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« Si, pour les générations qui nous précèdent 'nature' est souvent associée avec des concepts comme 'sauvage', 'vierge', dissociées de la civilisation humaine au point d'être un environnement a part ou ses empreintes sont absentes, pour les plus jeunes et les générations futures l'idée de nature sera en effet tout autre. »
A propos de la (des) perception(s) de la nature dans nos sociétés contemporaines et de ses conséquences en terme d’action environnementale, je viens de terminer un intéressant essai de François Terrasson intitulé « La peur de la nature » qui offre des pistes de réflexion intéressantes, à contre-courant des lieux communs habituellement ressassés quand il s’agit d’écologie. Il semble que M. McKibben et M. Terrasson se rejoignent pour déplorer la disparition de la nature en tant que ce qui n’est pas soumis à l’homme.
Dans son ouvrage, M. Terrasson explore les raisons à l’origine de la méfiance à l’égard de la nature, laquelle mène tout droit à la volonté de l’aménager, de la parquer dans des réserves, d’imposer sur elle notre marque. Aménagements présentés et perçus comme le fruit de décisions rationnelles alors que celles ci sont conditionnées par le rapport profondément affectif que nous entretenons vis-à-vis de cette nature qui nous est étrangère. Mais en agissant ainsi à son égard, même et surtout lorsque on tente de la sauvegarder, on la « dénature » et elle ne peut plus remplir son rôle d’espace vierge que l’auteur considère comme fondamental non d’un point de vue écologique mais psychologique. L’homme a besoin de ces espaces où il n’est qu’une espèce parmi les autres.
A propos de la (des) perception(s) de la nature dans nos sociétés contemporaines et de ses conséquences en terme d’action environnementale, je viens de terminer un intéressant essai de François Terrasson intitulé « La peur de la nature » qui offre des pistes de réflexion intéressantes, à contre-courant des lieux communs habituellement ressassés quand il s’agit d’écologie. Il semble que M. McKibben et M. Terrasson se rejoignent pour déplorer la disparition de la nature en tant que ce qui n’est pas soumis à l’homme.
Dans son ouvrage, M. Terrasson explore les raisons à l’origine de la méfiance à l’égard de la nature, laquelle mène tout droit à la volonté de l’aménager, de la parquer dans des réserves, d’imposer sur elle notre marque. Aménagements présentés et perçus comme le fruit de décisions rationnelles alors que celles ci sont conditionnées par le rapport profondément affectif que nous entretenons vis-à-vis de cette nature qui nous est étrangère. Mais en agissant ainsi à son égard, même et surtout lorsque on tente de la sauvegarder, on la « dénature » et elle ne peut plus remplir son rôle d’espace vierge que l’auteur considère comme fondamental non d’un point de vue écologique mais psychologique. L’homme a besoin de ces espaces où il n’est qu’une espèce parmi les autres.
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