Terminé!
J'attends que vous avanciez (voire commenciez!) pour faire un petit topo.
Bonne lecture!
J'attends que vous avanciez (voire commenciez!) pour faire un petit topo.
Bonne lecture!
Tu vas vite !!!
Mais j'avoue que comme d'habitude je poursuis plusieurs lectures de front... Modiano d'un côté avec deux romans, Joseph qui est bien en cours et trois ou quatre livres enfants pour des chroniques radio... Bref, la vie quotidienne... Mais j'aurai probablement terminé ce soir ce brave Joseph !!!
Mais j'avoue que comme d'habitude je poursuis plusieurs lectures de front... Modiano d'un côté avec deux romans, Joseph qui est bien en cours et trois ou quatre livres enfants pour des chroniques radio... Bref, la vie quotidienne... Mais j'aurai probablement terminé ce soir ce brave Joseph !!!
Terminé aussi!
Trop court?
Trop court?
Je l'ai terminé ce matin aussi ...
Terminé aussi!
Trop court?
Pour une lecture commune, oui sans doute, quand même.
Les deux meilleures qu'on ait faites, c'est "Lolita" et "L'amour au temps du choléra", deux livres assez longs.
Ouh là , moi j'ai dû faire une pause car je suis allée voir La Tosca hier...
Je ne trouve pas que l'on soit dans la tête de Joseph ; c'est une photographie du monde qui l'entoure mais pas par n'importe quel photographe : Joseph ; mais le fait que ce ne soit pas lui qui raconte fait en sorte qu'on ne connait pas vraiment ses pensées. Et ça laisse une impression particulière que personnellement j'aime bien. Et malgré tout on se rend compte de la personnalité de Joseph et c'est là je trouve où il devient acteur en plus de témoin parce que ce monde sans lui nous apparaitrait autrement et surtout moins profondément.
Difficile de vous dire où j'en suis, je suis sur liseuse :-)
Mais je l'aurai fini ce soir c'est sûr...
Je ne trouve pas que l'on soit dans la tête de Joseph ; c'est une photographie du monde qui l'entoure mais pas par n'importe quel photographe : Joseph ; mais le fait que ce ne soit pas lui qui raconte fait en sorte qu'on ne connait pas vraiment ses pensées. Et ça laisse une impression particulière que personnellement j'aime bien. Et malgré tout on se rend compte de la personnalité de Joseph et c'est là je trouve où il devient acteur en plus de témoin parce que ce monde sans lui nous apparaitrait autrement et surtout moins profondément.
Difficile de vous dire où j'en suis, je suis sur liseuse :-)
Mais je l'aurai fini ce soir c'est sûr...
Terminé aussi!
Trop court?
Oui, un peut court.
Il faudrait privilégier des romans de 300 pages minimum peut-être ...
Ne pas lire si vous n'avez pas terminé le roman.
J'ai noté cette phrase au-dessus, mais bon, je ne pense pas faire de grandes révélations ...
Il y a un côté terroir, on confidentiel, qui peut séduire, mais qui ne m'a pas convaincu. L'auteure a sans doute voulu retranscrire la vie de ces êtres de manière réaliste. Il n'y a donc rien d'exceptionnel ou d'extravagant. C'est une vie à la campagne dans sa banalité. Ce Joseph pourrait ressembler à d'autres individus : évocation de l'école, son amour, son frère, son goût pour la boisson ...
Je ne trouve pas le roman mauvais, il s'apparente juste à des textes que je n'ai pas l'habitude de lire. J'ai eu l'impression que le texte ne prenait pas son envol, on restait à terre. Et c'est le cas de le dire !
J'ai noté cette phrase au-dessus, mais bon, je ne pense pas faire de grandes révélations ...
Il y a un côté terroir, on confidentiel, qui peut séduire, mais qui ne m'a pas convaincu. L'auteure a sans doute voulu retranscrire la vie de ces êtres de manière réaliste. Il n'y a donc rien d'exceptionnel ou d'extravagant. C'est une vie à la campagne dans sa banalité. Ce Joseph pourrait ressembler à d'autres individus : évocation de l'école, son amour, son frère, son goût pour la boisson ...
Je ne trouve pas le roman mauvais, il s'apparente juste à des textes que je n'ai pas l'habitude de lire. J'ai eu l'impression que le texte ne prenait pas son envol, on restait à terre. Et c'est le cas de le dire !
Erratum : Oui, un PEU court !!!!!!
J'ai beaucoup de retard. Je m'y mets dès ce matin.
A+
A+
Bonne lecture Donatien !
Moi non plus je n'ai pas fini mais c'est parce que je relève sans arrêt des phrases qui me touchent...
Il faut dire que ce qui est décrit "me parle" puisque c'est ma région ; que j'en ai vu des intérieurs comme ça, des gens comme ça ; et puis Joseph me touche de plus en plus, parfois même j'ai les larmes aux yeux. Je sais bien que peut-être la nouvelle génération ne ressentira pas la même chose mais quand je lis :
« On en connait dans le pays de ces familles rétrécies, avec le fils qui vieillit entre le père et la mère ; on préfère ne pas penser à ce que ça donne quand les fils se retrouvent seuls ; on n'a pas besoin d'y penser, on le voit ; certains en rient dans les cafés quand on raconte les histoires d'untel et untel, c'est peut-être la meilleure façon de s'arranger avec la tristesse »
et :
La peur restait dans un coin de lui, il la sentait ; quand elle remuait, il fallait vite penser aux listes pour s'endormir si on était au lit, ou se jeter dans un travail qui occupait vraiment ; ça passait, tout rentrait dans l'ordre, et il tenait, il se tenait bien, il faisait attention, il s'appliquait..."
Ca me bouleverse...
Il faut dire que ce qui est décrit "me parle" puisque c'est ma région ; que j'en ai vu des intérieurs comme ça, des gens comme ça ; et puis Joseph me touche de plus en plus, parfois même j'ai les larmes aux yeux. Je sais bien que peut-être la nouvelle génération ne ressentira pas la même chose mais quand je lis :
« On en connait dans le pays de ces familles rétrécies, avec le fils qui vieillit entre le père et la mère ; on préfère ne pas penser à ce que ça donne quand les fils se retrouvent seuls ; on n'a pas besoin d'y penser, on le voit ; certains en rient dans les cafés quand on raconte les histoires d'untel et untel, c'est peut-être la meilleure façon de s'arranger avec la tristesse »
et :
La peur restait dans un coin de lui, il la sentait ; quand elle remuait, il fallait vite penser aux listes pour s'endormir si on était au lit, ou se jeter dans un travail qui occupait vraiment ; ça passait, tout rentrait dans l'ordre, et il tenait, il se tenait bien, il faisait attention, il s'appliquait..."
Ca me bouleverse...
Merci Shelton.
Voilà, je viens de le terminer.
Je suis dans le même état que Pieronnelle.
Ce livre pourrait être celui d'une anthropologue, d'une historienne édité dans la collection "Terre Humaine".
Sa force principale est l'empathie de Marie-Hélène Lafon ce qui n'est pas étonnant lorsque l'on sait qu'elle née à Aurillac et évoque dans presque tous ses livres de la disparition de ce monde paysan , âpre, soumis aux aléas du climat qui laisse peu de place à la sentimentalité!
Joseph serait l'archétype de l'ouvrier agricole à la vie étriquée, inéluctablement partagée entre les travaux de la ferme et les récréations (!) alcoolisées.
Ses seuls vrais amis sont les chiens de ferme, au point que certains voudraient les faire empailler afin de pouvoir les caresser encore après leur mort!
Il n'est donc pas question d'idéaliser ce monde agricole, en tout cas pas celui qui disparaît au profit de grands entrepreneurs agricoles inéluctablement regroupés.
J'aime y découvrir des mots en perdition comme "on respirait la SAUVAGINE" (j'ai vérifié au dico (odeur de gibier d'eau et de vase) ou "BECQUER" pour piquer du nez.
La mémoire de Joseph est le moteur de ce récit. L'on y découvre un trou de 15 ans, alors qu'elle fonctionne parfaitement pour les autres périodes!
C'est ce qu'il appelle "le trou vaseux" laissé par une histoire d'amour ratée avec Sylvie
Sylvie qui était "vaste de corps", "elle avait regardé Joseph aux yeux, il avait chaud jusqu'au fond des os".
Mais Sylvie était partie avec un voyageur de commerce qui buvait beaucoup de blanc, mais seulement du bon!
Il y aurait peu d'ouvrier agricoles mariés, beaucoup finissaient usés par l'alcool, ou ensauvagés!
Il est vrai que ce triste destin peut paraître fade par rapport à toutes les aventures "extraordinaires" ou "hallucinantes" que l'on nous sert à longueurs de livres mais il s'agit ici d'une partie de l'histoire humaine dans toute sa tragique simplicité.
Le travail de l'écrivain sur la langue , son implication affective sont à mon sens très efficaces à "creuser le sillon" comme elle le dit, dans la sensibilité du lecteur attentif.
A+
Je suis dans le même état que Pieronnelle.
Ce livre pourrait être celui d'une anthropologue, d'une historienne édité dans la collection "Terre Humaine".
Sa force principale est l'empathie de Marie-Hélène Lafon ce qui n'est pas étonnant lorsque l'on sait qu'elle née à Aurillac et évoque dans presque tous ses livres de la disparition de ce monde paysan , âpre, soumis aux aléas du climat qui laisse peu de place à la sentimentalité!
Joseph serait l'archétype de l'ouvrier agricole à la vie étriquée, inéluctablement partagée entre les travaux de la ferme et les récréations (!) alcoolisées.
Ses seuls vrais amis sont les chiens de ferme, au point que certains voudraient les faire empailler afin de pouvoir les caresser encore après leur mort!
Il n'est donc pas question d'idéaliser ce monde agricole, en tout cas pas celui qui disparaît au profit de grands entrepreneurs agricoles inéluctablement regroupés.
J'aime y découvrir des mots en perdition comme "on respirait la SAUVAGINE" (j'ai vérifié au dico (odeur de gibier d'eau et de vase) ou "BECQUER" pour piquer du nez.
La mémoire de Joseph est le moteur de ce récit. L'on y découvre un trou de 15 ans, alors qu'elle fonctionne parfaitement pour les autres périodes!
C'est ce qu'il appelle "le trou vaseux" laissé par une histoire d'amour ratée avec Sylvie
Sylvie qui était "vaste de corps", "elle avait regardé Joseph aux yeux, il avait chaud jusqu'au fond des os".
Mais Sylvie était partie avec un voyageur de commerce qui buvait beaucoup de blanc, mais seulement du bon!
Il y aurait peu d'ouvrier agricoles mariés, beaucoup finissaient usés par l'alcool, ou ensauvagés!
Il est vrai que ce triste destin peut paraître fade par rapport à toutes les aventures "extraordinaires" ou "hallucinantes" que l'on nous sert à longueurs de livres mais il s'agit ici d'une partie de l'histoire humaine dans toute sa tragique simplicité.
Le travail de l'écrivain sur la langue , son implication affective sont à mon sens très efficaces à "creuser le sillon" comme elle le dit, dans la sensibilité du lecteur attentif.
A+
Tout à fait d'accord avec toi Donatien !
Ah pour moi ce livre est un vrai coup de coeur ! J'ai fusionné avec Joseph et plein de choses me sont revenues en mémoire, que j'ai connues, que j'ai vues.
Et je trouve que Marie-hélène Lafon a bien trouvé le style pour nous plonger dans ce monde et la vie de cet homme. Elle aurait pu écrire un énieme roman du terroir (que je ne critique pas) mais qui n'aurait pas eu l'originalité de cette écriture qui va et vient dans les souvenirs et où tout s'enchaîne, même si la chronologie n'est pas respectée. Elle part d'un fait et rebondit sur d'autres sans rupture ce qui accentue la densité de cette vie à priori ordinaire mais en fait très profonde.
Beaucoup aimé !
Et je trouve que Marie-hélène Lafon a bien trouvé le style pour nous plonger dans ce monde et la vie de cet homme. Elle aurait pu écrire un énieme roman du terroir (que je ne critique pas) mais qui n'aurait pas eu l'originalité de cette écriture qui va et vient dans les souvenirs et où tout s'enchaîne, même si la chronologie n'est pas respectée. Elle part d'un fait et rebondit sur d'autres sans rupture ce qui accentue la densité de cette vie à priori ordinaire mais en fait très profonde.
Beaucoup aimé !
Comme Donatien et Pieronnelle, j'ai trouvé un certain charme à l'écriture de l'auteure. J'aime la force qu'il y a dans ses phrases qui sont plutôt longues, ponctuées et insuffle une certaine dynamique. Quand on commence une phrase, le lecteur a l'impression d'être sous son emprise et d'être emmené dans toutes sortes de directions à la fois.
Moi je n'ai pas tellement aimé. Plus la seconde partie quand même (celle où Joseph pense à sa propre vie) que la première.
Mais je trouve que ce livre ne décolle pas, comme dit Puckimberg plus haut, il ne prend jamais son envol.
Mais je trouve que ce livre ne décolle pas, comme dit Puckimberg plus haut, il ne prend jamais son envol.
Moi je n'ai pas tellement aimé. Plus la seconde partie quand même (celle où Joseph pense à sa propre vie) que la première.
Mais je trouve que ce livre ne décolle pas, comme dit Puckimberg plus haut, il ne prend jamais son envol.
Et le style tu en as pensé quoi ?
Bon , je crois que les imparfaits t'ont un peu agacée ... :-)
Moi je n'ai pas tellement aimé. Plus la seconde partie quand même (celle où Joseph pense à sa propre vie) que la première.
Mais je trouve que ce livre ne décolle pas, comme dit Puckimberg plus haut, il ne prend jamais son envol.
Et le style tu en as pensé quoi ?
Je ne lui ai rien trouvé d'original, je l'ai trouvé banal et je n'ai pas ressenti l'émotion que ressentent mes camarades Donatien et Pieronnelle (tant pis pour moi, sans doute!)
Bon, les imparfaits ça se calme, après ça va mieux. Mais trop de phrases courtes apposées en première partie à mon goût.
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