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J'ai lu ta critique ,SpaceCadet ,avec d'autant plus d'intérêt que cela fait longtemps que je me proposais de lire ce livre qui attend depuis des lustres entre mes cartons et mes étagères.Lisant moi-même ,comme tu le sais ,de la littérature chinoise contemporaine ,j'ai trouvé notamment au travers des livres de Yan Lianke "un usage répétitif des mêmes procédés" qui confère parfois à sa prose une certaine lourdeur ;il me semble que j'avais trouvé cela aussi chez Hua ,dont je n'ai lu ,à ce jour ,que "Brothers",mais c'est une lecture plus ancienne. Mais cela m'a suffisamment intriguée pour que je me pose la question de savoir si cette façon d'écrire n'appartient pas à la culture chinoise.Or ,il est intéressant de constater (d'après ta critique) qu'elle semble effectivement puiser ses racines dans la littérature classique chinoise (?). C'est un point que j'aimerais bien approfondir.
Si quelqu'un a des lumières là-dessus ,elles seront les bienvenues.
Si quelqu'un a des lumières là-dessus ,elles seront les bienvenues.
Bonjour Myrco.
Question pertinente à laquelle je ne pourrai répondre que lorsque j'aurais suffisamment exploré la littérature chinoise.
Intuitivement, je serais porté à penser qu'il y ait deux (ou plus?) approches en littérature contemporaine de Chine (je ne parle pas ici, des auteurs chinois vivant à l'étranger); certains auteurs s'alignant avec la tradition, d'autres se tournant vers des formes inspirées, entres autres, de la littérature occidentale.
En attendant d'autres avis...
Question pertinente à laquelle je ne pourrai répondre que lorsque j'aurais suffisamment exploré la littérature chinoise.
Intuitivement, je serais porté à penser qu'il y ait deux (ou plus?) approches en littérature contemporaine de Chine (je ne parle pas ici, des auteurs chinois vivant à l'étranger); certains auteurs s'alignant avec la tradition, d'autres se tournant vers des formes inspirées, entres autres, de la littérature occidentale.
En attendant d'autres avis...
Intuitivement, je serais porté à penser qu'il y ait deux (ou plus?) approches en littérature contemporaine de Chine (je ne parle pas ici, des auteurs chinois vivant à l'étranger); certains auteurs s'alignant avec la tradition, d'autres se tournant vers des formes inspirées, entres autres, de la littérature occidentale.
Avec le seul bagage de l'expérience de mes 35 lectures chinoises, presque autant d'auteurs, j'aurais tendance à penser comme Space. Il y a des auteurs, de moins en moins apparemment qui se réfèrent à la tradition et écrivent comme les anciens des textes lents, un peu lourds, didactiques, moralistes, ... et des auteurs beaucoup plus modernes qui écrivent comme les Occidentaux.
Le style chinois traditionnel apparait lourd car il estr marqué par le mode de pensée chinois qui est fort différent du nôtre, pour s'en rendre compte il faut lire les classiques Lao She, Shen Congwen, ... et aussi par leur mode d'écriture qui ne facilite pas une écriture rapide et alerte. Avant d'écrire, il fallait réfléchir et ensuite exposer clairement le sujet pour ne pas être obligé de recommencer.
Ce que vous dites tous les deux est juste quant à la diversité des styles contemporains consécutive à une interpénétration des cultures qui ,à terme (hélas de mon point de vue)ne peut qu'aboutir à l'uniformisation.
Je n'ai pas trouvé chez Lao She et bien que son style ne m'interpelle pas particulièrement (du moins pour ce que les traductions nous en donnent et pour ce que j'en ai lu) ces procédés répétitifs qui nous ont intrigués SpaceCadet et moi.Lorsqu'on les rencontre ,comme il (au fait il ou elle ?)le disait par ailleurs ,l'approfondissement de cette question peut être intéressante dans ce qu'il peut nous révéler de la pensée chinoise authentique. Est-ce lié à l'écriture ancienne comme tu le suggères DBZ ?Peut-être...
SpaceCadet,toi qui je crois pratique le chinois ,qu'en penses-tu?Mais sans doute est-ce très différent de le parler et de le lire ,je suppose.
Je n'ai pas trouvé chez Lao She et bien que son style ne m'interpelle pas particulièrement (du moins pour ce que les traductions nous en donnent et pour ce que j'en ai lu) ces procédés répétitifs qui nous ont intrigués SpaceCadet et moi.Lorsqu'on les rencontre ,comme il (au fait il ou elle ?)le disait par ailleurs ,l'approfondissement de cette question peut être intéressante dans ce qu'il peut nous révéler de la pensée chinoise authentique. Est-ce lié à l'écriture ancienne comme tu le suggères DBZ ?Peut-être...
SpaceCadet,toi qui je crois pratique le chinois ,qu'en penses-tu?Mais sans doute est-ce très différent de le parler et de le lire ,je suppose.
Sur le plan de l'écriture et dans une perspective historique, il est évident que le médium utilisé pour écrire a eu un impact sur la forme des écrits.
Tel que le souligne Débézed, lorsque l'on écrit à l'aide d'un pinceau, sûrement que l'on prends bien le temps de réfléchir avant de commettre ces traits qui ne pourront pas être corrigés après coup. Au surplus, l'utilisation de rouleaux (papier ou bambou) avait sans doute pour conséquence d'imposer un 'cadre' physique qui, si on extrapole un peu, pouvait correspondre à un épisode de l'histoire que l'on écrivait.
Mais cela ne me semble pas être un argument suffisant dans la mesure où on pourrait dire la même chose au sujet des écrits occidentaux ou du Moyen-Orient, datant d'avant l'avènement de l'imprimerie. Or, sauf erreur, ces anciens textes ne possèdent pas forcément ce caractère particulier (répétition d'un même procédé, etc.).
Cela dit, l'écriture chinoise, lorsqu'on la pratique couramment, ne me semble pas exiger plus de temps ni constituer un élément influant sur le rythme ou la forme d'un récit. Et cela est d'autant plus vrai que de nos jours vu l'usage des technologies que l'on connaît.
Quant à la langue comme tel, pour ce que j'en sais (très peu), elle est moins complexe (grammaticalement) que le français ou même que l'anglais, ce qui donne lieu à des phrases toutes simples. Ce qui n'exclue certainement pas la complexité sur le plan littéraire.
Cela dit, il me semble que la traduction peut donner lieu à des formules lourdes ou encombrées et à ce chapitre, je pense que les textes qui ont été traduit récemment (au cours des 10 ou 20 dernières années, plus ou moins) sont probablement plus fluides que ceux qui ont été traduit avant, parce que les langues chinoises sont plus couramment étudiées de nos jours. Par ailleurs et comme l'a souligné Débézed sur un autre forum il est fort possible que la traduction de textes issus du chinois classique (ce qui n'est pas le cas des livres auxquels nous référons ici) ont sans doute donné lieu à des formules plus... complexes,disons.
Pour en revenir aux textes/romans auxquels nous référons ici, je pense que cette forme d'écriture que nous ressentons comme lourde, répétitive, etc... pourrait plutôt s'expliquer par le fait que ces romans auxquels nous avons accès de nos jours, sont le fruit d'une compilation de récits, d'épisodes en quelque sorte, se rapportant à un événement précis, qui circulaient à travers le pays soit sous forme d'histoires contées, de pièces de théâtre, d'opéras, de poésies, etc. depuis un certain nombre d'années.
Au-delà de ces considérations et tel que précédemment souligné sur ce forum, il y a également une question de culture, c'est-à-dire de manière de penser et d'exprimer sa pensée qui entre en jeu. Si l'on considère uniquement la langue on voit que le mode d'expression n'est pas le même d'une culture à l'autre, et dans le cas de la langue maternelle, cela a une influence sur le mode de pensée tandis que pour l'observateur (étranger) cela témoigne d'une forme de pensée différente.
Après, il y a tout le reste, tout le conditionnement culturel qui, évidemment, a un impact sur la pensée.
Enfin, un dernier élément que l'on peut considérer sur ce sujet, soit celui du rôle de l'écrit, parce que d'un point de vue historique et/ou culturel, on peut dire que l'écrit n'exerce pas toujours la même 'fonction' ou ne recherche pas la même 'finalité', et par conséquent, il ne prends pas la même forme à tous les coups.
Tel que le souligne Débézed, lorsque l'on écrit à l'aide d'un pinceau, sûrement que l'on prends bien le temps de réfléchir avant de commettre ces traits qui ne pourront pas être corrigés après coup. Au surplus, l'utilisation de rouleaux (papier ou bambou) avait sans doute pour conséquence d'imposer un 'cadre' physique qui, si on extrapole un peu, pouvait correspondre à un épisode de l'histoire que l'on écrivait.
Mais cela ne me semble pas être un argument suffisant dans la mesure où on pourrait dire la même chose au sujet des écrits occidentaux ou du Moyen-Orient, datant d'avant l'avènement de l'imprimerie. Or, sauf erreur, ces anciens textes ne possèdent pas forcément ce caractère particulier (répétition d'un même procédé, etc.).
Cela dit, l'écriture chinoise, lorsqu'on la pratique couramment, ne me semble pas exiger plus de temps ni constituer un élément influant sur le rythme ou la forme d'un récit. Et cela est d'autant plus vrai que de nos jours vu l'usage des technologies que l'on connaît.
Quant à la langue comme tel, pour ce que j'en sais (très peu), elle est moins complexe (grammaticalement) que le français ou même que l'anglais, ce qui donne lieu à des phrases toutes simples. Ce qui n'exclue certainement pas la complexité sur le plan littéraire.
Cela dit, il me semble que la traduction peut donner lieu à des formules lourdes ou encombrées et à ce chapitre, je pense que les textes qui ont été traduit récemment (au cours des 10 ou 20 dernières années, plus ou moins) sont probablement plus fluides que ceux qui ont été traduit avant, parce que les langues chinoises sont plus couramment étudiées de nos jours. Par ailleurs et comme l'a souligné Débézed sur un autre forum il est fort possible que la traduction de textes issus du chinois classique (ce qui n'est pas le cas des livres auxquels nous référons ici) ont sans doute donné lieu à des formules plus... complexes,disons.
Pour en revenir aux textes/romans auxquels nous référons ici, je pense que cette forme d'écriture que nous ressentons comme lourde, répétitive, etc... pourrait plutôt s'expliquer par le fait que ces romans auxquels nous avons accès de nos jours, sont le fruit d'une compilation de récits, d'épisodes en quelque sorte, se rapportant à un événement précis, qui circulaient à travers le pays soit sous forme d'histoires contées, de pièces de théâtre, d'opéras, de poésies, etc. depuis un certain nombre d'années.
Au-delà de ces considérations et tel que précédemment souligné sur ce forum, il y a également une question de culture, c'est-à-dire de manière de penser et d'exprimer sa pensée qui entre en jeu. Si l'on considère uniquement la langue on voit que le mode d'expression n'est pas le même d'une culture à l'autre, et dans le cas de la langue maternelle, cela a une influence sur le mode de pensée tandis que pour l'observateur (étranger) cela témoigne d'une forme de pensée différente.
Après, il y a tout le reste, tout le conditionnement culturel qui, évidemment, a un impact sur la pensée.
Enfin, un dernier élément que l'on peut considérer sur ce sujet, soit celui du rôle de l'écrit, parce que d'un point de vue historique et/ou culturel, on peut dire que l'écrit n'exerce pas toujours la même 'fonction' ou ne recherche pas la même 'finalité', et par conséquent, il ne prends pas la même forme à tous les coups.
Mais cela ne me semble pas être un argument suffisant dans la mesure où on pourrait dire la même chose au sujet des écrits occidentaux ou du Moyen-Orient, datant d'avant l'avènement de l'imprimerie. Or, sauf erreur, ces anciens textes ne possèdent pas forcément ce caractère particulier (répétition d'un même procédé, etc.).
A ce propos, je suis tenté d'établir un parallèle entre ces classiques de la littérature chinoise et 'Les mille et une nuits'.
Quelqu'un a une idée sur ce sujet?
Puis, dans le même ordre d'idées, une autre question que je me pose, au sujet des textes issus de la tradition orale, et je pense ici plus particulièrement à la littérature d'Afrique (que je ne connais pas du tout) versus la littérature chinoise; y a t'il des points communs que l'on puisse souligner entre les deux?
Et veuillez excuser mes nombreuses fautes d'orthographe (mon dieu, quelle catastrophe!).
J'ai lu ta critique ,SpaceCadet ,avec d'autant plus d'intérêt que cela fait longtemps que je me proposais de lire ce livre qui attend depuis des lustres entre mes cartons et mes étagères.Lisant moi-même ,comme tu le sais ,de la littérature chinoise contemporaine ,j'ai trouvé notamment au travers des livres de Yan Lianke "un usage répétitif des mêmes procédés" qui confère parfois à sa prose une certaine lourdeur ;il me semble que j'avais trouvé cela aussi chez Hua ,dont je n'ai lu ,à ce jour ,que "Brothers",mais c'est une lecture plus ancienne. Mais cela m'a suffisamment intriguée pour que je me pose la question de savoir si cette façon d'écrire n'appartient pas à la culture chinoise.Or ,il est intéressant de constater (d'après ta critique) qu'elle semble effectivement puiser ses racines dans la littérature classique chinoise (?). C'est un point que j'aimerais bien approfondir.
Si quelqu'un a des lumières là-dessus ,elles seront les bienvenues.
A la lumière d'autres lectures, je continue de réfléchir à cette question, et j'en arrive, à ce point-ci, à penser que tandis que dans le cas des 'quatre livres extraordinaires' on pourrait, en guise d'explication initiale, mettre en avant les sources fragmentées (légendes populaires et autres) à partir desquelles on a constitué ces romans, de même que les supports sur lesquels on les a transcrits, on ne peut cependant pas négliger la question des contraintes imposées par la culture de l'époque au cours de laquelle ces récits ont été rédigés (il ne faut pas oublier que ceux qui écrivaient devaient se plier aux contraintes de leur époque) avant d'arriver finalement sur le sujet du mode d'expression (ou de pensée) chinois. En d'autres mots, il me semble que tous ces éléments contribuent à donner lieu à une/des écriture(s) qui évoque(nt) en nous cette impression "d'usage répétitif des mêmes procédés".
Cela dit le fait de retrouver un phénomène similaire au niveau de la littérature contemporaine s'expliquerait tant par l'héritage d'une tradition, que par le choix délibéré d'un procédé littéraire, que par (encore ici) le mode d'expression (ou de pensée) chinois.
Cela reste à démontrer ou à débattre, mais, je pense qu'un ensemble de facteurs sont en cause voire qu'il convienne de s'y attarder au cas par cas, plutôt que de tenter généraliser.
Quelqu'un d'autre sur le sujet?
... Il y a des auteurs, de moins en moins apparemment qui se réfèrent à la tradition et écrivent comme les anciens des textes lents, un peu lourds, didactiques, moralistes, ... et des auteurs beaucoup plus modernes qui écrivent comme les Occidentaux.
Le style chinois traditionnel apparait lourd car il estr marqué par le mode de pensée chinois qui est fort différent du nôtre, pour s'en rendre compte il faut lire les classiques Lao She, Shen Congwen, ... et aussi par leur mode d'écriture qui ne facilite pas une écriture rapide et alerte. Avant d'écrire, il fallait réfléchir et ensuite exposer clairement le sujet pour ne pas être obligé de recommencer.
Au sujet de cette 'lourdeur, lenteur' que l'on ressent à la lecture de certains auteurs, je pense (sans en avoir la certitude ici non plus) qu'outre d'autres considérations, la traduction a un impact considérable sur ce point.
J'ai récemment eu l'opportunité de lire différentes versions (traductions (ajoutées à quelques bribes en VO)) d'un même texte (de quelques textes pour être plus précis) et cela m'a permis de constater la différence (considérable) existant entre l'une et l'autre de ces versions, différence qui se ressent de façon très nette au niveau de la lecture et donc des impressions/sensations que laissent un texte après lecture.
Dans ce cas précis, cela tenait essentiellement à l'approche adoptée par le traducteur; les uns (traditionnels) préférant rester le plus fidèle possible au texte d'origine (ce qui peut parfois se faire au détriment de la fluidité du texte traduit) tandis que les autres (dans l'air du temps) choisissent de donner un texte traduit qui soit plus en accord avec "l'esprit du lecteur" (ce qui donne lieu à une distanciation parfois importante avec le texte d'origine).
Au final donc, si l'on prends un auteur en particulier et que deux lecteurs le lisent, l'un dans une traduction X et l'autre dans une traduction Y cela aura pour résultat que nos deux lecteurs auront vécu une expérience de lecture complètement différente.
C'est vrai que ce problème de traduction est (hélas) fondamental en ce qu'il respecte ou non l'esprit initial ou prétend s'adapter au lecteur actuel.
Pour en revenir à ces procédés répétitifs évoqués en ouverture de ce fil, c'est vrai aussi que je ne les ai rencontrés ni chez Lao She ni chez Pa Kin, mais ils étaient d'une génération d'écrivains très tournée vers la culture occidentale. Plus près de nous, je n'ai pas rencontré cela chez Mo Yan; par contre cela m'avait frappée chez YAN Lianke et HUA Yu. A suivre...
Pour en revenir à ces procédés répétitifs évoqués en ouverture de ce fil, c'est vrai aussi que je ne les ai rencontrés ni chez Lao She ni chez Pa Kin, mais ils étaient d'une génération d'écrivains très tournée vers la culture occidentale. Plus près de nous, je n'ai pas rencontré cela chez Mo Yan; par contre cela m'avait frappée chez YAN Lianke et HUA Yu. A suivre...
Les livres français les plus influents en Chine
Les livres chinois les plus influents en France
http://fr.cntv.cn/special/chinefrance/…
Les livres chinois les plus influents en France
http://fr.cntv.cn/special/chinefrance/…
Les livres français les plus influents en Chine
Les livres chinois les plus influents en France
http://fr.cntv.cn/special/chinefrance/…
On n'explique pas de quelle manière les livres ont été sélectionnés, mais le résultat est intéressant.
Je suis particulièrement étonné d'apprendre que le livre du Yi Jing se retrouve parmi cette liste.
Merci pour ce lien!
Je connais mal la littérature chinoise, mais ce qui nous avons ressenti, avec BMR & MAM, lors de la lecture de "Seul demeure son parfum" de Feng Hua (http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/19349), dont l'écriture oscille entre une modernité très occidentale et un phrasé parfois décalé, rejoint un peu votre réflexion.
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