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Avec le nombre important de Français au combat puis morts dans les Guerres napoléoniennes, il se fait très peu d'enfants entre 1805 et 1815.
Au moment où la France s'industrialise vers 1850 elle manque donc de bras. Italiens, Belges, Espagnols, Suisses Luxembourgeois, Allemands (de langue polonaise pour certains) viennent travailler en France. Ils sont 1 million vers 1900.
C'est la première immigration en France, elle est majoritairement européenne. Elle le restera jusqu'aux années 1950.
Toutefois durant la Première guerre mondiale, l'immigration se colora sensiblement mais ponctuellement.
"Pendant le conflit , la France, contrainte de mobiliser ses jeunes hommes sur le front, est confrontée au manque de main-d'oeuvre dans les usines, les chantiers et les champs, aggravé par le retour d'une partie des travailleurs étrangers dans leur pays d'origine. C'est le cas des Italiens en particulier.
La main-d'oeuvre féminine ne suffisant pas, loin de là, à combler les manques, l'État prend les choses en main.
Il crée un service de l'immigration et va quérir environ 150.000 travailleurs dans tous les pays méditerranéens, à commencer par l'Espagne. Il se tourne aussi vers ses colonies. Le ministère des Colonies organise le transfert en métropole de 78.000 travailleurs algériens ainsi que de 55.000 Marocains et Tunisiens, 50.000 Annamites, des Malgaches et même 37.000 Chinois. Au total 230.000 hommes. Ce sont les premiers travailleurs originaires d'outre-mer à débarquer sur le continent européen".
http://herodote.net/Le_peuplement_de_la_France-syn…
Au moment où la France s'industrialise vers 1850 elle manque donc de bras. Italiens, Belges, Espagnols, Suisses Luxembourgeois, Allemands (de langue polonaise pour certains) viennent travailler en France. Ils sont 1 million vers 1900.
C'est la première immigration en France, elle est majoritairement européenne. Elle le restera jusqu'aux années 1950.
Toutefois durant la Première guerre mondiale, l'immigration se colora sensiblement mais ponctuellement.
"Pendant le conflit , la France, contrainte de mobiliser ses jeunes hommes sur le front, est confrontée au manque de main-d'oeuvre dans les usines, les chantiers et les champs, aggravé par le retour d'une partie des travailleurs étrangers dans leur pays d'origine. C'est le cas des Italiens en particulier.
La main-d'oeuvre féminine ne suffisant pas, loin de là, à combler les manques, l'État prend les choses en main.
Il crée un service de l'immigration et va quérir environ 150.000 travailleurs dans tous les pays méditerranéens, à commencer par l'Espagne. Il se tourne aussi vers ses colonies. Le ministère des Colonies organise le transfert en métropole de 78.000 travailleurs algériens ainsi que de 55.000 Marocains et Tunisiens, 50.000 Annamites, des Malgaches et même 37.000 Chinois. Au total 230.000 hommes. Ce sont les premiers travailleurs originaires d'outre-mer à débarquer sur le continent européen".
http://herodote.net/Le_peuplement_de_la_France-syn…
"En 1630, lors de la guerre de 30 ans, le village fut rasé et la population totalement décimée.
En 1633, les Suédois protestants étaient maîtres du Château de Belfort et de la ville. Les paysans (armée levée dans le pays sous-vosgien de la seigneurie catholique du Rosemont) tentèrent une révolte et furent massacrés. On dit qu’il en resta plus de 3000 piégés dans un terrain auquel la tradition a conservé le nom de « pré de guerre ». Ce champ de bataille, ou plutôt de boucherie, est situé à la sortie de Pérouse en direction de Vézelois et Danjoutin derrière la colline dite « des Perches » où se trouve aujourd’hui un terrain militaire et où passe le chemin de fer. On raconte que la fin des paysans fut atroce et que le sang coulait comme de l’eau dans les ruisseaux. Quelques malheureux campagnards se réfugièrent dans la tour de l’église de Vézelois qui fût brûlée avec tout le village et où ils périrent brûlés vifs.
Il semble donc qu’il n’y ait eu aucun habitant à Pérouse entre 1630 et 1675. La commune s’est ensuite repeuplée grâce à l’arrivée de suisses venus de Porrentruy à qui on offrait alors du terrain."
http://www.perouse.eu/histoire/le-village/
Après la Guerre de Trente ans, la Franche-Comté et le sud de l'Alsace furent largement repeuplés par des Suisses et des Savoyards.
En 1633, les Suédois protestants étaient maîtres du Château de Belfort et de la ville. Les paysans (armée levée dans le pays sous-vosgien de la seigneurie catholique du Rosemont) tentèrent une révolte et furent massacrés. On dit qu’il en resta plus de 3000 piégés dans un terrain auquel la tradition a conservé le nom de « pré de guerre ». Ce champ de bataille, ou plutôt de boucherie, est situé à la sortie de Pérouse en direction de Vézelois et Danjoutin derrière la colline dite « des Perches » où se trouve aujourd’hui un terrain militaire et où passe le chemin de fer. On raconte que la fin des paysans fut atroce et que le sang coulait comme de l’eau dans les ruisseaux. Quelques malheureux campagnards se réfugièrent dans la tour de l’église de Vézelois qui fût brûlée avec tout le village et où ils périrent brûlés vifs.
Il semble donc qu’il n’y ait eu aucun habitant à Pérouse entre 1630 et 1675. La commune s’est ensuite repeuplée grâce à l’arrivée de suisses venus de Porrentruy à qui on offrait alors du terrain."
http://www.perouse.eu/histoire/le-village/
Après la Guerre de Trente ans, la Franche-Comté et le sud de l'Alsace furent largement repeuplés par des Suisses et des Savoyards.
Centenaire de la Première Guerre mondiale : colloque international
« Travailleurs et soldats. Les hommes des colonies dans la Grande Guerre. »
Entrée libre / Inscription obligatoire : colloque@centenaire.org
Mercredi 21 mai 2014, de 10h00 à 18h30, 27, rue de la Convention, 75015 PARIS
« Travailleurs et soldats. Les hommes des colonies dans la Grande Guerre. »
Entrée libre / Inscription obligatoire : colloque@centenaire.org
Mercredi 21 mai 2014, de 10h00 à 18h30, 27, rue de la Convention, 75015 PARIS
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