Salut Catinus, qué novelles à Lidge, valet ? Je lis toujours tes critiques avec le plus grand intérêt et CL attend toujours ton invitation à une visite guidée de Liège avec escalade de la tour de Saint-Martin et promenade sur les coteaux de la Citadelle, suivie d'une petite bouffe bien arrosée à la Friture des Guillemins... si elle existe toujours.
Mais ta critique du livre – affreux, je présume – de Claude Javeau m'a bouleversificoté. Il a tout faux !
Il parle de « la barbarie du spectacle ». Mais il est fou ? Un spectacle de barbarie c'est, par exemple, les courses de taureaux dans les rues de je ne sais plus quelle ville espagnole, où une dizaine de pauvres hères passent de vie à trépas en une demi journée, encornés par les taureaux...
Ou les jeux du cirque du temps de Néron, quand on donnait à bouffer des bons chrétiens à des lions affamés ; mais le foot... franchement ! Même nos tendres jeunes filles en fleurs jouent au football...
Il parle « d'un spectacle imposé aux foules par les média » mais les foules ne sont pas idiotes, aux dieux ne plaisent, ceux qui n'aiment pas le foot, zappent sur autre chose, le rugby, par exemple...
Il parle « des pauvres individus réduits en simples consommateurs... » mais les malheureux simples consommateurs, ce sont ceux, comme moi par exemple, qui ont un jour assisté à une de ses conférences, et ont dû ingurgiter pendant deux heures des banalités aigries, même pas genre café du Commerce, mais plutôt genre bar du bistrot du Coin...
Il parle de prouesses « artificiellement » produites... mais qu'il se mette un jour dans le goal et, sans me vanter, je lui enverrai un ballon dans les gencives qui, sauf respect, n'aura rien d'artificiel...
Et puis il parle « d'un univers foncièrement immoral » alors, ce sociologue – non distingué – raconte n'importe quoi, crénomdihu !
Qu'y a-t-il d'immoral à ce que notre belle jeunesse pratique un sport d'équipe, où l'adresse se le dispute à la force, et où une troisième mi-temps les réunit autour de quelques bons verres de bière, vite bus, bien bus, et dans la grande amitié du sport, où, à la fin, tout le monde se met d'accord pour dire : si on n'a s'tu battous, c'est la faute à l'arbitre ? - ce qui n'est pas très gentil pour le brave arbitre, sans que ça n'ait rien d'immoral, quand même !
Crois-moi, Catinus, ce professeur de sociologie à l'ULB, c'est un scrogneugneux !
Mais ta critique du livre – affreux, je présume – de Claude Javeau m'a bouleversificoté. Il a tout faux !
Il parle de « la barbarie du spectacle ». Mais il est fou ? Un spectacle de barbarie c'est, par exemple, les courses de taureaux dans les rues de je ne sais plus quelle ville espagnole, où une dizaine de pauvres hères passent de vie à trépas en une demi journée, encornés par les taureaux...
Ou les jeux du cirque du temps de Néron, quand on donnait à bouffer des bons chrétiens à des lions affamés ; mais le foot... franchement ! Même nos tendres jeunes filles en fleurs jouent au football...
Il parle « d'un spectacle imposé aux foules par les média » mais les foules ne sont pas idiotes, aux dieux ne plaisent, ceux qui n'aiment pas le foot, zappent sur autre chose, le rugby, par exemple...
Il parle « des pauvres individus réduits en simples consommateurs... » mais les malheureux simples consommateurs, ce sont ceux, comme moi par exemple, qui ont un jour assisté à une de ses conférences, et ont dû ingurgiter pendant deux heures des banalités aigries, même pas genre café du Commerce, mais plutôt genre bar du bistrot du Coin...
Il parle de prouesses « artificiellement » produites... mais qu'il se mette un jour dans le goal et, sans me vanter, je lui enverrai un ballon dans les gencives qui, sauf respect, n'aura rien d'artificiel...
Et puis il parle « d'un univers foncièrement immoral » alors, ce sociologue – non distingué – raconte n'importe quoi, crénomdihu !
Qu'y a-t-il d'immoral à ce que notre belle jeunesse pratique un sport d'équipe, où l'adresse se le dispute à la force, et où une troisième mi-temps les réunit autour de quelques bons verres de bière, vite bus, bien bus, et dans la grande amitié du sport, où, à la fin, tout le monde se met d'accord pour dire : si on n'a s'tu battous, c'est la faute à l'arbitre ? - ce qui n'est pas très gentil pour le brave arbitre, sans que ça n'ait rien d'immoral, quand même !
Crois-moi, Catinus, ce professeur de sociologie à l'ULB, c'est un scrogneugneux !
Pour avoir enseigné aux élèves de l'INF (d'où sont sortis Thierry Henri, Anelka et d'autres), eh bien personnellement je trouve que oui, l'univers dans lequel ces jeunes ont grandi est immoral. Le foot, c'est joli de loin, derrière son poste, à condition de ne pas trop réfléchir à ce qu'il y a derrière. Ou alors, et c'est encore mieux, à pratiquer en amateurs, avec des potes qui partagent la même passion.
Et puis il parle « d'un univers foncièrement immoral » alors, ce sociologue – non distingué – raconte n'importe quoi,
Et c'est bien évident que c'est « un spectacle imposé aux foules par les média ». Quel autre sport bénéficie d'une telle couverture ? Au nom de quoi ? Avant le collège, je croyais que le foot c'était un jeu. J'ai compris que pour certains, c'est une religion. Il suffit de voir la coiffure de certains gamins de 13 ou 14 ans pour savoir ce qu'ils ont (ou plutôt n'ont pas) dans la tête.
Alors qu'un marathon, par exemple, c'est tellement plus émouvant.
Est-ce que l'univers du foot pro est plus immoral que celui des entreprises ou de la politique ? Je ne pense pas, par contre le foot permet de rêver. Qui va rêver d'être premier ministre ou PDG d'une banque ? L'image renvoyée par Eden Hasard est plus positive que celle de Hollande !
Dire que c'est un spectacle imposé aux foules me semble exagéré, personne n'est obligé de regarder (surtout que c'est souvent à la TV payante maintenant), tout comme moi je ne regarde pas Star Academy ni la formule 1, etc.
Donc, vraiment, je ne suis pas dupe sur les dessous de table du foot pro. mais je ne vois pas trop d'intérêt de ce genre d'analyse sociologique. Que ce scrogneugneux laisse ceux qui ne sont pas dupes s'abaisser le temps d'un tournoi de foot à être des supporters de base et s'échapper à moindre frais de la réalité 8
Dire que c'est un spectacle imposé aux foules me semble exagéré, personne n'est obligé de regarder (surtout que c'est souvent à la TV payante maintenant), tout comme moi je ne regarde pas Star Academy ni la formule 1, etc.
Donc, vraiment, je ne suis pas dupe sur les dessous de table du foot pro. mais je ne vois pas trop d'intérêt de ce genre d'analyse sociologique. Que ce scrogneugneux laisse ceux qui ne sont pas dupes s'abaisser le temps d'un tournoi de foot à être des supporters de base et s'échapper à moindre frais de la réalité 8
Et puis il parle « d'un univers foncièrement immoral » alors, ce sociologue – non distingué – raconte n'importe quoi,
Pour avoir enseigné aux élèves de l'INF (d'où sont sortis Thierry Henri, Anelka et d'autres), eh bien personnellement je trouve que oui, l'univers dans lequel ces jeunes ont grandi est immoral. Le foot, c'est joli de loin, derrière son poste, à condition de ne pas trop réfléchir à ce qu'il y a derrière. Ou alors, et c'est encore mieux, à pratiquer en amateurs, avec des potes qui partagent la même passion.
Et c'est bien évident que c'est « un spectacle imposé aux foules par les média ». Quel autre sport bénéficie d'une telle couverture ? Au nom de quoi ? Avant le collège, je croyais que le foot c'était un jeu. J'ai compris que pour certains, c'est une religion. Il suffit de voir la coiffure de certains gamins de 13 ou 14 ans pour savoir ce qu'ils ont (ou plutôt n'ont pas) dans la tête.
Alors qu'un marathon, par exemple, c'est tellement plus émouvant.
Comme tu le fais très, il ne faut pas confondre ce sport avec sa pratique professionnelle actuelle. Je suis président du comité olympique de mon département, je connais un petit bout du sujet, pas tout, tant mieux. Et, quand on voit le comportement des dirigeants de la FIFA, ça fait peur !
Bien sûr que si. Tu nais dans certaines familles, tu es obligé de regarder le foot. C'est comme aller à la messe dans d'autres. Si tu n'aimes pas le foot alors que tu es un garçon, tu es un dégénéré.
personne n'est obligé de regarder
Bien sûr que l'on n'est obligé de regarder le foot, les séries, les télé-réalités, mais à voir la place qu'ils occupent, il ne reste que la portion congrue pour les autres!
Voilà une forme de censure par occupation du terrain.
Sans compter la place prise par la publicité.
J'ai entendu dire lors de l'annonce d'une enquête sur la pub, que "La publicité est le sponsor de la démocratie"!!!!!!!!!!!!
Je n'en ai pas dormi de la nuit.
Au secours!
A+
Voilà une forme de censure par occupation du terrain.
Sans compter la place prise par la publicité.
J'ai entendu dire lors de l'annonce d'une enquête sur la pub, que "La publicité est le sponsor de la démocratie"!!!!!!!!!!!!
Je n'en ai pas dormi de la nuit.
Au secours!
A+
Bien sûr que l'on n'est obligé de regarder le foot, les séries, les télé-réalités, mais à voir la place qu'ils occupent, il ne reste que la portion congrue pour les autres!
Voilà une forme de censure par occupation du terrain.
Sans compter la place prise par la publicité.
J'ai entendu dire lors de l'annonce d'une enquête sur la pub, que "La publicité est le sponsor de la démocratie"!!!!!!!!!!!!
Je n'en ai pas dormi de la nuit.
Au secours!
A+
J'appuie à 100% Donatien et Feint et Catinus (désolée Saule)
Bien sûr qu'on peut tourner le bouton...mais il y a des jours où on a droit comme les autres à la passivité parce qu'on est fatigué sans pour autant devoir subir une cure d'abrutissement.
Quand je vois l'hystérie que peut susciter quelques mecs qui courent après un ballon et surtout, surtout le fait que pour beaucoup , tout leur univers tourne autour de cela, les bras m'en tombent !
que peuvent susciter...pardon.
Je précise que ça ne m'empêche pas de trouver que par moment, ça peut être beau, le foot. Mais je ne peux pas ne pas voir tout ce qu'y a derrière, et autour.
Et dire qu'on n'est pas obligé de le regarder, c'est une contre-vérité. Il y a plein de familles où c'est la grand-messe, et gare aux hérétiques. Ce ne sont pas les enfants qui décident des programmes.
Et dire qu'on n'est pas obligé de le regarder, c'est une contre-vérité. Il y a plein de familles où c'est la grand-messe, et gare aux hérétiques. Ce ne sont pas les enfants qui décident des programmes.
Et dire qu'on n'est pas obligé de le regarder, c'est une contre-vérité. Il y a plein de familles où c'est la grand-messe, et gare aux hérétiques. Ce ne sont pas les enfants qui décident des programmes.
Oui enfin bon on ne les attache pas au canapé, quand même!
Je viens d'une famille où les soirs de grand match étaient effectivement une espèce de "grande messe", pour autant ma soeur et mon frère (surtout lui) se désintéressent totalement du foot!
personne n'est obligé de regarder
Bien sûr que si. Tu nais dans certaines familles, tu es obligé de regarder le foot.
Feint, tu vas chercher un cas extrême. Il y a des familles où on regarde le foot à la TV mais c'est un jeu, surtout quand c'est l'équipe national qui joue : on a fait des paris - pour rire - sur le résultat et puis, on s’excite, on crie, on conspue, on encourage, on rit on pleure... Mais quand le match et fini, on se fiche du résultat, on s'est bien amusé ; si l'équipe qu'on supporte à gagné, on se réjouit de voir le prochain match et, sinon, on regardera les autres équipes en choisissant ses favoris.
C'est idiot mais c'est marrant – comme dit la chanson. Et je crois que c'est très rare que tous les membres d'une famille soient obligés de participer ; c'est qu'alors la famille a un problème.
Je me souviens avoir fait partie d'un club de supporters du Standard. C'était pas très malin mais on rigolait bien : on jouait à faire le supporter comme si on avait joué dans un spectacle, avec des déguisements, des chansons, des instruments à faire du bruit... et puis des bonnes ripailles après coup. Je constate que tous les supporters qu'on voit maintenant jouent le même jeu. Il y a juste de temps en temps l'un ou l'autre trouble fête qui profite des circonstances pour foutre le bor... Et c'est toujours ça que montre les caméras, si bien qu'on se fait une idée fausse des supporters.
C'est bien vrai, DBZ, qu'il y a une corruption incroyable à la tête de la FIFA et que ça fait peur.
... Et, quand on voit le comportement des dirigeants de la FIFA, ça fait peur !
Mais c'est toujours comme ça quand il y a trop d'argent ; même au Vatican on a vu des banquiers véreux.
Mais ça ne veut pas dire que tout le foot est corrompu. C'est comme les pays dont les dirigeants sont corrompus, ça ne veut pas dire que les habitants le sont aussi.
Ce que je que je trouve inadmissible, c'est les salaires de certains joueurs ; et ce qui est incroyable c'est que ça fasse partie de leur prestige ; alors que partout on déteste les super riches, dans le sport professionnel, ça participe à leur gloire.
Oui, Myrco, on peut parler d'une cure d'abrutissement. Moi je préfère parler d'une cure de défoulement, et ça fait du bien quand on sort d'une semaine de travail où on a « souquelé » (tiens, c'est un mot pour Minoritaire, ça), ou bien quand on a eu beaucoup de soucis, et qu'on n'a pas tellement envie de se plonger dans un livre de philo.
... une cure d'abrutissement.
Je me souviens que quand j'étais jeune marié (non, non, je ne vais plus raconter ma vie, plus jamais...) nous allions tous les dimanches dîner chez ma belle-mère et, ça durait, ça durait, ça durait... Alors, quand enfin on se levait de table, j'allais me défouler, j'allais voir la seconde mi-temps de l'Union Saint Gilloise contre La Forestoise (à la seconde mi-temps on entrait sans payer).
;-))
Pas besoin d'aller le chercher, j'ai affaire tous les ans avec les rejetons de ces familles. J'aime bien le foot par ailleurs, mais socialement c'est devenu un fléau.
Feint, tu vas chercher un cas extrême.
Et quand tu vois dans quelle déprime se retrouvent des gamins de 15 ans simplement parce qu'ils n'ont pas encore signé de contrat avec une grande équipe et qu'ils savent bien que c'est déjà trop tard... (Et évidemment c'est l'immense majorité.)
ça fait du bien quand on sort d'une semaine de travail où on a « souquelé » (tiens, c'est un mot pour Minoritaire, ça)Ah non, moi j'écris "sukkeler" (et le substantif "sukkeleir")
La chose me rappelle les discussions du lundi matin, à l'usine : "...t'as vu le foot...?" la réponse "non" provoquait immanquablement une certaine... disons commisération. Un prolétaire, fils de prolétaires qui n'aimait pas les ballons : un cas clinique, ma bonne dame !
personne n'est obligé de regarder
Bien sûr que si. Tu nais dans certaines familles, tu es obligé de regarder le foot. C'est comme aller à la messe dans d'autres. Si tu n'aimes pas le foot alors que tu es un garçon, tu es un dégénéré.
Tout comme la question entendue cent fois de la part de gens rencontrés en montagne (dans les Pyrénées) : "vous allez aux champignons ?"..non, "alors à la pêche ?"...non, "bon, à la chasse de temps en temps, tout de même ?"...non..."mais alors pourquoi allez-vous en montagne...??"
Vieux réflexes d'une économie de prédation liée à la survie, ou aux critères "virils", je suppose...
personne n'est obligé de regarder
Bien sûr que si. Tu nais dans certaines familles, tu es obligé de regarder le foot. C'est comme aller à la messe dans d'autres. Si tu n'aimes pas le foot alors que tu es un garçon, tu es un dégénéré.
Qu'est-ce qui est pire ? La messe ou le foot :-). Sérieusement, je trouve ça bien d'obliger les enfants d'aller à la messe, ça leur apprend l'art de s'ennuyer et c'est très précieux pour plus tard. On apprend à sacrifier une heure pour ne "rien" faire.
Pour le foot, franchement, il y a plus d'enfants à qui on interdit de regarder le foot car ils ont des devoirs à faire que l'inverse. Mais évidemment il y a toujours des parents pas très malins, qui oblige à aller au café le vendredi soir et à regarder le foot le dimanche. De là à faire une étude sociologique pour dire que le foot est détestable... ça m'échappe complètement.
La chose me rappelle les discussions du lundi matin, à l'usine : "...t'as vu le foot...?" la réponse "non" provoquait immanquablement une certaine... disons commisération. Un prolétaire, fils de prolétaires qui n'aimait pas les ballons : un cas clinique, ma bonne dame !
Je crois que la commisération est à l'inverse dans ce cas.
Il faudrait compter. J'ai régulièrement des élèves qui ne font jamais leurs devoirs et qui ne manquent pas un match - et toujours soutenus par les parents.
Pour le foot, franchement, il y a plus d'enfants à qui on interdit de regarder le foot car ils ont des devoirs à faire que l'inverse.
Vous devez être connecté pour poster des messages : S'identifier ou Devenir membre