Méfie-toi, tu n'as cette garantie (et ce n'est pas pour autant que le livre ancien qui ne raconte rien qui te tombera entre les mains sera forcément mauvais).
En ce qui me concerne, c'est tout un équilibre, difficile à transcrire mais qui contient récit, vocabulaire, style etc... et que j'ai presque la garantie de retrouver dans des livres plus anciens.
Bonne lecture, en tout cas, que ce soit dans l'ancien ou le nouveau !
Bien sûr, je veux juste dire qu'on ne peut pas opposer littérature d'aujourd'hui et d'autrefois en se fondant sur le critère de l'histoire.Contrairement à ce que peut-être on pourrait croire, c'est sans doute vrai aussi pour le style.
J'étais un peu sur cette idée fausse, moi, grand admirateur de Roger Caillois par exemple, que "le style ce n'est plus ce que c'était". J'en suis franchement revenu après avoir lu 'Les Onze" de Michon.
C'est sans doute que, comme déjà dit plus haut, dans le nombre les œuvres "rares" sont difficiles à trouver.. :o)
Trop d'informations tue l'information, et trop de livres tue le livre (je mets "tue" au singulier, parce que ce n'est pas le livre qui tue, c'est le trop.. :o).
J'en suis convaincu aussi. Le problème c'est que la presse vante facilement le style d'auteurs à succès qui savent à peine écrire, du coup c'est facile de penser le contraire.
(Et à Antinea c'est "tu n'as PAS cette garantie" que je voulais répondre. Décidément.)
(Et à Antinea c'est "tu n'as PAS cette garantie" que je voulais répondre. Décidément.)
Le Tri de notre époque n'est pas à la hauteur de ses prédécesseurs. Nous ne retiendrons pas des temps présents les auteurs les plus profonds, les plus ambitieux ou brillants. Nous n'en retiendrons rien, parce que les livres encensés s'évaporent sitôt refermés. Notre ère n'est ni profonde ni brillante, elle est efficace et éphémère.
L'interrogation terrifiante qui se dégage de ce constat — certes intemporel, mais tellement plus tangible aujourd'hui — c'est la raison pour laquelle nous nous contentons soudainement de la surface, alors que la nature humaine nous a toujours attiré dans les abîmes, de nos âmes, de nos pensées, de notre histoire.
L'interrogation terrifiante qui se dégage de ce constat — certes intemporel, mais tellement plus tangible aujourd'hui — c'est la raison pour laquelle nous nous contentons soudainement de la surface, alors que la nature humaine nous a toujours attiré dans les abîmes, de nos âmes, de nos pensées, de notre histoire.
Le Tri de notre époque n'est pas à la hauteur de ses prédécesseurs. Nous ne retiendrons pas des temps présents les auteurs les plus profonds, les plus ambitieux ou brillants. Nous n'en retiendrons rien, parce que les livres encensés s'évaporent sitôt refermés. Notre ère n'est ni profonde ni brillante, elle est efficace et éphémère.
:)) J'aime!
Le Tri de notre époque n'est pas à la hauteur de ses prédécesseurs. Nous ne retiendrons pas des temps présents les auteurs les plus profonds, les plus ambitieux ou brillants. Nous n'en retiendrons rien, parce que les livres encensés s'évaporent sitôt refermés. Notre ère n'est ni profonde ni brillante, elle est efficace et éphémère.
:)) J'aime!
Alors que moi, je n'y vois qu'une vision parcellaire et un peu prétentieuse.
D'abord, on pourrait se demander pourquoi ce "constat" (ou plutôt cette sensation) "intemporel" serait plus "tangible" aujourd'hui qu'il ne l'a été au temps de tous ceux qui l'ont dressé au cours des générations précédentes (et même de celles encore plus anciennes puisque c'est un discours que l'on peut déjà lire dans des écrits datant de l'antiquité) et qui devaient être au moins autant persuadés d'avoir touché le fond que Mr. Smith.
D'un autre côté, les livres encensés aussitôt évaporés, ça ne me semble pas être un phénomène bien nouveau non plus : par exemple, de combien de livres se souvient-on parmi ceux qui ont été publiés en 1913 pendant que Proust se voyait refuser la publication de Du côté de chez Swann ?
Ensuite et surtout, faire ce genre d'affirmation, ça demande quand même d'avoir une sacrée connaissance de la littérature française. Or, sans vouloir offenser Mr. Smith, quand je jète un oeil à ses critiques (peu nombreuses et certainement peu représentatives de l'ensemble de ses lectures - du moins, faut-il l'espérer) et que j'y vois comme seuls représentants de la littérature française contemporaine Alexandre Jardin et le Faber de Tristan Garcia, je ne m'étonne qu'à moitié de son constat : c'est un peu comme si j'affirmais qu'on ne faisait plus de bons films à notre époque en n'ayant vu que Transformers 5 et Godzilla.
Personnellement, je n'ai pas l'impression de bien connaître la littérature française contemporaine (clairement beaucoup moins bien que Feint, par exemple, à qui je dois énormément dans les découvertes que j'ai pu faire - qu'il soit loué !), mais quand je lis des Chevillard, des Jourde, des Volodine, des Michon, des Minard, des Martinet ou des Bergounioux, par exemple, je me dis qu'ils n'ont pas grand chose à envier à des Montherlant, à des Sartre, à des Bazin, ou même à des Zola, Dumas ou Balzac pour taper chez les grands classiques. Ce ne sont peut-être pas des Proust ou des Flaubert, mais Proust et Flaubert sont des exceptions dans le sens où il y en a tout au plus un ou deux par siècle (et encore, il y en a peut-être plutôt eu 10 comme eux dans le monde entier et dans l'histoire de la littérature). Mais en tout cas, il y a tout un tas d'auteurs qu'on lit encore aujourd'hui et qui ne sont pas "meilleurs" que ceux que j'ai cité. Encore faut-il vouloir un peu fouiller les 10 seuls romans dont on parle à la rentrée littéraire, se laisser guider par un libraire de confiance ou par Feint, et accepter de prendre quelques risques de temps en temps.
Bref, on peut penser ce qu'on veut de notre époque, mais avant d'émettre ce genre de jugements péremptoires, encore faut-il essayer de la connaître.
*fouiller au-delà des 10 seuls romans de la rentrée littéraire, bien sûr.
Je ne suis pas sûr que ce soit exactement ce que veut dire Mr.Smith. Quand il dit "Nous ne retiendrons pas des temps présents les auteurs les plus profonds, les plus ambitieux ou brillants", je le regrette profondément mais je suis assez d'accord. Je suis assez convaincu que la postérité, dans l'ensemble, ne rendra pas justice aux meilleurs auteurs contemporains. Dans le meilleur des cas, ceux-ci feront dans l'avenir le bonheur de quelques spécialistes.
Mais je ne suis pas tellement sûr que ça ait été si différent autrefois. Bien des auteurs merveilleux d'autrefois sont tombés dans l'oubli. Au fond c'est surtout l'école qui fait la postérité, et à elle toute seule elle ne peut pas toujours le faire bien bien car ses choix sont souvent autant pédagogiques que littéraires.
Maintenant, que le mercantilisme actuel aggrave la situation, ça ne fait aucun doute.
Mais je ne suis pas tellement sûr que ça ait été si différent autrefois. Bien des auteurs merveilleux d'autrefois sont tombés dans l'oubli. Au fond c'est surtout l'école qui fait la postérité, et à elle toute seule elle ne peut pas toujours le faire bien bien car ses choix sont souvent autant pédagogiques que littéraires.
Maintenant, que le mercantilisme actuel aggrave la situation, ça ne fait aucun doute.
C'était surtout à la suite du message que je répondais. Pour la première phrase, je pourrais être à peu près d'accord, quoique au fond, je ne vois pas pourquoi il en irait de nos contemporains autrement qu'il en a été des contemporains des siècles précédents.
Au delà du fait que chaque lecteur peut avoir ses préférences, je pense que les écrivains sont quand même très influencés par le mode de vie, les loisirs, le niveau technologique etc de leur époque. ça modifie surement leur sensibilité, leur manière d'écrire. Je trouve aux livres d'autrefois un charme particulier, difficile à expliquer. Et puis beaucoup d'auteurs du XXème ou XXIème essaient d'innover du point de vue formel à défaut de créer des personnages vrais et attachants, ou une histoire palpitante, originale; à croire qu'ils sont définitivement en panne d'inspiration. D'autres ne parlent que des horreurs et des banalités de la société actuelle, et ce n'est pas toujours gai de s'y replonger comme dans un journal TV ou une mauvaise émission de télé-réalité... Et enfin, il y a ceux qui essaient de faire du pseudo-historique-policier (plein de petites séries très en vogue) en déformant horriblement les mentalités d'autrefois pour les plier à leurs enquêtes un peu tordues, le tout servi par un style très plat.
Cela dit, je suis persuadée qu'il y a de très bons auteurs récents. Par exemple j'adore Rohinton Mistry, auteur indien, ou encore Isaac B. Singer (ok, il est un peu moins récent :) ) et Patricia Highsmith. Mais ils sont quand même rares. Où se cachent les bons et honnêtes conteurs de notre époque???????????
Cela dit, je suis persuadée qu'il y a de très bons auteurs récents. Par exemple j'adore Rohinton Mistry, auteur indien, ou encore Isaac B. Singer (ok, il est un peu moins récent :) ) et Patricia Highsmith. Mais ils sont quand même rares. Où se cachent les bons et honnêtes conteurs de notre époque???????????
Moui, enfin, je vois dans ta liste de livres préférés l'ensemble des grands romans de Dostoïevski et Anna Karenine, et eux aussi n'ont fait que parler "des horreurs et des banalités de la société" de leur temps. Comme quoi, avec du talent, tout est possible.
Après, c'est difficile de te fournir un conseil personnalisé, mais on a quand même cité pas mal d'auteurs dans ce fil.
En vrac, Sissi évoquait Louis-Combet ; Feint dit le plus grand bien du "Maréchal absolu" de Jourde ; "La naissance d'un pont" ou "Réparer les vivants" de Maylis de Kerangal, c'est aussi très bien et accessible ; Provis évoquait "Les Onze" de Michon et on ne peut qu'abonder ; allez, citons "Liquide" de Philippe Annocque ; ou "Faillir être flingué" de Céline Minard ; à l'étranger, je ne l'ai pas lu, mais on dit beaucoup de bien de "Du temps où nous chantions" de Powers qui semble plaire aussi aux gens qui n'aiment pas a priori la littérature contemporaine ; ma mère, qui fait partie de ceux-là, a adoré "Une rançon" de David Malouf, au sujet on ne peut plus classique puisqu'il développe un passage de "L'Iliade" ; "Et quelquefois j'ai comme une grande idée" de Ken Kesey est excellent...
Bon et y en a encore plein d'autres dont beaucoup que j'ignore, mais voilà quelques titres qui me viennent en tête et qui peuvent peut-être constituer une bonne entrée en matière et donner envie d'en connaître plus.
Après, c'est difficile de te fournir un conseil personnalisé, mais on a quand même cité pas mal d'auteurs dans ce fil.
En vrac, Sissi évoquait Louis-Combet ; Feint dit le plus grand bien du "Maréchal absolu" de Jourde ; "La naissance d'un pont" ou "Réparer les vivants" de Maylis de Kerangal, c'est aussi très bien et accessible ; Provis évoquait "Les Onze" de Michon et on ne peut qu'abonder ; allez, citons "Liquide" de Philippe Annocque ; ou "Faillir être flingué" de Céline Minard ; à l'étranger, je ne l'ai pas lu, mais on dit beaucoup de bien de "Du temps où nous chantions" de Powers qui semble plaire aussi aux gens qui n'aiment pas a priori la littérature contemporaine ; ma mère, qui fait partie de ceux-là, a adoré "Une rançon" de David Malouf, au sujet on ne peut plus classique puisqu'il développe un passage de "L'Iliade" ; "Et quelquefois j'ai comme une grande idée" de Ken Kesey est excellent...
Bon et y en a encore plein d'autres dont beaucoup que j'ignore, mais voilà quelques titres qui me viennent en tête et qui peuvent peut-être constituer une bonne entrée en matière et donner envie d'en connaître plus.
Oh et puis, en plus "classiques contemporains" étrangers, j'ai oublié Handke, Thomas Bernhard, Kertesz, Coetzee... ou tout simplement jeter un oeil aux Nobel aussi, qui font souvent preuve d'un certain classicisme, mais n'en demeurent pas moins contemporains, ce qui peut aider à franchir le pas.
Et puis beaucoup d'auteurs du XXème ou XXIème essaient d'innover du point de vue formelC'est largement aussi vrai du XVIIIe, avec de belles réussites.
à défaut de créer des personnages vrais et attachants
On pourrait facilement te répondre que des "personnages vrais", ça n'existe pas ; mais je suppose que tu veux dire que le travail sur la forme ne devrait pas nécessairement se faire au détriment du l'humain. Là je te recommande toute l’œuvre de Raymond Federman, souvent classé comme "expérimental" (ce qui à mon sens ne veut absolument rien dire) ; on peut difficilement faire plus humain, plus attachant, et en même temps très accessible à la lecture.
Le Tri de notre époque n'est pas à la hauteur de ses prédécesseurs. Nous ne retiendrons pas des temps présents les auteurs les plus profonds, les plus ambitieux ou brillants. Nous n'en retiendrons rien, parce que les livres encensés s'évaporent sitôt refermés. Notre ère n'est ni profonde ni brillante, elle est efficace et éphémère.
:)) J'aime!
Alors que moi, je n'y vois qu'une vision parcellaire et un peu prétentieuse.
D'abord, on pourrait se demander pourquoi ce "constat" (ou plutôt cette sensation) "intemporel" serait plus "tangible" aujourd'hui qu'il ne l'a été au temps de tous ceux qui l'ont dressé au cours des générations précédentes (et même de celles encore plus anciennes puisque c'est un discours que l'on peut déjà lire dans des écrits datant de l'antiquité) et qui devaient être au moins autant persuadés d'avoir touché le fond que Mr. Smith.
D'un autre côté, les livres encensés aussitôt évaporés, ça ne me semble pas être un phénomène bien nouveau non plus : par exemple, de combien de livres se souvient-on parmi ceux qui ont été publiés en 1913 pendant que Proust se voyait refuser la publication de Du côté de chez Swann ?
Ensuite et surtout, faire ce genre d'affirmation, ça demande quand même d'avoir une sacrée connaissance de la littérature française. Or, sans vouloir offenser Mr. Smith, quand je jète un oeil à ses critiques (peu nombreuses et certainement peu représentatives de l'ensemble de ses lectures - du moins, faut-il l'espérer) et que j'y vois comme seuls représentants de la littérature française contemporaine Alexandre Jardin et le Faber de Tristan Garcia, je ne m'étonne qu'à moitié de son constat : c'est un peu comme si j'affirmais qu'on ne faisait plus de bons films à notre époque en n'ayant vu que Transformers 5 et Godzilla.
Personnellement, je n'ai pas l'impression de bien connaître la littérature française contemporaine (clairement beaucoup moins bien que Feint, par exemple, à qui je dois énormément dans les découvertes que j'ai pu faire - qu'il soit loué !), mais quand je lis des Chevillard, des Jourde, des Volodine, des Michon, des Minard, des Martinet ou des Bergounioux, par exemple, je me dis qu'ils n'ont pas grand chose à envier à des Montherlant, à des Sartre, à des Bazin, ou même à des Zola, Dumas ou Balzac pour taper chez les grands classiques. Ce ne sont peut-être pas des Proust ou des Flaubert, mais Proust et Flaubert sont des exceptions dans le sens où il y en a tout au plus un ou deux par siècle (et encore, il y en a peut-être plutôt eu 10 comme eux dans le monde entier et dans l'histoire de la littérature). Mais en tout cas, il y a tout un tas d'auteurs qu'on lit encore aujourd'hui et qui ne sont pas "meilleurs" que ceux que j'ai cité. Encore faut-il vouloir un peu fouiller les 10 seuls romans dont on parle à la rentrée littéraire, se laisser guider par un libraire de confiance ou par Feint, et accepter de prendre quelques risques de temps en temps.
Bref, on peut penser ce qu'on veut de notre époque, mais avant d'émettre ce genre de jugements péremptoires, encore faut-il essayer de la connaître.
Pour une fois je suis d'accord avec Stavroguine, c'est surtout je crois que nous ne disposons pas encore du recul nécessaire pour juger de la qualité littéraire de notre époque, de ses talents. Il y en a plein : Céline Minard, Jérôme Leroy, Sébastien Lapaque, Grégoire Bouillé, même Beigbeider, quoique souvent insupportable, Charles Dantzig, Jourde moi aussi, Eric Naulleau Jean-Philippe Domecq etc...
Ce qui m'amuse avec les listes de livres préférés, la question que je me pose toujours c'est la sincérité réelle de ceux qui les font ?
Et puis beaucoup d'auteurs du XXème ou XXIème essaient d'innover du point de vue formel
C'est largement aussi vrai du XVIIIe, avec de belles réussites.
à défaut de créer des personnages vrais et attachants
On pourrait facilement te répondre que des "personnages vrais", ça n'existe pas ; mais je suppose que tu veux dire que le travail sur la forme ne devrait pas nécessairement se faire au détriment du l'humain. Là je te recommande toute l’œuvre de Raymond Federman, souvent classé comme "expérimental" (ce qui à mon sens ne veut absolument rien dire) ; on peut difficilement faire plus humain, plus attachant, et en même temps très accessible à la lecture.
Chaque époque essaie d'apporter sa marque quant au style, ainsi Céline au XXème siècle, Proust dans un autre genre, on peut aussi internationaliser le point de vue, la littérature anglo saxonne est passionnante, je songe à Don DeLillo sur l'invention formelle
En vrac, Sissi évoquait Louis-Combet
Ah et bien la télépathie existe bien, je viens de l'évoquer (à nouveau, et ça ne sera jamais fini, tenez-vous le pour dit) à l'instant.
Ce qui m'amuse avec les listes de livres préférés, la question que je me pose toujours c'est la sincérité réelle de ceux qui les font ?
En même temps je ne vois pas bien quel intérêt il y aurait à "mentir" sur ce point.
Je recommande particulièrement Céline Minard qui se permet tout, ne s'interdit rien en littérature
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vauteur/9979
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vauteur/9979
à Sissi
Moi itou
Mais la vanité, l'envie de se mettre en avant, un ou deux complexes, le désir de donner une bonne image peuvent expliquer ...
Ce qui m'amuse avec les listes de livres préférés, la question que je me pose toujours c'est la sincérité réelle de ceux qui les font ?
En même temps je ne vois pas bien quel intérêt il y aurait à "mentir" sur ce point.
Moi itou
Mais la vanité, l'envie de se mettre en avant, un ou deux complexes, le désir de donner une bonne image peuvent expliquer ...
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