "les guerres de l'étoile") écoutez France Culture http://franceculture.fr/emission-la-grande-table-2…
Star Wars, c'est vraiment pas pour les amateurs de science-fiction.
Je ne serai pas aussi tranché sur ce point, Feint ! Je pense qu'il y a des amateurs des grands auteurs de SF qui apprécie aussi Star Wars et plus généralement le Space Opera. En tout cas c'est mon cas ! Comme les autres courants de la SF, le Space Opera a ses faiblesses, mais aussi son intérêt !
En fait je ne lis plus guère de science-fiction depuis des lustres et je ne m'autorise plus à me considérer comme un amateur du genre. Mais quand la Guerre des étoiles est sortie au cinéma, j'étais vraiment un amateur. Comme j'étais aussi un ado, j'ai adoré les effets spéciaux mais le film m'avait paru cucul-la-prâline. Il faut dire que je rêvais de voir des films de science-fiction et j'avais l'impression qu'il n'y en avait qu'un seul : 2001 l'Odyssée de l'espace, qui était pour moi la référence absolue.
Mais les goûts évoluent et aujourd'hui, alors que précisément je suis beaucoup moins accro à la SF, et même si je trouve beaucoup de défauts aux films Star wars, je reconnais qu'il y a dedans quelque chose qui accroche.
Mais les goûts évoluent et aujourd'hui, alors que précisément je suis beaucoup moins accro à la SF, et même si je trouve beaucoup de défauts aux films Star wars, je reconnais qu'il y a dedans quelque chose qui accroche.
Starwars est effectivement un succédané des anciennes histoires de preux chevaliers mais tous les romans de SF n'en sont pas.
Personnellement, je n'irai pas voir ce nouvel épisode (je crois avoir vu presque tous les autres qui l'ont précédé), il ne me donne pas envie, pas plus que les films sur les super-héros, qui me déçoivent toujours trop par la nullité de leur scénario.
Pour apprécier de la vraie SF, j'en ai fini par penser qu'il faut éviter les films et prendre uniquement les romans écrits de SF, dont il y a un choix conséquent de très bons auteurs.
Il y a certes quelques exceptions, comme 2001, un film superbe et peut-être quelques autres, dont Matrix.
Personnellement, je n'irai pas voir ce nouvel épisode (je crois avoir vu presque tous les autres qui l'ont précédé), il ne me donne pas envie, pas plus que les films sur les super-héros, qui me déçoivent toujours trop par la nullité de leur scénario.
Pour apprécier de la vraie SF, j'en ai fini par penser qu'il faut éviter les films et prendre uniquement les romans écrits de SF, dont il y a un choix conséquent de très bons auteurs.
Il y a certes quelques exceptions, comme 2001, un film superbe et peut-être quelques autres, dont Matrix.
Pour apprécier de la vraie SF, j'en ai fini par penser qu'il faut éviter les films et prendre uniquement les romans écrits de SF, dont il y a un choix conséquent de très bons auteurs.
Cette notion de "vraie SF" m'a interpellé, Cédelor, car la SF est d'une très grande diversité, et je ne m'étais jamais posé la question d'une "vraie SF" et d'une "fausse SF", même si il y a des niveaux de qualité différente, comme dans tous genre.
Ceci-dit voici un entretien intéressant de Jean-Marc Ligny, qui évoque ces aspects de la la SF (http://reseau-canope.fr/savoirscdi/index.php/…) et une de ses réflexions fait parfaitement écho à la tienne:
Pour moi, tous les poncifs de la SF sont assez bien résumés dans des séries comme Star Wars ou Star Treck. Là, on a tous les gadgets de la SF des années quarante-cinquante. Il faut se rendre compte que le scénario d’une série comme Star Wars par exemple, malgré les indéniables qualités cinématographiques des films, c’est ce qu’on écrivait dans les années quarante. C’est de la SF qui a un demi-siècle d’âge, au moins. Donc, refaire ça en littérature, pour moi, c’est accumuler tous les poncifs : l’empire galactique, la guerre contre les méchants, les extra-terrestres exotiques mais néanmoins assez humanoïdes pour qu’on puisse communiquer avec eux, les vaisseaux spatiaux qui explosent en faisant beaucoup de fumée dans l’espace, les archétypes du robot… Tout ça pour moi, c’est le gadget, c’est le clinquant, ce n’est pas ça la vraie science-fiction. C’est ce que les Américains appellent la scifi c’est-à-dire la SF de bazar, la littérature de gare en fait, comme il y en a dans le polar. Fleuve Noir s’est fait une spécialité, par exemple, de décliner en interminables séries Star Wars
Ça me rappelle Margaret Atwood qui a été révulsé de gagné le premier prix Clarke de SF pour La servante écarlate parce que pour elle elle n'écrivait pas de la science fiction, mais de la fiction spéculative. À mes yeux et à peu près tout le monde, la fiction spéculative est l'une des nombreuses facettes de la SF, c'est juste qu'elle a des préjugés contre la SF ("science fiction is rockets, chemicals and talking squids in outer space"), donc elle ne veut pas dire que c'est ce qu'elle écrit. C'est à peu près comme ceux qui croit à l'égalité homme-femme, mais qui ne SONT PAS féministes.
Je n'ai jamais compris ce mépris pour la science-fiction et les récits de genre (le polar, le fantastique, l'horreur...). Moi aussi je ne crois pas qu'il y ait une vraie et une fausse science-fiction, comme tous les genres, c'est divers et il y en a pour tous les goûts.
Je ne suis pas une mordue finie de Star Wars, plus depuis les préquelles, je vais attendre que ça sort en DVD. Le film de SF que j'ai préféré cette année est Z for Zachariah, qui est une aussi une adaptation.
Je n'ai jamais compris ce mépris pour la science-fiction et les récits de genre (le polar, le fantastique, l'horreur...). Moi aussi je ne crois pas qu'il y ait une vraie et une fausse science-fiction, comme tous les genres, c'est divers et il y en a pour tous les goûts.
Je ne suis pas une mordue finie de Star Wars, plus depuis les préquelles, je vais attendre que ça sort en DVD. Le film de SF que j'ai préféré cette année est Z for Zachariah, qui est une aussi une adaptation.
Je ne lis pas de SF et n'aime que modérément le genre au cinéma. Cependant, j'aime beaucoup Star Wars. Ca ne m'étonne donc pas vraiment que les amateurs de vraies SF n'aiment pas vraiment.
Il me semble que c'est Fanou qui a le mot juste pour décrire Star Wars : C'est "Space Opera" et à ce titre, Star Wars tient plus de l'opéra que de la SF, il me semble. C'est peut-être un peu moins le cas pour le tout nouveau, mais avec les six autres, on est clairement dans l'opéra, et même dans l'opéra wagnérien : la musique symphonique est omniprésente -- pas un moment de silence dans les films -- et chaque personnage principal, faction, lieu, thème a son propre thème musical (on pourra noter, d'ailleurs, que le thème de la malédiction de l'anneau dans le Ring trouve un drôle d'écho dans le thème de Darth Vader : ça m'avait frappé lors de ma première écoute de L'or du Rhin, bien postérieure à ma découverte de Star Wars, lorsque Alberich renonce à l'amour, puis lorsqu'il lance sa malédiction, une suite de notes sinistres m'avait immédiatement fait la prolonger avec celles qui accompagnent Vader) ; le premier carton de chaque film, au lieu de nous projeter dans le futur comme le ferait un film de SF, nous renvoie "A long time ago" ; et évidemment, le fait qu'on se batte au sabre, fût-il laser, nous renvoie également aux chevaliers médiévaux et Luke Skywalker à une sorte de Parsifal, plus encore que de Perceval, orphelin et retenu par son oncle loin des "cavaliers" de la Rébellion qu'il finira par rejoindre parce que ses amis l'ont intégrée et surtout parce qu'il est élu pour posséder la Force -- sorte de Siegfried également (et même d'un peu de Siegmund puisqu'il a une soeur jumelle dont il a été séparé à la naissance et dont il est d'abord amoureux -- il est d'ailleurs d'abord vaincu par son père), échappé à la furie de son (grand-)père, lui-même d'essence encore plus divine depuis qu'on a appris dans l'Episode I qu'il est né d'une immaculée conception, et qu'il devra combattre (Siegfried brisant la lance de Wotan) pour à la fois le libérer et précipiter la chute de l'Empire/Walhalla. Alors, bien sûr, comme dans l'opéra, tout est kitsch (avec du bon kitsch et du mauvais kitsch) et les personnages relativement unidimensionnels, mais c'est assez grandiose.
Il me semble que c'est Fanou qui a le mot juste pour décrire Star Wars : C'est "Space Opera" et à ce titre, Star Wars tient plus de l'opéra que de la SF, il me semble. C'est peut-être un peu moins le cas pour le tout nouveau, mais avec les six autres, on est clairement dans l'opéra, et même dans l'opéra wagnérien : la musique symphonique est omniprésente -- pas un moment de silence dans les films -- et chaque personnage principal, faction, lieu, thème a son propre thème musical (on pourra noter, d'ailleurs, que le thème de la malédiction de l'anneau dans le Ring trouve un drôle d'écho dans le thème de Darth Vader : ça m'avait frappé lors de ma première écoute de L'or du Rhin, bien postérieure à ma découverte de Star Wars, lorsque Alberich renonce à l'amour, puis lorsqu'il lance sa malédiction, une suite de notes sinistres m'avait immédiatement fait la prolonger avec celles qui accompagnent Vader) ; le premier carton de chaque film, au lieu de nous projeter dans le futur comme le ferait un film de SF, nous renvoie "A long time ago" ; et évidemment, le fait qu'on se batte au sabre, fût-il laser, nous renvoie également aux chevaliers médiévaux et Luke Skywalker à une sorte de Parsifal, plus encore que de Perceval, orphelin et retenu par son oncle loin des "cavaliers" de la Rébellion qu'il finira par rejoindre parce que ses amis l'ont intégrée et surtout parce qu'il est élu pour posséder la Force -- sorte de Siegfried également (et même d'un peu de Siegmund puisqu'il a une soeur jumelle dont il a été séparé à la naissance et dont il est d'abord amoureux -- il est d'ailleurs d'abord vaincu par son père), échappé à la furie de son (grand-)père, lui-même d'essence encore plus divine depuis qu'on a appris dans l'Episode I qu'il est né d'une immaculée conception, et qu'il devra combattre (Siegfried brisant la lance de Wotan) pour à la fois le libérer et précipiter la chute de l'Empire/Walhalla. Alors, bien sûr, comme dans l'opéra, tout est kitsch (avec du bon kitsch et du mauvais kitsch) et les personnages relativement unidimensionnels, mais c'est assez grandiose.
Pas du tout ! Enfin, ce sont là propos de vieux, qui estime bizarre cette fascination pour des lubies d'amerloques. On anthropomorphise des êtres bizarres qui s'affrontent en des conflits calqués exactement sur ceux des humains. Et on s'émerveille...Et ça permet d'entretenir (chez les amerloques) cette obsession de l'étranger inquiétant et malfaisant, du type bizarre, pas ressemblant, qui se cache soigneusement avant de venir vous égorger la nuit.
Pour le coup, c'est pas tout à fait vrai. D'abord, l'Empire, ou plutôt le "Prime Order" (même si la façon dont il prend le pouvoir est clairement inspirée par Hitler) n'est vraiment nazi que dans ce tout dernier épisode (et ce n'est d'ailleurs pas la plus grande réussite du film) : ce n'est également que dans cet épisode que les gentils sont appelés la Résistance. Avant, c'était la Rébellion contre l'Empire et on pourrait très bien voir dans l'Empire l'Amérique et en Yoda une sorte de Ben Laden ; bien plus que l'inverse en tout cas ! Ensuite, il faut noter que tous les officiers de l'Empire, ses pilotes sont des humains (et même les stormtroopers sont des humains clonés) tandis que la Rébellion fait la part belle à la diversité : l'amiral Ackbar, stratège de la destruction de l'Etoile Noire, est un extra-terrestre à tête de poisson, Chewbacca est l'un des héros les plus populaires, Yoda le plus puissant chevalier Jedi, les Ewoks décisifs dans la bataille d'Endor et il n'est pas rare de voir un pilote de X-wing d'une race extraterrestre quelconque. On ne peut donc pas vraiment parler d'obsession de l'étranger inquiétant.
Ensuite, il faut noter que tous les officiers de l'Empire, ses pilotes sont des humains (et même les stormtroopers sont des humains clonés) tandis que la Rébellion fait la part belle à la diversité : l'amiral Ackbar, stratège de la destruction de l'Etoile Noire, est un extra-terrestre à tête de poisson, Chewbacca est l'un des héros les plus populaires, Yoda le plus puissant chevalier Jedi, les Ewoks décisifs dans la bataille d'Endor et il n'est pas rare de voir un pilote de X-wing d'une race extraterrestre quelconque. On ne peut donc pas vraiment parler d'obsession de l'étranger inquiétant.
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Bien dit, Stavroguine ! Je dirais aussi que cette diversité, cette mixité, fait partie du charme de la Saga.
Rad, je crois que tu n'y échapperas pas: il va falloir que tu vois au moins la trilogie historique (épisode IV, V, VI) pour que tu te fasses une idée exacte du truc ! ;°)
Rad, je crois que tu n'y échapperas pas: il va falloir que tu vois au moins la trilogie historique (épisode IV, V, VI) pour que tu te fasses une idée exacte du truc ! ;°)
Avant lui, je pense qu'on va commencer par moi (et merci pour les infos sur le fil film du moment au fait...enfin je ne suis plus sûre que ce soit toi, en fait...), je m'y mets ce soir!
J'ai presque un peu les jetons (parce que je sens que je ne vais pas franchement aimer et que mes hommes vont être déçus...parce qu'en plus du reste- à savoir que ça ne m'attire/m'intéresse pas- les effets spéciaux, ça va sentir un peu le périmé, non?
Rad, je crois que tu n'y échapperas pas: il va falloir que tu vois au moins la trilogie historique (épisode IV, V, VI) pour que tu te fasses une idée exacte du truc ! ;°)
Sûrement pas...! la pseudo-SF et la SF "pur jus" ne m'intéressent pas : j'ai assez à faire avec la réalité, je suis trop vieux pour me disperser dans des contes à dormir debout.
Stavro, outre les effets spéciaux qui n'ont d'autre fonction que d'abrutir le public par des procédés d'hypnose hyperkinétique (kinésique...?), je te fais remarquer que le bizarre, l'étrange et l'étranger sont précisément partout, surtout là où ils ne devraient pas être, et c'est un des ressorts cousus de câbles blancs qu'utilisent les fabricants de ce genre de chimères : nous (les amerloques, en l'espèce) sommes pénétrés jusqu'à la moelle par le Grand Méchant Autre... notre melting pot est un leurre et une arnaque.
Pour ta gouverne, toute leur culture en porte la trace, depuis les "Pilgrim Fathers" , que le diable les fasse rôtir pour l'éternité.
Je me répète : avec tous les bouquins trouvés sous le sapin, et le grand beau en montagne, j'ai autre chose à faire que de m'emm...dans une salle obscure tonitruante.
Moi, tu sais, je m'en fous que tu ailles voir Star Wars. Et si j'aime bien ces films, je n'en suis pas non plus un apôtre.
Ce qui me gène, c'est seulement que ta critique de cette série me fait penser à celle que tu as commise du Voyage : tu n'as pas lu/pas vu, mais tu as un avis préconcu et plein de préjugés qui te fait dire haut et fort que c'est de la merde. Or, non seulement tu n'en sais rien puisque tu n'as pas fait l'effort de t'y intéresser, mais tu n'en démordrais pas quand bien même on en prélèverait un échantillon pour te montrer qu'il s'agit d'or. Là encore, je te montre que, précisément, les méchants nous ressemblent alors que les gentils ne nous ressemblent pas tous, et on ne sait pas trop comment, tu raccroches ça à ta sauce avec un raisonnement incompréhensible (la saga entretient le mythe du méchant étranger, précisément parce que les gentils sont étrangers et les méchants "couleur locale"...) et d'une mauvaise foi évidente (franchement ? l'Autre serait un concept typiquement américain ?!?).
Bref, que Star Wars ne t'intéresse pas, c'est parfaitement compréhensible et nul ne saurait te le reprocher. Et en effet, pour répondre à Provisette, ce n'est pas grave du tout de ne pas avoir vu Star Wars. Mais d'où vient ce besoin d'avoir à tout prix un avis sur ce à propos de quoi tu ne sais absolument rien ?
Ce qui me gène, c'est seulement que ta critique de cette série me fait penser à celle que tu as commise du Voyage : tu n'as pas lu/pas vu, mais tu as un avis préconcu et plein de préjugés qui te fait dire haut et fort que c'est de la merde. Or, non seulement tu n'en sais rien puisque tu n'as pas fait l'effort de t'y intéresser, mais tu n'en démordrais pas quand bien même on en prélèverait un échantillon pour te montrer qu'il s'agit d'or. Là encore, je te montre que, précisément, les méchants nous ressemblent alors que les gentils ne nous ressemblent pas tous, et on ne sait pas trop comment, tu raccroches ça à ta sauce avec un raisonnement incompréhensible (la saga entretient le mythe du méchant étranger, précisément parce que les gentils sont étrangers et les méchants "couleur locale"...) et d'une mauvaise foi évidente (franchement ? l'Autre serait un concept typiquement américain ?!?).
Bref, que Star Wars ne t'intéresse pas, c'est parfaitement compréhensible et nul ne saurait te le reprocher. Et en effet, pour répondre à Provisette, ce n'est pas grave du tout de ne pas avoir vu Star Wars. Mais d'où vient ce besoin d'avoir à tout prix un avis sur ce à propos de quoi tu ne sais absolument rien ?
Avant lui, je pense qu'on va commencer par moi (et merci pour les infos sur le fil film du moment au fait...enfin je ne suis plus sûre que ce soit toi, en fait...), je m'y mets ce soir!
J'ai presque un peu les jetons (parce que je sens que je ne vais pas franchement aimer et que mes hommes vont être déçus...parce qu'en plus du reste- à savoir que ça ne m'attire/m'intéresse pas- les effets spéciaux, ça va sentir un peu le périmé, non?
Ce sera très intéressant d'avoir ton opinion, Sissi ! C'est sûr que la trilogie des années 70 a vieilli côté effets spéciaux mais il y a pour moi le charme reste quasi-intact.
Ce qui me gène, c'est seulement que ta critique de cette série me fait penser à celle que tu as commise du Voyage : tu n'as pas lu
Ben si, j'ai lu..., hélas ; hélas car la "brillance" supposée du texte laisse justement entrevoir un esprit mesquin et retors qui m'a fait tomber le livre des mains au bout de 200 pages.
Quant au film à répétition auquel tu fais allusion, il ne déroge pas à une certaine culture du faux, comme si brusquement les gens qui l'ont commis avaient inventé la pierre philosophale, alors qu'il ne s'agit que de l'eau chaude. La guerre, dans les étoiles, en dentelle, avec des gants en basane, ou des kalach' type E.I., c'est partout et toujours la même sauce. Il y a eu assez de raisons pour se résigner à en faire une, bien sale et pour de vrai, sans aller chercher de faux succédanés cinématographiques. Je ne cherche pas à prendre des revanches par procuration, ou à me construire un imaginaire en carton pâte ; ni même à me "distraire", car je le redis une fois encore : je suis trop vieux pour perdre du temps. Le seul films de SF que j'aie vu (et je ne regrette pas), c'est 2001 etc. Après quoi je me suis dit que bien des choses étaient déjà là chez les Grecs, Shakespeare ou Racine, et que ce genre d'expérience pouvait s'interrompre après un premier essai.
Avant lui, je pense qu'on va commencer par moi (et merci pour les infos sur le fil film du moment au fait...enfin je ne suis plus sûre que ce soit toi, en fait...), je m'y mets ce soir!
J'ai presque un peu les jetons (parce que je sens que je ne vais pas franchement aimer et que mes hommes vont être déçus...parce qu'en plus du reste- à savoir que ça ne m'attire/m'intéresse pas- les effets spéciaux, ça va sentir un peu le périmé, non?
Ce sera très intéressant d'avoir ton opinion, Sissi
Ah? vraiment, tu trouves que ça a un quelconque intérêt? ;-)
Alors allons-y...opinion mitigée, en fait.
Pour la faire courte, je suis passée par: mon dieu qu'est-ce que je fais là/ mais qu'est-ce qui m'a pris, c'est grotesque, ah ça va mieux c'est pas mal finalement, c'est long je vais arrêter je crois, puis j'ai été complètement dedans (quand ils viennent sauver la princesse Leia, je n'ai pas vu le temps passer et j'ai été très captivée durant ce passage), puis j'ai trouvé que c'était long à nouveau à la fin, donc en résumé je ne suis pas plus emballée que ça...mais j'ai quand même envie de voir la suite.
Vous savez que je serais presque pressé de regarder L'empire contre attaque? ;)
Dixit mon fiston, c'est le mieux.
Dixit mon fiston, c'est le mieux.
Vous savez que je serais presque pressé de regarder L'empire contre attaque? ;)
Dixit mon fiston, c'est le mieux.
Raison a ton fiston ! De très loin le meilleur, l'Empire contre-attaque est. Plus sombre il est, plus séduisant.
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