Au niveau du particulier, du salarié, de la petite entreprise, de l'artisan, oui, il y a concurrence. dons mon job je suis confronté à la concurrence de mes confrères, c'est vrai.
Au niveau de l'artisan plombier parisien, il y a une entente pour faire cracher le client et un mépris de celui-ci : horaires imposés par l'artisan (et pas souvent respectés ; et je vous parle pas des périodes de vacances) facturation d'une heure de boulot pour 20 min, et tarifs... de brigands ! J'ai payé la même chose pour un nettoyage de chauffe-eau à l'écouvillon (20 min) que pour une consultation de 45 min chez un médecin spécialiste !
Et je ne vous parle pas des taxis parisiens mal aimables !
Heureusement que tous les artisans ne sont pas comme cela, mais quand je vois la concentration de ces mal-appris à Paris, je suis soufflée !
C'est peut-être caricatural ce que je dis , mais il y a de l'abus partout et de l'entente aussi au niveau des "petits". Ce qui n'empêchent que je respecte l'entreprenariat, j'aimerais seulement qu'elle respecte ses clients.
Tu n'as pas tort, même à ce niveau ... Encore que ce à quoi tu fais référence là, Antinea, relève plutôt du déséquilibre de l'offre et de la demande.
Lu récemment dans un quotidien : Depardieu a investi beaucoup dans des commerces sur Paris : divers restaurants et même une poissonnerie; Les employés interviewés disaient être très bien payés,
le restau très haut de gamme dont il est propriétaire est fermé le samedi et le dimanche afin que les employés puissent avoir leur week end libres, Depardieu a invité tout un week-end dans sa propriétés tout le personnel d'un de ses restau, c'est pour eux un excellent souvenir, Depardieu a fait l'impossible pour que ce week-end reste pour eux inoubliable; il leur fait des cadeaux pas possible: montre de luxe et même une moto;
Bref aujourd'hui toutes les personnes employées par Depardieu ont peur qu'ils vendent la sté où ils travaillent; Depardieu fait travailler des gens avec l'argent qu'il a gagné...Alors que beaucoup de gens "riches" préfèrent placer leur argent dans des placements sans risque, qui ne créés aucun emploi, être actionnaire c'est bien plus facile aussi...(mais beaucoup moins pour les employés des stés côtées en bourse...)
Dans cet article un fiscaliste disait qu'en France avec les TVA et taxe foncières, % sur les bénef etc.. on peut très bien être imposé à 85 % et voir à même + 100 % de ses revenus.
Comme on le voit Depardieu est excessif en tout, ce n'est pas un homme "commun" il n'est pas tout noir ni tout blanc..Il est aussi excessif que la diatribe lancée contre lui en ce momement..
le restau très haut de gamme dont il est propriétaire est fermé le samedi et le dimanche afin que les employés puissent avoir leur week end libres, Depardieu a invité tout un week-end dans sa propriétés tout le personnel d'un de ses restau, c'est pour eux un excellent souvenir, Depardieu a fait l'impossible pour que ce week-end reste pour eux inoubliable; il leur fait des cadeaux pas possible: montre de luxe et même une moto;
Bref aujourd'hui toutes les personnes employées par Depardieu ont peur qu'ils vendent la sté où ils travaillent; Depardieu fait travailler des gens avec l'argent qu'il a gagné...Alors que beaucoup de gens "riches" préfèrent placer leur argent dans des placements sans risque, qui ne créés aucun emploi, être actionnaire c'est bien plus facile aussi...(mais beaucoup moins pour les employés des stés côtées en bourse...)
Dans cet article un fiscaliste disait qu'en France avec les TVA et taxe foncières, % sur les bénef etc.. on peut très bien être imposé à 85 % et voir à même + 100 % de ses revenus.
Comme on le voit Depardieu est excessif en tout, ce n'est pas un homme "commun" il n'est pas tout noir ni tout blanc..Il est aussi excessif que la diatribe lancée contre lui en ce momement..
"Dans cet article un fiscaliste disait qu'en France avec les TVA et taxe foncières, % sur les bénef etc.. on peut très bien être imposé à 85 % et voir à même + 100 % de ses revenus."
Il parait que le Père Noël existe, aussi ...
Il parait que le Père Noël existe, aussi ...
La TVA est une taxe sur les achats (ce n'est pas une taxe redistributive puisque tout le monde la paie, indépendamment de ses revenus). La taxe foncière, c'est une taxe sur la propriété d'un immeuble, pas sur un revenu. Il y a beaucoup de confusion mais dire qu'on est taxé à 100% de ses revenus est un non sens il me semble, à moins en effet d'ajouter la TVA et de faire des achats plantureux.
Concurrence, au départ ça veut dire "courir ensemble", ça veut dire s'entre-aider pour atteindre un but commun (une société plus juste). Malheureusement, notre système a complètement perverti cette valeur et dans notre société ça veut dire : écraser l'autre pour prendre sa place. Il faudra quand même un jour revenir à l'éthique...
Concurrence, au départ ça veut dire "courir ensemble", ça veut dire s'entre-aider pour atteindre un but commun (une société plus juste). Malheureusement, notre système a complètement perverti cette valeur et dans notre société ça veut dire : écraser l'autre pour prendre sa place. Il faudra quand même un jour revenir à l'éthique...
Allez ! Tu as raison : la France est un pays où les citoyens ne peuvent pas décider pour eux-mêmes. C'est moi qui paternalise.
Donc ta réponse est : "oui, mes parents avaient comme idéal de vie d'aller au secours catholique et de se pourrir la santé avec un métier difficile", c'est bien ça ?
Ce n'est pas une question d'ideal de vie c'est une question de faire des choix et, d'ensuite en assumer les consequences.
Mon pere aurait pu migrer dans une autre ville ou un autre pays. Il aurait pu essayer de se decrocher de meilleur boulot via des qualifications, des formations ou des promotions. Il aurait pu investir son argent dans autre chose que l'alcool au bar du coin. Il ne l'a pas fait. Ben voila : a l'heure de la retraite, il vit d'une pension minable dans un HLM du meme bled ou il a passe toute sa vie.
D'autres que lui (et du meme milieu social, du meme bled et de la meme generation) ont fait d'autres choix et ont aujourd'hui un train de vie plus enviable.
Suis-je triste pour lui ? Oui parce que, 40 de vie active pour en arriver la c'est du gachis. Est-ce que je le plains ? Non. Non parce que, en 40 ans ce ne sont pas les oppportunites qui lui ont manque : qu'est-ce qu'il en a fait ?
Et il ne s'agit PAS de ne pas avoir de respect pour mes parents (!) Il s'agit de regarder les choix qu'ils ont fait, la vie que cela leur a fait mener et, prendre des lecons au lieu de pleurnicher.
Je crois ni en la fatalite ni au determinisme social.
Et est-ce que vous vous rendez compte, NON MAIS EST-CE QUE VOUS VOUS RENDEZ COMPTE, que vous vous etripez tous autour d'un ACTEUR ? Parce que vous avez l'electricite, la tele, le temps de regarder des films, d'aller au cine et de voux avoir une collec' de DVD ! Vous etes sacrement priviligies, compare a beaucoup ! Alors vos pleunicheries de consumeristes occidentaux pourris-gates, pardon mais...
Et est-ce que vous vous rendez compte, NON MAIS EST-CE QUE VOUS VOUS RENDEZ COMPTE, que vous vous etripez tous autour d'un ACTEUR ? Parce que vous avez l'electricite, la tele, le temps de regarder des films, d'aller au cine et de voux avoir une collec' de DVD ! Vous etes sacrement priviligies, compare a beaucoup ! Alors vos pleunicheries de consumeristes occidentaux pourris-gates, pardon mais...
Je te retournerais volontiers la question, Oburoni ... Elle me semble particulièrement te concerner.
Et est-ce que vous vous rendez compte, NON MAIS EST-CE QUE VOUS VOUS RENDEZ COMPTE, que vous vous etripez tous autour d'un ACTEUR ? Parce que vous avez l'electricite, la tele, le temps de regarder des films, d'aller au cine et de voux avoir une collec' de DVD ! Vous etes sacrement priviligies, compare a beaucoup ! Alors vos pleunicheries de consumeristes occidentaux pourris-gates, pardon mais...
Et repense à ce gros imbécile de Coluche qui a fondé les restos du coeur alors qu'il gagnait plein plein d'argent !
Et cet abbé pierre, qui pouvait gagner plein de fric de par sa fonction ! Il n'a rien trouvé de mieux à faire que de penser aux démunis ! Quel illuminé, il ne pouvait pas plutôt s'acheter une piscine ?
Ou cet abruti de Michel Onfray qui fonde une université gratuite pour tous, ce Jacques Brel qui perdait la tête en donnant une partie de ses revenus à des associations, et ce perfide de Victor Hugo qui a osé écrire les Misérables en vivant place des Vosges...
Tous des pleurnicheurs !
"Dans cet article un fiscaliste disait qu'en France avec les TVA et taxe foncières, % sur les bénef etc.. on peut très bien être imposé à 85 % et voir à même + 100 % de ses revenus."
Il parait que le Père Noël existe, aussi ...
C'est arrivé je pense, l'exemple était fameux : c'est celui des agriculteurs de l'île de Ré dont les terres valent des fortunes mais qui n'ont que des revenus d'agriculteurs. Ils sont soumis à l'ISF de part ce patrimoine mais ne peuvent pas le payer. Cette bizarrerie a peut-être été corrigée depuis (sinon il ne leur reste plus qu'à vendre leurs terres pour y faire des complexes hôteliers et des aéroports).
Oui, dans ce cas c'est possible, ça veut dire que le revenu foncier (en Belgique on dit le revenu cadastral) est mal évalué. L'idée du revenu cadastral, c'est de faire comme si le propriétaire de sa maison se payait un revenu à lui-même. C'est avantageux pour les propriétaires d'ailleurs, car si ils louent (un immeuble de rapport par ex.) ils ne sont pas taxés sur le revenu réel de la location mais sur le revenu cadastral (beaucoup moins élevé).
E Alors vos pleunicheries de consumeristes occidentaux pourris-gates, pardon mais...
Moi je pensais aux pauvres quand je te faisais mes réponses, ces pauvres que tu dis être responsables à 100% de leur sort.
C'est toi qui t'énerves, Obu, et tout seul en plus !
Souvent je te suis, mais sur ce coup des "pauvres par leur unique faute", je ne le peux pas.
Cela me fait penser à quelqu'un de proche qui hait les personnes faibles. Les faibles n'ont que ce qu'ils méritent me dit-elle. Je suis outrée d'entendre cela. On est humain, on peut aider un peu, raisonnablement je te l'accorde, mais un peu, sinon, on n'est pas mieux que les bêtes dans la savane.
Moi, je pense qu'on est pire que les bêtes dans la savane.
Au moins les bêtes n'attaquent que lorsqu'elles ont faim ou pour protéger leurs petits.
Au moins les bêtes n'attaquent que lorsqu'elles ont faim ou pour protéger leurs petits.
Et est-ce que vous vous rendez compte, NON MAIS EST-CE QUE VOUS VOUS RENDEZ COMPTE, que vous vous etripez tous autour d'un ACTEUR ? Parce que vous avez l'electricite, la tele, le temps de regarder des films, d'aller au cine et de voux avoir une collec' de DVD ! Vous etes sacrement priviligies, compare a beaucoup ! Alors vos pleunicheries de consumeristes occidentaux pourris-gates, pardon mais...
Et repense à ce gros imbécile de Coluche qui a fondé les restos du coeur alors qu'il gagnait plein plein d'argent !
Et cet abbé pierre, qui pouvait gagner plein de fric de par sa fonction ! Il n'a rien trouvé de mieux à faire que de penser aux démunis ! Quel illuminé, il ne pouvait pas plutôt s'acheter une piscine ?
Ou cet abruti de Michel Onfray qui fonde une université gratuite pour tous, ce Jacques Brel qui perdait la tête en donnant une partie de ses revenus à des associations, et ce perfide de Victor Hugo qui a osé écrire les Misérables en vivant place des Vosges...
Tous des pleurnicheurs !
Tu ne me lis pas ou, tu ne veux pas comprendre mon point de vue.
Je n'ai rien contre la philanthropie ni les aides sociales, loin de la ! Je dis juste que (et cela me parait tellement logique que je n'arrive pas a comprendre pourquoi vous me tombez dessus comme cela) philanthropie et aides sociales ne doivent pas etre une fin en soit et que, il n'y a pas de fatalite -tout les gens que tu cites en sont la preuve ! Quant on veut on peut et, si on manque d'ambition (l'usine du coin, le refus de bouger) alors, il faut en assumer les consequences.
Souvent je te suis, mais sur ce coup des "pauvres par leur unique faute", je ne le peux pas.
;-)
Meme reponse : je connais des gens du Zimbabwe, de Sierra Leone, d'Europe de l'Est etc... qui se sont battus et se battent encore pour ameliorer leur sort... et qui s'en sortent mieux que s'ils etaient reste au pays ! Alors, les francais et autres natifs qui me disent ne pas pouvoir se bouger pour faire de meme...
Je n'ai pas envie de me brouiller avec toi (surtout a cause de Depardieu !) mais, il faut que cela sorte : tu es une femme, avec une formation universitaire, evoluant dans un pays riche occidental... Tu sais la chance que tu as ? Tu sais combien de femmes n'ont jamais eu et n'auront jamais les opportunites que tu as eu et a encore ? Mais bon dieu ! Qu'est-ce qu'il te faut de plus pour accomplir ?!! (toi ou les autres avec ton etat d'esprit, cela se vaut).
(et, je repete, je ne veux pas me brouiller avec toi -nous sommes juste dans deux avions differents sur ce coup ;-) )
Et est-ce que vous vous rendez compte, NON MAIS EST-CE QUE VOUS VOUS RENDEZ COMPTE, que vous vous etripez tous autour d'un ACTEUR ? Parce que vous avez l'electricite, la tele, le temps de regarder des films, d'aller au cine et de voux avoir une collec' de DVD ! Vous etes sacrement priviligies, compare a beaucoup ! Alors vos pleunicheries de consumeristes occidentaux pourris-gates, pardon mais...
Je te retournerais volontiers la question, Oburoni ... Elle me semble particulièrement te concerner.
Je ne pleurniche pas, moi ;-)
Mais oui, merci de me retendre le miroir ;-)
Quant on veut on peut et, si on manque d'ambition (l'usine du coin, le refus de bouger) alors, il faut en assumer les consequences.
C'est étrange tu poursuis ton discours sans aucunes allusion sur mon cas, j'ai pourtant fait le grand saut vers la petite entreprise et pourtant ça n'a pas marché mais peut être que je fais partis d'un 1%de bon à rien qui ce doit de se planter? n'empêche que maintenant grâce à mon ambition et aux mesures (ou a l’absence de mesures) de ta société libéral moi et ma famille en chions tout les jours et les banques ne sont pas prêtent à me faire les yeux doux...mais c'est vrai que je ne suis qu'un pauvre assisté qui c'est approché trop prés du miroir aux alouettes..
"Un trafiquant sur mer, par bonheur, s'enrichit.
Il triompha des vents pendant plus d'un voyage:
Gouffre, banc, ni rocher n'exigea de péage
D'aucun de ses ballots; le sort s'en affranchit.
Sur tous ses compagnons Atropos et Neptune
Recueillirent leur droit, tandis que la Fortune
Prenait soin d'amener son marchand à bon port.
Facteurs, associés, chacun lui fut fidèle.
Il vendit son tabac, son sucre, sa canelle,
Ce qu'il voulut, sa porcelaine encor:
Le luxe et la folie enflèrent son trésor;
Bref, il plut dans son escarcelle.
On ne parla chez lui que par doubles ducats;
Et mon homme d'avoir chiens, chevaux et carrosses:
Ses jours de jeûne étaient des noces.
Un sien ami, voyant ces somptueux repas,
Lui dit: « Et d'où vient donc un si bon ordinaire?
- Et d'où me viendrait-il que de mon savoir-faire?
Je n'en dois rien qu'à moi, qu'à mes soins, qu'au talent
De risquer à propos, et bien placer l'argent.»
Le profit lui semblant une fort douce chose,
Il risqua de nouveau le gain qu'il avait fait;
Mais rien, pour cette fois, ne lui vint à souhait.
Son imprudence en fut la cause:
Un vaisseau mal frété périt au premier vent;
Un autre, mal pourvu des armes nécessaires,
Fut enlevé par les corsaires;
Un troisième au port arrivant,
Rien n'eut cours ni débits. Le luxe et la folie
N'étaient plus tels qu'auparavant.
Enfin ses facteurs le trompant,
Et lui-même ayant fait grand fracas, chère lie,
Mis beaucoup en plaisirs, en bâtiments beaucoup,
Il devint pauvre tout d'un coup.
Son ami, le voyant en mauvais équipage,
Lui dit:« D'où vient cela? -De la fortune, hélas!
- Consolez-vous, dit l'autre, et s'il ne lui plaît pas
Que vous soyez heureux, tout au moins soyez sage.»
Je ne sais s'il crut ce conseil;
Mais je sais que chacun impute, en cas pareil,
Son bonheur à son industrie;
Et si, de quelque échec notre faute est suivie,
Nous disons injures au Sort.
Chose n'est ici plus commune.
Le bien, nous le faisons; le mal, c'est la Fortune:
On a toujours raison, le Destin toujours tort."
Il triompha des vents pendant plus d'un voyage:
Gouffre, banc, ni rocher n'exigea de péage
D'aucun de ses ballots; le sort s'en affranchit.
Sur tous ses compagnons Atropos et Neptune
Recueillirent leur droit, tandis que la Fortune
Prenait soin d'amener son marchand à bon port.
Facteurs, associés, chacun lui fut fidèle.
Il vendit son tabac, son sucre, sa canelle,
Ce qu'il voulut, sa porcelaine encor:
Le luxe et la folie enflèrent son trésor;
Bref, il plut dans son escarcelle.
On ne parla chez lui que par doubles ducats;
Et mon homme d'avoir chiens, chevaux et carrosses:
Ses jours de jeûne étaient des noces.
Un sien ami, voyant ces somptueux repas,
Lui dit: « Et d'où vient donc un si bon ordinaire?
- Et d'où me viendrait-il que de mon savoir-faire?
Je n'en dois rien qu'à moi, qu'à mes soins, qu'au talent
De risquer à propos, et bien placer l'argent.»
Le profit lui semblant une fort douce chose,
Il risqua de nouveau le gain qu'il avait fait;
Mais rien, pour cette fois, ne lui vint à souhait.
Son imprudence en fut la cause:
Un vaisseau mal frété périt au premier vent;
Un autre, mal pourvu des armes nécessaires,
Fut enlevé par les corsaires;
Un troisième au port arrivant,
Rien n'eut cours ni débits. Le luxe et la folie
N'étaient plus tels qu'auparavant.
Enfin ses facteurs le trompant,
Et lui-même ayant fait grand fracas, chère lie,
Mis beaucoup en plaisirs, en bâtiments beaucoup,
Il devint pauvre tout d'un coup.
Son ami, le voyant en mauvais équipage,
Lui dit:« D'où vient cela? -De la fortune, hélas!
- Consolez-vous, dit l'autre, et s'il ne lui plaît pas
Que vous soyez heureux, tout au moins soyez sage.»
Je ne sais s'il crut ce conseil;
Mais je sais que chacun impute, en cas pareil,
Son bonheur à son industrie;
Et si, de quelque échec notre faute est suivie,
Nous disons injures au Sort.
Chose n'est ici plus commune.
Le bien, nous le faisons; le mal, c'est la Fortune:
On a toujours raison, le Destin toujours tort."
tu m'expliques par A+B que la concurrence c'est du bidon...
Moi je suis contre cette société de libre concurrence.
D'abord, parce que nous sommes en concurrence avec des pays qui ne respectent pas les mêmes lois sociales que nous. Le salaire de l'ouvrier Chinois, ou Brésilien, ou Russe, ou Indien, pour ne citer qu'eux, est un salaire strictement de survie, sans sécurité sociale, sans congés payés, sans assurance santé, sans pension, sans rien !
Donc, au départ, la concurrence est déloyale. Mais même si la Mondialisation n'existait pas, je serais contre.
J'ai connu un temps où les fournisseurs de biens et de services n'étaient pas trop nombreux. Ils se partageaient la clientèle. Ils ne se faisaient pas concurrence. Ce n'était évidemment pas officiel, puisque, en principe, c'était interdit.
Mais c'était un modus-vivendi qui fonctionnait très bien.
Pour prendre un exemple : les fournisseurs de papier et carton d'emballage s'étaient partagé la Belgique en zones géographiques. Si un client sortait de sa zone, le fournisseur faisait systématiquement son prix augmenté de 20 %.
Évidemment, dans ce système, c'est le fournisseur qui fixe le prix. Mais, du moment qu'il n'exagère pas, ça fonctionne mieux : pas de frais de publicité ni de représentation ; garantie d'une production de qualité parce qu'on ne s'impose pas des conditions de travail et des délais impossibles ; pas de stress du personnel obligé de travailler toujours plus vite et en nombre toujours plus réduit, souvent au dépens de la qualité de vie des entreprises et de la vie privée.
Dans ce système, on n’hésite pas à engager plus de personnel et à de meilleures conditions. On a à cœur de fournir un travail de qualité parce que, du moment qu'on travaille bien, les bénéfices sont pratiquement garantis.
Au point de vue économique et écologique c'est mieux aussi : les camions fournissaient autour d'eux, dans leur région. Maintenant les fournisseurs envoient leurs camions à travers tout le pays.
On voit, par exemple, deux camions citernes, un Esso, l'autre Shell, qui partent en même temps d'Anvers et qui roulent l'un derrière l'autre à travers toute la Belgique jusqu'à Virton pour livrer deux stations d'essence concurrentes.
Évidemment, ça profite aux compagnies de transport mais les chauffeurs sont tenus de rouler toujours plus vite, toujours plus longtemps et avec de moins en moins de sécurité.
Et puis, finalement, si les prix sont un peu plus élevés, c'est une manière de donner de la valeur aux chose et de réduire le consumérisme effréné.
Quant on veut on peut et, si on manque d'ambition (l'usine du coin, le refus de bouger) alors, il faut en assumer les consequences.
C'est étrange tu poursuis ton discours sans aucunes allusion sur mon cas, j'ai pourtant fait le grand saut vers la petite entreprise et pourtant ça n'a pas marché mais peut être que je fais partis d'un 1%de bon à rien qui ce doit de se planter? n'empêche que maintenant grâce à mon ambition et aux mesures (ou a l’absence de mesures) de ta société libéral moi et ma famille en chions tout les jours et les banques ne sont pas prêtent à me faire les yeux doux...mais c'est vrai que je ne suis qu'un pauvre assisté qui c'est approché trop prés du miroir aux alouettes..
Non, je te trouve au contraire admirable et courageux. J'aimerai bien avoir ma propre entreprise ! Quant a l'echec, 'la chute d'un homme n'est pas la fin de sa vie' -au moins tu as tente et, rien ne t'empeche de recommencer. Le simple fait que tu as deja fait le saut une fois prouve que tu n'attends pas d'etre pris en charge : c'est le coeur de mon argument.
J'avais un tres bon boulot a Londres (sommelier dans un club prive). J'en ai demissonne il y a deux ans pour demmenager dans une autre ville -Huddersfield- suivant ma femme qui s'etait trouve un meilleur job. Le probleme est que, apres deux ans de galeres ou seule ma femme bossait a temps plein, moi, je n'ai depuis pas retrouve de meilleur travail -je n'ai meme pas trouve de boulot avec un salaire equivalent a ce que je faisais avant ! En fait, notre situation financiere est telle que, nous avons decide recemment de revenir sur Londres (Waltham Cross) pour me permettre plus d'opportunites.
Je cherche un travail, suis au chomage et, me suis inscris avec une agence d'emplois a temps partiel. Pas plus tard qu'hier je travaillais dans un centre de tri, a decharger des camions et scanner des cartons (avec beaucoup d'immigres -italiens, polonais, hongrois-, dont certains ne parlaient meme pas anglais !).
Est-ce que je me plains ? Non. Est-ce que je considere ma situation injuste sous pretexte que je suis eduque et ai des diplomes ? Non. Est-ce que j'accuse les riches de mon sort ? Non. Au contraire : je paie le prix pour un choix (avoir quitte un excellent travail pour l'inconnu) et, j'en assume les consequences.
Et, je remercie la societe liberale dans laquelle je vis pour me permettre de bosser et non d'etre entretenu. J'ai des possibilites pour me battre et ameliorer mon sort; je les saisis et ne pleurniche pas. Encore une fois : 'la chute d'un homme n'est pas la fin de sa vie'.
Malheureusement, notre système a complètement perverti cette valeur et dans notre société ça veut dire : écraser l'autre pour prendre sa place. Il faudra quand même un jour revenir à l'éthique...
Saule ; la justice sociale et une répartition équitable passent par le respect du système. On ne compte plus le nombre de personnes qui "utilisent " les prestations sociales ( Sécu , CAF , Assedics , RSA , ... )
L'assistanat a ses limites.
Ce sont souvent les plus nécessiteux qui se taisent .
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