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Remercions Stavroguine pour cette découverte. On ne parle qu'en termes feutrés en effet de cette première "république des conseils" en Alsace, dont le démantèlement sera la première tâche de l'armée française retrouvant la "province perdue" ; avant qu'on n'envoie nos soldats en Mer Noire pour tenter de mater les bolchéviks. Mais c'est une autre facette de cette histoire.
Remercions surtout Döblin ! Parce qu'on en parle en termes tellement feutrés que moi-même, j'ai découvert cette histoire dans le bouquin. Un projet d'autant plus joli qu'il semblait dès le début voué à l'échec mais qui avait, semble-t-il, le mérite de rassembler autour de lui une bonne partie de la population alsacienne constituée, après 50 ans d'occupation allemande, d'à peu près autant de Français que d'Allemands.
Jean-Patrick Manchette en parle dans son Journal des "conseillistes". Belle idée.
Jean-Patrick Manchette en parle dans son Journal des "conseillistes". Belle idée.Amaury...! Là tu me surprends ! Les "conseils" c'est plein de bouffeurs de curés et de mécréants, non ? Nous serions-nous réciproquement trompés ? J'ai assez peu lu Manchette (Le Petit Bleu, La princesse du sang et c'est tout : "Journal"...inconnu pour l'heure)
Remercions surtout Döblin ! Parce qu'on en parle en termes tellement feutrés que moi-même, j'ai découvert cette histoire dans le bouquin. Un projet d'autant plus joli qu'il semblait dès le début voué à l'échec mais qui avait, semble-t-il, le mérite de rassembler autour de lui une bonne partie de la population alsacienne constituée, après 50 ans d'occupation allemande, d'à peu près autant de Français que d'Allemands.Oui, on connaît surtout le mouvement spartakiste, tué dans l'oeuf lui aussi, hélas...! Je dis hélas car sa figure de proue était Rosa Luxemburg, qui polémiqua avec Lénine au sujet de l'ouvrage de celle-ci sur la social-démocatie allemande. Si elle avait réussi, la révolution allemande aurait sans doute fait prendre un tout autre tour au mouvement communiste...et c'est d'ailleurs ce qu'espérait Lénine. mais ne nous égarons pas.
Remercions surtout Döblin ! Parce qu'on en parle en termes tellement feutrés que moi-même, j'ai découvert cette histoire dans le bouquin. Un projet d'autant plus joli qu'il semblait dès le début voué à l'échec mais qui avait, semble-t-il, le mérite de rassembler autour de lui une bonne partie de la population alsacienne constituée, après 50 ans d'occupation allemande, d'à peu près autant de Français que d'Allemands.
Oui, on connaît surtout le mouvement spartakiste, tué dans l'oeuf lui aussi, hélas...! Je dis hélas car sa figure de proue était Rosa Luxemburg, qui polémiqua avec Lénine au sujet de l'ouvrage de celle-ci sur la social-démocatie allemande. Si elle avait réussi, la révolution allemande aurait sans doute fait prendre un tout autre tour au mouvement communiste...et c'est d'ailleurs ce qu'espérait Lénine. mais ne nous égarons pas.
Ce sera le sujet des prochains épisodes dont le dernier est justement intitulé "Karl & Rosa".
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