Very loose, la translation, indeed ;-).
Mais j'aime beaucoup le texte, à défaut de connaître la chanson... parce que je dois bien avouer que ce n'est que depuis tout récemment que j'ai commencé à écouter de la musique-pas-classique-et-pas-jazz...
Tiens, je m'en vais voir a la bibliothèque, s'il n'ont pas l'un ou l'autre cd de Neil Young...
Et merci, Tistou, pour le texte :-).
Mais j'aime beaucoup le texte, à défaut de connaître la chanson... parce que je dois bien avouer que ce n'est que depuis tout récemment que j'ai commencé à écouter de la musique-pas-classique-et-pas-jazz...
Tiens, je m'en vais voir a la bibliothèque, s'il n'ont pas l'un ou l'autre cd de Neil Young...
Et merci, Tistou, pour le texte :-).
Essaie de trouver en priorité "Sleeps with angels".
Texte chanté par Georges Brassens : (extrait de La Chanson des Gueux de Jean Richepin)
Oh ! vie heureuse des bourgeois ! Qu'avril bourgeonne
Ou que décembre gèle, ils sont fiers et contents,
Ce pigeon est aimé trois jours par sa pigeonne;
Ca lui suffit, il sait que l'amour n'a qu'un temps.
Ce dindon a toujours béni sa destinée.
Et quand vient le moment de mourir, il faut voir
Cette jeune oie en pleurs :"C'est là que je suis née;
Je meurs près de ma mère et j'ai fait mon devoir."
Elle a fait son devoir ! C'est à dire que oncque
Elle n'eut de souhait impossible, elle n'eut
Aucun rêve de lune, aucun désir de jonque
L'emportant sans rameurs sur un fleuve inconnu.
Et tous sont ainsi faits ! Vivre la même vie
Toujours, pour ces gens là cela n'est point hideux.
Ce canard n'a qu'un bec, et n'eut jamais envie
Ou de n'en plus avoir ou bien d'en avoir deux.
Ils n'ont aucun besoin de baisers sur les lèvres
Et, loin des songes vains, loin des soucis cuisants,
Posséder pour tout coeur un viscère sans fièvres,
Un coucou régulier et garanti dix ans !
Oh ! les gens bienheureux !...Tout à coup, dans l'espace,
Si haut qu'il semble aller lentement, un grand vol
En forme de triangle arrive, plane et passe.
Où vont-ils? Qui sont-ils? Comme ils sont loin du sol !
Regardez-les passer ! Eux, ce sont les sauvages,
Ils vont où leur désir le veut, par-dessus monts,
Et bois, et mers, et vents, et loin des esclavages,
L'air qu'ils boivent ferait éclater vos poumons.
Regardez-les ! Avant d'atteindre sa chimère,
Plus d'un, l'aile rompue et du sang plein les yeux,
Mourra. Ces pauvres gens ont aussi femme et mère,
Et savent les aimer aussi bien que vous, mieux.
Pour choyer cette femme et nourrir cette mère
Ils pouvaient devenir volailles comme vous.
Mais ils sont avant tout des fils de la chimère,
Des assoiffés d'azur, des poètes, des fous.
Regardez-les, vieux coq, jeune oie édifiante !
Rien de vous ne pourra monter aussi haut qu'eux.
Et le peu qui viendra d'eux à vous, c'est leur fiente
Les bourgeois sont troublés de voir passer les gueux.
Oh ! vie heureuse des bourgeois ! Qu'avril bourgeonne
Ou que décembre gèle, ils sont fiers et contents,
Ce pigeon est aimé trois jours par sa pigeonne;
Ca lui suffit, il sait que l'amour n'a qu'un temps.
Ce dindon a toujours béni sa destinée.
Et quand vient le moment de mourir, il faut voir
Cette jeune oie en pleurs :"C'est là que je suis née;
Je meurs près de ma mère et j'ai fait mon devoir."
Elle a fait son devoir ! C'est à dire que oncque
Elle n'eut de souhait impossible, elle n'eut
Aucun rêve de lune, aucun désir de jonque
L'emportant sans rameurs sur un fleuve inconnu.
Et tous sont ainsi faits ! Vivre la même vie
Toujours, pour ces gens là cela n'est point hideux.
Ce canard n'a qu'un bec, et n'eut jamais envie
Ou de n'en plus avoir ou bien d'en avoir deux.
Ils n'ont aucun besoin de baisers sur les lèvres
Et, loin des songes vains, loin des soucis cuisants,
Posséder pour tout coeur un viscère sans fièvres,
Un coucou régulier et garanti dix ans !
Oh ! les gens bienheureux !...Tout à coup, dans l'espace,
Si haut qu'il semble aller lentement, un grand vol
En forme de triangle arrive, plane et passe.
Où vont-ils? Qui sont-ils? Comme ils sont loin du sol !
Regardez-les passer ! Eux, ce sont les sauvages,
Ils vont où leur désir le veut, par-dessus monts,
Et bois, et mers, et vents, et loin des esclavages,
L'air qu'ils boivent ferait éclater vos poumons.
Regardez-les ! Avant d'atteindre sa chimère,
Plus d'un, l'aile rompue et du sang plein les yeux,
Mourra. Ces pauvres gens ont aussi femme et mère,
Et savent les aimer aussi bien que vous, mieux.
Pour choyer cette femme et nourrir cette mère
Ils pouvaient devenir volailles comme vous.
Mais ils sont avant tout des fils de la chimère,
Des assoiffés d'azur, des poètes, des fous.
Regardez-les, vieux coq, jeune oie édifiante !
Rien de vous ne pourra monter aussi haut qu'eux.
Et le peu qui viendra d'eux à vous, c'est leur fiente
Les bourgeois sont troublés de voir passer les gueux.
Pour cette chanson, j'aime aussi beaucoup l'interprétation de Leforestier. Je ne sais pas si tu connais.
Excellent comme texte! Merci SJB!!
La mort d’Orion de Gérard Manset
Dans La mort d’Orion
Où l'horizon prend fin,
Où l'œil de l'homme jamais n'apaisera sa fin,
Au seuil enfin de l'univers,
Sur cet autre revers,
Trouant le ciel de nuit
D'encre et d'ennui
Profond,
Se font et se défont les astres.
Par delà les grands univers
Où les colonies de la terre
Prolifèrent
Et dans la grande nébuleuse noire
Dont, voici dix mille ans, fut l'histoire.
Depuis qu'ils cheminaient par dix et cent de milles
Pour délaisser la terre et ses anciennes villes,
Depuis qu'ils voulaient voir
Ce peuple fou, ailé, la nébuleuse noire,
Depuis donc et déjà tant de siècles passés
Qu'ils avaient délaissé
La terre,
Ce peuple solitaire
S'éprit de ses vestiges
Et voulu en revoir la tige.
Or, pendant que coulaient
Tous ces millions d'années
Sur la planète mère,
Les survivants damnés
Redoraient le parvis
De leur vie,
Cependant que croulait interminablement
Un bruit de poussière et de vent
Et que s'affaissait le béton
Que coulait le peuple d'Orion.
On a vu bien d'autres étoiles depuis,
Allumées comme au fond d'un puits.
Sur Orion que la mort attend,
Un prêtre fait asseoir les hommes à genoux
Et le peuple incompris
Prie.
Orion ne reverra plus jamais le pays
Et la lune, sa sœur, aura bien loin d'ici
Des ailes.
Les cieux comme un taudis,
Privés de leur dentelles
Baissent les yeux
Au milieu des cerisiers blancs,
Sur son cheval,
Le prêtre a des ciseaux d'argent.
Il a les mains couvertes de papier doré
Et le devant de son visage est décollé.
Les grands arbres se dressent, les yeux mouillés
Et leurs cheveux comme des tresses
Qui cachent le soleil,
Les fleurs sont comme des oreilles, décollées.
Nous,
Même si nos membranes fragiles
Nous rendent un peu moins agiles
Ensemble,
S'il faut venger nos morts,
S'il faut souffrir encore,
Nous incinèrerons leurs corps
Si on veut de nous encore, encore,
Si on veut de nous encore, encore.
Et l'autel est dressé
Sur ses deux mains, sur ses bras blessés,
Regardant vers le nord,
Les mains tendues comme une plante carnivore.
Et du plus loin que l'on entende les rires
Déjà morts au sortir de leur bouche de cire,
Il faut les laisser faire.
Ce ne sont que des mammifères
Dans ce monde de prose
Où rien ne tient quand on le pose.
Nous,
Même si nos yeux sont trop clairs,
Nous retournerons sur la terre
Ensemble.
Nous franchirons les mers
De notre planisphère,
Reprendrons nos mines de fer
Si on nous laisse faire,
Si on nous laisse faire.
Nous,
Même si nos membranes fragiles
Nous rendent un peu moins agiles
Ensemble,
S'il faut venger nos morts,
S'il faut souffrir encore,
Nous incinèrerons leurs corps
Si on veut de nous encore,
Si on veut de nous encore.
Orion,
Sentant sa fin venir,
Dressa ses habitants contre leurs souvenirs,
Contre leurs souvenirs.
Depuis longtemps,
Depuis longtemps
Riche de tout,
Ce peuple parasite
Auquel nous rendions visite
Souvent fit notre faillite.
D'où il les avait mis sur le sol d'Orion,
Il pointa ses canons la tête la première
Vers l'horizon puis vers la terre.
Par delà les plus hauts monts,
Au milieu des goémons,
Vit Salomon,
Pareil aux preux chevaliers teutoniques,
Comme les lépreux sataniques,
Et dont la descendance princière et millénaire,
Pour toujours, un jour quitta la terre.
C'est au creux d'une lagune
Dont il cheminait les dunes
Qu'un soir de lune,
Descendant du ciel en spirales,
Tombèrent les anges des étoiles.
Tenant à peine debout,
Ensevelis par la boue,
Le sable mou,
Leur semblant comme autant de serpents,
Ils détruisirent tout en un instant.
Depuis longtemps,
Depuis longtemps
Riche de tout
Comme un coquillage
Dont la coquille est sans âge,
Salomon ignorait d'autres rivages.
Par delà les plus hauts monts,
Au milieu des goémons,
Vivait Salomon,
Pareil aux preux chevaliers teutoniques
Comme les lépreux sataniques,
Et dont le descendance princière et millénaire
Pour couvrir son corps creusa la terre.
Les fossoyeuses marines
Trouveront dans sa poitrine
Tant de vermines
Qui malgré les prêtres d'Orion,
Se nourrissant de lui, revivront.
Depuis longtemps,
Depuis longtemps
Jaloux de tout,
Debout dans leurs caravelles,
Ce peuple aux formes nouvelles
Fit tomber nos citadelles
D'un coup d'aile.
Orion ne reverra plus jamais le pays
Et la lune, sa sœur, aura, bien loin d'ici,
Des ailes.
Orion n'aura jamais s'il faut, pleuré, grandi,
Quoiqu'aura bien vécu du moins à ce qu'on dit
Sans elle.
Les cieux comme un taudis
Privés de leurs dentelles
Baissent les yeux.
Nous,
Par le droit que nous donne notre âge
Réduisons nos fils à l'esclavage,
Ensemble.
Si demain chacun d'eux nous ressemble,
Il faudra faire en sorte
Qu'aucun d'eux ne ressorte
Du monde dont nous fermons les portes.
Que la légende d'Orion
Soit morte.
Ca date quand même de 1970, et ce fut une belle bombe. Album opéra, ambiance crépusculaire. C’était l’équivalent français de Tommy des Who, en plus intello. Ca reste un OVNI bizarre et attachant.
Dans La mort d’Orion
Où l'horizon prend fin,
Où l'œil de l'homme jamais n'apaisera sa fin,
Au seuil enfin de l'univers,
Sur cet autre revers,
Trouant le ciel de nuit
D'encre et d'ennui
Profond,
Se font et se défont les astres.
Par delà les grands univers
Où les colonies de la terre
Prolifèrent
Et dans la grande nébuleuse noire
Dont, voici dix mille ans, fut l'histoire.
Depuis qu'ils cheminaient par dix et cent de milles
Pour délaisser la terre et ses anciennes villes,
Depuis qu'ils voulaient voir
Ce peuple fou, ailé, la nébuleuse noire,
Depuis donc et déjà tant de siècles passés
Qu'ils avaient délaissé
La terre,
Ce peuple solitaire
S'éprit de ses vestiges
Et voulu en revoir la tige.
Or, pendant que coulaient
Tous ces millions d'années
Sur la planète mère,
Les survivants damnés
Redoraient le parvis
De leur vie,
Cependant que croulait interminablement
Un bruit de poussière et de vent
Et que s'affaissait le béton
Que coulait le peuple d'Orion.
On a vu bien d'autres étoiles depuis,
Allumées comme au fond d'un puits.
Sur Orion que la mort attend,
Un prêtre fait asseoir les hommes à genoux
Et le peuple incompris
Prie.
Orion ne reverra plus jamais le pays
Et la lune, sa sœur, aura bien loin d'ici
Des ailes.
Les cieux comme un taudis,
Privés de leur dentelles
Baissent les yeux
Au milieu des cerisiers blancs,
Sur son cheval,
Le prêtre a des ciseaux d'argent.
Il a les mains couvertes de papier doré
Et le devant de son visage est décollé.
Les grands arbres se dressent, les yeux mouillés
Et leurs cheveux comme des tresses
Qui cachent le soleil,
Les fleurs sont comme des oreilles, décollées.
Nous,
Même si nos membranes fragiles
Nous rendent un peu moins agiles
Ensemble,
S'il faut venger nos morts,
S'il faut souffrir encore,
Nous incinèrerons leurs corps
Si on veut de nous encore, encore,
Si on veut de nous encore, encore.
Et l'autel est dressé
Sur ses deux mains, sur ses bras blessés,
Regardant vers le nord,
Les mains tendues comme une plante carnivore.
Et du plus loin que l'on entende les rires
Déjà morts au sortir de leur bouche de cire,
Il faut les laisser faire.
Ce ne sont que des mammifères
Dans ce monde de prose
Où rien ne tient quand on le pose.
Nous,
Même si nos yeux sont trop clairs,
Nous retournerons sur la terre
Ensemble.
Nous franchirons les mers
De notre planisphère,
Reprendrons nos mines de fer
Si on nous laisse faire,
Si on nous laisse faire.
Nous,
Même si nos membranes fragiles
Nous rendent un peu moins agiles
Ensemble,
S'il faut venger nos morts,
S'il faut souffrir encore,
Nous incinèrerons leurs corps
Si on veut de nous encore,
Si on veut de nous encore.
Orion,
Sentant sa fin venir,
Dressa ses habitants contre leurs souvenirs,
Contre leurs souvenirs.
Depuis longtemps,
Depuis longtemps
Riche de tout,
Ce peuple parasite
Auquel nous rendions visite
Souvent fit notre faillite.
D'où il les avait mis sur le sol d'Orion,
Il pointa ses canons la tête la première
Vers l'horizon puis vers la terre.
Par delà les plus hauts monts,
Au milieu des goémons,
Vit Salomon,
Pareil aux preux chevaliers teutoniques,
Comme les lépreux sataniques,
Et dont la descendance princière et millénaire,
Pour toujours, un jour quitta la terre.
C'est au creux d'une lagune
Dont il cheminait les dunes
Qu'un soir de lune,
Descendant du ciel en spirales,
Tombèrent les anges des étoiles.
Tenant à peine debout,
Ensevelis par la boue,
Le sable mou,
Leur semblant comme autant de serpents,
Ils détruisirent tout en un instant.
Depuis longtemps,
Depuis longtemps
Riche de tout
Comme un coquillage
Dont la coquille est sans âge,
Salomon ignorait d'autres rivages.
Par delà les plus hauts monts,
Au milieu des goémons,
Vivait Salomon,
Pareil aux preux chevaliers teutoniques
Comme les lépreux sataniques,
Et dont le descendance princière et millénaire
Pour couvrir son corps creusa la terre.
Les fossoyeuses marines
Trouveront dans sa poitrine
Tant de vermines
Qui malgré les prêtres d'Orion,
Se nourrissant de lui, revivront.
Depuis longtemps,
Depuis longtemps
Jaloux de tout,
Debout dans leurs caravelles,
Ce peuple aux formes nouvelles
Fit tomber nos citadelles
D'un coup d'aile.
Orion ne reverra plus jamais le pays
Et la lune, sa sœur, aura, bien loin d'ici,
Des ailes.
Orion n'aura jamais s'il faut, pleuré, grandi,
Quoiqu'aura bien vécu du moins à ce qu'on dit
Sans elle.
Les cieux comme un taudis
Privés de leurs dentelles
Baissent les yeux.
Nous,
Par le droit que nous donne notre âge
Réduisons nos fils à l'esclavage,
Ensemble.
Si demain chacun d'eux nous ressemble,
Il faudra faire en sorte
Qu'aucun d'eux ne ressorte
Du monde dont nous fermons les portes.
Que la légende d'Orion
Soit morte.
Ca date quand même de 1970, et ce fut une belle bombe. Album opéra, ambiance crépusculaire. C’était l’équivalent français de Tommy des Who, en plus intello. Ca reste un OVNI bizarre et attachant.
Perso je ne connais pas bien mais si tous ses textes sont aussi longs... ça fait du boulot pour apprendre les textes...
merci Tistou !
merci Tistou !
Tiens, je m'en vais voir a la bibliothèque, s'il n'ont pas l'un ou l'autre cd de Neil Young...
Bon sang, s'ils n'ont pas CE Canadien là, c'est à désespérer Fée Carabine.
Bon sang, s'ils n'ont pas CE Canadien là, c'est à désespérer Fée Carabine.
Perso je ne connais pas bien mais si tous ses textes sont aussi longs... ça fait du boulot pour apprendre les textes...
merci Tistou !
T'inquiètes, il ne chante qu'en studio!
Pour cette chanson, j'aime aussi beaucoup l'interprétation de Leforestier. Je ne sais pas si tu connais.
J'aurais dû écrire Extraits (avec un S) parce que Georges Brassens a choisi de faire sa chanson avec les vers les plus musicaux du texte de Richepin.
Je ne connais pas l'interprétation de Maxime Leforestier, mais moi je suis de la génération Georges Brassens et j'ai tellement ses chansons dans l'oreille, que je suis chaque fois choqué quand je les entends chantées par un autre. Mais c'est peut-être une "fermeture" d'esprit.
Sinon, j'aime beaucoup certaines chansons de Maxime Leforestier.
Essaie de trouver en priorité "Sleeps with angels".
Merci pour le conseil, Tistou, je vais essayer de commencer par là.
Et puis, pour apporter ma contribution, un petit Delerm (de l'album Vincent Delerm)
Catégorie Bukoswski
Tu fais partie des filles
Qui ramassent des jonquilles
J'appartiens à ce clan
Qui caresse les juments
Tu fais partie de la sorte
Qui va chez Pier Import
Et qui trouve super naze
De mettre les gens dans des cases
Tu fais partie de celles
Qui ont déjà eu la varicelle
J'appartiens à la race
des anciens délégués de classe
T'es dans la catégorie
De celles qui lisent Bukowski
En trouvant super naze
de mettre les gens dans des cases
Vérification faite dans le catalogue de la bibliothèque (il est même accessible en ligne http://www.hpl.ca ), il y a une centaine d'entrées pour Neil Young, tous genres confondus, CDs, DVDs, livres et partitions... mais manque de bol, "sleeps with Angel" est de sortie...
Vérification faite dans le catalogue de la bibliothèque (il est même accessible en ligne http://www.hpl.ca ), il y a une centaine d'entrées pour Neil Young, tous genres confondus, CDs, DVDs, livres et partitions... mais manque de bol, "sleeps with Angel" est de sortie...
Alors le plus connu et le plus facile, un des plus vieux aussi Harvest, ou alors Zuma. GREENDALE, le tout dernier devient mon 2ème préféré mais pour débuter je ne suis pas sûr?
Si tu n'as pas peur du "tout-électrique", tu peux essayer Ragged Glory ou Road Rock.
Neil Young, c'est d'abord un talent de compositeur fou + une humanité folle + une aisance à la guitare folle + un jeu à la guitare électrique très particulier (je le qualifierais de "baveux", ne me demande pas ce que ça veut dire!), enfin c'est un mec bien et ce n'est pas si fréquent dans ce milieu.
Alors Vincent DELERM est écouté aussi au CANADA, confidentiellement ou bien on trouve ses disques?
Une amie récemment de retour d'un petit voyage au Quebec me disait qu'elle n'avait pas vu de disques de MURAT dans les bacs? Quid?
(Insiste pour Neil YOUNG!)
If
Paroles: traduction du poème de Rudyard Kipling par Paul Eluard. Musique: Bernard Lavilliers
Si tu veux voir détruit l'ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir
Ou perdre d'un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir
Si tu peux être amant sans être fou d'amour
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre
Et, te sentant hais, sans haïr à ton tour
Pourtant lutter et te défendre
Si tu peux supporter d'entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour qu'existent des sots
Et d'entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d'un mot
Si tu peux rester digne en étant populaire
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère
Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi
Si tu sais méditer, observer et connaître
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître
Penser sans n'être qu'un penseur
Si tu peux être dur sans jamais être en rage
Si tu peux être brave et jamais imprudent
Si tu sais être bon, si tu sais être sage
Sans être moral ni pédant
Si tu peux rencontrer triomphe après défaite
Et recevoir ces deux menteurs d'un même front
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront
Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire
Tu seras un homme, mon fils
Excellente mise en valeur de ce poème de KIPLING. Ce qui permet de ne pas désespérer de LAVILLIERS, qui avait quand même une tendance sérieuse “à la grande gueule”, et qui pouvait rebuter du monde. Et c’est dommage, pour la présence qu’il a et sa musique, bien intéressante.
Paroles: traduction du poème de Rudyard Kipling par Paul Eluard. Musique: Bernard Lavilliers
Si tu veux voir détruit l'ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir
Ou perdre d'un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir
Si tu peux être amant sans être fou d'amour
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre
Et, te sentant hais, sans haïr à ton tour
Pourtant lutter et te défendre
Si tu peux supporter d'entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour qu'existent des sots
Et d'entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d'un mot
Si tu peux rester digne en étant populaire
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère
Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi
Si tu sais méditer, observer et connaître
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître
Penser sans n'être qu'un penseur
Si tu peux être dur sans jamais être en rage
Si tu peux être brave et jamais imprudent
Si tu sais être bon, si tu sais être sage
Sans être moral ni pédant
Si tu peux rencontrer triomphe après défaite
Et recevoir ces deux menteurs d'un même front
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront
Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire
Tu seras un homme, mon fils
Excellente mise en valeur de ce poème de KIPLING. Ce qui permet de ne pas désespérer de LAVILLIERS, qui avait quand même une tendance sérieuse “à la grande gueule”, et qui pouvait rebuter du monde. Et c’est dommage, pour la présence qu’il a et sa musique, bien intéressante.
Et sa voix alors ? Parlons-en quand même de sa belle voix à Lavilliers...Ca compte un peu non ? C'est assez rare pour qu'on ne l'oublie pas...
Et sa voix alors ? Parlons-en quand même de sa belle voix à Lavilliers...Ca compte un peu non ? C'est assez rare pour qu'on ne l'oublie pas...
Tu as raison, et je dirais même que pour un chanteur, ça compte ... beaucoup.
Bernard Lavilliers
Les Barbares
Paroles et Musique: Bernard Lavilliers 1976
© 1976 Editions Eddie Barclay
--------------------------------------------------------------------------------
Les Barbares habitaient dans les angles tranchants
Des cités exilées au large des business
Ils rivaient leurs blousons d'étranges firmaments
Où luisaient la folie, la mort et la jeunesse
La nuit le haut fourneau mijotait ses dollars
La fumée ruisselait sur nos casques rouillés
Dans le vestiaire cradingue, cinq minutes volées
A la fumée, au feu, au bruit, au désespoir
{Refrain:}
Oh mon amour emporte-moi, emporte-moi loin de la zone
Vers des pays chagrins, vers des pays faciles,
Vers des pays dociles
Ils rêvaient de tropiques, des tropiques tropicaux
Pleins d'eau à trente degrés, pleins de forêts sanglantes
Ils rêvaient de corail, d'amour, de sable chaud
Epinal leur fourguait ses images en partance
Le fils du patron venait nous visiter
Au sortir du night-club avec de jolies femmes
Il nous regardait faire, essayait d'estimer
La montée de la courbe, la chaleur de la flamme
{au refrain}
Bourgeois adolescents aux mythes ouvriers
Militants acharnés de ce rêve qui bouge
Qui seraient un beau jour de gauche ou bien rangés
Tricolores et tranquilles, la zone c'était rouge
La noirceur des blousons nous faisait des étés
Sombres comme les fleurs de nos arbres acryliques
Nous déroulions nos chaînes essayant de décrocher
La montée de l'amour, de la paix, de la musique
{au refrain}
Quand le car avalait sa ration de six heures
De mains brulées, de silicoses et de gros rouge
Nous rentrions vidés dans nos cuisines, seuls
Un sourire, un café, la douche, rien ne bouge
La radio tapinait à l'étage inférieur
On dormait dans l'enzyme et dans le cargo
Puis nos têtes plongeaient vers des mondes meilleurs
Nos mamans affairées voyaient baisser le jour
{au refrain}
Les barbares habitaient dans les angles tranchants
Des cités exilées au large des business
Ils rivaient leurs blousons d'étranges firmaments
Où luisaient la folie, la mort et la jeunesse
Oh mon amour emporte-moi, emporte-moi loin de la zone
Vers des pays chagrins, vers des pays faciles, vers des pays dociles
Les Barbares
Paroles et Musique: Bernard Lavilliers 1976
© 1976 Editions Eddie Barclay
--------------------------------------------------------------------------------
Les Barbares habitaient dans les angles tranchants
Des cités exilées au large des business
Ils rivaient leurs blousons d'étranges firmaments
Où luisaient la folie, la mort et la jeunesse
La nuit le haut fourneau mijotait ses dollars
La fumée ruisselait sur nos casques rouillés
Dans le vestiaire cradingue, cinq minutes volées
A la fumée, au feu, au bruit, au désespoir
{Refrain:}
Oh mon amour emporte-moi, emporte-moi loin de la zone
Vers des pays chagrins, vers des pays faciles,
Vers des pays dociles
Ils rêvaient de tropiques, des tropiques tropicaux
Pleins d'eau à trente degrés, pleins de forêts sanglantes
Ils rêvaient de corail, d'amour, de sable chaud
Epinal leur fourguait ses images en partance
Le fils du patron venait nous visiter
Au sortir du night-club avec de jolies femmes
Il nous regardait faire, essayait d'estimer
La montée de la courbe, la chaleur de la flamme
{au refrain}
Bourgeois adolescents aux mythes ouvriers
Militants acharnés de ce rêve qui bouge
Qui seraient un beau jour de gauche ou bien rangés
Tricolores et tranquilles, la zone c'était rouge
La noirceur des blousons nous faisait des étés
Sombres comme les fleurs de nos arbres acryliques
Nous déroulions nos chaînes essayant de décrocher
La montée de l'amour, de la paix, de la musique
{au refrain}
Quand le car avalait sa ration de six heures
De mains brulées, de silicoses et de gros rouge
Nous rentrions vidés dans nos cuisines, seuls
Un sourire, un café, la douche, rien ne bouge
La radio tapinait à l'étage inférieur
On dormait dans l'enzyme et dans le cargo
Puis nos têtes plongeaient vers des mondes meilleurs
Nos mamans affairées voyaient baisser le jour
{au refrain}
Les barbares habitaient dans les angles tranchants
Des cités exilées au large des business
Ils rivaient leurs blousons d'étranges firmaments
Où luisaient la folie, la mort et la jeunesse
Oh mon amour emporte-moi, emporte-moi loin de la zone
Vers des pays chagrins, vers des pays faciles, vers des pays dociles
je ne connais pas la dernière Monique,j'aime bien les paroles.je l'écouter.
oups j'ai oublié une syllabe:ecouterai
je parlais de "variation autour du thème d'Icare"(1ére page)je ne sais pas pourquoi,je pensais que c'était la dernière.
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