Cosmos Incorporated de Maurice G. Dantec
Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique
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Méganarchie
Le fil conducteur de ce livre est un agent russe nommé Plotkine, dont la mission est d’assassiner le maire d’une ville, dans un futur proche où la planète a vécu le grand Djihad. La première moitié du pavé est consacrée essentiellement à dépeindre cet univers post-moderne contrôlé, avec ses zones d’accès portant une couleur différente. L’agent loge dans un hôtel capsules inspiré de ceux que l’on peut voir au Japon. De cette base, il explore les environs peuplés d’androïdes et d’un chien qui parle.
La seconde moitié du livre aurait pu nous amener dans la voie du thriller mais s’effondre plutôt dans un délire technologique métaphysique. Je me suis égaré dans cet océan complexe et abstrait sans jamais réussir à resurgir. Bien que l’on puisse discerner de quoi il est question, ce n’est jamais expliqué clairement, par exemple : « Et dans la boîte noire il y avait cet enfant-Boîte, cet enfant-bulle, relié tel un agent logiciel incarné, à la Métastructure de Contrôle Cybernétique. »
Le livre est inutilement bavard, quatre pages pour parler d’un scanner de rétine, de même pour le fonctionnement d’une douche. Le tout rappèle « Blade Runner » mélangé à « La Matrice » surtout pour ces décors car l’histoire est bien mince. Pour cette raison, le nombre de lecteurs qui pourront apprécier sera restreint.
Pour moi, la science-fiction n’a de valeur que si elle permet de remettre en question notre société actuelle, ce qui n’est pas le cas ici. Alors une belle étoile pour l’utilisation de grands mots savants comme – neuroquantique – rétrotranspositionnels ou parapsychotique.
Les éditions
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Cosmos incorporated [Texte imprimé], roman Maurice G. Dantec
de Dantec, Maurice G.
Albin Michel / LITT.GENERALE
ISBN : 9782226158529 ; 22,80 € ; 01/08/2005 ; 568 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (7)
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Entre évasion et indigestion
Critique de Sekhorium (Braine-le-Comte, Inscrit le 28 août 2007, 38 ans) - 28 août 2007
Le lecteur s'y perd assez vite, n'ayant pas de repères auxquels s'accrocher : le monde est totalement imaginaire, les personnages sont moitié-faux/moitié-vrais, l'histoire n'a pas tellement de fil conducteur à part un meurtre planifié. De plus, à la moitié du livre, tout se renverse et se complexifie d'un cran.
Et c'est ici qu'intervient la "magie" Dantecquienne... Face à une telle chimère de complexité, habituellement le lecteur lambda abandonne. Il laisse tomber cet amas de pages pour s'adonner à un livre plus accessible où il peut au moins espérer comprendre quatre pages sur cinq. Mais dans le cas de Cosmos Incorporated... non. Après avoir lu une centaine de pages, on comprend qu'il existe une certaine logique captivante et envoutante : le livre est fait de passages extrêmement abscons contrastant avec des passages on ne peut plus clairs et limpides. C'est, à mon avis, là que réside l'alchimie de l'ouvrage. Après s'être battu pour tenter de comprendre plusieurs paragraphes, on se sent happé par les parties plus simples. Puis on repart en apnée pour tenter d'accoster sur une berge plus limpide. C'est un livre binôme : la difficulté va de pair avec la simplicité, l'un ne peut exister sans l'autre et l'on est sans cesse poussé vers l'opposé. Cosmos Incorporated agit comme un aîmant.
Pour ce qui est de l'histoire en elle-même : un monde futuriste habité par différentes espèces vivantes où un chasseur de primes doit abattre un maire. Le fil conducteur change par la suite brusquement pour amener à une métamorphose complète de l'environnement. On part d'un évènement qui aurait dû être micro pour finir avec une finalité macro : un meutre initial devient le boulversement de la terre entière.
Ne pas s'en tenir à la complexité, et se laisser bercer sur les méandres épineux des mots obscurs...
cosmos imbuvable
Critique de POOKIES (MONTPELLIER, Inscrit le 16 août 2006, 47 ans) - 15 juillet 2007
J'ai bien persister mais plus ca avancait, et moins le livre avait de sens pour moi. D'ailleurs, a-t'il un sens? Il est incompréhensible, lourd et point attractif.
Il faudrait que Monsieur DANTEC arrête les drogues lorsqu'il écrit. En le lisant, j'ai l'impression qu'il n'a écrit ce livre que et exclusivement pour lui!! Oui, oui; c'est du pur égoïsme!
Ce livre n'a aucun intérêt, sinon vous faire perdre du temps. De plus, il existe tellement de bons ouvrages, qu'il est tout à fait inutile de s'attarder sur ce pauvre navet!
Mais où donc se répand Dantec
Critique de Aldus (Nantes, Inscrit le 12 novembre 2005, 61 ans) - 25 décembre 2006
J'ai perdu Dantec
Critique de Klein (, Inscrit le 16 octobre 2004, 60 ans) - 13 novembre 2006
Il y a bien longtemps que je n'avais pas abandonné un livre commencé !
A oublier, pour moi du moins !
Le vide absolu.
Critique de Hexagone (, Inscrit le 22 juillet 2006, 53 ans) - 24 août 2006
Ce livre m'a vacciné à tout jamais contre les livres de Dantec, à tort peut être, mais l'indigestion a été terrible
Surpliant !
Critique de Guigomas (Valenciennes, Inscrit le 1 juillet 2005, 55 ans) - 21 août 2006
En 2062 (cent ans après le Spoutnik ?), Plotkine, un tueur russe, est chargé d'éliminer le maire de Grande Jonction, cosmodrome privé situé en Amérique du nord. Russe et Amérique ne veulent plus dire grand chose en fait puisque la Terre, suite au Grand Djihad, à une seconde guerre de Sécession, etc... est scindée en deux : l'UniMonde Humain d'une part (UMHU), sorte de grosse machinerie sociale héritière de démocraties occidentales technocratiques, contractualisées à outrance et plus ou moins standardisées et le reste d'autre part (pas trop suivi ce qu'il y a dans le reste, à part quelques républiques islamiques, le Vatican...). L'UMHU est en déclin, démographique, technologique, et l'espoir des habitants est de s'envoler vers l'Anneau, colonie martienne ou lunaire, via un golden ticket donnant droit à un vol au départ d'un cosmodrome privé tel que celui de Grande Jonction. Clair ?
Là ou ça se corse, c'est que Plotkine, dont la mémoire a été effacée, réalise qu'il n'est 'que' la concrétisation d'un Verbe créateur, "Verbe fait Chair", et le roman bascule soudain du polar technologique futuriste, volontiers polémique, au polar (?) mystique dans lequel Dantec essaie de réécrire la Genèse avec son vocabulaire si particulier fait de néologismes en trans-, neuro-, sur-, etc... (ex : neuronnexion, surplié, ...) Le récit se fait lourdingue au possible, proprement indigeste.
Dommage, mais je pense que ce roman n'est probablement pas celui par lequel il faut aborder la lecture de Dantec. Peut-être faut-il être déjà familier du style de l'auteur et de ses thèmes pour s'attaquer à Cosmos Incorporated ?
Il y a de bonnes idées, très polémiques, sur les religions autorisées (celles qui sont cool) et les religions interdites (pas cool), sur la régression technologique, etc... mais noyées dans le délire mystique de l'auteur.
A noter aussi de grosses erreurs de relecture, étonnantes chez un éditeur comme Albin Michel.
Navrant de lourdeur.
Critique de Pierre666 (Strasbourg, Inscrit le 13 octobre 2005, 43 ans) - 13 octobre 2005
Un grand bravo à ceux qui comme moi ont eu l'immense mérite de lire ce livre en entier. En effet, il en faut du courage pour supporter les délires mystico-inssaisissables de notre cher Maurice (22 euros pour çà...) Quel peut être le positif d'un tel ouvrage , une écriture futuriste , une vision novatrice ? On n'y croit pas une seule seconde. D'ailleurs la seule conclusion est qu'on s'ennui ferme de bout en bout et qu'on attend toujours cette fameuse lumière tant promise par Momo...
Bref je déconseille fortement, ne soyez pas victimes de la "métamachine de la mode" , Dantec c'est juste un concentré de messages subliminaux nocifs...un vide sidérant et sidéral ...
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Comme Villa Vortex??? | 2 | Benoit | 3 avril 2007 @ 13:03 |