Fini aussi!
Des mots pour le dire..
En fait, tout est là.. David Grossman a longtemps cherché des mots pour dire sa douleur. Il a reçu aussi beaucoup de courriers, de témoignages, de gens ayant perdu un enfant, et qui avaient besoin de parler. Et ont toujours besoin de parler de cet enfant disparu.
Et c'est cette forme littéraire qu'il a choisie.
Un choeur finalement, avec au départ un soliste, l'homme qui marche, qui entraine les autres , qui délie leur parole. Et les paroles se rassemblent. Se répondent. C'est vraiment très musical, avec des dissonances au départ, chacun partant séparément , hésitant , et puis tous se rejoignent.
On retrouve aussi toutes les étapes cliniques du deuil, mais perdre un enfant est quelque chose de tellement intolérable que c'est quand même un deuil interminable. Même si la douleur s'amoindrit. Je reprends le fragment de texte déjà cité par Pucksimberg, le souhait qui aboutira à l'acceptation:
J'ai pensé aux enfants
De la terre près de moi. J'ai pensé
A mon fils. La terre
S'est quelque peu réchauffée au contact de mon corps.
Je lui ai parlé intérieurement
Nous nous sommes au moins quittés sans colère-
Lui ai-je dit-
Et sans rancoeur.
Tu nous as aimés, et tu étais aimé.
Et tu savais
Que tu l'étais.
Les étoiles scintillaient au dessus de ma tête. Je lui ai dit: Puis-je
Te demander une faveur?
Je veux apprendre à séparer
La mémoire
De la douleur. Du moins en partie,
Autant que possible, afin que tout le passé
Ne soit pas à ce point imprégné de douleur.
De la sorte, je pourrai aussi me souvenir de toi davantage,
Tu comprends: Je n'aurai plus à craindre chaque fois
La brûlure du souvenir.
Et je lui ai dit aussi: Je dois
M'éloigner de toi.
Comprends-moi bien ( j'ai réellement ressenti
Dans ma chair
La douleur fulgurante qui le traversait)-m'éloigner
A une distance
Qui permette à ma poitrine de se dilater
Pour une
Respiration
Entière
Une seule
Pas plus.
Très beau livre, merci!
Des mots pour le dire..
En fait, tout est là.. David Grossman a longtemps cherché des mots pour dire sa douleur. Il a reçu aussi beaucoup de courriers, de témoignages, de gens ayant perdu un enfant, et qui avaient besoin de parler. Et ont toujours besoin de parler de cet enfant disparu.
Et c'est cette forme littéraire qu'il a choisie.
Un choeur finalement, avec au départ un soliste, l'homme qui marche, qui entraine les autres , qui délie leur parole. Et les paroles se rassemblent. Se répondent. C'est vraiment très musical, avec des dissonances au départ, chacun partant séparément , hésitant , et puis tous se rejoignent.
On retrouve aussi toutes les étapes cliniques du deuil, mais perdre un enfant est quelque chose de tellement intolérable que c'est quand même un deuil interminable. Même si la douleur s'amoindrit. Je reprends le fragment de texte déjà cité par Pucksimberg, le souhait qui aboutira à l'acceptation:
J'ai pensé aux enfants
De la terre près de moi. J'ai pensé
A mon fils. La terre
S'est quelque peu réchauffée au contact de mon corps.
Je lui ai parlé intérieurement
Nous nous sommes au moins quittés sans colère-
Lui ai-je dit-
Et sans rancoeur.
Tu nous as aimés, et tu étais aimé.
Et tu savais
Que tu l'étais.
Les étoiles scintillaient au dessus de ma tête. Je lui ai dit: Puis-je
Te demander une faveur?
Je veux apprendre à séparer
La mémoire
De la douleur. Du moins en partie,
Autant que possible, afin que tout le passé
Ne soit pas à ce point imprégné de douleur.
De la sorte, je pourrai aussi me souvenir de toi davantage,
Tu comprends: Je n'aurai plus à craindre chaque fois
La brûlure du souvenir.
Et je lui ai dit aussi: Je dois
M'éloigner de toi.
Comprends-moi bien ( j'ai réellement ressenti
Dans ma chair
La douleur fulgurante qui le traversait)-m'éloigner
A une distance
Qui permette à ma poitrine de se dilater
Pour une
Respiration
Entière
Une seule
Pas plus.
Très beau livre, merci!
Même si j'ai un peu moins accroché au style , je tiens à dire que j'ai apprécié cette expérience de lecture commune.
Je suis bien entendu volontaire pour les prochaines ;-)
Je suis bien entendu volontaire pour les prochaines ;-)
Ouf, je l'ai fini. Je n'ai été sensible à la forme et du coup je suis passé à côté du livre. Dommage, quand je lis vos avis je me doute que je j'ai raté quelque chose.
Tu sais les goûts et les couleurs ... :-)
Fini aussi!
Un choeur finalement, avec au départ un soliste, l'homme qui marche, qui entraine les autres , qui délie leur parole. Et les paroles se rassemblent. Se répondent. C'est vraiment très musical, avec des dissonances au départ, chacun partant séparément , hésitant , et puis tous se rejoignent.
J'aime beaucoup cette image. Ce chœur et ce chant puisent en même temps dans les codes de la tragédie grecque. Je crois que c'est ce que tu avais dit dans un post précédent ...
Je suis bien entendu volontaire pour les prochaines ;-)
Tant mieux !! :-)
Je n'ai pas du tout envie de lire ce livre mais j'ai trouvé vos commentaires passionnants et très...visuels ! Vous l'avez vraiment fait vivre et du coup j'aurais trop peur d'être déçue tellement c'est beau et touchant ! En fait j'adore ce fil de lecture commune pour vos avis !
------------------------SPOILER---------------------------
A ne pas lire si vous n'avez pas terminé le roman. Je crois que Donatien, FranBlan et Zeuslefripon n'ont pas terminé le texte.
La dernière réplique du roman, celle du centaure qui convoque évidemment l'image de l'écrivain lui-même, est douloureuse :
"Le cœur me fend,
Mon trésor,
A la seule pensée
Que j'ai -
Peut-être -
Trouvé
Des mots
Pour le dire."
Je trouve que cette réplique interroge le lecteur quant à ce cœur qui "[se] fend". On se demande pourquoi il est douloureux de trouver les mots justes face à une telle douleur. Est-ce que le fait de trouver les bons mots signifie que les parents commencent à dominer leur souffrance ? Est-ce un moyen d'avancer dans une expérience intime du deuil ? J'ai presque l'impression que cet acte est perçu comme une infime trahison, comme une avancée qui permet de survivre ...
La perte d'un enfant relève de l'inacceptable, de l'indicible, de l'atroce où même le langage échoue quand il s'agit de définir cette perte. Trouver les mots, n'est-ce pas commencer à apprivoiser cette souffrance sans pour autant la maîtriser ?
A ne pas lire si vous n'avez pas terminé le roman. Je crois que Donatien, FranBlan et Zeuslefripon n'ont pas terminé le texte.
La dernière réplique du roman, celle du centaure qui convoque évidemment l'image de l'écrivain lui-même, est douloureuse :
"Le cœur me fend,
Mon trésor,
A la seule pensée
Que j'ai -
Peut-être -
Trouvé
Des mots
Pour le dire."
Je trouve que cette réplique interroge le lecteur quant à ce cœur qui "[se] fend". On se demande pourquoi il est douloureux de trouver les mots justes face à une telle douleur. Est-ce que le fait de trouver les bons mots signifie que les parents commencent à dominer leur souffrance ? Est-ce un moyen d'avancer dans une expérience intime du deuil ? J'ai presque l'impression que cet acte est perçu comme une infime trahison, comme une avancée qui permet de survivre ...
La perte d'un enfant relève de l'inacceptable, de l'indicible, de l'atroce où même le langage échoue quand il s'agit de définir cette perte. Trouver les mots, n'est-ce pas commencer à apprivoiser cette souffrance sans pour autant la maîtriser ?
Ouf j’ai aussi terminé! Mais non sans une trêve de 24 heures; trop de souffrance étalée, trop d’effort obsessif à vouloir transpercer l’hermétisme du style, il m’a fallu un peu de recul pour retrouver une attitude plus contemplative, moins critique, et ainsi apprécier pleinement toute la beauté du texte.
Car ce texte est d’une indéniable beauté; comme le souligne Pucksimberg, fort digne et pudique, malgré toute la douleur exprimée.
En conclusion, je crois que les dernières pages sont un hymne à la vie, ce qui, finalement, permet d’accepter l’inacceptable.
Une lecture originale par sa forme, inoubliable par son contenu et pour moi aussi, une expérience de lecture commune des plus agréable et à renouveler, j’espère! Merci!
Car ce texte est d’une indéniable beauté; comme le souligne Pucksimberg, fort digne et pudique, malgré toute la douleur exprimée.
En conclusion, je crois que les dernières pages sont un hymne à la vie, ce qui, finalement, permet d’accepter l’inacceptable.
Une lecture originale par sa forme, inoubliable par son contenu et pour moi aussi, une expérience de lecture commune des plus agréable et à renouveler, j’espère! Merci!
Kindertotenlieder..
Oui.. et c'est douloureux car accepter signifie qu'ils sont vraiment morts.
Il y a 5 phases: la sidération, ou le déni: pendant 5 ans ( plus pour d'autres), ils n'en ont pas parlé.
La colère: il se lève et part, le " ce n'est pas possible"
Le marchandage: les revoir, une fois..
La dépression: ici, la muraille à laquelle ils se heurtent
L'acceptation et la parole possible qui implique de réaliser .
Mais ici , sauf la femme de l'homme qui marche qui a déjà fait, seule, ce chemin, et donc reste sur place, tous traversent ces phases.
Dans la réalité, certains restent bloqués à tel ou tel stade.
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A ne pas lire si vous n'avez pas terminé le roman. Je crois que Donatien, FranBlan et Zeuslefripon n'ont pas terminé le texte.
La dernière réplique du roman, celle du centaure qui convoque évidemment l'image de l'écrivain lui-même, est douloureuse :
"Le cœur me fend,
Mon trésor,
A la seule pensée
Que j'ai -
Peut-être -
Trouvé
Des mots
Pour le dire."
Je trouve que cette réplique interroge le lecteur quant à ce cœur qui "[se] fend". On se demande pourquoi il est douloureux de trouver les mots justes face à une telle douleur. Est-ce que le fait de trouver les bons mots signifie que les parents commencent à dominer leur souffrance ? Est-ce un moyen d'avancer dans une expérience intime du deuil ? J'ai presque l'impression que cet acte est perçu comme une infime trahison, comme une avancée qui permet de survivre ...
La perte d'un enfant relève de l'inacceptable, de l'indicible, de l'atroce où même le langage échoue quand il s'agit de définir cette perte. Trouver les mots, n'est-ce pas commencer à apprivoiser cette souffrance sans pour autant la maîtriser ?
Oui.. et c'est douloureux car accepter signifie qu'ils sont vraiment morts.
Il y a 5 phases: la sidération, ou le déni: pendant 5 ans ( plus pour d'autres), ils n'en ont pas parlé.
La colère: il se lève et part, le " ce n'est pas possible"
Le marchandage: les revoir, une fois..
La dépression: ici, la muraille à laquelle ils se heurtent
L'acceptation et la parole possible qui implique de réaliser .
Mais ici , sauf la femme de l'homme qui marche qui a déjà fait, seule, ce chemin, et donc reste sur place, tous traversent ces phases.
Dans la réalité, certains restent bloqués à tel ou tel stade.
C'est très intéressant ton commentaire Paofaia.
La lecture est terminée, mais les effets de celle-ci resteront actifs dans notre mémoire.
La perte d'un proche est ressentie intimement et différemment par chacun d'entre nous. Les effets de cette expérience sont difficilement communicables. David Grossman, comme le Centaure, a tenté de la faire par l'écriture.
C'est vraiment bien à propos que Paofaia nous a offert l'audition de l'expression musicale de la douleur éprouvée par Mahler à la perte de sa fille. C'est d'une grande efficacité.
Je serais tenté de dire, quant à moi, que la musique est plus efficace que les mots.C'est pour cela, je crois, que l'écrivain a utilisé la poésie qui est également musicale.
Une autre question posée aux proches dans ce cas est celle de l'appréhension du réel. Du caractère implacable et brutal de cette réalité amplifiée par le caractère antinaturel de la perte d'un enfant.
Il est humainement normal de tenter d'esquiver cette réalité.Chacun à sa manière. Pendant un certain temps ou pour toujours?
La réalité est donc cruelle.
Il en découle la question suivante : peut-on éprouver de la joie , de la gratitude pour la vie, pour ce qui nous est donné?
Mais tout cela ne vient qu'après avoir repris ses esprits, après avoir repris sa propre respiration comme le dit le père, afin de continuer à vivre.
Je me souviens d'un autre témoignage d'un père ayant perdu sa fille, je crois que c'était "L'enfant éternel". Il en ressortait également que la vie continuait mais profondément transformée, marquée par le malheur.
Ce type de témoignage ne peut que favoriser l'empathie des lecteurs ou auditeurs pour ces hommes et ces femmes dont hélas nous pourrions partager le sort d'un moment à l'autre!
Mais aussi du respect.
La perte d'un proche est ressentie intimement et différemment par chacun d'entre nous. Les effets de cette expérience sont difficilement communicables. David Grossman, comme le Centaure, a tenté de la faire par l'écriture.
C'est vraiment bien à propos que Paofaia nous a offert l'audition de l'expression musicale de la douleur éprouvée par Mahler à la perte de sa fille. C'est d'une grande efficacité.
Je serais tenté de dire, quant à moi, que la musique est plus efficace que les mots.C'est pour cela, je crois, que l'écrivain a utilisé la poésie qui est également musicale.
Une autre question posée aux proches dans ce cas est celle de l'appréhension du réel. Du caractère implacable et brutal de cette réalité amplifiée par le caractère antinaturel de la perte d'un enfant.
Il est humainement normal de tenter d'esquiver cette réalité.Chacun à sa manière. Pendant un certain temps ou pour toujours?
La réalité est donc cruelle.
Il en découle la question suivante : peut-on éprouver de la joie , de la gratitude pour la vie, pour ce qui nous est donné?
Mais tout cela ne vient qu'après avoir repris ses esprits, après avoir repris sa propre respiration comme le dit le père, afin de continuer à vivre.
Je me souviens d'un autre témoignage d'un père ayant perdu sa fille, je crois que c'était "L'enfant éternel". Il en ressortait également que la vie continuait mais profondément transformée, marquée par le malheur.
Ce type de témoignage ne peut que favoriser l'empathie des lecteurs ou auditeurs pour ces hommes et ces femmes dont hélas nous pourrions partager le sort d'un moment à l'autre!
Mais aussi du respect.
"Je me souviens d'un autre témoignage d'un père ayant perdu sa fille, je crois que c'était "L'enfant éternel". Il en ressortait également que la vie continuait mais profondément transformée, marquée par le malheur."
Oui, Philippe Forest, qui n'a cessé de creuser , d'ailleurs , le sujet de la mort de sa fille dans son oeuvre. Et d'écrire pour chercher les mots..
Avec aussi le magnifique Sarinagara , où il recherche à travers trois personnages japonais, Kobayashi Issa, Natsume Sôseki et Yamahata Yosuke , la manière dont on peut espérer survivre à une telle épreuve.
Oui, Philippe Forest, qui n'a cessé de creuser , d'ailleurs , le sujet de la mort de sa fille dans son oeuvre. Et d'écrire pour chercher les mots..
Avec aussi le magnifique Sarinagara , où il recherche à travers trois personnages japonais, Kobayashi Issa, Natsume Sôseki et Yamahata Yosuke , la manière dont on peut espérer survivre à une telle épreuve.
Tu as décidément de bonnes lectures Paofaia!
A+
A+
Bonsoir,
J'ai fini le livre qui est un hymne à la reconstruction. Se reconstruire en acceptant la perte d'un être cher. Ne pas oublier l'être perdu ni la douleur qui en résulte mais "
déposer ce lourd fardeau, pour ensuite
Reculer d'un pas, Guère plus [....]
Me résigner et concéder : Je
Suis ici , Il est
Là-bas."
Comme dit l'homme qui marche :
Il est
Mort.
Mais
Sa mort,
Sa mort
N'est pas morte."
J'ai fini le livre qui est un hymne à la reconstruction. Se reconstruire en acceptant la perte d'un être cher. Ne pas oublier l'être perdu ni la douleur qui en résulte mais "
déposer ce lourd fardeau, pour ensuite
Reculer d'un pas, Guère plus [....]
Me résigner et concéder : Je
Suis ici , Il est
Là-bas."
Comme dit l'homme qui marche :
Il est
Mort.
Mais
Sa mort,
Sa mort
N'est pas morte."
Bonsoir,
J'ai fini le livre qui est un hymne à la reconstruction. Se reconstruire en acceptant la perte d'un être cher. Ne pas oublier l'être perdu ni la douleur qui en résulte mais "
déposer ce lourd fardeau, pour ensuite
Reculer d'un pas, Guère plus [....]
Me résigner et concéder : Je
Suis ici , Il est
Là-bas."
Comme dit l'homme qui marche :
Il est
Mort.
Mais
Sa mort,
Sa mort
N'est pas morte."
L'as-tu aimé ?
bonsoir,
Sincèrement je reconnais que j'étais sceptique en l'achetant. le thème abordé ne fait pas partie de mes goûts car la difficulté de l'auteur est d'écrire avec justesse. Il est très facile de tomber dans le pathos ou dans l'amplification.
Mais tout au long de ma lecture j'ai été happé par la traduction poétique du texte. J'ai trouvé que l'auteur et le traducteur ont su trouver les mots pour décrire l'indescriptible.
L'image qui m'a marquée est lorsque tous les personnages creusent une tombe, s'y allongent, se relèvent nus alors que la muraille est parcourue par une multitude de frissons. On a l'impression que le contact de chaque personnage avec la terre -symbole de la mère nourricière- a permis à l'âme du défunt de traverser la muraille.
En conclusion j'ai aimé ce livre alors que Faillir être flingué ne m'a pas passionné. Sincèrement j'ai essayé de m'intéresser à l'intrigue mais je n'ai pas pu le finir.
J'ai hâte de participer à la prochaine lecture commune. Quand-Est-ce elle commence ?
Sincèrement je reconnais que j'étais sceptique en l'achetant. le thème abordé ne fait pas partie de mes goûts car la difficulté de l'auteur est d'écrire avec justesse. Il est très facile de tomber dans le pathos ou dans l'amplification.
Mais tout au long de ma lecture j'ai été happé par la traduction poétique du texte. J'ai trouvé que l'auteur et le traducteur ont su trouver les mots pour décrire l'indescriptible.
L'image qui m'a marquée est lorsque tous les personnages creusent une tombe, s'y allongent, se relèvent nus alors que la muraille est parcourue par une multitude de frissons. On a l'impression que le contact de chaque personnage avec la terre -symbole de la mère nourricière- a permis à l'âme du défunt de traverser la muraille.
En conclusion j'ai aimé ce livre alors que Faillir être flingué ne m'a pas passionné. Sincèrement j'ai essayé de m'intéresser à l'intrigue mais je n'ai pas pu le finir.
J'ai hâte de participer à la prochaine lecture commune. Quand-Est-ce elle commence ?
L'image qui m'a marquée est lorsque tous les personnages creusent une tombe, s'y allongent, se relèvent nus alors que la muraille est parcourue par une multitude de frissons. On a l'impression que le contact de chaque personnage avec la terre -symbole de la mère nourricière- a permis à l'âme du défunt de traverser la muraille.
C'est vrai que c'est une très belle image, très prenante.
On pourrait peut-être faire une autre lecture commune au printemps ?
poignante, pas prenante !!!!
Je suis partante pour la lecture commune au printemps.
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