La lectrice en chef écrit :
"l'histoire est un peu idiote car tuer pour un soufflet est idiot. Je n'ai pas trop apprécié l'histoire qui part dans des proportions exorbitantes pour une simple gifle."
Malheureusement, Corneille est juste en avance sur son temps, car aujourd'hui, on peut se faire tuer pour moins qu'un soufflet. Un regard de travers peut suffire...
"l'histoire est un peu idiote car tuer pour un soufflet est idiot. Je n'ai pas trop apprécié l'histoire qui part dans des proportions exorbitantes pour une simple gifle."
Malheureusement, Corneille est juste en avance sur son temps, car aujourd'hui, on peut se faire tuer pour moins qu'un soufflet. Un regard de travers peut suffire...
"Lectrice en chef" ??? ... un pseudo inquiétant car si on se fie à la finesse de son analyse de l'oeuvre de Corneille on ne peut que craindre le pire venant des "lectrice sous chef", "Lectrice de seconde classe" et "Lectrice sous fifre" !...
c'est terrible mais que peut-on attendre d'une "colégienne"...
c'est terrible mais que peut-on attendre d'une "collégienne"...
? J'avais adoré le cid dans mes années collège ! C'est vrai du coup j'ai mal tourné, je viens sur CL.
Peut-être faut-il que nous nous rappelions de la corvée que pouvaient être parfois les lectures imposées.
c'est terrible mais que peut-on attendre d'une "collégienne"...
? J'avais adoré le cid dans mes années collège ! C'est vrai du coup j'ai mal tourné, je viens sur CL.
Peut-être faut-il que nous nous rappelions de la corvée que pouvaient être parfois les lectures imposées.
tiens, la faute d'orthographe d'origine a été corrigée...
La-lectrice-en-chef
Age: 15 ans
Sexe: Femme
Membre depuis: 4 janvier 2012
Ville, pays: , France
Situation: colegienne
Activité: tennis
Formation:
Intérêts: Je m'interese un peu a tout enfaîte!
Vision de l'écrit:
Lecture du moment: inconnu a cette adresse(pour l’école)
Adresse électronique
Nombre de critiques: 3 principale(s) - 20 éclair - 1 message(s) dans les forums
Voilà un profil qui en impose !
Age: 15 ans
Sexe: Femme
Membre depuis: 4 janvier 2012
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Intérêts: Je m'interese un peu a tout enfaîte!
Vision de l'écrit:
Lecture du moment: inconnu a cette adresse(pour l’école)
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Voilà un profil qui en impose !
Elle a au moins fait l'effort de donner quelques renseignements contrairement à d'autres... Un peu d'indulgence quand même, elle n'a que quinze ans.
Patman, encore une fois, tu fais preuve d'un esprit mesquin en étalant ainsi le profil de cette jeune fille afin de la rabaisser aux yeux de tous. Parfois (souvent...) tu me donnes la nausée.
Patman, encore une fois, tu fais preuve d'un esprit mesquin en étalant ainsi le profil de cette jeune fille afin de la rabaisser aux yeux de tous. Parfois (souvent...) tu me donnes la nausée.
Et ton message devrait être supprimé carrément tellement il est odieux !
c'est terrible mais que peut-on attendre d'une "colégienne"...
Elle a 15 ans! Moi je lisais à peine à cette âge-là. Du Bret Easton Ellis, des mangas Sailor Moon et des lectures imposés à l'école dont j'ai eu une grande rancoeur potacho-estudiantine...
Elle a au moins fait l'effort de donner quelques renseignements contrairement à d'autres... Un peu d'indulgence quand même, elle n'a que quinze ans
Tout arrive, voilà que je suis d'accord avec Dirlandaise.
Patman, encore une fois, tu fais preuve d'un esprit mesquin en étalant ainsi le profil de cette jeune fille afin de la rabaisser aux yeux de tous. Parfois (souvent...) tu me donnes la nausée.
Si tu savais ce que je m'en tamponne !
Assez d'accord avec Le rat et Dirlandaise. Moi, j'étais simplement sur une réaction sur le fond du message et sur le soufflet et ses conséquences...
Assez d'accord avec Le rat et Dirlandaise. Moi, j'étais simplement sur une réaction sur le fond du message et sur le soufflet et ses conséquences...
Tes messages sont toujours respectueux Shelton contrairement à ce triste sire. Comment un quinquagénaire peut-il s'attaquer ainsi bassement à une jeune demoiselle de quinze ans et étaler sur la place publique son profil de cette façon ? Cela me dépasse !
La lectrice en chef écrit :
"l'histoire est un peu idiote car tuer pour un soufflet est idiot. Je n'ai pas trop apprécié l'histoire qui part dans des proportions exorbitantes pour une simple gifle."
Malheureusement, Corneille est juste en avance sur son temps, car aujourd'hui, on peut se faire tuer pour moins qu'un soufflet. Un regard de travers peut suffire...
Je trouve assez naturelle la réaction de cette jeune lectrice qui juge complètement absurde d'en arriver au meurtre à cause d'une gifle. Il faut se replacer dans le contexte de l'époque ce qui n'est pas évident. J'ai étudié le Cid en 4è et, quand le prof nous avait expliqué le sens du mot "soufflet", j'avais trouvé ça gros. Mais je crois qu'il était arrivé à nous faire comprendre ce que ça impliquait à l'époque.
En réalité, Shelton a raison, c'est quand même une histoire de coqs ou de mâles dominants qui ne supportent pas de prendre une raclée devant le reste de la basse-cour ;-).
J'ai adoré "le Cid" et mémorisé des pans entiers dont je me délecte, dans la récitation, par exemple, dans les embouteillages.....avec "les imprécations de Camille" et "la mort du loup" entre autres !
Ceci dit, je comprends qu'une mome de 15 ans, si on ne lui a pas explicité le contexte, ait du mal à comprendre ...
La littérature classique, comme toute forme d'art, demande un apprentissage éclairé.
Ceci dit, je comprends qu'une mome de 15 ans, si on ne lui a pas explicité le contexte, ait du mal à comprendre ...
La littérature classique, comme toute forme d'art, demande un apprentissage éclairé.
Ca m'interpelle, tout ça !
A 15 ans, j'étais en 1ère. Il y avait longtemps qu'on m'avait expliqué ce qu'était un soufflet en ce temps-là. J'ai adoré "Le Cid".
Il semblerait que maintenant, à 15 ans, on puisse encore être collégienne.
Pourtant mon fils, en 4ème, étudiait "La peste" de Camus. Il était bon en français, mais ce n'était pas un génie...
Cette jeune fille devra sans doute faire des efforts dans les années à venir, à moins qu'on ne donne les "Martine" à étudier au collège.
De Gouge, étais-tu une môme à 15 ans ? Pas moi, je lisais tout et je n'étais pas un génie pour autant.
A 15 ans, j'étais en 1ère. Il y avait longtemps qu'on m'avait expliqué ce qu'était un soufflet en ce temps-là. J'ai adoré "Le Cid".
Il semblerait que maintenant, à 15 ans, on puisse encore être collégienne.
Pourtant mon fils, en 4ème, étudiait "La peste" de Camus. Il était bon en français, mais ce n'était pas un génie...
Cette jeune fille devra sans doute faire des efforts dans les années à venir, à moins qu'on ne donne les "Martine" à étudier au collège.
De Gouge, étais-tu une môme à 15 ans ? Pas moi, je lisais tout et je n'étais pas un génie pour autant.
J'avais adoré le cid dans mes années collège ! C'est vrai du coup j'ai mal tourné, je viens sur CL.
Peut-être faut-il que nous nous rappelions de la corvée que pouvaient être parfois les lectures imposées.
Je suis un peu étonnée de ta réaction.
Que doit-on faire lire aux collégiens alors ?
Si Le Cid est trop haut placé pour leurs cellules grises !
C'est curieux, mais "de mon temps", nous ne considérions pas ces lectures comme des lectures "imposées", mais simplement des lectures qui allaient nous donner des bases pour notre apprentissage de la littérature française.
Ces lectures étaient d'ailleurs refaites en classe et le professeur expliquait ce que nous n'avions pas compris.
Ce n'est pas tant l'âge qui pose problème, c'est normal d'avoir des difficultés avec des œuvres en vers, pas franchement récentes et qui correspondent donc à des mentalités bien éloignées des nôtres. Moi-même, à bientôt 40 ans, je ne pige toujours pas Proust!
Non, même si cette demoiselle a pris le temps de remplir son profil et de donner son avis sur ce livre, ce qui est tout à son honneur et ce qui est une sorte d'espoir sur les générations à venir, je suis d'un naturel optimiste, ce qui me gène ce sont les fôtes dans le profil.
Il s'agit peut-être simplement d'inattention, cela arrive à tout le monde, moi y compris, mais il peut aussi s'agir de vraies fautes d’orthographe, ce qui est plus ennuyeux sur un site tel que CL.
Quant-au contenu de la critique, c'est un peu court mais après tout, c'est une vision comme une autre d'une œuvre qui peut laisser insensible. Moi c'est Racine qui me gonfle prodigieusement!
Quant-à la présentation du profil de la demoiselle par Patman, je ne vois là aucune mauvaise intention. Je ne partage pas ton avis Dirlandaise mais je le comprends.
Non, même si cette demoiselle a pris le temps de remplir son profil et de donner son avis sur ce livre, ce qui est tout à son honneur et ce qui est une sorte d'espoir sur les générations à venir, je suis d'un naturel optimiste, ce qui me gène ce sont les fôtes dans le profil.
Il s'agit peut-être simplement d'inattention, cela arrive à tout le monde, moi y compris, mais il peut aussi s'agir de vraies fautes d’orthographe, ce qui est plus ennuyeux sur un site tel que CL.
Quant-au contenu de la critique, c'est un peu court mais après tout, c'est une vision comme une autre d'une œuvre qui peut laisser insensible. Moi c'est Racine qui me gonfle prodigieusement!
Quant-à la présentation du profil de la demoiselle par Patman, je ne vois là aucune mauvaise intention. Je ne partage pas ton avis Dirlandaise mais je le comprends.
Tu as raison, Aria !
Sans être un génie, j'ai découvert et adoré le Cid, à 10 ans, quand mes soeurs l'étudiaient, et ce sont elles qui m'ont ouvert les yeux sur cette superbe construction d'histoire et son sens et son contexte.
Ceci dit, tout le monde n'a pas la chance d'avoir des frangines prêtes à accompagner "la petite" ou de super profs de français ....
Sans être un génie, j'ai découvert et adoré le Cid, à 10 ans, quand mes soeurs l'étudiaient, et ce sont elles qui m'ont ouvert les yeux sur cette superbe construction d'histoire et son sens et son contexte.
Ceci dit, tout le monde n'a pas la chance d'avoir des frangines prêtes à accompagner "la petite" ou de super profs de français ....
Moi c'est Racine qui me gonfle prodigieusement!
Ooooooh.....et les passions, alors?
"Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue ;
Un trouble s’éleva dans mon âme éperdue ;
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler ;
Je sentis tout mon corps, et transir et brûler.
Je reconnus Vénus et ses feux redoutables,
D’un sang qu’elle poursuit tourments inévitables.
Par des vœux assidus je crus les détourner :
Je lui bâtis un temple, et pris soin de l’orner ;
De victimes moi-même à toute heure entourée,
Je cherchais dans leurs flancs ma raison égarée.
D’un incurable amour remèdes impuissants !
En vain sur les autels ma main brûlait l’encens :
Quand ma bouche implorait le nom de la déesse,
J’adorais Hippolyte, et le voyant sans cesse,
Même au pied des autels que je faisais fumer.
J’offrais tout à ce dieu, que je n’osais nommer.
Je l’évitais partout. Ô comble de misère !
Mes yeux le retrouvaient dans les traits de son père.
Contre moi-même enfin j’osai me révolter :
J’excitai mon courage à le persécuter.
Pour bannir l’ennemi dont j’étais idolâtre,
J’affectai les chagrins d’une injuste marâtre ;
Je pressai son exil, et mes cris éternels
L’arrachèrent du sein, et des bras paternels.
Je respirais, Œnone. Et depuis son absence,
Mes jours moins agités coulaient dans l’innocence ;
Soumise à mon époux, et cachant mes ennuis,
De son fatal hymen je cultivais les fruits.
Vaines précautions ! Cruelle destinée !
Par mon époux lui-même à Trézène amenée,
J’ai revu l’Ennemi que j’avais éloigné :
Ma blessure trop vive aussitôt a saigné.
Ce n’est plus une ardeur dans mes veines cachée :
C’est Vénus toute entière à sa proie attachée".
Moment très marquant de mon année de première!
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