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Marvic, je suis très intéressée par la critique que tu as faite !
Ce livre, pour moi, reflète, et c'est pour quoi je l'ai tant apprécié, l'horizon fermé de femmes "engluées" dans un devenir fermé de "ménagères pures et dures".
Pouvaient-elles être autres ?
Cet ouvrage permet de regarder les failles qui s'ouvrent très petitement : c'est vrai, on est saoulé de nettoyage ,mais pour moi, ça explicite l'horizon fermé et insupportable que vivaient nos mères et grand-mères. coincées entre la cuisine au chou et l'importance de se montrer d'une propreté ultra -rigoureuse !
Y échappe, l' Anglaise , la mère en baby-blues effrayant et impartageable, et la "libérée- moyennement" qui s’autorise une aventure ..
Pour moi, ce livre est une photographie instantanée d'une génération de femmes : nos mères, nos tantes, nos grands-mères aussi ! Et la serpillière et l'odeur de chou ne sont qu'un rappel effrayant de leur quotidien. Si ces phénomènes nous engluent à ce point, c'est que l'auteure a réussi son pari : nous faire partager une petitesse sordide et monstrueusement étouffant.
Bref, je trouve que ce livre est magnifiquement écrit : les rats qui observent ont une place superbe !
Merci à toi de me faire le plaisir de lire un livre jusqu'au bout par respect pour mon enthousiasme.
Anne B RADGE est une auteure très ouverte : La trilogie des Neshow en est la preuve, un superbe et douloureux récit de vie, dont je vais faire la critique.
Ce livre, pour moi, reflète, et c'est pour quoi je l'ai tant apprécié, l'horizon fermé de femmes "engluées" dans un devenir fermé de "ménagères pures et dures".
Pouvaient-elles être autres ?
Cet ouvrage permet de regarder les failles qui s'ouvrent très petitement : c'est vrai, on est saoulé de nettoyage ,mais pour moi, ça explicite l'horizon fermé et insupportable que vivaient nos mères et grand-mères. coincées entre la cuisine au chou et l'importance de se montrer d'une propreté ultra -rigoureuse !
Y échappe, l' Anglaise , la mère en baby-blues effrayant et impartageable, et la "libérée- moyennement" qui s’autorise une aventure ..
Pour moi, ce livre est une photographie instantanée d'une génération de femmes : nos mères, nos tantes, nos grands-mères aussi ! Et la serpillière et l'odeur de chou ne sont qu'un rappel effrayant de leur quotidien. Si ces phénomènes nous engluent à ce point, c'est que l'auteure a réussi son pari : nous faire partager une petitesse sordide et monstrueusement étouffant.
Bref, je trouve que ce livre est magnifiquement écrit : les rats qui observent ont une place superbe !
Merci à toi de me faire le plaisir de lire un livre jusqu'au bout par respect pour mon enthousiasme.
Anne B RADGE est une auteure très ouverte : La trilogie des Neshow en est la preuve, un superbe et douloureux récit de vie, dont je vais faire la critique.
DE GOUGE, je suis très étonnée par la virulence de ton post !
Je comprends tout à fait ton point de vue et le partage complètement. Je ne remets aucunement en cause la description du quotidien des femmes de cette époque !
Il n'empêche que pour moi, cette lecture a été véritablement ennuyeuse. Et comme je l'ai mis dans ma critique, sans ton enthousiasme, je n'aurais pas terminé ce livre.
Ne pas être d'accord avec une lectrice, n'est pas une marque d'irrespect, j'oserais dire au contraire. Il y a autant de lecteurs que de livres et il est plus facile d'être d'accord avec tout le monde que d'exprimer un point de vue totalement divergent.
C'est à mon tour de trouver vexant que tu me reproches de n'être pas allée jusqu'au bout. Je me répète, mais j'ai bien suivi les tribulations du jeune et sympathique démarcheur ainsi que l'organisation de la chasse aux rats. J'ai l'honnêteté, même si je ne partage pas tes goûts, de lire un livre en entier avant d'en faire une critique. Et si ce n'est pas le cas, je prends alors soin de le préciser.
Quant à Anne B. Ragde, c'était le sixième titre que je lisais. Et si j'avais beaucoup aimé les trois tomes de la trilogie Neshov, , ainsi que La tour d'arsenic, j'avais été un peu déçue par Zona Frigida.
Alors, comme je l'ai déjà écrit, la déception est d'autant plus grande que l'auteure est appréciée.
Je sais que ce n'est pas agréable voire difficilement compréhensible de découvrir une critique à l'opposé de la sienne, car cela m'est arrivé, mais cette diversité fait la richesse de CL.
Je comprends tout à fait ton point de vue et le partage complètement. Je ne remets aucunement en cause la description du quotidien des femmes de cette époque !
Il n'empêche que pour moi, cette lecture a été véritablement ennuyeuse. Et comme je l'ai mis dans ma critique, sans ton enthousiasme, je n'aurais pas terminé ce livre.
Ne pas être d'accord avec une lectrice, n'est pas une marque d'irrespect, j'oserais dire au contraire. Il y a autant de lecteurs que de livres et il est plus facile d'être d'accord avec tout le monde que d'exprimer un point de vue totalement divergent.
C'est à mon tour de trouver vexant que tu me reproches de n'être pas allée jusqu'au bout. Je me répète, mais j'ai bien suivi les tribulations du jeune et sympathique démarcheur ainsi que l'organisation de la chasse aux rats. J'ai l'honnêteté, même si je ne partage pas tes goûts, de lire un livre en entier avant d'en faire une critique. Et si ce n'est pas le cas, je prends alors soin de le préciser.
Quant à Anne B. Ragde, c'était le sixième titre que je lisais. Et si j'avais beaucoup aimé les trois tomes de la trilogie Neshov, , ainsi que La tour d'arsenic, j'avais été un peu déçue par Zona Frigida.
Alors, comme je l'ai déjà écrit, la déception est d'autant plus grande que l'auteure est appréciée.
Je sais que ce n'est pas agréable voire difficilement compréhensible de découvrir une critique à l'opposé de la sienne, car cela m'est arrivé, mais cette diversité fait la richesse de CL.
Il ne faut pas confondre le sujet avec le texte, on peut mal traiter un très bon sujet et faire un excellent livre avec un sujet banal. Tout est dans l'écriture et dans le choix de l'angle de la narration.
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