Bipède à station verticale de Hubert Félix THIEFAINE
Dans Météo fur Nada
15 milliards d’années sont passées
depuis cette affaire de Big Bang
vieux singe au coeur fossilisé
j’ai des rhumatismes à ma gangue
avec mon parachute en torche
et ma gueule de caterpilar
parait qu’je viens d’une catastrophe
mais les dieux sont pas très bavards
bipède à station verticale
toujours faut se tenir debout
bipède à station verticale
parfois … parfois …
j’ai la nostalgie d’la gadoue.
Malgré le computeur central
Qui veille sur la Zoo-clinique
J’suis l’animal bluesymental
Aux vieux relents d’amour gothique
J’tombe amoureux des éprouvettes
Avec lesquelles je dois flirter
Pour l’usine de stupre en paillettes
Qui garantit mon pedigrée
…
Obsession de l’évolution humaine, thème assez récurrent chez THIEFAINE. Et propos décalés-provocateurs pour faire bonne mesure. Quant à sonner aussi rock sur des textes pareils, seuls TELEPHONE et HIGELIN savaient le faire.
Dans Météo fur Nada
15 milliards d’années sont passées
depuis cette affaire de Big Bang
vieux singe au coeur fossilisé
j’ai des rhumatismes à ma gangue
avec mon parachute en torche
et ma gueule de caterpilar
parait qu’je viens d’une catastrophe
mais les dieux sont pas très bavards
bipède à station verticale
toujours faut se tenir debout
bipède à station verticale
parfois … parfois …
j’ai la nostalgie d’la gadoue.
Malgré le computeur central
Qui veille sur la Zoo-clinique
J’suis l’animal bluesymental
Aux vieux relents d’amour gothique
J’tombe amoureux des éprouvettes
Avec lesquelles je dois flirter
Pour l’usine de stupre en paillettes
Qui garantit mon pedigrée
…
Obsession de l’évolution humaine, thème assez récurrent chez THIEFAINE. Et propos décalés-provocateurs pour faire bonne mesure. Quant à sonner aussi rock sur des textes pareils, seuls TELEPHONE et HIGELIN savaient le faire.
Fin de siècle? No connaître, pas reconnaître.NOIR DESIR
EVOLUTION
il y a eu le feu aux poudres
c'était dans l'air du temps
c'est tombé de la foudre
au milieu de l'océan
sale bête au creux de la vague
ou mollusque à la crête
ça se traînait en zig-zag
sur le flanc des tempêtes
c'est de l'histoire fossile
dont on n'a rien prouvé
pas même un imbécile
ne s'y reconnaîtrait
il y a longtemps déjà
que ça faisait la navette
de Charybde en Scylla
pour devenir une vedette
quand c'est sorti de là
en lézard médusé
ça a couci-couça
commencé à biaiser
c'est de l'histoire ancienne
qu'on doit à des faussaires
la future race humaine
n'aurait pas fait l'affaire
la gueule de travers
c'est devenu poilu
bien plus que nécessaire
et tout lui était dû
ça a pris des couleurs
et une pose hi-tech
après l'heure c'est plus l'heure
de sentir le varech
c'est de l'histoire obsolète
maintenant sur les ondes
ça veut changer de planète
pour voir la fin du monde
il y a eu le feu aux poudres
c'était dans l'air du temps
c'est tombé de la foudre
au milieu de l'océan
sale bête au creux de la vague
ou mollusque à la crête
ça se traînait en zig-zag
sur le flanc des tempêtes
c'est de l'histoire fossile
dont on n'a rien prouvé
pas même un imbécile
ne s'y reconnaîtrait
il y a longtemps déjà
que ça faisait la navette
de Charybde en Scylla
pour devenir une vedette
quand c'est sorti de là
en lézard médusé
ça a couci-couça
commencé à biaiser
c'est de l'histoire ancienne
qu'on doit à des faussaires
la future race humaine
n'aurait pas fait l'affaire
la gueule de travers
c'est devenu poilu
bien plus que nécessaire
et tout lui était dû
ça a pris des couleurs
et une pose hi-tech
après l'heure c'est plus l'heure
de sentir le varech
c'est de l'histoire obsolète
maintenant sur les ondes
ça veut changer de planète
pour voir la fin du monde
Fin de siècle? No connaître, pas reconnaître.NOIR DESIR
Ouais, Noir Désir.
J'ai constaté qu'il y avait de sérieux accros à Noir Désir. J'écoute, mais n'en suis pas fou.
Je ne suis pas sûr de la sincérité de la chose. J'ai peur qu'ils se prennent trop au sérieux.
Quelque chose me gêne. Et je ne parle pas de l'affaire CANTAT.
Evolution?
Evolution?De moi, Tistou, de moi... Je l'ai mis là, non par forfanterie, mais parce que je m'en suis souvenu après ton post du texte de Thiéfaine, "Météo...".
C’ est déjà ça
-----------------
Je sais bien que, rue d'Belleville,
Rien n'est fait pour moi,
Mais je suis dans une belle ville :
C'est déjà ça.
Si loin de mes antilopes,
Je marche tout bas.
Marcher dans une ville d'Europe,
C'est déjà ça.
Oh, oh, oh, et je rêve
Que Soudan, mon pays, soudain, se soulève...
Oh, oh,
Rêver, c'est déjà ça, c'est déjà ça.
Y a un sac de plastique vert
Au bout de mon bras.
Dans mon sac vert, il y a de l'air :
C'est déjà ça.
Quand je danse en marchant
Dans ces djellabas,
Ça fait sourire les passants :
C'est déjà ça.
Oh, oh, oh, et je rêve
Que Soudan, mon pays, soudain, se soulève...
Oh, oh,
Rêver, c'est déjà ça, c'est déjà ça,
C'est déjà ça, déjà ça.
Déjà...
Pour vouloir la belle musique,
Soudan, mon Soudan,
Pour un air démocratique,
On t'casse les dents.
Pour vouloir le monde parlé,
Soudan, mon Soudan,
Celui d'la parole échangée,
On t'casse les dents.
Oh, oh, oh, et je rêve
Que Soudan, mon pays, soudain, se soulève...
Oh, oh,
Rêver, c'est déjà ça, c'est déjà ça.
Je suis assis rue d'Belleville
Au milieu d'une foule,
Et là, le temps, hémophile,
Coule.
Oh, oh, oh, et je rêve
Que Soudan, mon pays, soudain, se soulève...
Oh, oh,
Rêver, c'est déjà ça, c'est déjà ça.
Oh, oh, oh, et je rêve
Que soudain, mon pays, Soudan se soulève...
Oh, oh,
Rêver, c'est déjà ça, c'est déjà ça.
C'est... dé... jà... ça.
Alain Souchon
Laurent Voulzy
-----------------
Je sais bien que, rue d'Belleville,
Rien n'est fait pour moi,
Mais je suis dans une belle ville :
C'est déjà ça.
Si loin de mes antilopes,
Je marche tout bas.
Marcher dans une ville d'Europe,
C'est déjà ça.
Oh, oh, oh, et je rêve
Que Soudan, mon pays, soudain, se soulève...
Oh, oh,
Rêver, c'est déjà ça, c'est déjà ça.
Y a un sac de plastique vert
Au bout de mon bras.
Dans mon sac vert, il y a de l'air :
C'est déjà ça.
Quand je danse en marchant
Dans ces djellabas,
Ça fait sourire les passants :
C'est déjà ça.
Oh, oh, oh, et je rêve
Que Soudan, mon pays, soudain, se soulève...
Oh, oh,
Rêver, c'est déjà ça, c'est déjà ça,
C'est déjà ça, déjà ça.
Déjà...
Pour vouloir la belle musique,
Soudan, mon Soudan,
Pour un air démocratique,
On t'casse les dents.
Pour vouloir le monde parlé,
Soudan, mon Soudan,
Celui d'la parole échangée,
On t'casse les dents.
Oh, oh, oh, et je rêve
Que Soudan, mon pays, soudain, se soulève...
Oh, oh,
Rêver, c'est déjà ça, c'est déjà ça.
Je suis assis rue d'Belleville
Au milieu d'une foule,
Et là, le temps, hémophile,
Coule.
Oh, oh, oh, et je rêve
Que Soudan, mon pays, soudain, se soulève...
Oh, oh,
Rêver, c'est déjà ça, c'est déjà ça.
Oh, oh, oh, et je rêve
Que soudain, mon pays, Soudan se soulève...
Oh, oh,
Rêver, c'est déjà ça, c'est déjà ça.
C'est... dé... jà... ça.
Alain Souchon
Laurent Voulzy
À PERTE DE VUE
Paroles: Alain Bashung - Jean Fauque, musique: Alain Bashung
À perte de vue
Des lacs gelés
Qu'un jour j'ai juré d'enjamber
À perte de vue
Des défilés
Des filles à lever
Des défis à relever
Des prix décernés à tes yeux
À perte de vue
Dodelinent des grues
Les pieds dans la boue
Qui eût cru
Qu'un jour nos amours
Déborderaient
Fassent oublier aux ajusteurs
La clé
Plus de boulons
Pour réparer la brute épaisse
Ma pute à coeur ouvert
Trop de cuirassés
Pas assez d'écrevisses
Pour une fricassée
Donnez-moi des nouvelles données
Donnez-moi des nouvelles données
Donnez-moi des nouvelles données
Donnez-moi des nouvelles données
Donnez-moi des nouvelles données
Donnez-moi des nouvelles données
À perte de vue
Du déjà vu
Du déjà vécu
Se précipitent
À mes trousses
Qu'en dit le héron
Il en sait long
Qu'en dit l'éolienne
Elle me fait hello
Voies d'eau dans la coque du Poséidon
Hamacs éperonnés
Est-ce un espadon
L'oeuf d'un esturgeon
Ou un concours de circonstances
Qu'aurait engendré ce paysage désolé
De n'être pas resté
Donnez-moi des nouvelles données
Donnez-moi des nouvelles données
Donnez-moi des nouvelles données
Donnez-moi des nouvelles données
Donnez-moi des nouvelles données
À perte de vue
Des lacs gelés
Qu'un jour j'ai juré d'enjamber
À perte de vue
Des défilés
Des filles à lever
Des défis à relever
Des prix décernés à tes yeux
Des prix décernés à tes yeux
Paroles: Alain Bashung - Jean Fauque, musique: Alain Bashung
À perte de vue
Des lacs gelés
Qu'un jour j'ai juré d'enjamber
À perte de vue
Des défilés
Des filles à lever
Des défis à relever
Des prix décernés à tes yeux
À perte de vue
Dodelinent des grues
Les pieds dans la boue
Qui eût cru
Qu'un jour nos amours
Déborderaient
Fassent oublier aux ajusteurs
La clé
Plus de boulons
Pour réparer la brute épaisse
Ma pute à coeur ouvert
Trop de cuirassés
Pas assez d'écrevisses
Pour une fricassée
Donnez-moi des nouvelles données
Donnez-moi des nouvelles données
Donnez-moi des nouvelles données
Donnez-moi des nouvelles données
Donnez-moi des nouvelles données
Donnez-moi des nouvelles données
À perte de vue
Du déjà vu
Du déjà vécu
Se précipitent
À mes trousses
Qu'en dit le héron
Il en sait long
Qu'en dit l'éolienne
Elle me fait hello
Voies d'eau dans la coque du Poséidon
Hamacs éperonnés
Est-ce un espadon
L'oeuf d'un esturgeon
Ou un concours de circonstances
Qu'aurait engendré ce paysage désolé
De n'être pas resté
Donnez-moi des nouvelles données
Donnez-moi des nouvelles données
Donnez-moi des nouvelles données
Donnez-moi des nouvelles données
Donnez-moi des nouvelles données
À perte de vue
Des lacs gelés
Qu'un jour j'ai juré d'enjamber
À perte de vue
Des défilés
Des filles à lever
Des défis à relever
Des prix décernés à tes yeux
Des prix décernés à tes yeux
VOLUTES
Vos luttes partent en fumée
Vos luttes font des nuées
Des nuées de scrupules
Vos luttes partent en fumée
Vers des flûtes enchantées
Et de cruelles espérances
Me lancent
Des dagues et des lances
En toute innocence
J'cloue des clous sur des nuages
Un marteau au fond du garage
J'cloue des clous sur des nuages
Sans échafaudage
Vos luttes partent en fumée
Sous les yeux embués
D'étranges libellules
Pour une grimace et un rictus
De plus
J'fais des heures sup'
Je m'en donne de la peine
Je cogite je m'agite
Je rejoue la scène
J'cloue des clous sur des nuages
Un marteau au fond du garage
J'cloue des clous sur des nuages
Sans échafaudage
Et mon corps de se vouer
A des lunes surdouées
Aux courbes souveraines
Pleines pleines
Vos luttes partent en fumée
Sous des soleils qui s'ignorent
Dor- dormez
Mes réponses allongées
Mes que dire
Mes que faire
Mais comment ça tient en l'air
Ces deux hémisphères
Par quel mystère
J'cloue des clous sur des nuages
Un marteau au fond du garage
J'cloue des clous sur des nuages
Sans échafaudage
Vos luttes partent en fumée
Vos luttes partent en fumée
Vos luttes font des nuées
Des nuées de scrupules
Vos luttes partent en fumée
Vers des flûtes enchantées
Et de cruelles espérances
Me lancent
Des dagues et des lances
En toute innocence
J'cloue des clous sur des nuages
Un marteau au fond du garage
J'cloue des clous sur des nuages
Sans échafaudage
Vos luttes partent en fumée
Sous les yeux embués
D'étranges libellules
Pour une grimace et un rictus
De plus
J'fais des heures sup'
Je m'en donne de la peine
Je cogite je m'agite
Je rejoue la scène
J'cloue des clous sur des nuages
Un marteau au fond du garage
J'cloue des clous sur des nuages
Sans échafaudage
Et mon corps de se vouer
A des lunes surdouées
Aux courbes souveraines
Pleines pleines
Vos luttes partent en fumée
Sous des soleils qui s'ignorent
Dor- dormez
Mes réponses allongées
Mes que dire
Mes que faire
Mais comment ça tient en l'air
Ces deux hémisphères
Par quel mystère
J'cloue des clous sur des nuages
Un marteau au fond du garage
J'cloue des clous sur des nuages
Sans échafaudage
Vos luttes partent en fumée
La Cloîtrée (extrait de l’opéra du pauvre)
Sous nos jupes, il y a le monde que nous inventons et dont nous nous servons, la Nuit, pour le surprendre et le battre. Le jour, nous prions. La Nuit, nous inventons.
Le Corbeau
— Quoi ? Madame… vous inventez quoi ?
La Cloîtrée
— La Vie avec ses valeurs éternelles. J'ai dans ma culottes le chiffre exact de vos béatitudes et quand je me couche, je pars en vacances dans vos pensées, au fond de vos rêves longitudinaux ou excentriques, cela dépend de la valeur que vous attribuer à la géométrie du sexe. Le sexe est une figure qu'il faut savoir traiter comme telle, et ne pas s'embarrasser du vertige, de la foi trahie et de l'intolérable faculté que nous avons de le vêtir d'irrévérences, d'insomnies jouées et calculées.
Le Corbeau
— Pourquoi " calculées " ?
La cloîtrée
— Parce que la pensée se mêlant au sexe, cela fait l'érotisme bafoué… Alors que l'érotisme est un don de Dieu, une bribe de ce qu'il y a vraiment derrière les étoiles et tout ce fatras d'ignorance astrologique qui ne sait pas qu'il se passe vraiment du côté de l'Univers clos et introuvable. Je suis un univers, Monsieur, vous aussi. Nous sommes des bulles vacantes dans la pensée des chiffres qui s'ennuient.
Le Corbeau
— Vraiment je ne comprends rien, mais rien, Greffier ?
Le Greffier
— Miaou ! Miaou !
La Cloîtrée
— Et voilà ! nous en revenons toujours à ce point précis, Monsieur : un cri, une plainte, un système de défense orale qui embouteille notre circulation, comme dans la rue, oui, avec toujours des parallèles qui jouent à se défendrent de ne pouvoir jamais se rencontrer. La nuit, je vous invente. J'ai mille amants qui me congèlent et que je presse comme des oranges ou comme un devoir à terminer et à rendre indemne de nos rescousses et de ces chants lointains que nous prenons pour des antiennes et qui ne sont que des musiques malheureuses sur vos propos courants et sans objet.
Le Corbeau
— Toutes ces pensées, grâce à la Nuit ?
La Cloîtrée
— Il fait toujours nuit, chez moi, Monsieur. Dans le soir je m'absente. Le jour est une faute de goût de l'astronomie. Bien sûr, il y a les fleurs, les fruits, cette éternelle vibration de la lumière qui vous étonne et qui m'ennuie. Que vienne la galaxie de l'évidence, celle qui nous apprendra le langage du Rien.
Le Corbeau
—Vous voulez dire le " néant " ?
La Cloîtrée
—Non, le néant ça ne peut se parler, le Rien est une formule enfantine et je suis une enfant.
Je vous salue. Sauvez la Nuit.
Sous nos jupes, il y a le monde que nous inventons et dont nous nous servons, la Nuit, pour le surprendre et le battre. Le jour, nous prions. La Nuit, nous inventons.
Le Corbeau
— Quoi ? Madame… vous inventez quoi ?
La Cloîtrée
— La Vie avec ses valeurs éternelles. J'ai dans ma culottes le chiffre exact de vos béatitudes et quand je me couche, je pars en vacances dans vos pensées, au fond de vos rêves longitudinaux ou excentriques, cela dépend de la valeur que vous attribuer à la géométrie du sexe. Le sexe est une figure qu'il faut savoir traiter comme telle, et ne pas s'embarrasser du vertige, de la foi trahie et de l'intolérable faculté que nous avons de le vêtir d'irrévérences, d'insomnies jouées et calculées.
Le Corbeau
— Pourquoi " calculées " ?
La cloîtrée
— Parce que la pensée se mêlant au sexe, cela fait l'érotisme bafoué… Alors que l'érotisme est un don de Dieu, une bribe de ce qu'il y a vraiment derrière les étoiles et tout ce fatras d'ignorance astrologique qui ne sait pas qu'il se passe vraiment du côté de l'Univers clos et introuvable. Je suis un univers, Monsieur, vous aussi. Nous sommes des bulles vacantes dans la pensée des chiffres qui s'ennuient.
Le Corbeau
— Vraiment je ne comprends rien, mais rien, Greffier ?
Le Greffier
— Miaou ! Miaou !
La Cloîtrée
— Et voilà ! nous en revenons toujours à ce point précis, Monsieur : un cri, une plainte, un système de défense orale qui embouteille notre circulation, comme dans la rue, oui, avec toujours des parallèles qui jouent à se défendrent de ne pouvoir jamais se rencontrer. La nuit, je vous invente. J'ai mille amants qui me congèlent et que je presse comme des oranges ou comme un devoir à terminer et à rendre indemne de nos rescousses et de ces chants lointains que nous prenons pour des antiennes et qui ne sont que des musiques malheureuses sur vos propos courants et sans objet.
Le Corbeau
— Toutes ces pensées, grâce à la Nuit ?
La Cloîtrée
— Il fait toujours nuit, chez moi, Monsieur. Dans le soir je m'absente. Le jour est une faute de goût de l'astronomie. Bien sûr, il y a les fleurs, les fruits, cette éternelle vibration de la lumière qui vous étonne et qui m'ennuie. Que vienne la galaxie de l'évidence, celle qui nous apprendra le langage du Rien.
Le Corbeau
—Vous voulez dire le " néant " ?
La Cloîtrée
—Non, le néant ça ne peut se parler, le Rien est une formule enfantine et je suis une enfant.
Je vous salue. Sauvez la Nuit.
LA COMPLAINTE DE LA TELE
On m'appelle la télé, la montreuse à tout-va
Avant de faire le trottoir je me les caille sur les toits
Je suis pas grand-chose de bien, c'est sûr, mais ce qui me gêne
C'est leurs yeux interlopes qui me luxent les antennes...
J'ai un gars qui est direct et l'autre qu'on nomme play-back
Et tout ça se pellicule et tout ça se met en boîte
Mais les clients sérieux c'est pas qu'ils m'embarrassent
Et pour pas faire d'envieux je me les fais face à face
On m'appelle la télé, la montreuse électrique
Et je suis comme une morphine qui endort la république
Quand y a des pinailleurs qui me soulèvent des problèmes
Sur qui ou quoi ou qu'est-ce... je leur dis : Jugez vous-mêmes
Un ministre à l'année que le trottoir indispose
Entre deux cabinets fréquente ma télé-close
Pour les yeux affamés qui vont chercher fortune
Dans mon lit à colonnes je peux leur montrer ma Une
On m'appelle la télé des familles tout ce qui y a de mieux
J'ai des ministres oc-CUL-tes à qui je fais les yeux
Je suis la télé-partouze, finalement, faut bien le dire
Qu'importe la partouze quand c'est pour le plaisir
Des fois je suis l'invisible, j'en ai qui marchent à ça,
T'as pas vu, mon coco, mes soutiens-caméras ?
Quand je suis exciting, y a de drôles de poulets
Qui foutent un carré blanc sur ce qu'ils vont lorgner
On m'appelle la télé et je fais tous les quartiers
Avec mes pattes en l'air j'ai le oyeur assuré
L'Olympe s'est vidé, l'music-hall du bisness,
Alors pour le remplir il tâte mon Palmarès
Depuis que j'ai de la Lecture pour tous je suis un peu snob
Je bouffe avec Montherlant qui m'améliore mon job
Mais comme le vendredi c'est le jour de la morue
Mon mac Panorama me fout au coin des rues
On m'appelle la télé de la photo cavaleuse
Sur mon trottoir là-haut je me sens toute transisteuse
Tout comme les filles publiques qui ont leur jour de sortie
Moi pour prendre un coup d'air faut que je me tape le rugby
Des fois je suis comme les grues qui font du sentiment
Je fais pas payer trop cher et tout le monde est content
Des fois je suis pas causeuse, c'est quand j'ai mes affaires
Alors je dis : Baraka ! et je prends le frais mon p'tit père...
On m'appelle la télé, la montreuse à tout-va
Avant de faire le trottoir je me les caille sur les toits
Je suis pas grand-chose de bien, c'est sûr, mais ce qui me gêne
C'est leurs yeux interlopes qui me luxent les antennes...
J'ai un gars qui est direct et l'autre qu'on nomme play-back
Et tout ça se pellicule et tout ça se met en boîte
Mais les clients sérieux c'est pas qu'ils m'embarrassent
Et pour pas faire d'envieux je me les fais face à face
On m'appelle la télé, la montreuse électrique
Et je suis comme une morphine qui endort la république
Quand y a des pinailleurs qui me soulèvent des problèmes
Sur qui ou quoi ou qu'est-ce... je leur dis : Jugez vous-mêmes
Un ministre à l'année que le trottoir indispose
Entre deux cabinets fréquente ma télé-close
Pour les yeux affamés qui vont chercher fortune
Dans mon lit à colonnes je peux leur montrer ma Une
On m'appelle la télé des familles tout ce qui y a de mieux
J'ai des ministres oc-CUL-tes à qui je fais les yeux
Je suis la télé-partouze, finalement, faut bien le dire
Qu'importe la partouze quand c'est pour le plaisir
Des fois je suis l'invisible, j'en ai qui marchent à ça,
T'as pas vu, mon coco, mes soutiens-caméras ?
Quand je suis exciting, y a de drôles de poulets
Qui foutent un carré blanc sur ce qu'ils vont lorgner
On m'appelle la télé et je fais tous les quartiers
Avec mes pattes en l'air j'ai le oyeur assuré
L'Olympe s'est vidé, l'music-hall du bisness,
Alors pour le remplir il tâte mon Palmarès
Depuis que j'ai de la Lecture pour tous je suis un peu snob
Je bouffe avec Montherlant qui m'améliore mon job
Mais comme le vendredi c'est le jour de la morue
Mon mac Panorama me fout au coin des rues
On m'appelle la télé de la photo cavaleuse
Sur mon trottoir là-haut je me sens toute transisteuse
Tout comme les filles publiques qui ont leur jour de sortie
Moi pour prendre un coup d'air faut que je me tape le rugby
Des fois je suis comme les grues qui font du sentiment
Je fais pas payer trop cher et tout le monde est content
Des fois je suis pas causeuse, c'est quand j'ai mes affaires
Alors je dis : Baraka ! et je prends le frais mon p'tit père...
Des armes
Des armes , des chouettes, des brillantes
Des qu'il faut nettoyer souvent pour le plaisir
Et qu'il faut caresser comme pour le plaisir
L'autre, celui qui fait rêver les communiantes
Des armes bleues comme la terre
Des qu'il faut se garder au chaud au fond de l'âme
Dans les yeux, dans le coeur, dans les bras d'une femme
Qu'on garde au fond de soi comme on garde un mystère
Des armes au secret des jours
Sous l'herbe, dans le ciel et puis dans l'écriture
Des qui vous font rêver très tard dans les lectures
Et qui mettent la poésie dans les discours
Des armes, des armes, des armes
Et des poètes de service à la gâchette
Pour mettre le feu aux dernières cigarettes
Au bout d'un vers français brillant comme une larme
(Léo Ferre. Il existe une très belle adaptation de Bertrand Cantat dans l’album de Noir Désir intitulé « Des visages des figures »)
Des armes , des chouettes, des brillantes
Des qu'il faut nettoyer souvent pour le plaisir
Et qu'il faut caresser comme pour le plaisir
L'autre, celui qui fait rêver les communiantes
Des armes bleues comme la terre
Des qu'il faut se garder au chaud au fond de l'âme
Dans les yeux, dans le coeur, dans les bras d'une femme
Qu'on garde au fond de soi comme on garde un mystère
Des armes au secret des jours
Sous l'herbe, dans le ciel et puis dans l'écriture
Des qui vous font rêver très tard dans les lectures
Et qui mettent la poésie dans les discours
Des armes, des armes, des armes
Et des poètes de service à la gâchette
Pour mettre le feu aux dernières cigarettes
Au bout d'un vers français brillant comme une larme
(Léo Ferre. Il existe une très belle adaptation de Bertrand Cantat dans l’album de Noir Désir intitulé « Des visages des figures »)
(Léo Ferre. Il existe une très belle adaptation de Bertrand Cantat dans l’album de Noir Désir intitulé « Des visages des figures »)QUOIIIIIIIII ????????? Tu admets qu'on reprenne des chefs-d'oeuvre de MONSIEUR Ferré ???
CETTE BLESSURE
Cette blessure
Où meurt la mer comme un chagrin de chair
Où va la vie germer dans le désert
Qui fait de sang la blancheur des berceaux
Qui se referme au marbre du tombeau
Cette blessure d'où je viens
Cette blessure
Où va ma lèvre à l'aube de l'amour
Où bat ta fièvre un peu comme un tambour
D'où part ta vigne en y pressant des doigts
D'où vient le cri le même chaque fois
Cette blessure d'où tu viens
Cette blessure
Qui se referme à l'orée de l'ennui
Comme une cicatrice de la nuit
Et qui n'en finit pas de se rouvrir
Sous des larmes qu'affile le désir
Cette blessure
Comme un soleil sur la mélancolie
Comme un jardin qu'on n'ouvre que la nuit
Comme un parfum qui traîne à la marée
Comme un sourire sur ma destinée
Cette blessure d'où je viens
Cette blessure
Drapée de soie sous son triangle noir
Où vont des géomètres de hasard
Bâtir de rien des chagrins assistés
En y creusant parfois pour le péché
Cette blessure d'où tu viens
Cette blessure
Qu'on voudrait coudre au milieu du désir
Comme une couture sur le plaisir
Qu'on voudrait voir se fermer à jamais
Comme une porte ouverte sur la mort
Cette blessure dont je meurs
Cette blessure
Où meurt la mer comme un chagrin de chair
Où va la vie germer dans le désert
Qui fait de sang la blancheur des berceaux
Qui se referme au marbre du tombeau
Cette blessure d'où je viens
Cette blessure
Où va ma lèvre à l'aube de l'amour
Où bat ta fièvre un peu comme un tambour
D'où part ta vigne en y pressant des doigts
D'où vient le cri le même chaque fois
Cette blessure d'où tu viens
Cette blessure
Qui se referme à l'orée de l'ennui
Comme une cicatrice de la nuit
Et qui n'en finit pas de se rouvrir
Sous des larmes qu'affile le désir
Cette blessure
Comme un soleil sur la mélancolie
Comme un jardin qu'on n'ouvre que la nuit
Comme un parfum qui traîne à la marée
Comme un sourire sur ma destinée
Cette blessure d'où je viens
Cette blessure
Drapée de soie sous son triangle noir
Où vont des géomètres de hasard
Bâtir de rien des chagrins assistés
En y creusant parfois pour le péché
Cette blessure d'où tu viens
Cette blessure
Qu'on voudrait coudre au milieu du désir
Comme une couture sur le plaisir
Qu'on voudrait voir se fermer à jamais
Comme une porte ouverte sur la mort
Cette blessure dont je meurs
Sibylline, tu m'as grillé pour "C'est déja ça". J'y pensais aussi.
Yali, tu as raison, vive BASHUNG. Pour l'Opéra des pauvres, c'est quoi ça? Quant à "DES ARMES", c'est une des chansons de NOIR DESIR qui me touche le plus (tu vois que mon cas n'est pas désespéré pour Leo Ferré!). J'apprécie particulièrement l'atmosphère fiévreuse qu'ils ont su y mettre.
Monique. Monique, il faut toujours l'interroger pour savoir de qui est quoi. Et bien, on va s'y recoller!
Volutes?
La complainte de la télé? (si elle pouvait crever celle là)
La blessure? Particulièrement beau.
Yali, tu as raison, vive BASHUNG. Pour l'Opéra des pauvres, c'est quoi ça? Quant à "DES ARMES", c'est une des chansons de NOIR DESIR qui me touche le plus (tu vois que mon cas n'est pas désespéré pour Leo Ferré!). J'apprécie particulièrement l'atmosphère fiévreuse qu'ils ont su y mettre.
Monique. Monique, il faut toujours l'interroger pour savoir de qui est quoi. Et bien, on va s'y recoller!
Volutes?
La complainte de la télé? (si elle pouvait crever celle là)
La blessure? Particulièrement beau.
Monique. Monique, il faut toujours l'interroger pour savoir de qui est quoi. Et bien, on va s'y recoller!
Volutes?
La complainte de la télé? (si elle pouvait crever celle là)
La blessure? Particulièrement beau.
Je fais exprès Tistou ! Mais je m'aperçois que je fais exprès seulement pour toi ! Tu es le seul qui se montre curieux, les autres doivent connaître, sans doute.
Volutes : BASHUNG
La complainte de la télé : Ferré
La blessure : Ferré aussi.
Et la télé, soit tu l'achètes pas, (comme moi), soit tu la jettes (comme Yali - voir "Babylone")
Et la télé, soit tu l'achètes pas, (comme moi), soit tu la jettes (comme Yali - voir "Babylone")
Je dois t'avouer un truc. Je la garde pour les matches de rugby!
Je dois t'avouer un truc. Je la garde pour les matches de rugby!
T’as tout, tu profites de rien de EIFFEL
Dans Le 1/4 d’heure des ahuris.
A part quelques problèmes de loft
On est bien, là, en occident
A se frotter la panse sur d’autres continents
Miroitent dans les rayons
OGM et Aspartame
Aux frais d’une princesse qui nous tient corps et âme
Plus de choix si on t’en donnait un peu moins
Plus de profit en as-tu besoin ?
T’as tout, tu profites de rien
Toi qui croyait que les poubelles
Ne valsaient que sous les éviers
Maintenant tu sais qu’elles tanguent aussi
En pays non civilisés
…
Je me sens vraiment minable
Ca en devient même insupportable
Comme une carie qui faisait mine
De n’y être pour rien
EIFFEL, ou les successeurs de TELEPHONE . La même urgence, des textes et des voix plus précieux, mais pour qui aime les guitares survitaminées, c’est un régal … !
Dans Le 1/4 d’heure des ahuris.
A part quelques problèmes de loft
On est bien, là, en occident
A se frotter la panse sur d’autres continents
Miroitent dans les rayons
OGM et Aspartame
Aux frais d’une princesse qui nous tient corps et âme
Plus de choix si on t’en donnait un peu moins
Plus de profit en as-tu besoin ?
T’as tout, tu profites de rien
Toi qui croyait que les poubelles
Ne valsaient que sous les éviers
Maintenant tu sais qu’elles tanguent aussi
En pays non civilisés
…
Je me sens vraiment minable
Ca en devient même insupportable
Comme une carie qui faisait mine
De n’y être pour rien
EIFFEL, ou les successeurs de TELEPHONE . La même urgence, des textes et des voix plus précieux, mais pour qui aime les guitares survitaminées, c’est un régal … !
« Qu'on voudrait coudre au milieu du désir
Comme une couture sur le plaisir »
Ho Bordel, moi ça me fout en l’air tant de grâce…
Mo, je n’ai rien contre les adaptations jusqu’à preuve du contraire, malheureusement, on le gueulera jamais assez : y’à trop de contraire ! Puis on ne dira jamais assez non plus, que Cantat c'est de quoi il cause, c'est un poète, l’un des grands, c’est à dire aujourd’hui : l’un des seuls. Je le dis, je le gueule, ne pas tout mélanger, merde !
Sinon, ben Ferré fait son chemin. Moi je n’ai rien dit parce que j’ai l’impression que le personnage déplait, n’empêche, M’sieurs Dames, que question poésie, le Monsieur en connaissait un rayon, et pas celui des soldes.
Pour Volutes, c’est l’album de Bashung où j’accroche le moins. Attendez, je vous trouve un petit truc de lui…
Voilà, ça c’est du grand Bashung, la musique est… à écouter :
Un âne plane
Autour des tours de Notre Dame
Un âne clame son existence
Avant qu'elle ne se fane
Jette du riz
Sur le parvis
Blanchit les gargouilles
Jette un sort
A nos chères anatomies
Un âne se pavane
Au bras d'une courtisane
Aux fourmis médusées
Distille des pensées se réclame
De l'homme qu'a vu l'âne
Jette du riz
Sur le parvis
Anoblit nos brouilles
Jette un rubis à nos faces désincarnées
Que m'enseignent encore ces néons
Rien qui me fasse réfléchir
Au-delà des halos
On se noie dans des murmures
On se pend au bout du fil
Et du reste on n'en a cure
Un âne plane
Tourne autour du nid
Décidément indécis
Il se condamne à des soupers
De lui émanent des airs célestes
Mais quand vient le sorbet
Un âne te réclame
Jette du riz
Sur le parvis
Blanchit les gargouilles
Jette au panier
La corbeille et l'osier
Jette du riz
Jette du riz
Jette du riz
Jette du riz
Jette du riz
Que m'enseignent encore ces néons
Rien qui me fasse réfléchir
Au-delà des halos
On se noie dans des murmures
On se pend au bout du fil
Et du reste on n'en a cure
Jette du riz
Jette du riz
Comme une couture sur le plaisir »
Ho Bordel, moi ça me fout en l’air tant de grâce…
Mo, je n’ai rien contre les adaptations jusqu’à preuve du contraire, malheureusement, on le gueulera jamais assez : y’à trop de contraire ! Puis on ne dira jamais assez non plus, que Cantat c'est de quoi il cause, c'est un poète, l’un des grands, c’est à dire aujourd’hui : l’un des seuls. Je le dis, je le gueule, ne pas tout mélanger, merde !
Sinon, ben Ferré fait son chemin. Moi je n’ai rien dit parce que j’ai l’impression que le personnage déplait, n’empêche, M’sieurs Dames, que question poésie, le Monsieur en connaissait un rayon, et pas celui des soldes.
Pour Volutes, c’est l’album de Bashung où j’accroche le moins. Attendez, je vous trouve un petit truc de lui…
Voilà, ça c’est du grand Bashung, la musique est… à écouter :
Un âne plane
Autour des tours de Notre Dame
Un âne clame son existence
Avant qu'elle ne se fane
Jette du riz
Sur le parvis
Blanchit les gargouilles
Jette un sort
A nos chères anatomies
Un âne se pavane
Au bras d'une courtisane
Aux fourmis médusées
Distille des pensées se réclame
De l'homme qu'a vu l'âne
Jette du riz
Sur le parvis
Anoblit nos brouilles
Jette un rubis à nos faces désincarnées
Que m'enseignent encore ces néons
Rien qui me fasse réfléchir
Au-delà des halos
On se noie dans des murmures
On se pend au bout du fil
Et du reste on n'en a cure
Un âne plane
Tourne autour du nid
Décidément indécis
Il se condamne à des soupers
De lui émanent des airs célestes
Mais quand vient le sorbet
Un âne te réclame
Jette du riz
Sur le parvis
Blanchit les gargouilles
Jette au panier
La corbeille et l'osier
Jette du riz
Jette du riz
Jette du riz
Jette du riz
Jette du riz
Que m'enseignent encore ces néons
Rien qui me fasse réfléchir
Au-delà des halos
On se noie dans des murmures
On se pend au bout du fil
Et du reste on n'en a cure
Jette du riz
Jette du riz
Pour aujourd'hui:
A LA LEGERE
Oh la vie, la vie
Quelle affaire
L’amour à mon avis
Il faut comprendre
Sa vie il faudrait
Pouvoir la faire
L’amour à mon avis
Savoir le prendre
Le prendre ouh, ouh… à la légère
Toup tou bi dou…à la légère
Déjà si graves
En Angleterre
Les garçons
Il faut les comprendre
Leur Jaguar E, leurs Austin-Coopers
Et leurs bouches, leurs bouches
J’aurais dû les prendre…
Les prendre ouh, ouh… à la légère
Toup tou bi dou…à la légère
J’apporte déjà mes affaires
Pour qu’on reste toujours ensemble
J’envie celles
A LA LEGERE
Oh la vie, la vie
Quelle affaire
L’amour à mon avis
Il faut comprendre
Sa vie il faudrait
Pouvoir la faire
L’amour à mon avis
Savoir le prendre
Le prendre ouh, ouh… à la légère
Toup tou bi dou…à la légère
Déjà si graves
En Angleterre
Les garçons
Il faut les comprendre
Leur Jaguar E, leurs Austin-Coopers
Et leurs bouches, leurs bouches
J’aurais dû les prendre…
Les prendre ouh, ouh… à la légère
Toup tou bi dou…à la légère
J’apporte déjà mes affaires
Pour qu’on reste toujours ensemble
J’envie celles
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