Ce que j'adore - par dessus tout - est que cette jeune fille, est la parfaite caricature des "djeuns ados".
Rien de méchant dans mon propos mais je serai presque prêt à parier qu'elle a un smartphone , des bottes fourrées un jean moulant et du rimmel....
J'en vois plein dans le bus tous les jours... ils sont mignons les rebelles du XXI ème siècle .
On pourrait penser qu'elle est " sauvée " car elle lit... mais non... ce sont des lectures imposées.
Allez, accroche toi "La lectrice en chef" , et montre nous que tu peux lire autre chose que la littérature imposée !
Rien de méchant dans mon propos mais je serai presque prêt à parier qu'elle a un smartphone , des bottes fourrées un jean moulant et du rimmel....
J'en vois plein dans le bus tous les jours... ils sont mignons les rebelles du XXI ème siècle .
On pourrait penser qu'elle est " sauvée " car elle lit... mais non... ce sont des lectures imposées.
Allez, accroche toi "La lectrice en chef" , et montre nous que tu peux lire autre chose que la littérature imposée !
D'accord avec tes vœux Frunny mais encore faut-il pouvoir. Les années collèges et lycées sont rythmées par les devoirs à la maison et sur table, les révisions et les exams, pas toujours évident de trouver le temps de lire pour le plaisir, surtout quand tant de distractions virtuelles sont à portée de clic...
Moi c'est Racine qui me gonfle prodigieusement!
Ooooooh.....et les passions, alors?
"Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue ;
Un trouble s’éleva dans mon âme éperdue ;
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler ;
Je sentis tout mon corps, et transir et brûler.
Je reconnus Vénus et ses feux redoutables,
D’un sang qu’elle poursuit tourments inévitables.
Par des vœux assidus je crus les détourner :
Je lui bâtis un temple, et pris soin de l’orner ;
De victimes moi-même à toute heure entourée,
Je cherchais dans leurs flancs ma raison égarée.
D’un incurable amour remèdes impuissants !
En vain sur les autels ma main brûlait l’encens :
Quand ma bouche implorait le nom de la déesse,
J’adorais Hippolyte, et le voyant sans cesse,
Même au pied des autels que je faisais fumer.
J’offrais tout à ce dieu, que je n’osais nommer.
Je l’évitais partout. Ô comble de misère !
Mes yeux le retrouvaient dans les traits de son père.
Contre moi-même enfin j’osai me révolter :
J’excitai mon courage à le persécuter.
Pour bannir l’ennemi dont j’étais idolâtre,
J’affectai les chagrins d’une injuste marâtre ;
Je pressai son exil, et mes cris éternels
L’arrachèrent du sein, et des bras paternels.
Je respirais, Œnone. Et depuis son absence,
Mes jours moins agités coulaient dans l’innocence ;
Soumise à mon époux, et cachant mes ennuis,
De son fatal hymen je cultivais les fruits.
Vaines précautions ! Cruelle destinée !
Par mon époux lui-même à Trézène amenée,
J’ai revu l’Ennemi que j’avais éloigné :
Ma blessure trop vive aussitôt a saigné.
Ce n’est plus une ardeur dans mes veines cachée :
C’est Vénus toute entière à sa proie attachée".
Moment très marquant de mon année de première!
ouais, ben elle kiffe le gars quoi... ^^
J'avais adoré le cid dans mes années collège ! C'est vrai du coup j'ai mal tourné, je viens sur CL.
Peut-être faut-il que nous nous rappelions de la corvée que pouvaient être parfois les lectures imposées.
Je suis un peu étonnée de ta réaction.
Que doit-on faire lire aux collégiens alors ?
Si Le Cid est trop haut placé pour leurs cellules grises !
C'est curieux, mais "de mon temps", nous ne considérions pas ces lectures comme des lectures "imposées", mais simplement des lectures qui allaient nous donner des bases pour notre apprentissage de la littérature française.
Ces lectures étaient d'ailleurs refaites en classe et le professeur expliquait ce que nous n'avions pas compris.
C'était un peu d'humour.
J'ai beau aimer le français ça ne m'empêchait pas de trouver certaines lectures rébarbatives et je n'ai su les apprécier que plus tard.
Je ne prenais pas ses lectures comme quoi que ce soit de nécessaire pour plus tard, j'aimais, je n'aimais pas, aucun plan de carrière, ma réflexion n'allait pas plus loin.
J'en suis encore à relire Corneille et Racine, n'en déplaise à Sissi et particulièrement Phèdre.
Je ne prône rien, je vois juste le commentaire de la demoiselle comme un moyen d'exprimer son exaspération, ce en quoi son intervention est parfaitement légitime. On est bien sur critiques libres non ?
Parfois (souvent...) tu me donnes la nausée.
Dirlandaise ; tu voulais probablement écrire : " tu me donnes http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/4058 " non ?
OK ! je sors...
Ca m'interpelle, tout ça !
A 15 ans, j'étais en 1ère. Il y avait longtemps qu'on m'avait expliqué ce qu'était un soufflet en ce temps-là. J'ai adoré "Le Cid".
Il semblerait que maintenant, à 15 ans, on puisse encore être collégienne.
Pourtant mon fils, en 4ème, étudiait "La peste" de Camus. Il était bon en français, mais ce n'était pas un génie...
Cette jeune fille devra sans doute faire des efforts dans les années à venir, à moins qu'on ne donne les "Martine" à étudier au collège.
Le Cid est un texte extrêmement difficile. Relis une page et tu verras que chaque mot est employé dans un sens différent de celui qu'on emploie actuellement.
Deux vers qui résument bien la difficulté du texte :
Rodrigue as-tu du coeur ?
Tout autre que mon père l'éprouverait sur l'heure.
On ne peut pas reprocher à une fille de 15 ans ou à un adulte non initié de ne rien comprendre à cet extrait.
Je trouve ton message très méprisant.
De tout temps, il y a eu des élèves pour qui le Cid était une lecture difficile, hier comme aujourd'hui et sans doute demain.
La Peste est moins difficile que Le Cid. On ne peut même pas comparer ces deux textes.
"La Peste est moins difficile que Le Cid"
Je serais plus prudent. Je crois que le mot "difficile" en parlant de lecture est assez relatif. Il dépend de la culture, des expériences de lectures, des envies et des goûts...
Le problème est que souvent ces lectures imposées durant les études peuvent correspondre ou pas aux attentes de ces lecteurs scolaires. Dans certains cas, ce sera le paradis, dans d'autres cas l'enfer ou la corvée...
C'est ainsi que j'ai adoré Rabelais, Corneille, Zola, et détesté Hugo...
Plus tard, l'adulte peut découvrir le positif d'auteurs qu'il avait rejetés... ou rejeter ceux qu'il avait adorés !
Je serais plus prudent. Je crois que le mot "difficile" en parlant de lecture est assez relatif. Il dépend de la culture, des expériences de lectures, des envies et des goûts...
Le problème est que souvent ces lectures imposées durant les études peuvent correspondre ou pas aux attentes de ces lecteurs scolaires. Dans certains cas, ce sera le paradis, dans d'autres cas l'enfer ou la corvée...
C'est ainsi que j'ai adoré Rabelais, Corneille, Zola, et détesté Hugo...
Plus tard, l'adulte peut découvrir le positif d'auteurs qu'il avait rejetés... ou rejeter ceux qu'il avait adorés !
Plus tard, l'adulte peut découvrir le positif d'auteurs qu'il avait rejetés... ou rejeter ceux qu'il avait adorés !;)
C'est vrai - ou ça devrait l'être. L'école laisse des traces durables dans la représentation qu'on se fait de la littérature. Les auteurs un peu difficiles d'accès continuent à rebuter, et ceux qui ont été choisis surtout parce qu'ils constituaient de bons supports pédagogiques continuent à passer pour des auteurs majeurs, même quand l'école est loin derrière.
Moi c'est Racine qui me gonfle prodigieusement!
Ooooooh.....et les passions, alors?
"Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue ;
Un trouble s’éleva dans mon âme éperdue....
Moment très marquant de mon année de première!
ouais, ben elle kiffe le gars quoi... ^^
:-)) Oui mais Racine le dit mieux!!
yo, perso j'ai préféré Andromaque malgré que les thèmes du Cid m'intéressent plus(coq, coq, Rico!).
C'est vrai que je suit resté hermétique à cet auteur, belle écriture mais que je trouve trop lourde et en vers ça m'éloigne du texte au lieu de m'y immerger.
Faudrait que je relise, ça commencer à dater et vu que je ne suit pas fan de carotte J'enRacine pas les textes en tête...
De GougeLa littérature classique, comme toute forme d'art, demande un apprentissage éclairé.
Dommage quand même, un autre débat mais l'art(l'appréciation de) n'est pas pour moi que raisonnement.
Était ce de la pédanterie quand j'ai été touché par les vers de Shakespeare alors que je n'avais lu en classique que du Molière à l'école, donc avec un intérêt moindre que le jeu de billes?
Je pense pas. Classique ou pas, on peut être touché par Michel ange, Léonard, les peintres de la renaissance sans avoir de connaissance en histoire de l'art, on peut être subjugué par la danse hip hop sans avoir jamais écouter de musique actuelle...
La littérature est pour moi un art à part, faisant appel aussi bien au beau comme les autres arts mais aussi à la réflexion ou plutôt conceptualisation, donc à l'imagination autant que nos sens.
Dans le Cid j'ai eu du mal à croire(dans le sens imaginer), à cause de la difficulté du texte, faudrait que je relise car j'ai pas non plus trouvé ça désagréable.
C'est vrai que je suit resté hermétique à cet auteur, belle écriture mais que je trouve trop lourde et en vers ça m'éloigne du texte au lieu de m'y immerger.
Faudrait que je relise, ça commencer à dater et vu que je ne suit pas fan de carotte J'enRacine pas les textes en tête...
De GougeLa littérature classique, comme toute forme d'art, demande un apprentissage éclairé.
Dommage quand même, un autre débat mais l'art(l'appréciation de) n'est pas pour moi que raisonnement.
Était ce de la pédanterie quand j'ai été touché par les vers de Shakespeare alors que je n'avais lu en classique que du Molière à l'école, donc avec un intérêt moindre que le jeu de billes?
Je pense pas. Classique ou pas, on peut être touché par Michel ange, Léonard, les peintres de la renaissance sans avoir de connaissance en histoire de l'art, on peut être subjugué par la danse hip hop sans avoir jamais écouter de musique actuelle...
La littérature est pour moi un art à part, faisant appel aussi bien au beau comme les autres arts mais aussi à la réflexion ou plutôt conceptualisation, donc à l'imagination autant que nos sens.
Dans le Cid j'ai eu du mal à croire(dans le sens imaginer), à cause de la difficulté du texte, faudrait que je relise car j'ai pas non plus trouvé ça désagréable.
Faut y aller doucement avec les avis sur le Cid ! :-)
Pourquoi ? Tu penses que cela pourrait se terminer en duel demain à la fraiche ?
Pourquoi ? Tu penses que cela pourrait se terminer en duel demain à la fraiche ?A quatre pas d'ici je te le fais savoir.
Pourquoi ? Tu penses que cela pourrait se terminer en duel demain à la fraiche ?
Non, une contrepèterie de mauvais goût.
Avada, je n'ai pas voulu écrire un message méprisant.
Le problème est dû à l'époque où nous vivons, je pense.
Mais même si tout le monde est libre d'écrire ce qu'il veut, il me semble que parfois l'auto-censure est utile.
Pourquoi venir écrire une ligne et demie sur CL pour dire qu'on n'a pas supporté le Cid ? Qu'est-ce que ça apporte et à qui ?
Le problème est dû à l'époque où nous vivons, je pense.
Mais même si tout le monde est libre d'écrire ce qu'il veut, il me semble que parfois l'auto-censure est utile.
Pourquoi venir écrire une ligne et demie sur CL pour dire qu'on n'a pas supporté le Cid ? Qu'est-ce que ça apporte et à qui ?
Aria je pense qu'il est interessant d'avoir l'avis de cette jeune fille pour se rendre compte du décalage qui existe entre l'étude de ces classiques (superbes) et l'univers des jeunes à l'heure actuelle. Le Cid est très dramatique et ce qui nous touchait aussi bien au niveau du style que du thème, parait extrêmement démodé à l'heure où la violence est presque dans tout l'univers de ces jeunes. Il faut donc beaucoup de talent et de persuation de la part des profs pour faire comprendre qu'un soufflet est pire qu'une castagne...Il y est question d'honneur, et d'amour noble ; il faut parvenir à plonger des jeunes dans cette époque où les codes et surtout une littérature ne ressemblent en rien à leur vie. C'est bien dommage, ils seront privés de la puissance de ces textes qui pourtant nous ont été si utiles...Mais je ne dis pas qu'il n'y a plus rien de bien :-))
Môme, je me souviens être restée longtemps perplexe par le vers du "Corbeau et du renard" :
- A ces mots, le renard ne se sent plus de joie !
le prenant en terme de : n'a plus de joie, je ne comprenais plus ...!
C'est vrai que le langue classique est complexe....Mais quelle richesse !
- A ces mots, le renard ne se sent plus de joie !
le prenant en terme de : n'a plus de joie, je ne comprenais plus ...!
C'est vrai que le langue classique est complexe....Mais quelle richesse !
Pourquoi venir écrire une ligne et demie sur CL pour dire qu'on n'a pas supporté le Cid ? Qu'est-ce que ça apporte et à qui ?
Ça apporte une opinion différente... Chaque lecteur du site a ses expériences et préférences...
Môme, je me souviens être restée longtemps perplexe par le vers du "Corbeau et du renard" :
- A ces mots, le renard ne se sent plus de joie !
le prenant en terme de : n'a plus de joie, je ne comprenais plus ...!
C'est vrai que le langue classique est complexe....Mais quelle richesse !
Tu aurais dû rester un peu plus longtemps perplexe parce que ce n'était pas le renard mais le corbeau...
;-))
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