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J'ai lu attentivement l'article au lien indiqué...
Il témoigne, mais comme souvent, de deux choses :
-l'incompréhension totale de ce qu'est la Foi pour un croyant, la Foi ne se définissant pas ontologiquement par des raisons rationnelles. On ne croit pas pour ceci ou cela, pour des raisons quantifiables...
Même si parfois la Raison amène à la foi
-la méconnaissance évidente du point de vue de l'Église sur la Science, et la confusion entre les protestants évangéliques où le créationnisme est un courant fort, et les catholiques, où c'est infiniment minoritaire. Les théories de l'évolution ont été officiellement reconnues par l'Église depuis quelques temps déjà, au moins avec Teilhard...
Je rajouterai aussi une chose, la méconnaissance de l'histoire des sciences modernes, Stephen Hawking, pourtant athée, admettant lui-même que l'on ne sait pas pourquoi il y eu a un "Big Bang" et donc un début ce qui implique qu'il y aura peut-être une fin de l'univers...
Il témoigne, mais comme souvent, de deux choses :
-l'incompréhension totale de ce qu'est la Foi pour un croyant, la Foi ne se définissant pas ontologiquement par des raisons rationnelles. On ne croit pas pour ceci ou cela, pour des raisons quantifiables...
Même si parfois la Raison amène à la foi
-la méconnaissance évidente du point de vue de l'Église sur la Science, et la confusion entre les protestants évangéliques où le créationnisme est un courant fort, et les catholiques, où c'est infiniment minoritaire. Les théories de l'évolution ont été officiellement reconnues par l'Église depuis quelques temps déjà, au moins avec Teilhard...
Je rajouterai aussi une chose, la méconnaissance de l'histoire des sciences modernes, Stephen Hawking, pourtant athée, admettant lui-même que l'on ne sait pas pourquoi il y eu a un "Big Bang" et donc un début ce qui implique qu'il y aura peut-être une fin de l'univers...
Teilhard de Chardin, un grand auteur complètement absent du site...
Oui, et c'est dommage
Il va donc falloir s'y mettre... mais pour cela je vais en relire un ou deux. Donc ce n'est pas pour demain...
http://michel.thys.over-blog.org/article-pourquoi-…
Si j'ai bien compris l'article de Michel Thys il se propose d'expliquer pourquoi les créationnistes le sont malgré eux.
D'une manière générale, il explique que l'enseignement de la religion a « anesthésié l'esprit critique », même des plus grands savants...
Et puis, il fait appel à des neurophysiologistes et autres, pour en arriver à la conclusion : « finalement, c'est une illusion, la liberté ! ».
Brrrr !
Mon Dieu, mon Dieu, qu'est-ce que nos vilains parents nous ont fait !
Ils ont profité que « nos hippocampes étaient encore immatures » et que nos « amygdales, à deux ans, pouvaient stocker des souvenirs inconscients comme des prières et des comportements religieux », pour nous « laisser dans le cerveau des traces indélébiles... » et, notre libre arbitre s'en trouve anesthésiés !
Re-brrrr !
En fait, Michel Thys enfonce – mais savamment – des portes ouvertes : tout le monde sait que notre culture – et donc notre religion – notre savoir, et nos valeurs se transmettent de génération en génération ; et c'est ça qui nous empêche de répartir à zéro à chaque génération.
Si on abandonne un enfant dans la nature, il retournera à l'état sauvage. S'il est recueilli par des loups, il deviendra un loup.
Finalement, le propos de Michel Thys est de dire : la transmission de notre culture (et donc de notre religion), de génération en génération, nous empêche d'être libre !
Et, ma foi, il a sans doute raison : l'enfant qui retournerait à l'état sauvage serait, incontestablement, plus libre que nous !
"En fait, Michel Thys enfonce – mais savamment – des portes ouvertes"
Oui en fait, les mêmes que d'habitude
Oui en fait, les mêmes que d'habitude
Je viens de faire le tour de la dizaine d'ouvrages de Pierre Teilhard de Chardin qui étaient dans ma bibliothèque. Je viens d'en mettre deux de côté sur ma table de nuit : La place de l'Homme dans la Nature et Comment je crois. Il ne reste plus qu'à relire et présenter... mais cela peut prendre un peu de temps...
J'ai lu attentivement l'article au lien indiqué...
Il témoigne, mais comme souvent, de deux choses :
-l'incompréhension totale de ce qu'est la Foi pour un croyant, la Foi ne se définissant pas ontologiquement par des raisons rationnelles. On ne croit pas pour ceci ou cela, pour des raisons quantifiables...
Même si parfois la Raison amène à la foi
-la méconnaissance évidente du point de vue de l'Église sur la Science, et la confusion entre les protestants évangéliques où le créationnisme est un courant fort, et les catholiques, où c'est infiniment minoritaire. Les théories de l'évolution ont été officiellement reconnues par l'Église depuis quelques temps déjà, au moins avec Teilhard...
Je rajouterai aussi une chose, la méconnaissance de l'histoire des sciences modernes, Stephen Hawking, pourtant athée, admettant lui-même que l'on ne sait pas pourquoi il y eu a un "Big Bang" et donc un début ce qui implique qu'il y aura peut-être une fin de l'univers...
J'avoue que les premières lignes m'ont vacciné. Autant de poncifs et contre-vérité en quelques lignes ne m'ont pas du tout donné l'envie de continuer. Le type ne maitrise pas du tout son sujet (j'ai pas mal étudié et vécu le rapport entre Science et Foi, en ayant cotoyé quelques scientifiques croyant et en étant moi-même de culture scientifique et croyant) et clairement, il est à coté de la plaque.
à Loic, oui exactement
à Shelton, je regarde dans la mienne ce soit, il y en a un, dont le titre m'échappe maintenant, qui m'avait passionné
à Shelton, je regarde dans la mienne ce soit, il y en a un, dont le titre m'échappe maintenant, qui m'avait passionné
C'est quoi cette théorie de l'Evolution avec un grand E dont il parle constamment dans son article ? Evolution avec un grand E, ça des relents carrément religieux je trouve. Est-ce que certains scientifiques qui croient en avoir fini avec 'Dieu' sont en train de trouver un substitut ?
J'ai lu attentivement l'article au lien indiqué (...) la confusion entre les protestants évangéliques où le créationnisme est un courant fort, et les catholiques, où c'est infiniment minoritaire. Les théories de l'évolution ont été officiellement reconnues par l'Église depuis quelques temps déjà, au moins avec Teilhard...
Dans l'ouvrage qui a fait réagir Mythis (je ne me prononcerai pas sur son article), il ne me semble pas que cette confusion existe. Les auteurs dénoncent les interventions de l'UIP qu'ils ne qualifient pas de créationniste. Cette dernière se voulant évolutionniste, "mais d'un évolutionnisme compatible avec la foie religieuse" (p44). Cela ne l'empêchant pas d'être anti-darwinienne et de vouloir allier la science à la quête de sens, ce à quoi les auteurs s'opposent.
Saule,
En effet, il a une vision dogmatique et religieuse de la science, ce qui est paradoxal.
En effet, il a une vision dogmatique et religieuse de la science, ce qui est paradoxal.
Teilhard de Chardin, un grand auteur complètement absent du site...L’évolutionnisme compatible avec la foi, c'est un peu la thèse de Teilhard de Chardin, si ma mémoire est bonne.
A l'époque l’Église ne l'avait pas condamné, si je ne me trompe, mais lui avait demandé de ne pas insister, ou alors de le faire en temps que scientifique et non en temps que religieux.
Il s'y était soumis en toute modestie. Aujourd'hui l’Église dans son unanimité, ne lui a pas donné raison, mais a admis la grande valeur théologique de sa thèse.
Comme quoi, Galilée n'est jamais loin...
Ça me rappelle cette histoire du « Big Bang » découvert par le Jésuite belge Georges Lemaître. Quand Pie XII avait appris cette théorie, il s'était précipité pour déclarer qu'on avait la preuve que Dieu avait créé le monde.
Georges Lemaître avait alors couru au Vatican pour dire au Pape : arrêtez de dire des bêtises, l’Église s'est déjà suffisamment ridiculisée avec Galilée !
Ceci dit, je lirai avec le plus grand intérêt les critiques sur Teilhard de Chardin mais, personnellement, je ne l'aime pas : il est beaucoup trop difficile à comprendre, il a un vocabulaire exagérément savant et nébuleux. Alors que, souvent une qualité des grands savants est de se mettre à la porté du plus grand nombre.
Jean-Paul II en 1996 a souligné que la théorie de l'évolution n'était en rien incompatible avec la foi chrétienne.
Teilhard de Chardin, un grand auteur complètement absent du site...
L’évolutionnisme compatible avec la foi, c'est un peu la thèse de Teilhard de Chardin, si ma mémoire est bonne.
A l'époque l’Église ne l'avait pas condamné, si je ne me trompe, mais lui avait demandé de ne pas insister, ou alors de le faire en temps que scientifique et non en temps que religieux.
Il s'y était soumis en toute modestie. Aujourd'hui l’Église dans son unanimité, ne lui a pas donné raison, mais a admis la grande valeur théologique de sa thèse.
Comme quoi, Galilée n'est jamais loin...
Ça me rappelle cette histoire du « Big Bang » découvert par le Jésuite belge Georges Lemaître. Quand Pie XII avait appris cette théorie, il s'était précipité pour déclarer qu'on avait la preuve que Dieu avait créé le monde.
Georges Lemaître avait alors couru au Vatican pour dire au Pape : arrêtez de dire des bêtises, l’Église s'est déjà suffisamment ridiculisée avec Galilée !
Ceci dit, je lirai avec le plus grand intérêt les critiques sur Teilhard de Chardin mais, personnellement, je ne l'aime pas : il est beaucoup trop difficile à comprendre, il a un vocabulaire exagérément savant et nébuleux. Alors que, souvent une qualité des grands savants est de se mettre à la porté du plus grand nombre.
La raison pour laquelle l'Eglise a condamné Teilhard de Chardin n'est pas, je pense, son adhésion aux thèses évolutionnistes. En fait, Teilhard est allé bien plus loin que Darwin car il a fait de l'évolution un processus d'organisation cosmologique et d'émergence de l'esprit dans la matière. Pour lui (si j'ai bien compris ce que j'en ai lu et ce qu'en on écrit Théodore Monod et Vercors), l'homme n'est qu'une étape de l'ascension spirituelle qui mène à Dieu, dont le règne adviendra quand le cosmos sera totalement spiritualisé. Pour Teilhard, Dieu est l'aboutissement de l'univers et non son créateur tel que décrit dans la Bible. Il n'y a plus grand chose du dogme chrétien dans la pensée de Teilhard...
Il n'a pas été condamné...
Ses écrits ont été interdits à la lecture par l'Eglise, ce qui n'a pas empêché leur lecture.
Quant au dogme chrétien, vous en avez une vision fixiste alors qu'il évolue beaucoup au cours des siècles.
Ses écrits ont été interdits à la lecture par l'Eglise, ce qui n'a pas empêché leur lecture.
Quant au dogme chrétien, vous en avez une vision fixiste alors qu'il évolue beaucoup au cours des siècles.
Sa pensée est maintenant d'Eglise
http://www.jesuites.com/actu/2011/teilhard3.htm
http://www.jesuites.com/actu/2011/teilhard3.htm
"Il n'y a plus grand chose du dogme chrétien dans la pensée de Teilhard"
Je peux comprendre que l'on écrive une telle phrase mais je voudrais préciser plusieurs éléments :
1) Un théologien et/ou un scientifique - portrait en quelque sorte de Teilhard - ce n'est pas quelqu'un qui affirme une vérité définitive, c'est avant tout un chercheur qui tente - parfois dans la douleur - de tracer un chemin, une piste qui doit conduire l'homme à une forme de vérité, vérité temporaire jusqu'à ce qu'un autre chercheur permette d'aller plus loin... Le théologien n'est donc pas un créateur de dogme, plutôt un éclaireur de dogme...
2) Les dogmes sont des vérités affirmées par l’Église aux hommes. Il faut ensuite que les hommes puissent vivre avec ces dogmes. Teilhard cherche à trouver ces façons de vivre. Plus qu'un théologien, nom qu'il ne s'est jamais donné, il est plutôt un homme parmi les hommes qui cherche à aider les hommes sur leurs chemins de vie, chemins au pluriel bien sûr car il n'a aucunement la prétention que le chemin soit unique...
3) Pour ces raisons, on comprend parfois que l’Église demande à ses chercheurs d'être prudents, modérés, silencieux... Pour autant, le chercheur affirme parfois son impossibilité de garder le silence dans son travail... et, c'est ainsi que certains théologiens sont exclus de l’Église, Drewermann par exemple.
Lire et analyser un théologien sur un tel site, c'est à dire en se basant essentiellement sur ses écrits, est donc une chose délicate et c'est pour cela que je vais prendre mon temps...
Je peux comprendre que l'on écrive une telle phrase mais je voudrais préciser plusieurs éléments :
1) Un théologien et/ou un scientifique - portrait en quelque sorte de Teilhard - ce n'est pas quelqu'un qui affirme une vérité définitive, c'est avant tout un chercheur qui tente - parfois dans la douleur - de tracer un chemin, une piste qui doit conduire l'homme à une forme de vérité, vérité temporaire jusqu'à ce qu'un autre chercheur permette d'aller plus loin... Le théologien n'est donc pas un créateur de dogme, plutôt un éclaireur de dogme...
2) Les dogmes sont des vérités affirmées par l’Église aux hommes. Il faut ensuite que les hommes puissent vivre avec ces dogmes. Teilhard cherche à trouver ces façons de vivre. Plus qu'un théologien, nom qu'il ne s'est jamais donné, il est plutôt un homme parmi les hommes qui cherche à aider les hommes sur leurs chemins de vie, chemins au pluriel bien sûr car il n'a aucunement la prétention que le chemin soit unique...
3) Pour ces raisons, on comprend parfois que l’Église demande à ses chercheurs d'être prudents, modérés, silencieux... Pour autant, le chercheur affirme parfois son impossibilité de garder le silence dans son travail... et, c'est ainsi que certains théologiens sont exclus de l’Église, Drewermann par exemple.
Lire et analyser un théologien sur un tel site, c'est à dire en se basant essentiellement sur ses écrits, est donc une chose délicate et c'est pour cela que je vais prendre mon temps...
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