L'enfant Océan de Jean-Claude Mourlevat
Catégorie(s) : Enfants => 10-12 ans

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A la poursuite de l'amour
Voici un petit livre qui se lit à la volée.
Petit dernier d’une fratrie de sept garçons, Yann a 10 ans. Il est le seul de ses frères à ne pas avoir son jumeau. Contrairement à eux, il aime étudier et lire. Mais la principale particularité qui le différencie de ses autres frères tient à sa taille minuscule et à son caractère rebelle. Une nuit glaciale et pluvieuse de novembre, Yann décide tous ses frères à fuir la ferme familiale pour échapper aux cruautés et injustices de ses parents. Son autorité, son sens de l’orientation et sa débrouillardise l’imposent immédiatement comme guide et chef de la petite troupe, qu’il a décidé d’entraîner vers l’océan, l’océan Atlantique qu’aucun d’eux n’a jamais vu.
Les difficultés et embûches de leur périple rendront chaque instant qui les éloigne de chez eux, plus unis, soudés et solidaires.
Cette ode à l’amour se lit comme un cri. Amour gauche et incompris des parents. Amour ineffable du frère pour son jumeau. Et énergie de l’amour de chacun des frères les uns pour les autres. Le respect de la différence, la tolérance et la solidarité sont le canevas de ce très beau petit livre. L’une de ses qualités premières est d’offrir aux lecteurs, un regard différent tout au long de l’aventure des sept frères. En effet chaque personnage dévoile son point de vue au cours des chapitres successifs.
Ce mode narratif rend la lecture de « L’Enfant Océan » objectivement intéressante et permet aux plus jeunes de lire et comprendre des raisonnements et réflexions différents. En rentrant tour à tour dans la peau de chacun des acteurs de l’histoire, Jean Claude Mourlevat aide son lecteur à percevoir la richesse des émotions et la force des sentiments.
Amusant et quelquefois drôle, le ton ne nous éloigne cependant pas du sujet de la place de l’enfant parmi les adultes, de sa reconnaissance en tant qu’individu au sein du groupe et de son ouverture nécessaire au monde et aux autres.
A mettre entre toutes les mains !
Animé. Touchant. Coloré. Fort. Indispensable !!
Les éditions
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L'enfant Océan de Jean-Claude Mourlevat
de Mourlevat, Jean-Claude
Pocket / Pocket Junior
ISBN : 9782266122320 ; 4,95 € ; 01/05/1999 ; 151 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (4)
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Attention piège.

Critique de Loody (, Inscrite le 26 avril 2009, 26 ans) - 26 avril 2009
J'ai eu à le relire cette année:
"Oh non pas encore lui c'est pas possible!!" Disais-je.
Je l'ai donc relu et là je l'ai très bien apprécié: un amour de livre émouvant et touchant.
Ce livre est à lire avec attention et la lecture ne doit pas être bâclée sinon on ne comprend rien à l'histoire.
Un livre qui ne m'a pas plu

Critique de Mamma26 (, Inscrite le 31 mai 2008, 27 ans) - 31 mai 2008
Mais quand on m'a demandé de le lire pour le collège l'année derniére je me suis dit chouette je vais lire un livre. La couverture et le résumé font penser à un livre bien et intéressant. Mais dès que j'ai ouvert ce livre et lu ce livre jusqu'à la 60 ème page, j'ai découvert que ce livre n'était pas très intéressant. Je trouve que ce livre n'a que peu d'action et m'a ennuyée.
Les jumeaux se ressemblent davantage les jours de pluie, paraît-il

Critique de Cuné (, Inscrite le 16 février 2004, 55 ans) - 5 février 2008
Ca vous rappelle quelque chose ? Normal, c'en est une adaptation, une sorte de fable moderne, avec des personnages hauts en couleur, au langage parlé et à la morale particulière.
Ca se dévore littéralement, c'est rythmé, prenant, déconcertant, superbe !
La dernière page est d'une poésie folle, alors qu'on a plutôt exploré le domaine du comique, du sordide ou de l'ignoble auparavant.
Bref, c'est vraiment complet et réussi, ça donne très envie d'explorer plus avant l'oeuvre de Jean-Claude Mourlevat !
"Me dites pas, avec le nombre de chemins qui existent, de routes, d'autoroutes et le reste, on se demande pourquoi ils éprouvent le besoin de marcher là. Mais je commence à avoir mon idée. Ils marchent là : une, parce que c'est tout droit, et deux, parce que au bout il y a toujours une gare. Ca leur fait deux certitudes et ça repose. En général, c'est des personnes seules. Ca va tête baissée, à broyer du noir. Enfin je suppose. Quand on marche tout seul le long d'une voie ferrée, c'est pour quoi faire, si c'est pas pour broyer du noir ?
Parfois j'ai envie d'ouvrir ma fenêtre et de leur brailler : "Ca s'arrangera pas, votre affaire ! Couchez-vous plutôt sur le rail, le prochain passe dans cinq minutes ! Vous serez tranquille comme ça !" Ca me fait rire toute seule. Je suis pas méchante, juste un peu taquine. On se distrait comme on peut. Ca m'est venu avec l'âge. J'étais pas tordue comme ça avant, il me semble..."
tellement poétique !!!

Critique de Willow13 (, Inscrite le 13 janvier 2006, 31 ans) - 15 janvier 2006
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