si on sait que l'islamisme vient de l'Islam... qui ne vient pas de chez nous. Je ne peux pas faire plus simple :-)Ni plus idiot ? L'islamisme, comme tous les fondamentalismes, est une névrose née de la crainte d'une perte d'identité au contact d'une autre culture. Il est évident qu'il n'y aurait pas d'islamisme sans l'Occident.
Il est évident qu'il n'y aurait pas d'islamisme sans l'Occident.
Si tu veux dire qu’il n’y aurait pas d’agresseur s’il n’y avait pas de d'agressé, alors, oui, c’est évident…
Mais chûûûûût, pas de polémique ! ;-))
Je n'ai pas parlé d'agression.
Je n'ai pas parlé d'agression.
Ben, d’accord mais l’islamisme est agressif par nature, alors…
L'islamisme n'a pas de nature. Il n'existe pas en soi. Il n'existe que par friction.
on peut parler de l'histoire du Moyen-Orient, à condition de toujours brosser dans le même sens (grosso-modo, blancs = méchants colonisateurs et arabes = gentils colonisés).
Pourquoi ? c'est pas la vérité ?
Apprends à tendre l'autre joue , Gnome !
Tu verras , ça fait un bien fou....
( un peu de flagellation aux orties par dessus pour expier les crimes de tes ancêtres blancs et tu seras sur la bonne voie )
L'islamisme, comme tous les fondamentalismes, est une névrose née de la crainte d'une perte d'identité au contact d'une autre culture. Il est évident qu'il n'y aurait pas d'islamisme sans l'Occident.
Sans l'Occident il y AURAIT toujours un islamisme puisque, c'est un fanatisme religieux donc c'est la religion en question qui en est la boite de Pandore. Ils s'en prendraient à d'autres 'infidèles', c'est tout (les Juifs, par exemple...).
Dire 'qu'il n'y aurait pas d'islamisme sans l'Occident' c'est voir en l'Occident le responsable de cette gangrène. Or il ne l'est pas : ce sont les interprétations théologiques propre à une religion qui le sont.
L'Occident n'est qu'un bouc-émissaire, ne fait pas des victimes les coupables.
Je trouve qu'on oublie toujours de parler des arabes chrétiens, des arabes juifs, or tout ces gens font aussi partie de la culture arabes. A force de ne jamais en parler, on va finir par oublier qu'il y a des chrétiens au moyent-orient ! La culture de l'Islam est plus riche et plus ancienne que les musulmans uniquement.
En outre, même si je ne nie pas qu'il y a une frange extrémiste dans l'islam, ça ne reste qu'une frange à laquelle on donne trop d'importance (à mon avis, je ne suis pas spécialiste et ne me passionne pas pour la question).
En outre, même si je ne nie pas qu'il y a une frange extrémiste dans l'islam, ça ne reste qu'une frange à laquelle on donne trop d'importance (à mon avis, je ne suis pas spécialiste et ne me passionne pas pour la question).
L'islamisme, comme tous les fondamentalismes, est une névrose née de la crainte d'une perte d'identité au contact d'une autre culture. Il est évident qu'il n'y aurait pas d'islamisme sans l'Occident.Les Juifs, en l'occurrence, c'est un autre Occident.
Sans l'Occident il y AURAIT toujours un islamisme puisque, c'est un fanatisme religieux donc c'est la religion en question qui en est la boite de Pandore. Ils s'en prendraient à d'autres 'infidèles', c'est tout (les Juifs, par exemple...).
Dire 'qu'il n'y aurait pas d'islamisme sans l'Occident' c'est voir en l'Occident le responsable de cette gangrène. Or il ne l'est pas : ce sont les interprétations théologiques propre à une religion qui le sont.
L'Occident n'est qu'un bouc-émissaire, ne fait pas des victimes les coupables.
Je ne dis pas que l'Occident est responsable de l'islamisme, je dis que sans l'Occident il n'y aurait pas d'islamisme. Tu saisis la nuance ?
Je trouve qu'on oublie toujours de parler des arabes chrétiens, des arabes juifs, or tout ces gens font aussi partie de la culture arabes. A force de ne jamais en parler, on va finir par oublier qu'il y a des chrétiens au moyent-orient !
Tu as parfaitement raison Saule. Mais tu sais sans doute qu'au train où vont les choses, les chrétiens du Moyen-Orient font de plus en plus partie du passé que de l'avenir. Ce qui se passe en Egypte est à proprement parlé effarant. Et je peux t'assurer que les chrétiens syriens (du moins, ceux qui n'ont pas les moyens d'être déjà loin) ne voient pas tout à fait du même oeil que nous les soulèvements "pour la liberté" dans leur pays.
... je dis que sans l'Occident il n'y aurait pas d'islamisme.
Doit-on comprendre que si l’Occident était musulman, ou n’existait pas, il n’y aurait pas d’islamisme ?
Si oui, c’est à mon avis tout à fait faux : les islamistes, avec leur main armée les intégristes, les djihadistes, et autres talibans sont partout en guerre contre les musulmans modérés.
Est-ce que tu suis ce qui se passe en Tunisie, en Égypte, en Libye, en Syrie et, en général, dans tous les pays du "printemps arabe" ?
Je pense que c'est vrai : une fois de plus, la religion (l'islam en l'occurence) est instrumentalisée (par les islamistes) à des fins politiques (contre l'Occident en l'occurence, qui majoritairement est chrétien et jugé comme dominateur).L'islamisme, comme tous les fondamentalismes, est une névrose née de la crainte d'une perte d'identité au contact d'une autre culture. Il est évident qu'il n'y aurait pas d'islamisme sans l'Occident.
Sans l'Occident il y AURAIT toujours un islamisme puisque, c'est un fanatisme religieux donc c'est la religion en question qui en est la boite de Pandore. Ils s'en prendraient à d'autres 'infidèles', c'est tout (les Juifs, par exemple...).
Dire 'qu'il n'y aurait pas d'islamisme sans l'Occident' c'est voir en l'Occident le responsable de cette gangrène. Or il ne l'est pas : ce sont les interprétations théologiques propre à une religion qui le sont.
L'Occident n'est qu'un bouc-émissaire, ne fait pas des victimes les coupables.?
Les Juifs, en l'occurrence, c'est un autre Occident.
Je ne dis pas que l'Occident est responsable de l'islamisme, je dis que sans l'Occident il n'y aurait pas d'islamisme. Tu saisis la nuance ?
Je trouve qu'on oublie toujours de parler des arabes chrétiens, des arabes juifs, or tout ces gens font aussi partie de la culture arabes. A force de ne jamais en parler, on va finir par oublier qu'il y a des chrétiens au moyent-orient ! La culture de l'Islam est plus riche et plus ancienne que les musulmans uniquement.
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Hélas oui. par exemple : Gibran était chrétien maronite et Jabra Ibrahim Jabra chrétien orthodoxe de rite syriaque.
La culture de l'Islam est plus riche et plus ancienne que les musulmans uniquement.
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La culture de l'islam plonge surtout ses racines très loin dans le passé jusqu'à l'époque sumérienne au moins et est fortement redevable à toutes les civilisations qui l'ont précédée sur la terre du Moyen-Orient. Jabra parle bien de ça.
, je dis que sans l'Occident il n'y aurait pas d'islamisme.
Là, je doute fort, l'islamisme est un outil de pouvoir contre n'importe qui. On peut demander aux Kabyles par exemple, aux Chrétiens syriens, aux Maronites, aux Musulmans modérés, aux bouddhistes dans certaines régions, aux Coptes, etc...
Je ne dis pas que l'Occident est responsable de l'islamisme, je dis que sans l'Occident il n'y aurait pas d'islamisme. Tu saisis la nuance ?
Et moi je te dis que sans l'Occident cet Islam-là serait instrumentalisé contre d'autres infidèles, n'importe quels autres infidèles puisque leur but est de conquérir.
, je dis que sans l'Occident il n'y aurait pas d'islamisme.
Là, je doute fort, l'islamisme est un outil de pouvoir contre n'importe qui. On peut demander aux Kabyles par exemple, aux Chrétiens syriens, aux Maronites, aux Musulmans modérés, aux bouddhistes dans certaines régions, aux Coptes, etc...
Entièrement d'accord ;-)
Pourquoi leur but est-il de "conquérir" l'Occident, d'après toi ?
Je ne dis pas que l'Occident est responsable de l'islamisme, je dis que sans l'Occident il n'y aurait pas d'islamisme. Tu saisis la nuance ?
Et moi je te dis que sans l'Occident cet Islam-là serait instrumentalisé contre d'autres infidèles, n'importe quels autres infidèles puisque leur but est de conquérir.
L'islamisme n'est pas un outil de pouvoir, c'est l'Islam qui est utilisé comme un outil de pouvoir par les islamistes, qui se sentent menacés dans leur identité et se radicalisent de manière pathologique. Les minorités que tu évoques, quand elles ne sont que que des minorités, ne représentent pas une menace pour l'identité - mais puisqu'elles sont là dans un contexte de friction, elles se retrouvent naturellement en première ligne.
, je dis que sans l'Occident il n'y aurait pas d'islamisme.
Là, je doute fort, l'islamisme est un outil de pouvoir contre n'importe qui. On peut demander aux Kabyles par exemple, aux Chrétiens syriens, aux Maronites, aux Musulmans modérés, aux bouddhistes dans certaines régions, aux Coptes, etc...
Désolé de venir pourrir ton fil, DeGouge, mais tu l'as un peu cherché.
Les Juifs, en l'occurrence, c'est un autre Occident. Je ne dis pas que l'Occident est responsable de l'islamisme,
je dis que sans l'Occident il n'y aurait pas d'islamisme.
Je me dois d'apporter mon soutien à cet affirmation, qu'un revers de main ne suffirait pas à balayer.
Je suis moi-même d'éducation musulmane, et je m'intéresse depuis longtemps à la question de la radicalisation. Lorsque l'on mentionne les printemps arabes, il est impossible d'occulter l'influence européenne dans la direction prise par les mouvements radicaux, ainsi que d'oublier celle, américaine et russe, en Afghanistan.
Il a bien sûr toujours existé des extrémistes ; c'est le propre de toute idéologie. Cependant, seules les récentes années les ont vu séduire et conquérir. En Égypte, Nasser et Sadate furent impitoyables envers les dissidents un peu trop religieux. Ils furent pourtant — Nasser surtout — de fervents défenseurs du monde arabe, de sa culture, et même de son unification, fantasme vague encré en tous les musulmans, frustrés de l'histoire. Ces années, déchirées par les passions politiques, partout sur la planète, regardaient vers l'avant, et l'on se préoccupait de changement et d'espoir. Le morne fatalisme des religions était dépassé.
La radicalisation du Maghreb est descendue d'Europe :
« L'islamisme, comme tous les fondamentalismes, est une névrose née de la crainte d'une perte d'identité au contact d'une autre culture.»
Je suis moi-même étonné de l'écorchure, brève mais intense, qui me fouette quand je dois faire des compromis avec ma femme, qui est une mécréante qui ira en enfer (c'est assez mal parti pour elle en plus parce qu'on faisait des trucs quand on était pas mariés) sur des sujets qui pour mes parents dépendaient uniquement de l'humeur paternelle. Je me sens faible et indigne d'être un homme, pendant un court instant. Il arrive que je réagisse violemment. Je me serais peut-être radicalisé si prier ne m'ennuyait pas tant.
L'Identité, messieurs dames, ce qui nous distingue, nous uni et nous divise. C'est la grande oubliée du débat. Mais L'Identité, c'est vachement compliqué.
L'auteur que j'ai lu qui en parle le mieux ou plutôt, qui ne la néglige pas, est Amin Maalouf, dans ses Identités meurtrières et dans son Dérèglement du monde. Auteur apprécié par certains d'entre-nous sur ce fil, et non des moindre, si j'en crois la critique du Dérèglement :
Quand on se sent en parfait accord avec un auteur d’une telle notoriété, on se sent rassuré, surtout quand les sujets abordés
sont des sujets controversés et que l’auteur est reconnu pour sa lucidité, sa compétence et son impartialité.
Les Juifs, en l'occurrence, c'est un autre Occident. Je ne dis pas que l'Occident est responsable de l'islamisme,
je dis que sans l'Occident il n'y aurait pas d'islamisme.
Je me dois d'apporter mon soutien à cet affirmation, qu'un revers de main ne suffirait pas à balayer.
Je suis moi-même d'éducation musulmane, et je m'intéresse depuis longtemps à la question de la radicalisation. Lorsque l'on mentionne les printemps arabes, il est impossible d'occulter l'influence européenne dans la direction prise par les mouvements radicaux, ainsi que d'oublier celle, américaine et russe, en Afghanistan.
Il a bien sûr toujours existé des extrémistes ; c'est le propre de toute idéologie. Cependant, seules les récentes années les ont vu séduire et conquérir. En Égypte, Nasser et Sadate furent impitoyables envers les dissidents un peu trop religieux. Ils furent pourtant — Nasser surtout — de fervents défenseurs du monde arabe, de sa culture, et même de son unification, fantasme vague encré en tous les musulmans, frustrés de l'histoire. Ces années, déchirées par les passions politiques, partout sur la planète, regardaient vers l'avant, et l'on se préoccupait de changement et d'espoir. Le morne fatalisme des religions était dépassé.
La radicalisation du Maghreb est descendue d'Europe :
« L'islamisme, comme tous les fondamentalismes, est une névrose née de la crainte d'une perte d'identité au contact d'une autre culture.»
Je suis moi-même étonné de l'écorchure, brève mais intense, qui me fouette quand je dois faire des compromis avec ma femme, qui est une mécréante qui ira en enfer (c'est assez mal parti pour elle en plus parce qu'on faisait des trucs quand on était pas mariés) sur des sujets qui pour mes parents dépendaient uniquement de l'humeur paternelle. Je me sens faible et indigne d'être un homme, pendant un court instant. Il arrive que je réagisse violemment. Je me serais peut-être radicalisé si prier ne m'ennuyait pas tant.
L'Identité, messieurs dames, ce qui nous distingue, nous uni et nous divise. C'est la grande oubliée du débat. Mais L'Identité, c'est vachement compliqué.
L'auteur que j'ai lu qui en parle le mieux ou plutôt, qui ne la néglige pas, est Amin Maalouf, dans ses Identités meurtrières et dans son Dérèglement du monde. Auteur apprécié par certains d'entre-nous sur ce fil, et non des moindre, si j'en crois la critique du Dérèglement :
Quand on se sent en parfait accord avec un auteur d’une telle notoriété, on se sent rassuré, surtout quand les sujets abordés
sont des sujets controversés et que l’auteur est reconnu pour sa lucidité, sa compétence et son impartialité.
Pourquoi leur but est-il de "conquérir" l'Occident, d'après toi ?
Parce qu'ils nous perçoivent comme une menace, nous sommes bien d'accord. Seulement quel impérialisme est le plus souhaitable ? Le leur ou le notre ?
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