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Ce livre et tous les autres sont publiés à compte d'éditeur
Peut-être cette distinction entre l’édition au sens classique et l’édition à compte d’auteur est-elle trop subtile. La Société des écrivains, tout comme ses confrères qui publient tout et n’importe quoi ne devrait même pas être appelé un éditeur, mais un prestataire de services, un intermédiaire de publication ou plus banalement un paginateur/référenceur.
Mise en page, référencement, impression si besoin, voilà tout. Et peu importe ce qui leur passe entre les mains, de l’autobiographie rurale au thriller ésotérique, des recueils de recettes de grand-mère à l’anticipation érotique, tout est bon à prendre. Il suffit de voir leur catalogue.
En dernière page du catalogue de Mai 2014, disponible (pdf) sur leur site, on lit d’ailleurs ceci : « Chaque année plus de 200 nouveaux auteurs nous font confiance ! » Voilà bien un aveu que cette Société des écrivains n’est pas une maison d’édition, car ce n’est pas le nouvel auteur qui fait confiance à l’éditeur mais bien l’éditeur qui fait confiance au nouvel auteur.
Mise en page, référencement, impression si besoin, voilà tout. Et peu importe ce qui leur passe entre les mains, de l’autobiographie rurale au thriller ésotérique, des recueils de recettes de grand-mère à l’anticipation érotique, tout est bon à prendre. Il suffit de voir leur catalogue.
En dernière page du catalogue de Mai 2014, disponible (pdf) sur leur site, on lit d’ailleurs ceci : « Chaque année plus de 200 nouveaux auteurs nous font confiance ! » Voilà bien un aveu que cette Société des écrivains n’est pas une maison d’édition, car ce n’est pas le nouvel auteur qui fait confiance à l’éditeur mais bien l’éditeur qui fait confiance au nouvel auteur.
La Société des écrivains, tout comme ses confrères qui publient tout et n’importe quoi ne devrait même pas être appelé un éditeur, mais un prestataire de servicesAbsolument. Mais l'édition est un métier extrêmement mal connu du public et beaucoup de personnes de bonne foi se laissent prendre à ces annonces alléchantes.
Il y a une trentaine d'années, j'avais envoyé le manuscrit d'une pièce de théâtre à la Pensée universelle (à cette époque évidemment j'ignorais tout de l'édition). J'avais reçu en retour une longue lettre de trois pages dactylographiées extrêmement flatteuses pour mon égo, assortie de la description du livre, de ce qui serait mis en place pour sa promo, etc. Ce n'est qu'en bas de la 3e page qu'il était fait mention de ma "participation". Heureusement je n'étais pas trop naïf et de toute manière je n'avais pas un sou.
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