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Ça fait déjà dix ans, que « vos écrits » naquirent
Et Tistou nous invite à célébrer l'instant
Où pâle scribouilleur on affûta sa lyre
Pour trouver quelques mots qui s'alignaient gaîment
Que de bons souvenirs nous reviennent en mémoire
Et que de bons moments n'avons-nous pas passés
A écrire un pamphlet, une lettre, une histoire
Une fable amusante, un sonnet bien troussé !
Je me souviens du temps des concours de poèmes
Quand on jouait le soir jusque tard dans la nuit
A trouver le bon mot qui rime avec bohème
Et puis avec coco et puis avec cui-cui
On n'était pas poète, à peine rimailleur
On rigolait en douce avec nos vers « pompiers »
Il fallait avant tout terminer dans les heures
Sans se prendre au sérieux ni se croire arrivé
Comme Monsieur Jourdain, d'autres parlaient en prose
Ils écrivaient leur vie ou pondaient des romans
Il suffisait qu'un jour on se dise : moi j'ose
Aux amis de juger si on a du talent
Mais mais mais pourquoi donc écris-je à l'imparfait ?
Tout ça n'est pas fini, ai-je donc la berlue ?
Nous écrivons encore et toujours, s'il vous plaît !
Tistou nous tient à l’œil, « vos écrits » continuent
On a déjà dix ans c'est l'âge des folies
On se tient par la main on s'aime et on s'embrasse
On vit sur « vos écrits » comme on vit dans la vie
Pour un mot de travers, on s'étripe on se casse
Certains s'en vont ailleurs voir si l'herbe est plus verte
Mais ce ne sont jamais les meilleurs qui s'en vont
Nous les cataloguons dans nos profits et pertes
Car c'est nous les meilleurs puisque nous, nous restons
« Vos écrits » ne sont pas ce que durent les roses
Nous tenons bon la barre et tenons bon le vent
Nous écrivons en vers, nous écrivons en prose
Et nous allons durer plus que mille et un an
Mais que vois-je arriver : un gâteau merveilleux
Garni de dix bougies, y'a de la joie dans l'air
Il est croulant de crème au choco délicieux
« Vos écrits » ont dix ans, joyeux anniversaire !
Et Tistou nous invite à célébrer l'instant
Où pâle scribouilleur on affûta sa lyre
Pour trouver quelques mots qui s'alignaient gaîment
Que de bons souvenirs nous reviennent en mémoire
Et que de bons moments n'avons-nous pas passés
A écrire un pamphlet, une lettre, une histoire
Une fable amusante, un sonnet bien troussé !
Je me souviens du temps des concours de poèmes
Quand on jouait le soir jusque tard dans la nuit
A trouver le bon mot qui rime avec bohème
Et puis avec coco et puis avec cui-cui
On n'était pas poète, à peine rimailleur
On rigolait en douce avec nos vers « pompiers »
Il fallait avant tout terminer dans les heures
Sans se prendre au sérieux ni se croire arrivé
Comme Monsieur Jourdain, d'autres parlaient en prose
Ils écrivaient leur vie ou pondaient des romans
Il suffisait qu'un jour on se dise : moi j'ose
Aux amis de juger si on a du talent
Mais mais mais pourquoi donc écris-je à l'imparfait ?
Tout ça n'est pas fini, ai-je donc la berlue ?
Nous écrivons encore et toujours, s'il vous plaît !
Tistou nous tient à l’œil, « vos écrits » continuent
On a déjà dix ans c'est l'âge des folies
On se tient par la main on s'aime et on s'embrasse
On vit sur « vos écrits » comme on vit dans la vie
Pour un mot de travers, on s'étripe on se casse
Certains s'en vont ailleurs voir si l'herbe est plus verte
Mais ce ne sont jamais les meilleurs qui s'en vont
Nous les cataloguons dans nos profits et pertes
Car c'est nous les meilleurs puisque nous, nous restons
« Vos écrits » ne sont pas ce que durent les roses
Nous tenons bon la barre et tenons bon le vent
Nous écrivons en vers, nous écrivons en prose
Et nous allons durer plus que mille et un an
Mais que vois-je arriver : un gâteau merveilleux
Garni de dix bougies, y'a de la joie dans l'air
Il est croulant de crème au choco délicieux
« Vos écrits » ont dix ans, joyeux anniversaire !
Ah!Quel plaisir de retrouver notre grand Saint comme je l'aime!
Celui qui, toujours, sait faire danser les mots quii tourbillonnent et chantent jusqu'à nos lèvres!
Du bonheur, quoi!
Celui qui, toujours, sait faire danser les mots quii tourbillonnent et chantent jusqu'à nos lèvres!
Du bonheur, quoi!
Ah qu'il est gai, ce poème, et amusant! Et en rimes, je vous prie!
On reconnait bien là la verve et l'humour à peine voilé de SJB, et puis cette jovialité et cet optimisme à toute épreuve!
Très authentique. Donc touchant.
(T'as déjà mangé tout le gâteau?)
On reconnait bien là la verve et l'humour à peine voilé de SJB, et puis cette jovialité et cet optimisme à toute épreuve!
Très authentique. Donc touchant.
(T'as déjà mangé tout le gâteau?)
Chapeau bas Monsieur SJB !
Bien heureuse que tu aies participé de nouveau, on a en prime un beau gâteau, tout ceci en Alexandrins sonnant, pas trébuchant !
Bien heureuse que tu aies participé de nouveau, on a en prime un beau gâteau, tout ceci en Alexandrins sonnant, pas trébuchant !
"On a déjà dix ans, c'est l'âge des folies", ça me plait bien ! :)
De retrouver tes rimes riches aussi SJB.
Et puis aussi de durer autant, là je suis épatée.
Mais, avant, souvenirs et plaisir d'écrire toujours présent !
Bravo SJB !
De retrouver tes rimes riches aussi SJB.
Et puis aussi de durer autant, là je suis épatée.
Mais, avant, souvenirs et plaisir d'écrire toujours présent !
Bravo SJB !
J'oublie trop souvent a quel point j'aime les vers...!
Merci pour cette legerete, cette facon d'egrener les souvenirs avec humour....Ca donne envie d'etre encore la pour feter les vingt ans!
J'aime particulierement :
"Certains s'en vont ailleurs voir si l'herbe est plus verte
Mais ce ne sont jamais les meilleurs qui s'en vont
Nous les cataloguons dans nos profits et pertes
Car c'est nous les meilleurs puisque nous, nous restons"
Evidemment!
Merci pour cette legerete, cette facon d'egrener les souvenirs avec humour....Ca donne envie d'etre encore la pour feter les vingt ans!
J'aime particulierement :
"Certains s'en vont ailleurs voir si l'herbe est plus verte
Mais ce ne sont jamais les meilleurs qui s'en vont
Nous les cataloguons dans nos profits et pertes
Car c'est nous les meilleurs puisque nous, nous restons"
Evidemment!
Ce qui me scie à chaque fois c'est cette facilité à faire chanter tes vers ; dès le début ils nous emmènent avec eux avec une telle évidence, une telle jovialité, un tel humour, une telle malice ! Bref tu fais des vers comme tu respires !
Et comme d'habitude, sous le charme ! Et j'oublie totalement que parfois je suis en colère contre toi :-))) Si les forums étaient en vers tu serais Cyrano !
Et comme d'habitude, sous le charme ! Et j'oublie totalement que parfois je suis en colère contre toi :-))) Si les forums étaient en vers tu serais Cyrano !
Il existe encore des poètes qui disent ne pas se prendre au sérieux et qui sont capables d'écrire des piles de vers comme moi je bois des verres de bière. Jean Baptiste, tu es excellent, il y a un rythme qui fonctionne très bien dans tes vers, tu écris l'histoire de Vos-écrits comme une tranche d'une épopée antique. Je crève d'envie de trousser les vers comme tu les trousse.
. Je crève d'envie de trousser les vers comme tu les trousse.
Tant que c'est que des vers....
. Je crève d'envie de trousser les vers comme tu les trousse.
Tant que c'est que des vers....
Sissi !!! ;-))))))))
. Je crève d'envie de trousser les vers comme tu les trousse.
Tant que c'est que des vers....
Ne connaissant que ses aptitudes à trousser les vers, je me cantonnerai à ce domaine.
;) bon alors c'est encore de la forme poétique qui me parle. Y'a des rimes, c'est chantant, donc je comprends. C'est très mignon, on dirait un peu une chanson "en noir et blanc", un peu du Aznavour mais en marrant.
Si SJB, il y a des bons qui partent, enfin au moins quelques uns dont je me souvienne. C'est très dommage.
Et puis les "rimailleurs", ça me plaît bien ! Longue vie à eux aussi !
Belle ritournelle !
Si SJB, il y a des bons qui partent, enfin au moins quelques uns dont je me souvienne. C'est très dommage.
Et puis les "rimailleurs", ça me plaît bien ! Longue vie à eux aussi !
Belle ritournelle !
C'est un bien beau talent que d'écrire une poésie qui coule comme de la prose,
une rétrospective chantonnante empreinte de lyrisme et témoigne, que dis je acclame notre cher atelier adoré.
Des vers qui s’élèvent sans rester terre à terre.
une rétrospective chantonnante empreinte de lyrisme et témoigne, que dis je acclame notre cher atelier adoré.
Des vers qui s’élèvent sans rester terre à terre.
coucou SJB, en fait j'ignorais tes capacités poétiques car absente, sans doute lorsque tu affûtais ta plume..
tout semble tellement couler de source sans aucune fausse note.. les mots semblent s'aligner d'eux-mêmes au service d'une idée maîtresse.... alors que lorsque j'écris, c'est tout le contraire, l'idée ne surgit que lorsque tous les mots sont déjà alignés...
tout semble tellement couler de source sans aucune fausse note.. les mots semblent s'aligner d'eux-mêmes au service d'une idée maîtresse.... alors que lorsque j'écris, c'est tout le contraire, l'idée ne surgit que lorsque tous les mots sont déjà alignés...
Superbe SJB ! Moi qui suis (je sais, je l'ai déjà dit) assez hermétique à la poésie, j'ai tout compris ;-)
L'histoire Des Ecrits racontée avec élégance...
Une élégance qui permet de dire sans forfanterie (moi, j'y ai vu de l'humour ?) que, pour une fois, ce sont "les meilleurs qui restent".
L'histoire Des Ecrits racontée avec élégance...
Une élégance qui permet de dire sans forfanterie (moi, j'y ai vu de l'humour ?) que, pour une fois, ce sont "les meilleurs qui restent".
Il faudrait qu'une caméra dans l'ordinateur puisse filmer les visages à la lecture de ce poème: le sourire se fait de plus en plus grand, les sourcils montent de plus en plus haut d'admiration devant ton talent à maintenir un rythme balancé, de la drôlerie. Et je ne parle même pas des pieds, des rimes, des césures et du reste!
En plus tu racontes une histoire émouvante, plaisante, au point qu'on en oublie le travail derrière, qu'on sautille de vers en vers comme les oiseaux de branches en branches, avec un ravissement croissant.
Et puis, vive l'impertinence: Victor Hugo mettait des toutous et "[nommait] le cochon par son nom" dans ses poèmes, toi tu y mets du 'choco'... Délicieux, sur tous les plans!
En plus tu racontes une histoire émouvante, plaisante, au point qu'on en oublie le travail derrière, qu'on sautille de vers en vers comme les oiseaux de branches en branches, avec un ravissement croissant.
Et puis, vive l'impertinence: Victor Hugo mettait des toutous et "[nommait] le cochon par son nom" dans ses poèmes, toi tu y mets du 'choco'... Délicieux, sur tous les plans!
"Je me souviens du temps des concours de poèmes
Quand on jouait le soir jusque tard dans la nuit
A trouver le bon mot qui rime avec bohème
Et puis avec coco et puis avec cui-cui"
Comment résister ? Et encore, pour ceux qui ont déjà rencontré SJB - j'ai cette chance- j'imagine le bonhomme et ses yeux malicieux à déclamer son poème. Vous ratez celles et ceux qui ne le connaissez pas (pour cela cochez un samedi soir de mars 2015 à venir sur votre agenda et une destination ; Bruxelles) ...
C'est vrai que SJB a cette faculté à mettre un rythme entrainant dans ses strophes, d'allure classique mais de facto moderne. Un rythme entrainant qui fait que, comme le souligne Lobe, "on sautille de vers en vers comme les oiseaux de branches en branches".
Je me souviens moi aussi des soirées sonnets qu'évoque SJB dans la strophe citée au-dessus. Je me souviens surtout que je les regardais évoluer et pondre des alexandrins à la pelle et que j'ai mis bien longtemps avant d'oser me joindre à eux. Mais SJB est unique en la matière.
Un petit dernier pour la route :
"On vit sur « vos écrits » comme on vit dans la vie
Pour un mot de travers, on s'étripe on se casse"
Dans la vie, on se réconcilie aussi. Tout n'est donc pas perdu pour la casse évoquée !
Quand on jouait le soir jusque tard dans la nuit
A trouver le bon mot qui rime avec bohème
Et puis avec coco et puis avec cui-cui"
Comment résister ? Et encore, pour ceux qui ont déjà rencontré SJB - j'ai cette chance- j'imagine le bonhomme et ses yeux malicieux à déclamer son poème. Vous ratez celles et ceux qui ne le connaissez pas (pour cela cochez un samedi soir de mars 2015 à venir sur votre agenda et une destination ; Bruxelles) ...
C'est vrai que SJB a cette faculté à mettre un rythme entrainant dans ses strophes, d'allure classique mais de facto moderne. Un rythme entrainant qui fait que, comme le souligne Lobe, "on sautille de vers en vers comme les oiseaux de branches en branches".
Je me souviens moi aussi des soirées sonnets qu'évoque SJB dans la strophe citée au-dessus. Je me souviens surtout que je les regardais évoluer et pondre des alexandrins à la pelle et que j'ai mis bien longtemps avant d'oser me joindre à eux. Mais SJB est unique en la matière.
Un petit dernier pour la route :
"On vit sur « vos écrits » comme on vit dans la vie
Pour un mot de travers, on s'étripe on se casse"
Dans la vie, on se réconcilie aussi. Tout n'est donc pas perdu pour la casse évoquée !
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