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Lisant toujours tes critiques avec grand interet, tu abordes avec ce livre un sujet dont j'avais trouve quelques cles dans un livre retracant, justement, l'Histoire d'une civilisation japonaise et ce lien avec les Divinites et soulignant ces concepts, principes de base de leur vie du "Maintenant", du "Vide" qui nous sont si etrangers.
Dans. l'essai "Le choc amoureux", l'auteur soulignait , de facon tres pertinente, cette difference essentielle, cet oppose de nos conceptions de vie, nous occidentaux rationnels, cultivant le Soi et nous projetant toujours dans un futur eventuel sans savoir vivre dans "l'instant","l'ici et maintenant" et c'est, je le crois, toute leur vraie "Sagesse" et que, souvent, a present, nous tentons de trouver.
Dans. l'essai "Le choc amoureux", l'auteur soulignait , de facon tres pertinente, cette difference essentielle, cet oppose de nos conceptions de vie, nous occidentaux rationnels, cultivant le Soi et nous projetant toujours dans un futur eventuel sans savoir vivre dans "l'instant","l'ici et maintenant" et c'est, je le crois, toute leur vraie "Sagesse" et que, souvent, a present, nous tentons de trouver.
Je ne suis pas sûr que la "rationalité" soit le critère pertinent pour opposer les philosophies asiatiques (qui sont très fortement pensées) et les philosophies occidentales, qui se sont longtemps nourries de la scolastique et ont intégré, dans leur effort de conciliation avec le dogme chrétien, de nombreux éléments qu'on pourrait qualifier d'étrangers à la raison pure...
En fait, quelques passages de ce très long et très intéressant commentaire de lecture, construit et engagé, m'ont fait songer à une lecture ancienne : « Voyage au pays des dieux » de Lafcadio Hearn, journaliste américain et grand voyageur à pied qui découvrit le Japon vers 1900. Dans son livre, il décrit un pays où le rapport au divin est quotidien et apaisé, presque souriant, sans l’inquiétude métaphysique des religions monothéistes. Hearn insiste beaucoup sur la spiritualité (le culte des divinités est omniprésent), sur la gentillesse et sur la tolérance des Japonais, avides d'émerveillement et mettant beaucoup de soin dans l'aménagement des temples, qui incorporent de multiples éléments étrangers (bouddhisme, hindouisme, sectes, etc.). Mais il souligne aussi que la pensée traditionnelle se délite sous l'effet de l'industrialisation et de la militarisation de la société... Le Japon (et c'est ce qui avait frappé Henri Michaux dans Un barbare en Asie) s'est occidentalisé ? Quelle est encore l'influence de la philosophie classique japonaise sur la société japonaise actuelle ?
En fait, quelques passages de ce très long et très intéressant commentaire de lecture, construit et engagé, m'ont fait songer à une lecture ancienne : « Voyage au pays des dieux » de Lafcadio Hearn, journaliste américain et grand voyageur à pied qui découvrit le Japon vers 1900. Dans son livre, il décrit un pays où le rapport au divin est quotidien et apaisé, presque souriant, sans l’inquiétude métaphysique des religions monothéistes. Hearn insiste beaucoup sur la spiritualité (le culte des divinités est omniprésent), sur la gentillesse et sur la tolérance des Japonais, avides d'émerveillement et mettant beaucoup de soin dans l'aménagement des temples, qui incorporent de multiples éléments étrangers (bouddhisme, hindouisme, sectes, etc.). Mais il souligne aussi que la pensée traditionnelle se délite sous l'effet de l'industrialisation et de la militarisation de la société... Le Japon (et c'est ce qui avait frappé Henri Michaux dans Un barbare en Asie) s'est occidentalisé ? Quelle est encore l'influence de la philosophie classique japonaise sur la société japonaise actuelle ?
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