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Je ne résiste pas à vous citer un extrait des "Six Compagnons de la Croix-Rousse".
(Corget, le chef de la bande des Gros-Caillou, emmène Tidou sur la Terrase des Canuts qui surplombe la ville.)
"C’est beau, hein ? Sûrement plus beau que le patelin d’où tu viens ?"
Je le regardais encore, surpris de cette joie qu’il éprouvait à me faire découvrir sa ville. Était-ce pour cela qu’il m’avait fait venir jusqu’ici ? Hélas! Je ne pouvais pas partager son plaisir. Vu de la colline qui domine la rivière, Reillanette, avec ses oliviers d’argent, ses grands cyprès noirs, me paraissaient mille fois plus beau que ce paysage infini de toits et de cheminée que les lumières ne parvenaient pas pour moi à rendre moins tristes.
Mais comme je ne voulais pas faire de la peine à mon camarade, je murmurais :
"oui c’est grand, beaucoup plus grand que mon pays..."
(Corget, le chef de la bande des Gros-Caillou, emmène Tidou sur la Terrase des Canuts qui surplombe la ville.)
"C’est beau, hein ? Sûrement plus beau que le patelin d’où tu viens ?"
Je le regardais encore, surpris de cette joie qu’il éprouvait à me faire découvrir sa ville. Était-ce pour cela qu’il m’avait fait venir jusqu’ici ? Hélas! Je ne pouvais pas partager son plaisir. Vu de la colline qui domine la rivière, Reillanette, avec ses oliviers d’argent, ses grands cyprès noirs, me paraissaient mille fois plus beau que ce paysage infini de toits et de cheminée que les lumières ne parvenaient pas pour moi à rendre moins tristes.
Mais comme je ne voulais pas faire de la peine à mon camarade, je murmurais :
"oui c’est grand, beaucoup plus grand que mon pays..."
C'est pas mal, dis donc ; ça me donnerait envie de le relire. A l'époque, ce tome-là, qui inaugure la série, s'intitulait simplement Les Compagnons de la Croix-Rousse ; le "six" ne venait que pour les autres. Entre 8 et 10 ans j'ai dû en lire une bonne douzaine.
Ces histoires de Paul-Jacques Bonzon ont peuplé mon enfance...moi aussi ça me donne envie de les relire ! Merci Fanou03 pour ce texte qui me ramène avec nostalgie quelques années (oh, pas beaucoup !) en arrière.
"Les Six Compagnons et le cigare volant" se déroule sur le Plateau de Millevaches et plus précisément vers La Courtine donc à la limite de la Creuse, de la Corrèze et du Puy-de-Dôme
Quatrième de couverture :
"Tu as dû rêver, Tidou. Est-ce que par hasard tu croirais aux soucoupes volantes?» bougonne Gnafron, réveillé en pleine nuit par son ami.
Il faut dire que le cadre impressionnant de ce plateau désert, où les Compagnons ont dû s'arrêter pour dormir, est propice aux hallucinations.
Pourtant Tidou et son chien Kafi ne se sont pas trompés. Bientôt, les autres entendent à leur tour un curieux sifflement au-dessus de leurs têtes. Une autre fois, c'est une inquiétante lueur verte qui balaie la nuit, et puis une silhouette bizarre qui passe tout près de leur tente...
C'est plus qu'il n'en faut pour décider les Six compagnons: ils resteront là jusqu'à ce qu'ils aient tiré celle affaire au clair..."
Quatrième de couverture :
"Tu as dû rêver, Tidou. Est-ce que par hasard tu croirais aux soucoupes volantes?» bougonne Gnafron, réveillé en pleine nuit par son ami.
Il faut dire que le cadre impressionnant de ce plateau désert, où les Compagnons ont dû s'arrêter pour dormir, est propice aux hallucinations.
Pourtant Tidou et son chien Kafi ne se sont pas trompés. Bientôt, les autres entendent à leur tour un curieux sifflement au-dessus de leurs têtes. Une autre fois, c'est une inquiétante lueur verte qui balaie la nuit, et puis une silhouette bizarre qui passe tout près de leur tente...
C'est plus qu'il n'en faut pour décider les Six compagnons: ils resteront là jusqu'à ce qu'ils aient tiré celle affaire au clair..."
Extrait des "Six Compagnons de la Croix-Rousse"
(Tidou, l'exilé, le petit Provençal, arrive à Lyon)
"C'est sous ce voile de pluie que m'apparut la grande cité, grise et triste, si différente d'Avignon où j'étais allé plusieurs fois. (...)
Puis : Nous attaquions la colline de la Croix-Rousse. La pente était si raide que le chauffeur dut, par deux fois, changer de vitesse. (...)
Puis, sur le "Toit aux Canuts", Corget, qui aime sa ville lui dit :
"C'est beau, hein ?...sûrement plus beau que le patelin d'où tu viens !"
Puis il parle de la bande du Gros Caillou :
"...Mais tu ne sais peut-être pas non plus ce qu'est le gros caillou ?"
(Tidou, l'exilé, le petit Provençal, arrive à Lyon)
"C'est sous ce voile de pluie que m'apparut la grande cité, grise et triste, si différente d'Avignon où j'étais allé plusieurs fois. (...)
Puis : Nous attaquions la colline de la Croix-Rousse. La pente était si raide que le chauffeur dut, par deux fois, changer de vitesse. (...)
Puis, sur le "Toit aux Canuts", Corget, qui aime sa ville lui dit :
"C'est beau, hein ?...sûrement plus beau que le patelin d'où tu viens !"
Puis il parle de la bande du Gros Caillou :
"...Mais tu ne sais peut-être pas non plus ce qu'est le gros caillou ?"
L'on sait que les deux départements liés à la vie personnelle de Jacques Bonzon furent la Manche et la Drôme.
Lors de la sortie de sa biographie, la revue du Centre régional des lettres de Basse-Normandie publie un interview de l'auteur de cette biographie.
Livre/échange, octobre 2009, page 12
J'ai l'article papier mais je pense qu'il doit être accessible sur le site internet du Centre régional des lettres de Basse-Normandie (à Caen)
Lors de la sortie de sa biographie, la revue du Centre régional des lettres de Basse-Normandie publie un interview de l'auteur de cette biographie.
Livre/échange, octobre 2009, page 12
J'ai l'article papier mais je pense qu'il doit être accessible sur le site internet du Centre régional des lettres de Basse-Normandie (à Caen)
Merci du renseignement JulesRomans ! Mais comment fais tu pour être toujours aussi informé ?
Sur des auteurs de littérature de jeunesse je suis bien informé et au moins là on fait l'effort de comprendre ce que j'écris !
t de cheminée que les lumières ne parvenaient pas pour moi à rendre moins tristes.
"oui c’est grand, beaucoup plus grand que mon pays..."
MERCI !
Je n'ai pas lu les compagnons, mais le clin d'oeil aux Lumieres est touchant. Lyon, pour ceux qui ont eu la chance de la voir un 8 décembre...
Les cheminées me font penser au "cheminée de paris", un livre pour enfant aussi mais marquant jusqu'à l'age adulte...
Que de souvenirs !! Je me rappelle encore les longues heures passées avec les Six compagnons entre mes mains. Ma mère était "desespérée", je les lisais partout : à table, dans les salles d'attente, au lit....
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