Pieronnelle, à la fois, que proposes-tu? On ne peut envisager des euthanasies de masse non plus...
Médication ne veut pas dire abrutissement dans tous les cas. Il faut soigner quand même, ne fut-ce que lorsqu'il s'agit d'un confort de vie.
Tu sais, il y a des veux qui meurent en bonne santé !
Je pense en effet que les soins à domicile sont insuffisants (en Belgique, je ne pense pas qu'on puisse déduire fiscalement les soins en maison de retraite). Il manque de gens et de subsides : il est tout à fait possible de laisser quelqu'un à son domicile si les aides apportées sont correctes.
Il parait que l'on peut aussi "adopter" une personne âgée. :-) J'en avais entendu parler mais cela reste flou (et il faut aussi pouvoir s'occuper de sa propre famille).
Bref, cela reste au fond une question de caractère. mais il faudrait que chaque personne, vieille ou non, pense à l'avance au niveau "d'acharnement" thérapeutique qu'elle souhaite et que cela puisse être communiqué à la famille et aux médecins...
Médication ne veut pas dire abrutissement dans tous les cas. Il faut soigner quand même, ne fut-ce que lorsqu'il s'agit d'un confort de vie.
Tu sais, il y a des veux qui meurent en bonne santé !
Je pense en effet que les soins à domicile sont insuffisants (en Belgique, je ne pense pas qu'on puisse déduire fiscalement les soins en maison de retraite). Il manque de gens et de subsides : il est tout à fait possible de laisser quelqu'un à son domicile si les aides apportées sont correctes.
Il parait que l'on peut aussi "adopter" une personne âgée. :-) J'en avais entendu parler mais cela reste flou (et il faut aussi pouvoir s'occuper de sa propre famille).
Bref, cela reste au fond une question de caractère. mais il faudrait que chaque personne, vieille ou non, pense à l'avance au niveau "d'acharnement" thérapeutique qu'elle souhaite et que cela puisse être communiqué à la famille et aux médecins...
Pour si, par hasard, ça pouvait intéresser quelqu’un, la religion chrétienne, par la voie de son Église, condamne l’euthanasie, qu’elle envisage comme un meurtre ; mais, elle ne préconise absolument pas l’acharnement thérapeutique et recommande, au contraire, de soulager la douleur par tous les moyens, même si ces moyens peuvent, indirectement, accélérer la mort.
Bref, cela reste au fond une question de caractère. mais il faudrait que chaque personne, vieille ou non, pense à l'avance au niveau "d'acharnement" thérapeutique qu'elle souhaite et que cela puisse être communiqué à la famille et aux médecins...
Oui, c'est tout à fait ce que je voulais dire.
Et je suis parfaitement consciente du besoin de maisons de retraite, certaines situations n'étant plus vivables au domicile.
Pour les médicaments, de ce que je peux constater en ce qui concerne ma mère (et aussi ma belle-mère qui a fini ses jours en maisons) je pense sincèrement qu'ils pourraient être réduits dans une très grande proportion, c'est une manne pour les laboratoires pharmaceutiques, la vieillesse rapporte beaucoup...sauf bien sûr pour ceux qui souffraient de maladies chroniques . Soulager la douleur est essentiel, les personnes âgées souffrent de tous leurs membres, le gros problème c'est pour la dépression, pas grand chose ne marche et c'est pourquoi je parle d'abrutissement. Honnêtement j'ai des doutes sur le "brouillard" qui envahit ma mère mais j'ai bien conscience aussi qu'il faut proposer quelque chose pour atténuer l'angoisse et surtout l'inquiétude liée aux pertes de mémoires (plus de repères possibles, doutes permanents) ; je pense seulement que les médicaments pour ce problème ne sont pas adaptés aux personnes âgées et font plus de mal que de bien ; mais bien sûr je ne suis pas sûre d'être objective...
En tous cas moi aussi, si un jour je dois envoyer ma mère dans une de ces maisons j'aimerai bien qu'elle tombe sur quelqu'un comme toi Blue, ça me rassurerait :-) Quant à moi j'espère que je n'irai jamais ...
L'euthanasie, cher SJB, en effet, est condamnée par la foi chrétienne. Et si la personne est demandeuse? Il s'agirait d'un suicide, alors, et ce n'est guère mieux.
On ne choisit pas de naître, ne pourrait-on choisir au moins de mourir dans la dignité?
Je t'assure que certaines maladies (et pas seulement chez les personnes âgées) sont suffisamment horribles pour la personne d'avoir très envie qu'on l'aide à partir avant que les souffrances ne surgissent.
L'euthanasie n'est-elle pas, alors, acte de bienfaisance et d'empathie?
Accélérer le départ, c'est finalement un peu du pareil au même, sauf que la personne, inconsciente ou pas, "choisit" son moment et que notre conscience est plus tranquille...
On ne choisit pas de naître, ne pourrait-on choisir au moins de mourir dans la dignité?
Je t'assure que certaines maladies (et pas seulement chez les personnes âgées) sont suffisamment horribles pour la personne d'avoir très envie qu'on l'aide à partir avant que les souffrances ne surgissent.
L'euthanasie n'est-elle pas, alors, acte de bienfaisance et d'empathie?
Accélérer le départ, c'est finalement un peu du pareil au même, sauf que la personne, inconsciente ou pas, "choisit" son moment et que notre conscience est plus tranquille...
Oui, Blue tes arguments sont très convaincants mais la logique de la foi chrétienne tient aussi la route. Je préfère ne pas discuter de ces questions et, pourtant, ce sont des questions qui commencent un peu à me tarauder parce que les amis et connaissances de mon âge commencent tout doucement à devenir très âgés… . ;-))
Pieronnelle, il existe d'excellents anti-dépresseurs, adaptés aux personnes âgées. Ils sont d'une grande aide.
Je ne me souviens malheureusement pas de la molécule que l'on avait prescrit à maman les premières années.
Je suppose qu'ensuite la Sécu a considéré que c'était du confort ! Mais maman a passé quelques années bien requinquée par cet anti-dépresseur, qui, notamment ouvre l'appétit, ce qui est utile pour ceux à qui aucune nourriture ne dit plus rien.
Quand je te lis, j'ai l'impression que ta maman a beaucoup de points communs avec la mienne. Ce ne sont pas de bonnes vivantes et ça complique tout.
Je ne me souviens malheureusement pas de la molécule que l'on avait prescrit à maman les premières années.
Je suppose qu'ensuite la Sécu a considéré que c'était du confort ! Mais maman a passé quelques années bien requinquée par cet anti-dépresseur, qui, notamment ouvre l'appétit, ce qui est utile pour ceux à qui aucune nourriture ne dit plus rien.
Quand je te lis, j'ai l'impression que ta maman a beaucoup de points communs avec la mienne. Ce ne sont pas de bonnes vivantes et ça complique tout.
SJB : en effet, n'entamons pas cette discussion, nous pourrions soit radoter, soit ne jamais en finir ! ;-)
Ceci dit, je pense qu'il est bon d'y penser quel que soit l'âge. C'est plus facile pour l'entourage s'il vous arrive quelque chose...
En ce qui concerne les anti-dépresseurs, en effet, ils sont parfois inévitables voire indispensables. Par contre, les benzodiasépines doivent être évités passé 60/65 ans (trop d'effets secondaires à risque).
Ceci dit, je pense qu'il est bon d'y penser quel que soit l'âge. C'est plus facile pour l'entourage s'il vous arrive quelque chose...
En ce qui concerne les anti-dépresseurs, en effet, ils sont parfois inévitables voire indispensables. Par contre, les benzodiasépines doivent être évités passé 60/65 ans (trop d'effets secondaires à risque).
Aucun anti-dépresseur n'a marché pour ma mère. Pour les médicaments spécifiquement alzheimer il y a différents paliers (du patch à des médicaments à dosages différents) = si on veut être honnête, aucun résultat. Actuellement les personnes atteintes de cette maladie servent de cobayes et c'est difficile de le reprocher si on veut savoir. Les benzodiazépines sont prescrits systématiquement car il n'existe rien d'autres contre l'anxiété...
Oui, Pieronnelle ! Difficile de trouver autre chose contre l'angoisse inhérente à Alzheimer (et pas que) que les benzodiazépines.
Très franchement, on parle beaucoup d'effets secondaires, mais pour qui a connu les crises d'angoisse, les benzodiazépines sont bigrement efficaces et on en voit les effets immédiats.
On ne va donc pas laisser quelqu'un dans une angoisse terrible, sous prétexte qu'il aura des problèmes dix ans après.
De toute façon, tous les médics ont des effets secondaires. J'en sais quelque chose. Chaque fois que je me déglingue d'un côté, les médicaments me déglinguent d'un autre côté. Et je ne voudrais pas voir l'état de mon foie qui a filtré ces cochonneries depuis tant d'années.
Très franchement, on parle beaucoup d'effets secondaires, mais pour qui a connu les crises d'angoisse, les benzodiazépines sont bigrement efficaces et on en voit les effets immédiats.
On ne va donc pas laisser quelqu'un dans une angoisse terrible, sous prétexte qu'il aura des problèmes dix ans après.
De toute façon, tous les médics ont des effets secondaires. J'en sais quelque chose. Chaque fois que je me déglingue d'un côté, les médicaments me déglinguent d'un autre côté. Et je ne voudrais pas voir l'état de mon foie qui a filtré ces cochonneries depuis tant d'années.
Mais Pieronnelle, je suis étonnée qu'aucun anti-dépresseur n'ait marché pour ta mère.
Es-tu sûre qu'elle les a pris ?
Un anti-dépresseur ne fait effet qu'au bout de 3 semaines mini. Elle a attendu 3 semaines?
Je me permets de dire ça parce que j'ai déjà rencontré des généralistes qui ignoraient ce point basique.
Es-tu sûre qu'elle les a pris ?
Un anti-dépresseur ne fait effet qu'au bout de 3 semaines mini. Elle a attendu 3 semaines?
Je me permets de dire ça parce que j'ai déjà rencontré des généralistes qui ignoraient ce point basique.
Oui bien sûr qu'elle les a pris puisque qu'on les lui prépare, elle ne peut plus le faire elle-même ; mais sans lui dire que c'était des anti-dépresseurs...sinon elle aurait refusé; Mais d'après ce que j'ai pu comprendre, pour les personnes très âgées c'est assez difficile de prescrire ce genre de médicament (ma mère n'en n'avait jamais pris avant ) ; il y a un suivi par des gériatres à l'hôpital et des tests réguliers sont faits; par contre le psychiatre a été lamentable, il a prescrit un médicament et basta !
Pour en revenir aux maisons de retraites, j'aimerais demander à Blue (ou Elya peut-être) si elles ont constaté beaucoup de dépressifs dans ces établissements et si pour certains le fait d'y être a amélioré leurs comportements ; si par exemple le fait de vivre en communauté les a rendu plus heureux ?
Pour en revenir aux maisons de retraites, j'aimerais demander à Blue (ou Elya peut-être) si elles ont constaté beaucoup de dépressifs dans ces établissements et si pour certains le fait d'y être a amélioré leurs comportements ; si par exemple le fait de vivre en communauté les a rendu plus heureux ?
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