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Le paysan parvenu présente une particularité assez curieuse. Sur les huit parties qui le constitue, les trois dernières sont dites "apocryphes", c'est à dire qu'on est pas certain de l'authenticité de son auteur, Marivaux dans le cas présent.
Je regrette que dans mon édition Garnier-Flammarion de 1969 Marcel Gilot, qui a rédigé une très intéressante introduction, n'aborde pas la question de la qualité de cette "suite" et les péripéties qui ont amené les éditeurs à intégrer ce texte aux parties "authentiques". Peut-être y-a-t-il d'autres informations dans des éditions plus récentes ?
Personnellement je n'ai pas vu la différence du point de vue du style. Sur les ressources en ligne certains commentateurs trouvent que cette suite à une qualité moindre, d'autre au contraire la trouve meilleure. Par contre un (petit) point m'a étonné dans ces parties apocryphes, c'est le traitement de la mort de la première épouse de Jacob, que j'ai trouvé bien rapide. Jacob se montre relativement insensible à cette disparition, alors qu'il lui porte un attachement considérable.
Cette suite a en tout cas le mérite d'exister et de permettre au roman d'avoir une fin, très cohérente avec les parties précédentes, ce qui aurait été sinon bien frustrant pour le lecteur.
Je regrette que dans mon édition Garnier-Flammarion de 1969 Marcel Gilot, qui a rédigé une très intéressante introduction, n'aborde pas la question de la qualité de cette "suite" et les péripéties qui ont amené les éditeurs à intégrer ce texte aux parties "authentiques". Peut-être y-a-t-il d'autres informations dans des éditions plus récentes ?
Personnellement je n'ai pas vu la différence du point de vue du style. Sur les ressources en ligne certains commentateurs trouvent que cette suite à une qualité moindre, d'autre au contraire la trouve meilleure. Par contre un (petit) point m'a étonné dans ces parties apocryphes, c'est le traitement de la mort de la première épouse de Jacob, que j'ai trouvé bien rapide. Jacob se montre relativement insensible à cette disparition, alors qu'il lui porte un attachement considérable.
Cette suite a en tout cas le mérite d'exister et de permettre au roman d'avoir une fin, très cohérente avec les parties précédentes, ce qui aurait été sinon bien frustrant pour le lecteur.
Le chapitre XXIX de Palimpsestes de Gérard Genette (chez Seuil) est consacré aux suites apocryphes de la Fin de Marianne et du Paysan parvenu.
Le chapitre XXIX de Palimpsestes de Gérard Genette (chez Seuil) est consacré aux suites apocryphes de la Fin de Marianne et du Paysan parvenu.
Merci Feint ! Je vais essayer de mettre la main dessus !
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